Ainsi Macron est réélu avec 38,5% des électeurs inscrits (car les 28% d’abstentions, chiffre jamais atteint sous la Ve République, et les 5,2% de votes blancs ou nuls ont une signification politique, qu’on le veuille ou non). Donc pas de quoi pavoiser pour Macron, d’autant qu’il sait fort bien quels obstacles économiques, sociaux, politiques vont se dresser devant lui et pour lesquels le prêchi-prêcha habituel ne sera d’aucune utilité.
Macron a mobilisé au service de ses intérêts et de son ambition maladive tous ceux qui, au sein de la population résidant sur ce territoire qui fut la France, sont les agents, conscients ou inconscients, de la mort de ce pays (il faut lire l’émouvant livre testament du général Bigeard, Adieu ma France, Editions du Rocher, 2006).
L’Anti-France d’abord. C’est-à-dire les politiciens style Mélenchon (ancien militant trotskyste… mais trotskyste un jour, trotskyste toujours) et les idéologues qui haïssent notre pays, nos traditions, nos racines, notre héritage, notre conception de la vie parce que ce capital intellectuel, spirituel, physique et moral, est en contradiction avec leur volonté de déracinement, de cosmopolitisme, de mondialisme. Si vous ne l’avez encore fait, lisez quelques pages de Jacques Attali et de Bernard-Henri Lévy et vous aurez tout compris. Mais ceux-là (et quelques autres) sont les chefs d’orchestre, chargés de faire fonctionner la chorale des journalistes, enseignants, cinéastes, romanciers, ecclésiastiques chargés d’infuser dans la cervelle du citoyen lambda le message du renoncement, de la soumission, de la repentance, de la lâcheté, de la trahison… et de l’appât du fric. Tout cela enrobé de guimauve à la moraline, qu’affectionnent les bourgeois.
Les zombies et les veaux (comme disait De Gaulle), les bisounours, les cocus-contents, les adeptes du fric-roi : voilà sur qui s’appuie Macron (pour qui ont voté 75% des plus de 65 ans… tandis que 68% des ouvriers ont voté Marine Le Pen : des chiffres qui devraient faire réfléchir les stratèges macroniens). Mais, en face, il y a ces millions de Françaises et de Français de sang qui restent viscéralement attachés à leur patrie. C’est pour elles et eux qu’il faut continuer le combat, sans se soucier de ceux qui préfèrent le confort de leur tour d’ivoire. Et en totale et irrémédiable sécession vis-à-vis d’un Système qui a détruit la souveraineté de la France, au bénéfice d’une Europe de Maastricht mortifère et d’un impérialisme américain qui sont nos ennemis mortels. Alors, bien sûr, continuons le combat !
Pierre VIAL