Dixie (Un chant sudiste né dans le… Nord)
« I wish I was in the land of cotton (…) look away, look away, look away, Dixieland »… Qui ne connaît pas Dixie, ce chant de la guerre de sécession qui est devenu une sorte d’hymne national sudiste ? Et pourtant, ce chant ne fut pas écrit ni même chanté dans le Sud pendant la guerre de sécession. En voici l’histoire.
Lire la suite : L’histoire des deux hymnes sudistes par Alain SANDERS (avec vidéos)
Une Europe toujours identique à elle-même
L'Europe s'est-elle retrouvée dans son unité, c'est-à-dire dans l'OTAN ? L'Europe, déjà embaumée et amorphe, s'est-elle transformée en un sujet géopolitique avec le choix atlantiste du terrain ? Non, la subordination soumise et consensuelle de l'Europe à l'OTAN est la manifestation claire et évidente de son aptitude génétique au non-choix. L'Europe reste en hibernation dans son non-être, en tant que territoire continental enchâssé dans l'Ouest atlantique. L'Europe reste subordonnée à la puissance américaine et, qui plus est, éloignée d'un contexte géopolitique mondial qui subit de profondes transformations.
Devant répondre aux nouvelles problématiques inattendues de la première guerre mondiale, les poilus ont fait preuve d'inventivité et d'initiative durant tout le conflit. L'une de leur création directe est ce qui deviendra au fil de la guerre les "Corps Francs". Véritables unités d'élite, armées du meilleur équipement, très bien encadrées et regroupant les soldats parmi les plus valeureux, les corps francs étaient utilisés avant tout pour le renseignement et la capture de prisonniers.
Revenant à la réalité durant la drôle de guerre, la seconde guerre mondiale vu leur disparition et l'apparition des commandos, cousins spirituels de ces unités. Revenons sur l'histoire et l'utilisation de ces corps francs.
Face à la guerre en Ukraine, nous sommes sommés de choisir notre camp selon un manichéisme absolu, en l'occurrence derrière une Amérique, redevenue le champion des plus hautes valeurs humanistes. Ceux qui émettent quelques objections le feraient au nom d'un « parti pris anti-américain virulent ».
Lire la suite : La guerre en Ukraine et le crépuscule de l’Occident.
« Jeter un pays contre un mur de temps en temps »
Les néoconservateurs américains ont-ils raison lorsqu'ils affirment que c'est précisément la guerre de la Russie contre l'Ukraine qui montre que la politique néoconservatrice est juste ?
Des intérêts divergents peuvent conduire des États sur une trajectoire de collision qui, a posteriori, semble inévitable, comme par exemple le « somnambulisme » de l'Europe vers la catastrophe de la Première Guerre mondiale, décrit par l'historien australien Christopher Clark. Cependant, derrière de tels processus, il y a toujours des idées et des décisions prises par des élites qui auraient pu être différentes. Cela devrait aiguiser notre regard sur les élites, leur action et leur influence sur la projection du pouvoir politique dans le contexte mondial.
Dans cette vidéo, nous aborderons un nouveau point de la pensée de Carl Schmitt consacré à "l'État total". On a souvent tendance à faire de C. Schmitt un penseur résolument étatiste. Cela est partiellement vrai, mais il ne faut pas oublier que sa défense de l'État se dote d’une critique farouche et implacable d’un phénomène inquiétant qu’il nommait "l’État total", c'est-à-dire un État qui opère une « politisation de toutes les questions économiques, culturelles, religieuses et autres de l’existence humaine ».
Face à l'expansion croissante de l'État qui s’immisce désormais dans toutes les sphères de la société, faut-il, avec les libéraux classiques, souhaiter sa fin ou son dépérissement ou faut-il au contraire préconiser le redressement d’un État fort, énergique et éminemment politique, capable de trancher certains liens superflus ?
Aujourd’hui encore, les ports de Marseille, Bordeaux, La Rochelle, Nantes, Lorient, Brest, Le Havre ou Dunkerque sont des bastions de la Franc-Maçonnerie. C’est encore plus vrai de l’autre côté des mers, en Guyane, Guadeloupe, Martinique (vidéo) ou à la Réunion : sans évoquer la confrérie humaniste, difficile de comprendre le (dys)fonctionnement des sociétés de l’Outre-Mer.
Cette implantation maçonnique remonte au 18ème siècle. Au moment où la traite négrière atteint des sommets…
Lire la suite : Franc-maçonnerie. Quelle implication dans la traite négrière ?
Dans l’hebdomadaire Marianne du 17 mars 2017, Jacques Julliard écrivait : « La France de demain sera une nation multiethnique, multiculturelle, multireligieuse (…) La pression migratoire ne va pas cesser de s’exercer sur les pays d’Europe pendant des années, et sans doute des décennies ». Et il ajoutait : « la question est donc moins de savoir comment y résister – problématique de Marine Le Pen – que comment l’organiser -problématique républicaine ».
Lire la suite : La réaction de Antonin Campana sur les « élections »
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