Un bien intéressant rapport publié par association.politologue.com (et consultable sur ce site) montre l’évolution des subventions aux associations entre 2010 et 2018.
On apprend que leur montant total de 1,5 milliard d’euros, en 2010, est passé à plus de 7 milliards en 2018, soit une hausse de 366 % en neuf ans.
Or, le montant moyen ne passe que de 73.000 euros à un peu plus de 78.000 euros. C’est donc ailleurs qu’il faut chercher la raison de cette hausse de la dépense globale.
Intéressons-nous au nombre de subventions : il passe de 20.194 à… 92.119 ! La croissance commence en 2012, sous Hollande : 30.851. Elle s’envole en 2016, année préélectorale : 56.177 subventions, et atteint les cimes en 2018, sous Macron : 92.119 !
Ainsi, on observe que « France terre d’asile » ne présente pas moins de 30 associations relevant de cette aide. Joli moyen de ne pas alerter le quidam : on minimise le don moyen. Mais on reçoit quand même, au total, 40 millions d’euros. Accroître le nombre d’associations, en créer de nouvelles de toutes sortes serait-il un moyen de passer sous les radars ? On peut le penser, car nous doutons fort que le nombre de fonctionnaires chargés de contrôler les susdites assocs se soient accru autant que le nombre de celles-ci.
Voyons où se déverse cette corne d’abondance : alors que le montant annuel versé aux associations œuvrant en faveur du patrimoine reste stable, aux environs de 40 millions, et celui destiné aux associations sportives voit la même stabilité, autour d’une centaine de million d’euros, celui déversé, Dieu sait pourquoi, sur les associations en faveur de l’immigration évolue de 725.760 euros, en 2010, à plus de 445 millions, en 2018 ! Chacun appréciera… On sait que l’immigration est une chance pour la France. La chose est parfois discutée. Mais sans coup férir, elle semble aussi ou plus sûrement être un coût ! Sur les sept années observées, c’est donc 1.132.000.000 € qui auront été dépensés pour cette cause : immigration et asile. Voir aussi en fin d’article.
Pendant ce temps, la plus ancienne association caritative du monde, l’Ordre de Malte et les associations qui en émanent, reçoit moins de 10.000 euros par an. Ainsi, "Le Fleuron," péniche unique en France, créée en association Malte / 30 millions d’Amis, qui permet aux SDF d’être hébergés avec leur chien, reçoit royalement 1.500 € annuellement. Merci, mon prince ! Monsieur est trop bon…
Nos impôts sont merveilleusement utilisés, ailleurs. Les subsides associatifs en faveur de l’intégration et l’accès à la nationalité passent de 11 millions à 76, ceux de la politique de la ville de 11 à 138 millions, ceux au bénéfice des pays en développement de 19 à 90 millions d’euros. Certains diront que ces sommes déversées en ces tonneaux des danaïdes ne sont pas l’action directe de l’État, mais on se demande si certains ministères ont d’autres activités que le financement des associations ?
En sus du thème immigration et asile (1,13 milliard en 7 ans), on trouve sous d’autres titres des dépenses dont on peut douter qu’elles servent ailleurs qu’aux « chances pour la France ». Exemples : hébergement, inclusion sociale, jeunesse, accès au droit et à la justice, politique de la ville, sport, vie de l’élève… D'autres thèmes laissent rêveur : soutien de la politique de l’Éducation nationale, conduite et pilotage des politiques de l’écologie (les écolos sont très divisés…), soutien de la politique de la défense, préparation et emploi des forces, conduite (sic) et pilotage (resic) de la politique de justice, administration pénitentiaire, etc. Coordination du travail gouvernemental, 28 millions, pour un résultat que chacun appréciera, somme triplée en 8 ans !
Quelle merveilleuse machine bien huilée est devenue l’administration française ! Quelle belle efficience nous offrent ces gouvernements, ces élus ! Et quelle extraordinaire inventivité. C’est ça, l’esprit français, Monsieur ! On n’a pas de pétrole, mais on a des idées : que les contribuables contribuent !
Curieusement l'association culturelle identitaire TERRE & PEUPLE n'apparaît pas dans ce rapport !!!