L'association des Amis de Robert Brasillach n'a aucun lien, ni direct ni indirect, avec le groupement « Bordeaux nationaliste » qui vient d'être dissous par décret du 1er février 2023. Mais elle ne peut que s'indigner du deuxième argument motivant cette dissolution. Citation :
Considérant, en deuxième lieu, que pour promouvoir son réseau et son image, le groupement de fait Bordeaux nationaliste organise régulièrement des rassemblements en hommage ou en soutien à des groupes d'ultra-droite en difficulté, ou à des personnalités emblématiques de la collaboration ; que le mois de février est traditionnellement marqué par les hommages rendus aux morts des émeutes du 6 février 1934 et à Robert BRASILLACH, condamné pour intelligence avec l'ennemi, fusillé le 6 février 1945 et qualifié de "poète" par les nationalistes bordelais (...)
Signé Emmanuel Macron, Élisabeth Borne, Gérald Darmanin.
Quelle est la compétence de ces trois illettrés pour mettre en doute la qualité de poète de Robert Brasillach ? Ont-ils entendu parler des Poèmes de Fresnes lus par Pierre Fresnay ? S'il est nécessaire d'avoir l'imprimatur du gouvernement pour être reconnu écrivain, c'est que la France est un pays soviétique.
Jusqu'alors, la République française occultait les victimes du 6 février 34, aujourd'hui elle les piétine. S'il est n'est plus permis d'honorer ses morts, alors il faut interdire Antigone (Sophocle, Anouilh, Brasillach).
Philippe Junod, président des ARB (association de droit suisse)