Ressentir une des structures supérieures du vivant, la faire passer de l'interne au conscient et au visible, a sans doute été une étape importante dans l'avènement de l'homme.
La forme labyrinthique, complexe par définition, peut paraître presqu'aussi élémentaire que la droite, le cercle ou le carré lorsqu'il s'agit de figurer une conception du monde et du destin de l'homme. Le symbole est extrêmement ancien.
Nietzsche remarquait: « Nous avons pour le labyrinthe une véritable curiosité, nous nous efforçons de faire la connaissance de Monsieur le Minotaure », symbole de toutes les terreurs labyrinthiques. L'affronter et le jouer comme, dans les corridas minoennes, les plus généreux trompaient le taureau au centre de l'arène et sautaient par-dessus ses larges cornes, revient à peu près à affronter Zeus et à le jouer au profit des forces fécondes et enivrantes. Comme Ariane, petite-fille de Zeus, délaissée par Thésée, devient à Naxos l'épouse de Dionysos, couple d'antagonismes primordiaux selon Nietzsche, masculin-féminin, qui doit mener au dépassement et à la transvaluation.
épisode 1
Quand on voit qu’on en arrive à faire la promotion d’une orientation sexuelle, érigée en fierté, on est en droit de se demander si cette surexposition est saine et constructive...car au lieu de promouvoir la mixité naturelle et complémentaire des genres, on met en avant les minorités sexuelles. C’est l’inversion des valeurs traditionnelles qui priorisent le collectif et le général plutôt que l’individuel et le marginal.
La sexualité fait partie de l’intimité, la rendre publique et la mettre en avant ne peut que causer des troubles et des divisions au sein de la société.
Quelles relations l’homme médiéval entretenait-il avec les animaux, les végétaux ? Quels sens donnait-il aux couleurs ? Quel monde sensible était le sien ? Conférence de Michel Pastoureau, historien médiéviste, directeur d'études à l’École pratique des hautes études (EPHE). Cette conférence s'est tenue le 18 avril 2017 à l'auditorium de la Cité des sciences et de l'industrie dans le cadre du cycle "Dans la tête de l'homme médiéval" proposé à l'occasion de l'exposition "Quoi de neuf au Moyen Age ?".
« Il faut avoir vécu dans cet isoloir qu’on appelle Assemblée nationale, pour concevoir comment les hommes qui ignorent le plus complétement l’état d’un pays sont presque toujours ceux qui le représentent. »
P.J. Proudhon : Confessions d’un révolutionnaire - 1849
Un grand souverain a un cœur de roi et un caractère magnanime. D'abord, loin de dédaigner le culte des dieux, il aura de la piété, puis un amour respectueux, une tendre sollicitude envers ses parents soit vivants, je pense, soit morts, de la bienveillance pour ses frères, de la vénération pour les divinités protectrices de la famille, de la douceur, de l'aménité à l'égard des suppliants et des étrangers. Tout en cherchant à plaire aux citoyens vertueux, il prend un soin équitable des intérêts de tous.
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Du Graal à Wagner, splendide est le chemin spirituel ! En la cathédrale wagnérienne, si les Fées, Rienzi, le Vaisseau Fantôme, et les Maîtres Chanteurs sont les chapelles latérales et le déambulatoire, on peut dire que Parsifal est le chœur, Lohengrin et Tristan, les deux bras du transept, Tannhauser le narthex et l'Anneau des Nibelungen la nef. Au triple point de vue biographique, thématique et esthétique, la Tétralogie occupe, en effet, une position centrale dans l'univers wagnérien. Patiemment élaborée, au milieu de bien des traverses, pendant trente années, l’œuvre fut, au dire même de son auteur, «le poème de ma vie, l'expression de tout ce que je suis et de tout ce que je sens... », c'est elle qui lui suggéra l'idée du théâtre idéal de Bayreuth et qui, comme les doigts de la main autour de la paume, lui suggéra le thème et la forme de ses œuvres ultérieures.
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