On ne le répétera jamais assez, méfiez-vous dès que vous entendez le mot « droite ».
« Le politique a pointé du doigt des manifestants « antidémocratiques » qui « commencent à pourrir tout, à casser, à attaquer les flics et à risquer de tuer ». Il s’étonne également de « l’impunité non seulement judiciaire mais aussi médiatique et politique » dont ces auteurs de violences bénéficieraient.
Éric Zemmour estime « qu’il faut donner des consignes de fermeté ». « Je sais bien que depuis 1986, tout pouvoir est tétanisé par le syndrome Malik Oussekine », du nom de cet étudiant français âgé de 22 ans et d’origine algérienne, tué à Paris par des policiers en marge d’une manifestation contre un projet de réforme universitaire. »
Pour le sépharade, les milices républicaines ne font pas preuve de suffisamment de fermeté : les gazages, matraquages, arrestations arbitraires et tirs de LBD ne sont pas suffisants. Il faut donc passer à la vitesse supérieure et tirer au lance-flamme sur la foule …
Cette droite bourgeoise ne peut s’empêcher de se ranger systématiquement derrière les forces dites de l’ordre. C’est appétence pour la police vient en grande partie de leur fascination maladive pour l’uniforme. Ils sont littéralement en extase devant un képi, un uniforme bien repassé, un petit doigt sur la couture …
Il n’y a strictement rien à attendre de ces individus qui au fond ne veulent pas de véritable changement. Leur légalisme exacerbé fait d’eux des gardiens de l’ordre établi. Lénine en son temps avait une phrase pour ces gens-là : « Ils veulent faire la révolution sans marcher sur les pelouses interdites ».
Certes, le gouvernement ne tombera pas demain et il ne faut pas attendre un hypothétique grand soir qui n’arrivera jamais, mais il faut instaurer un rapport de force dans la rue. Nos ennemis qui sont au pouvoir ne comprennent que le rapport de force.
Enfin, bien qu’il faille dénoncer et surtout combattre la tentative de confiscation de la révolte populaire par les syndicats corrompus et l’extrême-gauche, il est malhonnête de réduire cette mobilisation, qui dépasse largement le seul cadre de la réforme des retraites, à ces idiots utiles du régime. Nous devons donc être dans la rue aux côtés de notre peuple !
Une dernière chose, très importante, la police n’est pas avec nous !
Oscar Walter
Source : La dépêche – vu sur le site Jeune Nation