« Le monde entier déteste l'Amérique ». Une déclaration inacceptable pour les larbins européens et surtout italiens. Ceux-ci pourraient l'ignorer si elle avait été prononcée par Marco Rizzo ou un autre représentant de l'extrême droite ayant survécu au changement de cap américano-crossettiste. Au lieu de cela, il s'agit d'une déclaration du ministre turc de l'intérieur Suleiman Soylu. Il a ajouté que les États-Unis et l'UE « continuent à ruiner leur réputation ».
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Le modèle de société dans lequel nous sommes immergés et qui se trouve actuellement dans une situation de changement et de radicalisation de certains de ses aspects (plus grand contrôle individuel, suppression de nombreuses libertés, etc.) peut être inscrit dans le processus d'affirmation, au cours de l'histoire, de différentes instances, principalement le néolibéralisme et le postmodernisme philosophique mis en avant par les Français de Mai 68, processus qui a profondément influencé le développement de l'histoire actuelle, en observant comment un grand nombre de personnalités en accord avec cette sphère de valeurs ont occupé ou occupent des positions importantes.
Nos lecteurs connaissent peut être déjà le militant politique nationaliste corse Nicolas Battini, qui a payé d’années de prison son engagement au service de sa patrie. Avec des camarades, il vient de lancer Palatinu, association de défense de l’identité, de l’histoire et la de langue corse.
Nous l’avons interrogé, pour en savoir plus sur ce projet, qui rencontre un succès croissant en Corse et qui dénote d’avec les traditionnels mouvements nationalistes.
Guillaume Travers nous propose un excellent livre, paru aux éditions Pardès, qu'il consacre à Ernst Kantorowicz, l'auteur de deux ouvrages absolument majeurs, L'Empereur Frédéric II (à lire absolument: un chef-d’œuvre), paru en 1927 et Les Deux corps du roi (1957). L'Empereur Frédéric II fut, dit-on, l'un des livres de chevet des dignitaires nationaux-socialistes, dont Hitler, Göring et Himmler, alors que Kantorowicz était d'ascendance juive. Il était alors l'un des membres actifs du cercle réuni autour de lui par le poète Stefan George afin de célébrer « l'Allemagne secrète » et d'œuvrer souterrainement à la renaissance mystique du peuple. Quelques années plus tôt, l'engagement profondément nationaliste de Kantorowicz s'était traduit par une participation active à la Première Guerre mondiale mais surtout aux corps francs qui, au lendemain de la guerre, se sont formés pour lutter contre la subversion spartakiste, au nom de valeurs héroïques. Pour certains, dont l'historien Norman Cantor, Kantorowicz, pourtant juif, aurait été un parfait nazi.
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La propagande woke de Netflix ne passe pas partout. Du moins, pas en Égypte, où la docu-fiction « Queen Cleopatra » mettant en scène la dernière pharaonne issue de la dynastie gréco-macédonienne de la famille des Ptolémées avec une peau noire, avait provoqué une vague d’indignation. Une indignation portée devant les tribunaux.
Mahmoud al-Semary, avocat égyptien, a intenté une action en justice auprès du procureur général de la République contre la plateforme de streaming Netflix, dont il demande la fermeture dans son pays afin d’empêcher la diffusion de la série. Dans une interview, il évoque vouloir « préserver l’identité nationale et culturelle égyptienne » et « consolider l’esprit d’appartenance à la patrie ». Selon lui et nombre de ses concitoyens, cette représentation serait une falsification historique à la portée politique et serait « hautement offensive pour le peuple égyptien ».
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On pense que l'idéologie du national-bolchevisme est apparue en Allemagne en 1919, lorsque le terme « national-bolchevisme » a été utilisé pour la première fois dans la presse allemande. En Allemagne, une sorte de parti informel composé de personnes désireuses de coopérer avec la Russie soviétique et qui voyaient l'avenir de l'Allemagne dans une alliance avec elle a commencé à se former. Il ne s'agissait pas de communistes, ni de gauchistes, mais plutôt de bolcheviks nationaux. Ernst Niekisch, éminent penseur du 20ème siècle, était le plus célèbre d'entre eux.
Les intelligences artificielles, sous toutes leurs formes - des robots anthropomorphes aux machines à apprendre - façonneront l'avenir de l'humanité. Elles aideront l'humanité à résoudre des problèmes insolubles pour l'esprit humain, à rationaliser les systèmes de production et à améliorer la sécurité, mais les risques et les opportunités seront équivalents.
L'histoire enseigne que les utopies sont des dystopies en puissance et que la science-fiction de leurs ancêtres est la réalité de leurs héritiers. Il en va de même pour les intelligences artificielles, dont les capacités d'analyse, de calcul, de compréhension, de mémorisation, de prédiction et de raisonnement, supérieures à celles de l'homme, pourraient donner lieu à des scénarios ultroniens.
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Il y a quelques jours, à l'âge de quatre-vingt-six ans, s'est éteint Fernando Sánchez Dragò, écrivain et aventurier, dernier représentant de « l'hispanité », témoin d'un monde qui n'existe plus, de cette Espagne magique que l'écrivain madrilène lui-même, qui a grandi dans le Barrio Salamanca, a immortalisée dans son œuvre monumentale « Gargorys y Habidis ».
J'ai connu Fernando Sánchez Dragó grâce à un ami diplomate espagnol qui, lui demandant des conseils sur des livres sur la tauromachie et le monde de la tauromachie, m'a envoyé une vidéo dans laquelle Dragó défendait le monde de la tauromachie. La corrida est l'ultime chose qui reste du monde antique : « l'arène comme cercle sacré, l'homme et la bête dansant, au point que le torero prend l'apparence du taureau et le taureau l'expression d'un être humain, ne faisant plus qu'un ». Il a d'ailleurs consacré un livre à ce monde, « Volapiè », que j'ai commandé directement dans une librairie madrilène. C'est ainsi que j'ai découvert Dragó, un écrivain éclectique.
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