Terre et Peuple Magazine n°47 - Printemps 2011
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Terre et Peuple magazine, numéro 47, Printemps 2011
Article extrait du dossier « L’Enjeu démographique »
Familles de chez nous, l’espoir !
La famille est au cœur de nos valeurs, de notre conception du monde. C’est pourquoi nous avons voulu avoir le point de vue de jeunes parents amis concernant des questions qui touchent directement à l’avenir de la structure familiale dans notre monde, en leur posant des questions qui ne sont pas, éventuellement, exemptes de provocation…efficace, comme le montrent certaines réponses.
Terre&Peuple : certaines Européennes et certains Européens estiment, même dans nos milieux, que le monde dans lequel nous vivons est si désespérant qu’il n’est pas souhaitable d’avoir des enfants, compte tenu du triste avenir qui les attend. Qu’en pensez-vous ?
Céline et Jean-François : Cette réponse est effectivement celle que nous donnerions en étant défaitistes et en n’ayant aucune volonté de changement. Seulement, de par notre vision des choses et notre volonté, cet argument n’est pas suffisant pour nous empêcher d’avoir des enfants. Car nous savons que plus que tous les discours ce sont les actes qui comptent. Avoir des enfants est non seulement un bonheur à nos yeux, mais la possibilité (et la nécessité)de transmettre notre culture et de leur apprendre à être fiers de leur héritage et de leur terre.
Magali et Pierre : Pour notre combat, qu’on le veuille ou non, le fait d’avoir des enfants est tout simplement garant de notre survie, de celle de notre peuple. Fonder une famille et avoir des enfants devraient donc être probablement le premier acte militant pour tous nos amis. C’est bien en se battant aujourd’hui et en transmettant cette flamme à nos enfants qu’on peut encore espérer changer les choses. Pour le reste, nous pensons surtout que les bobos préfèrent le confort matérialiste et les plaisirs futiles plutôt que l’éducation des enfants qui passe par des sacrifices et des efforts.
Elodie et Jonathan : La vie est belle et bien plus encore quand on fonde une famille. Plutôt que de dire que “l’avenir sera triste donc ne faisons pas d’enfant”, nous aurions tendance à dire : “Puisque nous avons des enfants, notre présent est joyeux et notre avenir sera de même”. Pour paraphraser Guillaume d’Orange, “point n’est besoin d’espérer pour enfanter”.
Estelle et Franck : Il est certain que la situation démographique et géopolitique actuelle ne tend pas à l’enthousiasme, mais il faut garder à l’esprit que tout peut aller très vite, dans un sens comme dans l’autre. Nous serons peut-être témoins et acteurs (auchoix) du conflit interethnique qui pourrait se déclencher en peu de temps sur notre terre. Ce sera peut-être le sort de nos enfants, de nos petits-enfants ou d’aucun d’entre eux si la situation continue à se détériorer sans réaction de masse des indigènes. Qu’importe ! Notre sang, le sang de notre race doit continuer à couler dans des veines et puis, sur un plan plus spirituel, l’avenir qui attend nos enfants, c’est eux qui l’ont choisi en naissant à cette époque. Qu’ils trouvent leur chemin et leurs armes pour devenir ce qu’ils doivent être !
Cécile et Lionel : Beaucoup de nos amis cèdent au désespoir. C’est une lourde erreur. C’est justement en ayant une descendance nombreuse que l’on pourra empêcher le génocide par substitution encours en Europe. Avoir des enfants, c’est justement rompre avec ce monde désespérant, c’est se rendre à soi l’espoir de changer ce monde vétuste. Avoir des enfants, c’est aussi se donner l’obligation de garder espoir, maintenir le cap dans la lutte. Quand on a la responsabilité d’une famille, on a soin d’assumer ses responsabilités.
Terre&Peuple : un autre obstacle à la natalité est un argument économique très répandu : avoir des enfants c’est bien, encore faut-il avoir les moyens de les élever correctement, sur le plan matériel. Que répondre ?
Céline et Jean-François : Ceci est pour nous une réponse qui n’a nécessité aucune réflexion. En se donnant les moyens qui conviennent et en ayant la volonté adéquate, aucun obstacle n’est alors insurmontable. Allaiter son bébé est un acte tout à fait sain et naturel et pourtant il est gratuit. Confectionner des petits jouets avec des objets de tous les jours stimule l’imagination et ne coûte pas grand chose. Privilégier la marche à pied pour se déplacer plutôt que la voiture est aisé pour tout le monde. Tout est une question d’organisation et de volonté à nos yeux. Avoir un ou deux enfants est à la portée de tout le monde. En vouloir plus nécessite effectivement des moyens supplémentaires comme un plus grand logement ; mais en aucun cas l’argument économique ne tient la route pour avoir au minimum un enfant.
Magali et Pierre : Est-ce une raison suffisante pour ne pas en avoir ? Comment ont fait nos aïeux, sans aides et avec moins de moyens que nous ? L’argent est souvent une fausse excuse. Les élever correctement cela signifie quoi ? Qu’ils aient les derniers jeux à la mode ou des vêtements fashion ? Les frais de garde sont bien pris en charge pour les foyers à revenus modestes et pour le reste il existe beaucoup de systèmes “D”. Il y a toujours des solutions. On peut également imaginer des entraides communautaires…mais sans enfants, pas de communauté.
Elodie et Jonathan : Fonder une famille, c’est établir une nouvelle hiérarchie dans le budget familial et faire des choix altruistes plutôt que des choix égoïstes. A notre connaissance, aucune famille nombreuse ni aucune mère isolée vivant en France n’est morte de faim, ni ne vit dans la rue. Il est tout à fait possible d’élever correctement des enfants avec des revenus modestes, à condition d’avoir des goûts modestes (nous parlons du matériel, pas de l’éducation qui doit tendre vers l’excellence).
Estelle et Franck : Pour nous, le guerrier n’a que faire de l’économique et du matériel, seule lui importe la survie de sa race et de son sang. Le Système a fait de parfaits moutons qui ne réfléchissent qu’à ce qu’il faut avoir, oubliant trop souvent qu’il faut simplement être ! Un combattant européenne doit pas se préoccuper de son statut social, ni de la future place de ses rejetons dans la société. Cette société n’est plus nôtre, qu’avons-nous à en attendre ? C’est encore gratuit d’avoir des enfants, profitons-en et puis, jamais dans notre histoire, nous n’avions connu 40 années d’une telle opulence et cette abondance a sans doute fait perdre à beaucoup le goût de l’aurochs, la vision de l’essentiel ! Tuons le bourgeois qui sommeille au fond de nous, car il est en train de nous tuer à petit feu ! Aiguiser la lame de son épée ne nécessite pas d’avoir un gros compte en banque !
Cécile et Lionel : C’est à la fois vrai et faux. Evidemment, avoir des enfants entraîne des coûts qui sont très peu compensés par les aides publiques. Mai sil existe de nombreux moyens de contourner le problème financier. Il existe, par exemple, des bourses d’échange de vêtements, de jouets ou de matériel de puériculture, qui permettent d’éviter les achats coûteux. Avoir plusieurs enfants est aussi, sous certains aspects, un avantage économique. Outre les avantages fiscaux et sociaux, on peut aussi récupérer la chambre à coucher du précédent, les vêtements de l’aîné. Et là on prend conscience de l’importance du clan (TP ou EJ par exemple) au sein duquel règne l’entraide matérielle. Bien entendu, il faut accepter de ne pas se comporter comme ces bourgeois qui attachent tant d’importance à l’apparence et qui n’acceptent pas que leurs enfants puissent mettre des “vêtements d’occasion”. Bénéficier d’une aide familiale (grands-parents, oncles et tantes) pour garder les petits à la place d’une gardienne rémunérée est aussi un moyen de faire des économies. Finalement, l’obstacle économique est une question de choix. Si on privilégie des relations et des comportements non consuméristes et qu’on accepte de se priver (vacances, sorties, gadgets technologiques…) on peut s’en sortir.
Terre&Peuple : un enfant, cela se fait à deux. Compte tenu des moyens actuels de contraception, dans la plupart des cas une naissance découle d’un choix délibéré des parents. Dans votre couple, comment la décision d’enfanter a-t-elle été prise, en fonction de quelles principales motivations ?
Céline et Jean-François : Notre principale motivation fut que la naissance d’un enfant est ce qui découle d’un amour sincère. Cela nous paraissait donc tout à fait naturel. Dans notre vision de la vie nous voulions transmettre des savoirs, ce qui de prime abord n’était pas la continuation d’une lignée familiale car d’un côté comme de l’autre nous n’avons pas de parents politiquement engagés. Mais c’était plus pour nous le choix de concrétiser en actes nos envies de partage.
Magali et Pierre : Cela nous a semblé tout simplement naturel. Nous n’étions pas mariés, mais nous vivions ensemble depuis quelques années. La concrétisation de notre amour dans la fondation d’une famille était logique. Pour notre couple, ces liens du sang étaient plus importants que notre union “administrative”.
Elodie et Jonathan : Nous nous sommes mariés par amour et pour fonder une famille. La venue des enfants est donc quelque chose de naturel et dont nous avions vraiment envie, comme le montre la naissance de notre fils l’année qui a suivi notre mariage et celle de sa petite sœur 15 mois plus tard.
Estelle et Franck : Tout d’abord, nous attirons l’attention des jeunes filles et des jeunes femmes sur les dangers sanitaires des contraceptions hormonales, type pilule, dont on connaît assez peu les effets secondaires mais qui agissent sur des domaines très sensibles de l’organisme. Préférons-leur des moyens beaucoup plus naturels bien qu’un peu plus contraignants! Nous avons ce qu’on appelle aujourd’hui une famille “nombreuse” même si ça ferait sourire nos grands-mères. Il nous paraît impératif que les personnes “éveillées aux questions raciales et à notre conception du monde” aient des enfants en nombre conséquent, c’est ce que nous avons essayé de faire. Il nous a semblé important de choisir le moment, le lieu et notre état de conscience lors de la conception afin (peut-être) de marquer dès le départ l’être qui va partir à l’assaut du monde.
Cécile et Lionel : Avoir des enfants nous semblait aller de soi. Nous n’imaginions pas fonder une famille pour augmenter nos revenus communs, planifier des vacances à Tahiti ou nous rassurer dans le confort matériel bourgeois. Fonder une famille, c’est d’abord envisager d’avoir des enfants et de faire des projets en fonction de ceux-ci. Peut-on dire que l’on a “réussi” sa vie, si on n’a pas tenté de faire ou fait des enfants ? Nous aimons répéter que, nous mêmes, nous ne serions pas là si nos propres parents avaient privilégié des carrières professionnelles au lieu de procréer. Faire des enfants reste tout de même une responsabilité biologique à l’égard de nos propres ancêtres et à l’égard de notre propre peuple. Cela signifie que faire des enfants n’est pas qu’un choix guidé par une envie personnelle, un caprice de bobos demeurés mais un choix responsable à l’égard des enfants eux-mêmes et de notre peuple.
Terre&Peuple : on entend souvent dire qu’une naissance – et a fortiori des naissances – pénalisent la femme sur le plan de son accomplissement professionnel. Qu’en pensez-vous ? Comment vivez-vous les problèmes d’organisation qu’implique la coexistence d’une vie familiale et d’une vie professionnelle ?
Céline et Jean-François : Ce n’est évidemment pas facile, car être parent est aussi un travail à plein temps. Nous devons donc cumuler deux vies professionnelles fort différentes.
Céline : Je crois que chaque femme vit cette coexistence à sa façon. Personnellement j’ai envie de m’investir dans mon travail (d’employée) mais je privilégie tout de même mon travail de maman ; celui-ci est pour moi le plus important. Travailler pour quelqu’un est nettement moins motivant qu’éduquer son enfant, le voir grandir et l’aider à grandir ; et surtout lui faire découvrir le monde qui l’entoure.
Magali et Pierre : Il y a évidemment une part de vérité, même si nous avons beaucoup de connaissances où les femmes cumulent enfants et poste à responsabilité. Le féminisme actuel à outrance favorise aussi cette image de “pénalités” liées au fait d’enfanter. Par ailleurs, le spectre égalitaire, inculqué dès le plus jeune âge, tend à faire oublier les responsabilités vitales des femmes. Les responsabilités des hommes et des femmes au sein de la famille sont tout simplement différentes et complémentaires. Maintenant, il est clair que si les deux parents ont des professions lourdes en terme d’horaires (mais où sont les 35 heures ?) ou contraignantes (poste de nuit, gardes, etc…), cela peut devenir compliqué à gérer. “Là où il y a volonté, il y a chemin”, cette devise chère à TP est aussi valable pour ces problèmes organisationnels.
Elodie et Jonathan : “L’accomplissement professionnel” relève d’un raisonnement individualiste qui s’oppose parfois à “l’intérêt familial” que nous plaçons avant tout. Pour nous, le travail (salarié)n’est pas indispensable à l’épanouissement d’une personne. Nous avons fait le choix de ne vivre que du salaire du père, ce qui impose des contraintes budgétaires mais permet d’accéder à une qualité de vie que peu de nos connaissances peuvent imaginer.
Estelle et Franck : Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est l’accomplissement professionnel ? Quelle est cette préoccupation toute contemporaine ? Un esclave peut-il s’accomplir dans son esclavage ? Si les femmes et les hommes d’aujourd’hui cherchent un accomplissement personnel dans des métiers qui sont, la plupart du temps, complètement déconnectés de la terre, de la nature et des vraies réalités de la vie, c’est vraiment qu’ils ont perdu toute grandeur et toute force vitale ! Ouvrez les yeux, regardez loin à travers les paillettes que l’on vous offre depuis votre berceau et retrouvez le sens de la vie ! Une fois que vous l’aurez retrouvé, madame ne posera plus la question de son accomplissement dans le monde du travail, elle cheminera aux côtés de son mari pour devenir la maîtresse de maison que son foyer et ses enfants exigent ! La liberté de la femme d’aujourd’hui a été et est sans doute son plus bel esclavage !
Cécile et Lionel : Evidemment la carrière professionnelle de la maman peut être un obstacle important à la procréation et à l’envie de fonder une famille nombreuse. Malheureusement, la nature ne permet pas de faire “autrement”. Le père, forcément moins impliqué “physiquement” (il ne vit pas “physiquement” la grossesse et l’allaitement) a moins de contraintes pratiques et n’éprouve pas les mêmes attachements à ses enfants. Le choix entre le père et la mère de s’occuper des enfants et donc de sacrifier sa carrière n’existe donc pas, même si cela donne des aigreurs aux égalitaristes et autres féministes. Oui, c’est à la femme qu’il revient de choisir entre privilégier une carrière ou fonder une famille. Mais, parfois, ce choix peut être évité lorsque la maman exerce un métier en lien direct avec les enfants (puéricultrice, institutrice). Avoir les mêmes horaires scolaires que ses enfants est une facilité importante pour nous (NDLR : Cécile est enseignante). Il faut aussi user des possibilités offertes par le système social comme, par exemple, recourir au travail “à temps partiel”, aux “pauses-carrières” et autres congés de maternité. Mais il arrive qu’un choix soit nécessaire et, quant à nous, nous ne comprenons pas qu’une carrière puisse passer avant des enfants. Et puis, en s’organisant un peu, on arrive souvent à combiner vie de famille et boulot. Mais cette vérité implique aussi plus de responsabilités financières pour le père. Si la mère ne privilégie pas sa carrière, le père se doit de tout faire pour subvenir au mieux aux besoins économiques des siens.
Terre&Peuple : comment définissez-vous le rôle de la famille ? Et quelle acception (plus ou moins large…) donner à ce terme ?
Céline et Jean-François : La famille est une boussole; c’est ce qui permet d’avoir des repères, un ancrage dans le réel. Il faut bien reconnaître que, souvent, les enfants qui dérivent sont des enfants issus de schémas familiaux compliqués. “A famille équilibrée, enfants rarement en danger”.
Magali et Pierre : Il convient tout d’abord de définir ce qu’on entend par famille. Est-ce la famille nucléaire comprenant simplement les parents et enfants, ou plus largement l’arbre généalogique complet incluant les cousins, les arrière-grands oncles, etc. ? On peut considérer que la famille est composée de différents cercles concentriques de plus en plus larges. Pour le premier cercle, composé des descendants directs, son rôle est d’assurer l’épanouissement de chacun de ses membres. Ce premier cercle est le noyau, il doit être fort et uni pour donner une stabilité sociale et morale à ses membres. Les cercles suivants plus ou moins éloignés, forment essentiellement un réseau d’entraide. Cette solidarité s’ancre dans les liens du sang qui restent les plus forts face aux difficultés de la vie.
Elodie et Jonathan : La famille nucléaire (parents et enfants) est celle qui permet à chacun de grandir et de s’épanouir dans un environnement protégé. Les liens du sang, renforcés par l’amour, permettent à chacun de trouver sa place. La famille plus large a aussi un rôle prépondérant : grands-parents, oncles et tantes, cousins… et il nous importe de cultiver nos relations familiales afin que dès leur plus jeune âge nos enfants soient intégrés complètement dans notre univers familial, car la transmission de notre héritage se fait via tous les membres de la famille. Le seul bémol concerne les enfants des familles recomposées qui ne sont pas de notre sang : ils sont pour nous en dehors du cercle familial, sans pour autant être des étrangers.
Estelle et Franck : La famille est le maillon de base de ce que doit être une société traditionnelle et organique. Aujourd’hui elle est pour nous le dernier bastion à défendre face aux attaques incessantes des ennemis de l’Homme différencié, enraciné et centré que nous tentons de devenir, d’être ou de rester. Elle est unie par les liens du sang mais aussi de l’âme et de l’esprit. En effet, notre première famille est constituée de notre couple, de nos enfants, de nos parents, grands-parents, cousins…s’ils ne sont pas trop dégénérés. Notre deuxième famille, c’est celle des camarades avec lesquels on partage les grandes lignes d’une conception du monde commune. Dans la mesure du possible des personnes qui vivent aussi un peu comme nous, qui peuvent devenir des amis (même si ce n’est pas nécessaire !). Et puis la dernière famille est beaucoup plus restreinte. C’est celle du dernier cercle, des camarades avec lesquels on vit beaucoup plus intensément sur certains plans. Ce peut être des gens que l’on n’a pas besoin de voir souvent mais quand on les retrouve, on a l’impression qu’on vient de les quitter. En étant un peu audacieux, je transposerai cela sur le plan de la tripartition chère à Georges Dumézil et à notre monde indo-européen et sur l’image de la colonne vertébrale. Notre famille de sang répond à la filiation de type troisième fonction, à la base de la colonne vertébrale, la région du coccyx sur laquelle on est assis. La camaraderie évoquée ensuite serait beaucoup plus de type guerrière, correspondant pour moi à la région du milieu du dos (cage thoracique), celle qui commande les bras et qui défend les organes vitaux : cœur, poumon. Et le dernier cercle répondrait aux attentes plus profondes, plus sacrées, plus spirituelles, que nous placerons à la nuque, derrière la gorge (même si sa place sur un plan symbolique serait plutôt au niveau du cœur !).
Cécile et Lionel : Un jour, le père d’un de nos amis nous a dit que la famille est le centre de toute société. Ce monsieur, qui faillit être prêtre jésuite, voyait juste. La famille est le noyau de toute organisation sociale, le centre bio-névralgique de base de notre peuple. La famille, même si sa forme et son fonctionnement ont évolué, a toujours été la structure de base à partir de laquelle toute société se renouvelle en permanence. La famille, c’est le terreau biologique et culturel de tout un chacun. C’est d’abord par nos liens biologiques et culturels transmis par notre famille que l’on se “connecte” au monde extérieur. Ignorer ces évidences, penser que la famille n’engendre que des contraintes conventionnelles et culturelles, c’est faire un sale procès à la famille.
Terre&Peuple : comment concevez-vous l’éducation de vos enfants ?
Céline et Jean-François : Sans mentir à nos enfants sur la réalité de notre société, nous voulons leur forger un esprit critique qui leur donnera une ambition supérieure que celle d’être une feuille morte malmenée parle vent des modes éphémères et des fausses idoles. Donner à nos enfants la chance d’avoir des activités qui les forgeront aussi bien physiquement qu’intellectuellement. Nous pensons ici à une pratique régulière de la randonnée, de la visite de musées, de la participation à des fêtes communautaires et enracinées, à la création de potager et surtout l’apprentissage du goût de la lecture. Pas de télévision, pas d’armoires remplies à craquer de jouets made in China. Autant dire que nous avons du boulot !
Magali et Pierre : Nous aimons à penser que nous avons un double rôle. Un rôle de transmission qui consiste à donner à nos enfants des valeurs, des principes, une histoire, une culture qui leur donneront une base pour savoir où aller. Mais également un rôle de soutien pour leur construction personnelle et la formation de leur propre identité. Il n’est pas question d’élever des bons petits soldats ou des clones, mais des Hommes libres, au sens critique aiguisé, sachant d’où ils viennent, sensibles à la Nature et capables de survivre dans cette jungle hostile qu’est devenue notre société.
Elodie et Jonathan : C’est un domaine pour lequel nous sommes extrêmement vigilants. Si nous accordons un rôle naturel à chacun des membres de notre famille dans l’éducation de nos enfants, nous sommes méfiants envers l’environnement que subissent nos enfants, que ce soit l’école ou toutes les autres sollicitations. Nous n’avons ainsi pas de téléviseur, mais de nombreux livres qu’il a fallu choisir avec attention. Pour cela, il existe des associations qui promeuvent une littérature pour enfants de bonne qualité et non subversive comme par exemple l’école des elfes (www.ecoledeselfes.com). Nous pensons aussi, comme la sagesse grecque nous l’enseigne, que la meilleure éducation est de grandir au milieu de belles choses ; nous sommes donc attentifs à tout ce qui entoure les enfants, que ce soit les images, les musiques, les jeux, la décoration de nos fêtes païennes…Enfin, nous nous efforçons d’être aussi souvent que possible dehors et si possible dans un bois ou un coin de nature préservé. Cela est indispensable à notre équilibre et la nature est pour nous la part la plus importante d’une éducation odiniste.
Estelle et Franck : Elle est bien sûr primordiale car personne ne la fera à notre place, en tout cas en bas âge. Il nous paraît surtout important de développer chez nos enfants à la fois l’esprit critique et l’idée de combat. Les méthodes peuvent être multiples et adaptables en fonction de l’âge. Nous pensons aussi qu’il est important qu’ils comprennent qui ils sont, d’où ils viennent et qu’ils s’enracinent dès leur plus jeune âge. La voie que nous avons choisie leur facilite certainement la tâche sur ce plan-ci. Une fois qu’on a compris qui on était, on voit vite qui n’est pas comme nous et qui nous est proche. Et les enfants dont ils sont proches, on essaie de les voir régulièrement soit lors d’activités organisées par de légères structures, soit en rendant visite ou en recevant des camarades et amis ! Le plus dur est sans doute de leur donner envie de défricher leur propre chemin et d’attaquer l’ascension et non de suivre tel ou tel sentier ou boulevard pour faire plaisir à tel ou tel.
Cécile et Lionel : La façon de concevoir l’éducation de ses enfants est souvent très différente de la façon dont on vit. Bien souvent, on tente de faire de “son mieux” en jouant, à la fois, du bâton et de la carotte. Nous partons du principe qu’il faut beaucoup dialoguer, expliquer les décisions que nous prenons pour eux, en prenant garde de ne pas nous justifier ou négocier nos décisions. Ils doivent comprendre que l’autorité (quelle qu’elle soit d’ailleurs) n’a pas nécessairement pour but de flouer ceux à qui elle s’adresse, mais d’organiser la vie collective au mieux pour protéger les membres du clan. Outre nos obligations naturelles (nourrir, soigner, loger…) nous essayons de les éveiller à nos valeurs familiales, ethniques et culturelles. En tant que païens, nous cherchons à leur montrer que notre monde est sacré, qu’il porte en lui les sources de l’émerveillement. Lutter contre le réflexe dualiste du christianisme nous semble capital. Loin du “royaume des cieux” des chrétiens, nous voulons qu’ils éprouvent un réel épanouissement dans notre monde bien concret, qu’ils assument leurs responsabilités futures, qu’ils occupent avec dignité le poste que les dieux leur ont assigné. Parmi les valeurs que nous souhaitons leur transmettre, il y a l’importance du germen, du patrimoine génétique et du lien de celui-ci avec notre peuple de racines et notre terre. Il nous semble donc important d’insister sur l’importance des différences ethniques. Mais expliquer l’ethno-différentialisme, le respect des différences à des enfants n’est pas chose aisée…
Terre&Peuple : souhaitez-vous ajouter quelques réflexions ?
Céline et Jean-François : S’il est certain qu’être parent n’est pas chose aisée, il n’en demeure pas moins que pour nous la naissance de notre premier fils aura été et est toujours au moment où nous écrivons ces lignes l’un des plus beaux moments de notre vie. Quand il nous regarde, quand il nous serre dans ses bras et qu’il nous dit de sa petite voix “papa, maman”, c’est au fond de ses yeux et de son sourire que nous trouvons la force de nous battre pour lui forger un avenir et par là-même pour tous les enfants de notre peuple et de notre sang.
Magali et Pierre : Le combat identitaire passe parle combat démographique. Il en est même le point d’orgue. Une politique nataliste volontariste ne peut s’appuyer que sur une politique familiale forte. Il faut redonner aux gens le sens de la famille que, d’ailleurs, nous avons probablement plus perdu en France que dans d’autres pays. Un des points inquiétants réside dans le fait que de plus en plus de couples rencontrent des problèmes pour avoir des enfants, probablement du fait des moyens de contraception et du recul de la première grossesse. C’est un problème crucial auquel nous devons apporter des réponses claires et structurées.
Elodie et Jonathan : Comment peut-on être païen, ce qui inclut le culte rendu à nos ancêtres, et ne pas avoir d’enfants ? Nous avons le devoir de transmettre notre sang, sinon tous les combats, tous les sacrifices, tous les exploits et tout l’héritage de ceux à qui nous devons tout s’éteindra avec nous. A ceux qui n’agissent qu’avec des arguments “rationnels”, il peut être intéressant de réfléchir à notre avenir dans quelques décennies : les gens de bon sens savent que le système de retraite actuel est voué à disparaître. Sans entrer dans une discussion technique, seuls quelques-uns auront les moyens de vivre décemment leurs vieux jours. Pour les autres il paraît clair que ce sont nos enfants, et pas le système, qui auront la charge de nos vieux jours, comme cela s’est pratiqué pendant des milliers d’années. L’épisode des retraites payées par l’État va refermer sa parenthèse ; dès lors, il paraît bien imprudent d’espérer vieillir dignement sans avoir assuré sa descendance.
Cécile et Lionel : La principale difficulté que nous rencontrons dans l’éducation de nos enfants est le fossé permanent entre nos valeurs et celles répandues dans le monde contemporain. Partout, nous sommes confrontés aux sombres tentations matérialistes, aux futilités qui encombrent les cerveaux de nos proches, aux sarcasmes des êtres superficiels et à la propagande mondialiste. Les enfants ont souvent du mal à accepter cette différence d’être dans le monde. C’est pourquoi il est capital de renforcer notre clan et les liens qui nous relient entre camarades. De la sorte, nous créons un modèle collectif et alternatif pour nous et nos enfants. Décider de fonder une famille est une décision vertigineuse. Mais, pourvu que l’on soit organisé et que l’on puisse bénéficier du soutien de sa famille et de son clan, c’est une joie sans commune mesure. Il faut perdre un enfant ou connaître des problèmes graves de grossesse pour mesurer l’importance biologique et sentimentale de la procréation. Il y a là quelque chose qui ne se mesure pas en fonction des finances ou des contraintes matérielles mais qui nous rapproche des dieux.
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N°47, Equinoxe de Printemps 2011, L’enjeu démographique.
p.3, Pierre VIAL, La guerre civile en France ? Multiculturalisme ou multiracialisme ?
p.4, Exemplaires : liaisons dangereuses.
p.4, Suivez le guide…Mortel enthousiasme.
p.4, Le salut par l’Afrique.
p.4, Shoah Business, t’as pas cent balles ?
p.5, Majorité silencieuse: il ne faut pas trop chatouiller les Corses.
p.5, Sismologue : Allah est grand mais puritain.
p.5, Courrier International : l’Occident est-il fini ?
p.6, Bannière Wallonie : Rencontres identitaires de Coloma.
p.6, Congrès d’ADSAV : combat pour l’identité bretonne.
p.7, SYLVIE, Les fourneaux d’Epona (Grenadin de veau aux écrevisses).
p.7, SYLVIE, Le billet d’Epona (Equinoxe de printemps et Ostara).
pp.8-9, Pierre VIAL, Islamophiles.
pp.10-11, Monique DELCROIX, De l’euthanasie.
p.11, Pierre VIAL, La logique monothéiste.
pp.12-13, Jean LEBLANCMEUNIER, Rugby : chronique d’une mort annoncée.
pp.14 à 18, Claude PERRIN, Mythe et Société.
p.19, Pierre VIAL, L’enjeu démographique.
pp.20 à 22, Alain CAGNAT, Race et racisme : les controverses.
pp.23 à 26, Alain CAGNAT, De l’antiracisme au racisme anti-blanc.
pp.27-28, Alain CAGNAT, La bombe humaine.
pp.29 à32, Alain CAGNAT, L’immigration pour tuer l’Europe.
pp.33 à 35, Pierre VIAL, Suicide démographique, le cas français.
pp.36 à 41, Familles de chez nous (interview de jeunes parents).
pp.42 à 48, Jean-Patrick ARTEAULT, Racines du mondialisme occidental (interview donnée à Pierre Vial).
p.49, L.S, Sovietic Park ou Huysmans à Pyongyang (Arnaud Bordes, La matière mutilée).
p.50, Yvan LAJEHANNE, Marcher vers le Sud, vers la liberté (Slawomir Rawicz, A marche forcée ; Peter Weir, Les chemins de la Liberté).
p.51, L’Epervier (Pellerin).
p.51, Robin (Boisserie, Heloret).
p.51, Le Crépuscule des Dieux (Jarry, Djief, Héban).
p.52, L’ambulance 13 (Cothias, Ordas, Mounier).
p.52, Cathares (Falba, Bono).
p.52, 1066, Guillaume le Conquérant.
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La guerre civile en France ? Multiculturalisme ou multiracialisme ?
L’hebdomadaire Marianne a publié un « Hors-série » (février-mars 2011) intitulé « La guerre civile en France ». Où il s’agit de passer en revue les conflits qui ont opposé les Français entre eux, depuis la guerre de Cent Ans jusqu’en mai 68 (il est affirmé, au passage, qu’ « il n’y a pas eu de génocide en Vendée »…on sait que le concept de génocide doit être réservé à certains) . Mais avec un prolongement jusqu’à nos jours, qui éclaire l’objectif réel de la publication. Dans un « Avant-propos » intitulé « Le spectre », il s’agit de mettre en garde les « citoyens » contre les tentations qui pourraient les guetter : « Aujourd’hui, c’est d’une forte minorité musulmane qu’une partie de l’opinion, aiguillonnée par les démagogues, s’effraie. Les émeutes urbaines, des faits divers sordides, les ratés d’une insertion sociale malade du chômage créent un climat d’appréhension dangereux ». Moralité : « La France est défiée de reconstruire avec tous ses citoyens les principes d’un vouloir vivre ensemble sans esprit d’exclusion ». Car, bien sûr, on évite de poser la seule bonne question : ces « émeutes urbaines », ces « faits divers sordides », la faute à qui ? A quels « citoyens » ?
De l’extrême gauche à une ex-Nouvelle Droite qui, si j’ai bien compris, veut être aujourd’hui classée à gauche, en passant par toutes les nuances de la gauche et de la droite parlementaires, c’est à dire alimentaires, on nous sert la tarte à la crème du « vivre ensemble ». Mais, pour « vivre ensemble », encore faut-il en avoir envie.
On connaît la chanson. Il y a « des problèmes » ? La raison en est « sociale ». Il faut donc accélérer la mixité. Mixité sociale, dit-on officiellement. En fait mixité raciale, comme tout le monde le sait mais n’ose le dire de peur d’être « pris en charge » par les nouveaux Inquisiteurs. Pas un mot, bien sûr, quant à la seule et vraie raison des « dysfonctionnements », comme on dit pudiquement, de la société « française » : une société multiraciale est, inévitablement, une société multiraciste. Parler de « guerre civile » évite de parler de la seule guerre, inévitable, qui vient : la guerre raciale. Et les apprentis-sorciers qui rêvent que « la République » va, grâce à ses « valeurs » (la « laïcité », cheval de bataille de Sarkozy…et de Marine Le Pen) , pouvoir mettre tout le monde d’accord, vont se réveiller dans un cauchemar sanglant. Ils auront tout fait pour.
Cependant des politiciens, qui ont les yeux vissés en permanence sur les chiffres des instituts de sondage, commencent à s’inquiéter. Au sujet de la seule question qui compte vraiment pour eux : leur réélection. Qui semble menacée par une évolution de l’état d’esprit des populations dans divers pays d’Europe, où l’immigration est enfin perçue pour ce qu’elle est, c’est à dire une invasion. Aussi faut-il jeter du lest. Le multiculturalisme, adopté comme recette miracle du « vivre ensemble » dans les pays confrontés à une forte immigration, est aujourd’hui répudié par nombre de politiciens de premier plan. La première, la chancelière allemande Angela Merkel a brisé le tabou, en déclarant le 16 octobre 2010 que « le multikulti a complètement échoué ». En Grande-Bretagne, le premier ministre David Cameron a embrayé le 5 février en dénonçant un multiculturalisme d’Etat » qui amené la Grande-Bretagne à tolérer des comportements « en contradiction complète avec nos valeurs ». Bon dernier, Sarkozy déclare à son tour, le 10 février, sur TF1 : « La vérité, c’est que dans toutes nos démocraties, on s’est trop préoccupé de l’identité de celui qui arrivait et pas assez de l’identité du pays qui accueillait ». Bel exemple de retournement de veste de la part de celui qui, il n’y a pas si longtemps, n’avait que la « discrimination positive » à la bouche, tout le monde sachant bien qu’il s’agissait, avec cette belle formule, de favoriser systématiquement et sur tous les plans les envahisseurs au détriment des Européens.
A l’heure où les vagues d’invasion en provenance du sud de la Méditerranée prennent des proportions cataclysmiques, les débats oiseux sur l’intérêt du multiculturalisme sont proprement criminels et ceux qui, d’une façon ou d’une autre, s’y prêtent, sont coupables de haute trahison à l’égard de nos peuples européens. Qu’ils y réfléchissent : l’accélération de l’Histoire que nous sommes en train de vivre peut provoquer l’apparition d’une légitime justice populaire qui n’aura nul besoin d’un quelconque Tribunal Pénal International.
Pierre VIAL