Le président russe Vladimir Poutine a prononcé son discours de politique générale cette année et, comme d'habitude, il a été critiqué par les agences de presse occidentales. Le discours a réitéré des points de vue déjà entendus auparavant sur l'opération spéciale en Ukraine, l'Ouest de l'OTAN, les valeurs russes, la politique intérieure, l'économie et l'avenir.
Dans les médias finlandais, le discours de Poutine a été qualifié de « propagandiste et de mensonger », mais un auditeur critique ne peut en dire autant. La Russie n'a pas déclenché la guerre en attaquant unilatéralement l'Ukraine en février de l'année dernière, mais la responsabilité principale du déclenchement et de l'escalade du conflit incombe effectivement aux élites des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de « l'Occident collectif ».
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J’ai déjà cité Jouvenel et traité sa notion de la démocratie totalitaire. Mais en relisant son livre inépuisable Du Pouvoir j’y trouve, vers la page 510, cette notion étonnante de droit bestial. On a vu que le droit permet tout et justifie tout en démocratie totalitaire, comme les élections. Vous aurez la guerre et la tyrannie, avec la bénédiction du clergé et du prolétariat électoral. Le virus puis le vaccin puis la guerre – tout sera bon en démocratie pour justifier n’importe quelle horreur. Il me semble que le jeune avocat Gentillet a compris le problème.
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Les textes de Robert Steuckers sont imprégnés d'érudition géopolitique. En même temps, cette érudition géopolitique n'est pas celle que l'on retrouve habituellement chez les « experts ». On connaît la manie statistique et anhistorique de tant « d'experts en géopolitique », une discipline devenue à la mode. Ils commencent généralement leurs conférences en disant : « Je vais vous donner un fait ». Et ainsi de suite : « un fait, un autre fait... ».
Lire la suite : La guerre de deux cents ans : une tenaille et un blocus sur l'Europe
C’est une petite musique qui commence à circuler dans le tout-Paris médiatique et que le landernau politicard répète à l’envie afin de s’effrayer à bon compte. 2027 verrait l’élection de Marine Le Pen à la présidence de la République.
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On a été surpris de voir tous nos grands stratèges s’interroger sur l’attitude de la Chine vis-à-vis de la Russie. Visiblement, ils pensaient sincèrement que la Chine allait faire les gros yeux à cette dernière car, pour eux, ses yeux demeuraient rivés sur la ligne bleue de son commerce extérieur et qu’en aucun cas elle ne pouvait prendre le risque de froisser l’Occident, son principal client.
Argument curieux, car, même si la Chine est devenue par la grâce des pays occidentaux « post-industriels » leur principal fournisseur, elle a un coup d’avance sur eux.
Aux premiers jours de la guerre, les États-Unis et leurs alliés ont « bloqué » la médiation entre la Russie et l'Ukraine que menait Naftali Bennett et qui portait ses fruits. Cela a été révélé par l'ancien premier ministre israélien lui-même dans une interview sur YouTube.
Lire la suite : Bennett: Quand les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont fait sauter l'accord Moscou-Kiev
Les origines païennes et romaines du mois de Mars sont inscrites dans le nom même du mois. C'est le mois du Dieu de la guerre, le Dieu Mars. Ovide, poète latin du 1er siècle, invoque le Dieu Mars de la manière suivante: « Dieu belliqueux, dépose un moment ton bouclier et ta lance, Mars, et libère du casque tes cheveux luisants. Tu me demanderas peut-être ce qu'il y a de commun entre un poète et Mars: c'est que le mois que je chante porte ton nom. Tu vois bien toi-même que Minerve prend part à des guerres sauvages: a-t-elle pour autant moins de loisirs à consacrer aux arts libéraux? À l'exemple de Pallas, prends le temps de déposer ton javelot; tu trouveras, même désarmé, de quoi t'occuper. »
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