Le 09 juin, le journaliste Pascal Praud, dans son émission quotidienne « Les pros de l’info » diffusée par la chaîne Cnews, lançait un véritable pavé dans la mare en s’écriant haut et fort « les complotistes avaient raison ! »
Depuis le tout début de l’épidémie du Covid, la question de son origine avait été évoquée. Une version « officielle » non-discutable avait été fournie et reprise en chœur par tous les médias « mainstream ». C’est une chauve-souris porteuse de virus qui l’avait retransmis à un pangolin qui s’était ensuite retrouvé sur un marché de Wuhan.
Bon sang ! Mais c’est bien sûr ! Quelle évidente clarté ! Et malheur à celui qui, même timidement et à voix basse, pouvait laisser entendre que, peut-être, on ne sait jamais, une autre hypothèse pourrait être émise… Celui-là était immédiatement crucifié sur l’autel de l’hérésie et traité de complotiste, devenue en très peu de temps l’insulte suprême qui surplombe toutes les autres. Rendu infréquentable, il était traité comme un paria et condamné au bûcher médiatique.
Terrorisme verbal
Staline, ce grand humaniste, disait que quiconque n’était pas avec lui était contre lui. Nous avons vu dans certains débats sur le sujet des échanges peu amènes qui relevaient d’un « vague cousinage » avec ces propos staliniens. Ce « quasi-terrorisme verbal », qui s’est voulu dissuasif, a ainsi permis d’éviter pratiquement tout débat sur le sujet pendant plusieurs mois. Mais au fil du temps, certains éléments factuels ont commencé à émerger. Le président américain Donald Trump a parlé du virus chinois dès les premiers signes de la propagation hors de la Chine. Ensuite, certaines voix, et non des moindres, telle que celle de Luc Montagnier, prix Nobel de médecine en 2008, qui a clairement émis son opinion sur l’ingéniérie humaine qui avait créée le virus SARS-COV 2, dans lequel il avait identifié la séquence du virus du SIDA.
Un doute s’est progressivement installé
Mais il n’était pas le seul. Une chinoise, le docteur Li men Yan, affirme que ce virus a été fabriqué dans le laboratoire de Wuhan et qu’elle détient des preuves de cela. Un groupe de chercheurs indiens dit à peu près la même chose que Luc Montagnier en parlant de quatre insertions similaires au HIV (SIDA en anglais) dans une étude publiée le 30 janvier 2020.
Ensuite, il y a eu cette mission de l’OMS (Office Mondial de la Santé) qui s’est rendue à Wuhan pour enquêter sur le rôle du laboratoire P4 dans l’apparition du virus. Formé d’experts internationaux, cette équipe est arrivée sur place en janvier 2021, mais n’a pas pu conclure sur l’origine du virus. Une nouvelle demande a été faite auprès des autorités chinoises qui l’ont refusé.
On commençait alors à parler de la « fuite probable » du virus en question. L’hypothèse du pangolin avait du plomb dans l’aile.
Ensuite, un certain nombre de faits ont été progressivement révélés.
Dans un article de la revue Challenges signé par Antoine Ysambard et publié le 20 avril 2020, on peut apprendre que ce laboratoire a été piloté par la France.
« Après une enquête minutieuse du Secrétariat général à la Défense, Jacques Chirac et son Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, donnent leur feu vert au projet. Paris aidera bien la Chine à construire son P4, mais suivant certaines conditions qui visent à garantir que Pékin n’utilisera pas ces futurs équipements à des fins offensives. Ainsi, le projet devra notamment s’inscrire dans le cadre d’une coopération plus large destinée à lutter contre les maladies émergentes »
Un peu plus loin, on peut lire également :
« La confiance a été vacillante durant cette coopération, il a fallu nous y faire », euphémise le même diplomate. Autre élément révélateur de la volonté politique française à satisfaire les demandes de Pékin: alors que les services de renseignement signalent un risque de détournement, Matignon autorise en 2004 l’exportation de quatre laboratoires mobiles P3 en Chine. Une concession qui passe mal à l’hôtel de Brienne (siège du ministère des Armées, Ndlr) et apparaît comme un cadeau fait à Pékin »
Le lecteur intéressé pourra lire la totalité de cet article. Il s’en dégage une impression de « flou » sur l’utilisation future de ce laboratoire. Par ailleurs, les précautions environnementales et les consignes de sécurité draconiennes rendent néanmoins très hautement improbable (et c’est fait pour) toute fuite accidentelle hors du labo.
De nouvelles révélations
Le 06 juin, le quotidien Le midi libre, publiait un article relatif à l’émission « C à vous » dans laquelle le journaliste Patrick Cohen posait la question de savoir d’où était venu le virus ?
Il s’interroge également sur les affirmations de Peter Dazak : « spécialiste américain des zoonoses, les maladies qui passent de l’animal à l’homme, mais aussi président d’EcoHealth Alliance, l’ONG qui a financé la recherche au laboratoire de Wuhan »
Peter Daszak a publié, avec 25 autres scientifiques, une lettre dans le Lancet où il incitait à : » condamner fermement les théories du complot suggérant que le Covid-19 n’est pas d’origine naturelle », concluant « à une écrasante majorité que ce coronavirus est originaire de la faune ».
Mais depuis, nous dit Patrick Cohen, de nouveaux éléments sont intervenus : Il nous rappelle notamment que « Peter Daszak avait largement collaboré avec l’Institut de virologie de Wuhan, spécialisé dans les maladies coronariennes afin de construire des coronavirus « chimériques », c’est-à-dire, qui combinent des fragments de différents virus qu’on trouve dans la nature »
Et le journaliste du Midi Libre révèle également, toujours au sujet de Peter Daszak : « Un projet pour lequel le scientifique a monté un dossier de subventions soumis aux autorités américaines en mars 2018. Dans une interview télévisée diffusée le 30 mai dernier, Jeffrey Sachs, le directeur de la commission Lancet sur le covid-19, estime que « l’expérience qui aurait pu créer le virus est décrite dans la demande de subvention ».
« C’est pratiquement le mode d’emploi de la création du covid qui est inscrit dans le projet de Peter Daszak de mars 2018, dont il n’a jamais fait mention avant que la presse ne le révèle »
Que peut-on conclure de ce passage ? Laissons la parole à Patrick Cohen : « Ce qui est certain c’est qu’un groupe de scientifiques impliqué dans ces recherches a tenté de manipuler l’opinion mondiale. Et que des recherches risquées de génies génétiques sur des virus pathogènes ont été menées à Wuhan et Caroline du Nord, sans contrôle ni garantie de sécurité »
Curieuses coïncidences
Tout ce qui précède est accablant, car on s’aperçoit que tout ceci s’est fait hors de toute transparence, qu’on nous a menti en permanence et, plus grave encore, qu’on a voulu disqualifier par des procédés abjects des gens dont le seul crime était d’émettre des doutes. On a fait du mensonge et de la dissimulation une banalisation des moyens de communiquer. Comment pouvoir faire à nouveau confiance à tous ces gens dont le rôle est avant tout de protéger notre santé et qui sont payés pour cela. D’autres s’en occupaient également et, hasard ou bien pré-science, avaient organisé pour le 19 octobre 2019, un exercice appelé « event 201 » dont le thème était étrangement voisin de la pandémie que nous allions connaître quelques mois plus tard.
Encore plus étonnant, le même jour, à la même heure compte-tenu du décalage horaire, le coup d’envoi des Jeux Olympiques militaires était donné à Wuhan. Environ 9600 personnes venant de plus de 100 pays y participaient. Ils ont pris fin une dizaine de jours plus tard.
Troisième coïncidence : devinez quand sont apparues les premiers symptômes de contamination ?
Sur la page Wikipédia consacrée au Covid, les premiers cas seraient apparus entre octobre et décembre 2019. et plus probablement au mois de novembre. Sur le site de « France 24 » on peut également lire que :
« Plusieurs sportifs ayant participé aux Jeux mondiaux militaires en octobre 2019 à Wuhan, en Chine, rapportent avoir souffert de symptômes similaires à ceux du Covid-19. Des révélations qui pourraient alimenter les recherches sur l’origine du virus »
En avez-vous eu connaissance ?
Que peut-on conclure ?
A y regarder d’un peu plus près, l’enchaînement des faits et surtout des dates, montrent que, lorsque l’on atteint un tel niveau de coïncidences, tout porte à croire que la probabilité pour que ce soient réellement des coïncidences est assez voisine de zéro.
Comment ne pas envisager que ce qu’on a voulu faire passer pour des événements totalement étrangers à l’action humaine, ne soient en réalité que le déroulement d’un plan concerté et minutieusement mis en œuvre ?
Même s’il est dit que mensonge prend l’ascenseur et la vérité l’escalier, ce n’est qu’une question de temps pour que cette dernière apparaisse.
Jean Goychman
Breizh-info.com, 2022