À une question précise posée tout récemment, le ministre turc des ressources naturelles a répondu ce qui suit lorsqu’on a évoqué le vieux projet du gazoduc Qatar-Turquie (passant par la Syrie): «Pour une Syrie qui a atteint l’unité et la stabilité, pourquoi pas ?». Il a ajouté : «Si cela se produit, la route doit être sécurisée. Nous espérons que ce sera le cas, car c’est notre souhait». De quoi s’agit-il ?
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L'un des monuments les plus emblématiques de l'humanité dévoile petit à petit ses secrets.
La pierre d'autel monolithique, pesant plus de 6 tonnes, a été déplacée sur plus de 700 kilomètres depuis son site d'origine. | Jacob Amson via Unsplash
Perché sur la plaine de Salisbury, en Angleterre, Stonehenge fascine le monde entier depuis des millénaires. Ce cercle monumental de pierres, érigé il y a environ 5.000 ans, attire chercheurs, passionnés d'histoires et touristes venus des quatre coins de la planète. Malgré des décennies de recherches, son véritable objectif est resté un mystère… jusqu'à aujourd'hui.
En 2011, la Libye laïque et socialiste, dirigée par Mu'Ammar Kadhafi, a été plongée dans le chaos, comme la Syrie aujourd'hui. Déjà à l'époque, les islamistes avaient déstabilisé le pays, tué Kadhafi et détruit toutes les formes de laïcité, de socialisme et de démocratie dans le pays.
C'est ce qui vient d'arriver à la Syrie laïque et socialiste, dirigée par Bachar el-Assad, qui avait été réélu à une large majorité en 2021.
Déposé par les habituels islamistes, des déstabilisateurs, improprement appelés « rebelles » par nos médias.
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Un essai de Claudio Siniscalchi : l'« œuvre totale » de D'Annunzio peut être un instrument pour libérer l'imagination contemporaine de la colonisation mercantile effectuée par la Forme-Capital, qui domine aujourd'hui.
Claudio Siniscalchi, historien du cinéma et essayiste attentif depuis toujours à la culture des non-conformistes du 20ème siècle, attire l'attention du lecteur, avec son dernier ouvrage, sur la figure de Gabriele D'Annunzio, protagoniste incontesté de l'histoire italienne et européenne, ainsi que des patries des lettres. Il s'agit du volume D'Annunzio custode del disordine (= D'Annunzio gardien du désordre), en librairie grâce à Oaks editrice (à commander ici : https://www.oakseditrice.it/catalogo/dannunzio-custode-del-disordine/, 121 pages, 15,00 euros). Le livre est mince, mais comme le reconnaît Marcello Veneziani dans la préface, il est « incisif » en ce qui concerne le sujet. L'intention déclarée de ces pages est de retracer, non seulement dans le monde des valeurs du poète-voyageur, mais aussi dans son expérience, l'humus existentiel, intellectuel et politique du groupe d'auteurs qui a donné vie à l'« idéologie italienne » (selon la définition de Bobbio), avec ses traits « révolutionnaires-conservateurs ». Au terme de la lecture, on peut affirmer que Siniscalchi a compris, de manière totale, les intentions herméneutiques explicites.
Après le saccage du bureau diplomatique italien à Damas, le ministre des Affaires étrangères Tajani nous dit que « tout est sous contrôle ».
Seule omission négligeable, on ne sait pas très bien sous quel contrôle.
D'un autre côté, si le Premier ministre Giorgia Meloni s'efforce toujours d'« établir la responsabilité » de ceux qui ont tiré sur les troupes italiennes de l'Unifil au Liban, il est au moins aussi plausible de dire que si l'on pille votre ambassade, « tout est sous contrôle ».
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