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Alors qu’elle se déroule depuis de très nombreuses années, dans les mêmes conditions, sans le moindre incident, la commémoration romaine de la tragédie d’Acca Larenzia a cette année suscité de très nombreuses réactions scandalisées dans le monde politico-médiatique international, sans doute dans le but de tenter d’embarrasser le gouvernement de Giorgia Meloni.

Chaque année, en effet, des centaines de militants de la droite radicale italienne se réunissent le 7 janvier, à Rome, pour honorer la mémoire de trois jeunes militants du MSI assassinés en 1978, au cours des tragiques « années de plomb ».

Franco Bigonzetti et Francesco Ciavatta, âgés de 20 et 18 ans, ont été assassinés devant le siège du Mouvement social italien via Acca Larenzia, dans le quartier de Tuscolano par des militants d’extrême gauche. Stefano Recchioni, 20 ans, lui, a été tué quelques heures plus tard par un capitaine des carabiniers au cours d’affrontements avec la police lors d’une manifestation organisée sur le lieu de l’attentat, la situation ayant dégénérée après qu’un policier a jeté sa cigarette dans la flaque de sang entourant l’une des victimes.

Cette année, étrangement, les images de la commémoration ont fait le tour de la planète, les médias redoublant de propos horrifiés et scandalisés, semblant découvrir un événement pourtant traditionnel à Rome, laissant par ailleurs penser que sa tenue et son ampleur résulteraient de la récente prise de pouvoir de Giorgia Meloni et de son parti toujours qualifié de « post » ou « néo » fasciste malgré tous les gages donnés par la présidente du Conseil italien pour se dédouaner de cet héritage. Au coeur de la polémique, les « saluts romains » effectués par les participants à l’énonciation du nom de chacune des victimes de la haine d’extrême-gauche. Une gestuelle traumatisante pour les éditorialistes de gauche, hurlant au retour de «la bête immonde» et des «heures les plus sombres » de l’histoire. Pour toutes ces belles âmes, il convenait de toute urgence de mettre en place une répression implacable contre ces jeunes hommes et femmes qui venaient, dans un silence religieux et sans la moindre violence, honorer la mémoire de trois jeunes militants victimes de lâches assassins qui n’ont jamais été retrouvés ni évidemment condamnés.

Las, la Cour de Cassation italienne, réunie en urgence face au psychodrame médiatique, a estimé que le « salut fasciste » n’était pas un délit dans le cadre d’une commémoration et qu’il ne pouvait susciter des poursuites pénales que s’il était lié à une volonté de refonder le parti fasciste.

Pour CasaPound Italia, le mouvement organisateur de la cérémonie : « la décision de la Cour de cassation est une victoire qui met enfin un terme à une série d’accusations et d’indignes polémiques qui ont éclaté après la commémoration d’Acca Larenzia ».

 

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Source : Le nouveau Présent - dimanche, 21 janvier 2024

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