À la veille de la Première Guerre mondiale, le sentiment dominant en Europe, le « topos », était celui de l'improbabilité de la guerre. Un sentiment que les positions peu scrupuleuses de nombreux dirigeants européens tendent à raviver aujourd'hui.
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Dans mes textes et dans mon entretien avec Stefan Blankertz, je me suis beaucoup référé au texte de Douguine, « Libéralisme 2.0 », et j'ai poursuivi les idées qui y sont exposées. Il y a cependant un sujet que j'ai eu tendance à éluder jusqu'à présent. Douguine divisait le libéralisme en trois phases et disait que la première phase, qu'il associait à Hayek et à l'école autrichienne, était encore la plus supportable et un allié potentiel dans la lutte contre le libéralisme de gauche actuel, de type sorosien. Mais jusqu'à présent, j'ai plutôt abordé des auteurs centrés sur la société, comme Leo Strauss, et j'ai évité autant que possible l'économie. J'aimerais maintenant corriger cette omission et proposer une sorte de « Mises de droite » (ou plutôt « Au-delà de la droite et de la gauche »).
Paru initialement en 1950, puis, avec quelques variantes, en 1971, Orientations contient en germe une grande partie de l’œuvre de Julius Evola postérieure à la Deuxième Guerre mondiale. Écrit dans un style très dépouillé, d’une concision qui va directement à l’essentiel, ce texte n’aborde pas seulement quelques-uns des thèmes chers à Evola, comme le refus de choisir entre l’Est et l’Ouest, la dénonciation de la «démonie» de l’économie, le rejet du bonapartisme et du nationalisme, etc., mais vise aussi à susciter la formation d’une véritable élite, qui devra affirmer l’Idée «traditionnelle» sous la forme d’un «homme nouveau», appelé a résister aux épreuves qu’entraîne la crise irréversible de la civilisation moderne.
Lire la suite : Julius Evola : « Ce qu’il faut favoriser, c’est plutôt une révolution silencieuse »
L'Émirat islamique d'Afghanistan, dirigé par les talibans, a fermement condamné l'attentat terroriste du Crocus City Hall en Russie, affirmant qu'il « viole de manière flagrante toutes les normes humaines ».
« Daesh [le nom arabe de l'ISIS], qui a attaqué des civils en Afghanistan et ailleurs dans le monde, montre une fois de plus à travers cet incident qu'il s'agit d'un groupe aux mains de services de renseignement étrangers, dont le but est de diffamer l'islam et de constituer une menace pour toute la région », a déclaré l'émirat dans un communiqué.
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