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Suite à « l’affaire Kerbrat » du nom de ce député de Loire-Atlantique arrêté en possession d’une drogue de synthèse – et montré du doigt comme s’il était le seul, parmi l’élite qui dirige ce pays, à se droguer (ce qu’absolument personne ne peut valider quand il connait un petit peu ce qui se passe en off à l’Assemblée nationale, au Parlement Européen ou dans d’autres cercles très privés de la haute société), voici une tribune libre percutante, pour une prise de conscience sur la drogue, et sur sa banalisation dans tout le pays (et pas que).

La France est en train de sombrer. Une marée insidieuse de substances toxiques envahit nos villes, nos campagnes, nos écoles, nos foyers. La consommation de drogues dures explose, touchant toutes les couches de la société, des quartiers populaires aux salons feutrés du pouvoir. Personne n’est épargné, pas même ceux qui prétendent diriger le pays.

Les centres d’addictologie sont débordés, incapables de faire face à l’afflux constant de nouveaux cas. Les drogues de synthèse, ces poisons chimiques aux effets dévastateurs, se répandent comme une traînée de poudre. Inconnues des professionnels de santé, elles sont pour certaines impossibles à traiter efficacement. Chaque jour, de nouvelles victimes tombent, piégées par l’illusion d’un paradis artificiel qui se transforme rapidement en enfer.

Il est temps d’agir. Il est temps de prendre des mesures radicales pour sauver nos enfants, notre jeunesse, notre avenir. Pour vacciner les générations à venir contre ce fléau, nous devons frapper fort et sans compromis.

 

Tolérance zéro : pénaliser pour protéger

La possession et la consommation de drogues, qu’elles soient dures ou douces, légales ou illégales, doivent être pénalisées lourdement. Fini le laxisme et la complaisance. Chaque individu pris en flagrant délit doit répondre de ses actes. Pour les mineurs, la responsabilité incombe aussi aux parents. Après un avertissement, le retrait des aides sociales doit être systématique pour ceux qui ferment les yeux sur les dérives de leurs enfants. Il ne s’agit pas de punir aveuglément, mais de responsabiliser chacun face à ce fléau qui gangrène notre société.

 

Choc éducatif : montrer la réalité sans fard

La prévention traditionnelle a montré ses limites. Les discours moralisateurs et les campagnes édulcorées n’ont aucun impact sur une jeunesse en quête de sensations fortes. Il est temps de les confronter à la réalité brute et sans concession de la drogue.

Dès le début du lycée, il faut imposer le visionnage de films tels que Requiem for a Dream ou Trainspotting. Des œuvres violentes, choquantes, qui ne laissent personne indifférent. Il faut projeter des images qui marquent, qui font pleurer, qui traumatisent s’il le faut. Montrer les ravages physiques, mentaux, sociaux. Exposer la déchéance, la souffrance, la mort. Faire comprendre que derrière chaque dose se cache un abîme sans retour.

Mais cela ne suffit pas. Il faut également révéler l’horreur qui se cache derrière le trafic de drogue. Les tortures, les viols, les massacres commis par les cartels pour contrôler ce commerce sanglant. Chaque pilule, chaque gramme de poudre est teinté du sang des innocents. Il est essentiel que nos jeunes réalisent que leur consommation alimente une machine de mort et de destruction.

 

Une guerre sans pitié contre les cartels

La lutte contre la drogue ne peut être efficace sans s’attaquer à la source. Les cartels doivent être combattus et effacés de la surface de la planète avec une détermination sans faille. Nos forces de l’ordre doivent disposer des moyens nécessaires pour démanteler ces organisations criminelles. La coopération internationale doit être renforcée pour traquer et arrêter ces barons de la drogue qui se croient intouchables. Il n’y a pas de place pour la négociation ou la clémence. Seule une action résolue et impitoyable pourra briser leurs réseaux et assécher le flux de substances illicites vers notre pays.

 

Les drogues légales : un scandale médical

Mais le poison ne vient pas seulement des laboratoires clandestins. Les drogues dites légales, telles que les benzodiazépines, les calmants, le valium ou les opiacés, sont prescrites à tour de bras par certains médecins, transformant leurs patients en dépendants chimiques. Cette médicalisation de la détresse humaine est un scandale qui doit cesser immédiatement.

Les praticiens et les services de santé qui distribuent ces substances sans réelle nécessité doivent être traduits en justice. Leur asservissement aux laboratoires pharmaceutiques, motivé par l’appât du gain, les rend complices de cette épidémie silencieuse. Ils doivent être radiés de leur profession, sans possibilité de retour. Les laboratoires eux-mêmes ont des comptes à rendre. Leur responsabilité lourde dans la diffusion massive de ces drogues, pour des gains financiers colossaux, ne peut être ignorée.

 

Lutte contre la drogue : le courage d’une révolution

La situation est critique, mais pas désespérée. Il est encore temps d’agir, de prendre les mesures nécessaires pour inverser la tendance. Cela exige du courage, de la détermination et une volonté politique à toute épreuve. Les demi-mesures et les compromis ne feront que prolonger l’agonie de notre société.

Nous devons nous lever, ensemble, pour protéger nos enfants, notre culture, notre nation. La drogue est un ennemi insidieux qui détruit de l’intérieur. Face à lui, seule une révolution des consciences et des actions pourra nous sauver. Il est temps de choisir entre la complaisance coupable et la défense intransigeante de notre avenir.

Julien Dir

Source : Breizh-info.com - 24/10/2024

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