Paris vaut bien une messe. Mais il n'est pas certain qu'elle vaille une réforme des retraites. Macron a tenté de distraire les Français avec son soutien garanti au fou de Kiev, mais cela n'a pas suffi. D'abord parce que les transalpins auraient pu, comme le veut la tradition, se réaligner et se recomposer pour une « guerre française ». Mais cette guerre en Ukraine, c'est celle de Biden et de ses marionnettistes. Et le pauvre Macron n'est qu'un majordome européen parmi d'autres. Les Français ne peuvent pas lui pardonner une telle perte de style.
En Ukraine, ni les États-Unis ni la Russie ne peuvent perdre la guerre. Pour les États-Unis, la perdre signifierait la fin de leur prééminence, pour la Russie, la vassalisation. Poursuivre la guerre conduit à l’affrontement direct – une éventualité que les deux parties refusent. Vladimir Poutine lancera-t-il une grande offensive ou laissera-t-il l’OTAN s’épuiser dans une guerre qu’elle ne peut gagner, évitant ainsi d’être accusé à tort d’utiliser des bombes sales implantés par ses adversaires sur un territoire qu’il ne souhaite conquérir ? Sur le terrain, la guerre est dans une mauvaise passe, reconnaît le général Mark Milley, chef d’état-major de l’armée américaine.[1] Ne pouvant la perdre, Washington doit changer la nature du conflit. De local et meurtrier, il devient mondial et géopolitique. Le but n’est plus de vaincre l’adversaire mais de l’encercler pour mieux le détruire.
La révolte des années 1970 a nourri, en Italie, une constellation d’organisations armées que l’on estime à près de 400 ! La plupart apparaissent et disparaissent tout aussi brusquement. Seules les Brigades Rouges surent survivre à la répression et prolonger leur bras de fer avec l’Etat jusqu’à nos jours.
Lire la suite : Les Brigades Rouges : Autopsie d’une organisation communiste combattante.
The Nation a publié un nouvel article, beaucoup trop long, sur les interventions secrètes d’Israël en faveur de Donald Trump pendant la campagne électorale de 2016 :
The Trump Campaign’s Collusion With Israel (La collusion de la campagne Trump avec Israël)
Alors que les médias américains se sont focalisés sur l’ingérence russe dans l’élection de 2016, la campagne d’un agent secret israélien visant à influencer le résultat n’a jamais été rapportée.
L’article est de James Bamford qui a révélé et écrit beaucoup de choses sur les affaires de renseignement louches.
Ingénieur d’études en physique nucléaire, Maxime Amblard a relevé de nombreuses inexactitudes et contre-vérités lors des auditions de responsables politiques, dont Nicolas Hulot ou Ségolène Royal, dans le cadre de la commission d’enquête parlementaire sur la souveraineté énergétique. Il y répond point par point.
L'ennemi public numéro 1 ? Pour les idiots atlantistes, ce ne sont pas les femmes mais, inévitablement, la Chine. Alors que faire pour la contrer ? Vous lui donnez la Russie, le plus grand pays, riche en matières premières indispensables au développement de la Chine et à des prix super réduits. Génial ! Un truc de Yankee, sans doute. Mais il ne suffit pas d'être aussi stupide. Il faut en faire plus pour conserver la première place dans le classement de la stupidité. C'est pourquoi vous donnez aussi à la Chine l'Asie centrale. Puis le monde arabe. Et l'Afrique. Et l'Amérique latine.
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