Malgré les politiques de plus en plus à droite du régime israélien, le sionisme libéral joue toujours un rôle dominant dans l’idéologie sioniste. Il remplit la fonction spécifique et critique de fournir au projet colonial de peuplement, le vernis d’une prétendue civilisation occidentale éclairée et d’une politique démocratique et progressiste. En conséquence, le régime israélien est rarement décrit dans les cercles occidentaux dominants pour ce qu’il est : un État colonial de peuplement qui pratique l’apartheid.
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Introduction [1]
Cette note de recherche est une version préliminaire de ma recherche doctorale. Elle a pour objectif d'établir un dialogue entre Giovanni Gentile (1875-1944) et Carl Schmitt (1888-1985). Le dialogue que je souhaite présenter repose sur plusieurs points communs entre les deux penseurs, à la fois biographiques et intellectuels. Schmitt et Gentile ont tous deux étés impliqués dans les régimes national-socialiste et fasciste, Schmitt en tant que juriste et Gentile en tant que réformateur et ministre de l'éducation. Sur le plan intellectuel, ils partagent plusieurs traits : affiliations et intérêts théoriques, ainsi que leurs critiques d'approches et de traditions similaires. Les deux penseurs mettent l'accent sur le concret et s'intéressent à l'histoire conceptuelle. Bien que pour des raisons différentes, Schmitt et Gentile ont vivement critiqué le positivisme, le libéralisme, le mécanisme, toutes les théories qui adoptent une approche intellectualiste (transcendantale) de la politique et du droit (Schmitt), ainsi que de la philosophie (Gentile). Le dialogue conduit à une comparaison de leurs interprétations de la guerre, que j'analyse à travers un cadre offert par l'esthétique. Dans ce qui suit, je présente brièvement Gentile, puis j'ébauche ma lecture des interprétations de la guerre de Schmitt et de Gentile, et les points sur lesquels je m'oriente dans leur utilisation de l'esthétique.
Lire la suite : L'esthétique de la guerre dans la pensée de Giovanni Gentile et de Carl Schmitt
Nous avons beau être en 2023, Charles Maurras (1868-1952) est toujours lu et relu. Parfois mal, parfois mal compris, mais toujours d’un écho certain. Alors La Nouvelle Librairie a eu l’idée de rééditer l’un de ses ouvrages essentiels « Mes idées politiques », préfacé par Pierre de Meuse et présenté ainsi :
Charles Maurras est le penseur par excellence du nationalisme français au xxe siècle. Éditorialiste du journal L’Action française et intellectuel de premier plan, sa vaste œuvre de théoricien, polémiste et philosophe, se déploie sur un demi-siècle, autant d’écrits dont la réception va bien au-delà des frontières françaises. Maurras a néanmoins tardé à formaliser une synthèse de sa pensée, ne voulant pas passer pour un écrivain dogmatique. Publié en 1937, ce livre est un recueil d’articles introduit par une longue présentation inédite des fondamentaux de la philosophie de son auteur. Il y réalise une synthèse doctrinale complète, profonde, dans une langue au classicisme impeccable. Mes idées politiques est l’énoncé d’un système qui postule une conception holiste de l’homme et de la société se réalisant dans le nationalisme intégral, seule politique naturelle possible pour la France. Une lecture capitale pour comprendre l’histoire de la droite intellectuelle et dissiper les nuées de l’égalitarisme.
Pour évoquer ce livre, et la pensée de Maurras, nous avons interrogé le préfacier du livre, Pierre de Meuse.
Lire la suite : Pierre de Meuse : « Rien de déplaisait autant à Maurras que le jacobinisme »
Lorsqu'ils ont créé la Commission trilatérale en 1973, les fondateurs David Rockefeller, Zbigniew Brzezisnki et George Franklin aspiraient à créer un organisme transnational pour consolider l'ordre international dirigé par les États-Unis et atténuer les tensions naissantes entre les membres de la « triade capitaliste » - formée par les États-Unis, l'Europe occidentale et le Japon - en raison de la croissance économique européenne et japonaise et de l'intensification de la concurrence intercapitaliste à la suite de la crise pétrolière.
Lire la suite : Comment la Commission trilatérale a façonné l'Occident contemporain
Incroyable ! L’Algérie qui compte des millions de ressortissants ou enfants de ressortissants en France vient de publier un communiqué pour rappeler à la France son « devoir de protection » envers ses ressortissants installés sur le territoire français dont des centaines de milliers de manière illégale.
L'ordre post-1945 tel que nous le connaissons touche à sa fin.
Si les États-Unis restent dominants, d'autres puissances se disputent un avenir multipolaire.
En bref
- Les nouveaux centres de pouvoir mondiaux ont des atouts dans différents domaines.
- La Chine, l'Inde et l'UE sont confrontées à d'importants défis internes et externes.
- La domination américaine ne sera ébranlée que de l'intérieur.
La multipolarité existe depuis la fin de l'Empire romain. La multipolarité est comme l'unipolarité, un oxymore apparent. Les pôles vont par paires - opposés, mais équivalents.
Lire la suite : Perspectives d'un ordre mondial multipolaire
Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Patrick Arteault cueilli sur Voxnr et consacré à la question européenne.
Jean-Patrick Arteault collabore à la revue Terre & Peuple Magazine. Il est l'auteur de Pour une boussole métapolitique (Editions de la Forêt, 2020) et de Comprendre le mondialisme et les origines de l’État profond occidental (Terre et peuple éditions, 2022).
L’Europe n’est pas réductible au nationalisme blanc
Précisons d’emblée que le « nationalisme blanc » n’a rien à voir avec une quelconque idée de « suprématisme blanc ». Seuls les ignares ou les idéologues gauchistes médisants peuvent le soutenir. En réalité, dans cette idée de « nationalisme blanc », née dans le monde anglo-saxon en général et aux États-Unis d’Amérique en particulier, il n’y a aucune connotation agressive, conquérante ou impérialiste. Bien au contraire, il s’agit de la posture défensive et protectrice de certains Américains blancs qui se perçoivent comme membres d’une race en voie d’extinction. Plus qu’une volonté de domination, il y a la volonté d’organiser, de manière séparée, ce qui peut être sauvé d’un monde perçu en rétraction.
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