Fêter une victoire militaire : Athènes face à « l’événement le plus inattendu de la guerre »
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- Catégorie : HISTOIRE
Victoire ! Sans doute ce cri, poussé en grec, a dû retentir longtemps à Athènes un jour de 425, à l’annonce du succès que les Athéniens venaient de remporter contre leurs ennemis lacédémoniens à Pylos. Ce n’est pas tant une victoire qui commençait d’être célébrée, mais cette victoire. L’interprétation que propose Thucydide de cet « événement le plus inattendu de la guerre » (4.40.1) permet de saisir pourquoi la célébration allait être hors norme. « La fortune renversa si bien les rôles que l’on put voir les Athéniens combattre à terre, et qui plus est, sur une terre lacédémonienne, pour repousser des Lacédémoniens, les attaquant par mer, tandis que ces derniers s’efforçaient de débarquer sur leur propre sol, occupé par l’ennemi, et affrontaient du haut d’une flotte les soldats d’Athènes » (4.13). Au début de la guerre du Péloponnèse en 431, les Athéniens avaient opté pour une stratégie militaire très claire. Ils avaient suivi les conseils de Périclès. Ils ne devaient pas affronter les Lacédémoniens sur terre car la maîtrise du combat hoplitique – une infanterie forte de 40 000 hommes – de ces derniers permettait de penser qu’une victoire serait très difficile à obtenir, voire même impossible. Ils devaient donc se réfugier derrière leurs Longs Murs et mener la guerre uniquement sur mer. Ils pouvaient en outre compter sur le contrôle des routes commerciales, ce qui garantissait l’approvisionnement de la cité. En bref, ils devaient vivre comme s’ils étaient dans une île.
Alexandre Douguine: un combat pour une civilisation spécifique et originale
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- Catégorie : Décryptage
Questions de Marina HAKIMOVA-GATZEMEYER
Alexandre Douguine « Un véritable intellectuel, un homme pour qui sa propre pensée est plus importante que son existence physique » : c'est ainsi que l'on parle du penseur russe Alexandre Douguine. Et la presse occidentale qualifie le philosophe de « mentor de Poutine », de « cerveau du Kremlin », de « fondement idéologique du NWO ». Il y a un an, des terroristes ont fait exploser la fille de Douguine, Daria, pour le détruire. Pourquoi est-elle morte et quelles sont les idées défendues par Douguine lui-même ?
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Jean Baudrillard et Guillaume Faye face au simulacre américain
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- Catégorie : REFLEXION
Baudrillard a écrit fréquemment des pages hostiles à l’hegemon américain mais il a aussi écrit des pages fascinées qui m’évoquent Koyaanisqatsi ou l’excellent Mobile de Michel Butor. Pour lui l’Amérique c’est le désert, le cinéma, le mirage et le simulacre ; c’est surtout ce qui ne peut être rompu par la décadence. La déchéance US devient sous la plume du maître un signe de vitalité supérieure qui, loin de fasciner le seul Baudrillard, fascine les peuples européens et leurs élites.
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La nouvelle carte de l'Afrique
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- Catégorie : GEOPOLITIQUE
L'Alliance du Sahel est née. Une entente militaire et politique entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Peu en ont parlé. Mais c'est un fait... révolutionnaire.
La géographie de l'Afrique change. Rapidement. Et les cartes encore utilisées aujourd'hui, qui reproduisent en fait celles de la période coloniale, risquent de finir bientôt remisées au grenier.
Le libéralisme liberticide
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- Catégorie : ECONOMIE
La pensée unique libérale ou néolibérale d'aujourd'hui prétend trouver ses premières racines et sa légitimité dans les écrits d'Adam Smith, en particulier dans son ouvrage La richesse des nations écrit en 1767 et portant sur la signification du libre arbitre régulé par la main invisible du marché. Mais la véritable pensée de Smith est totalement asymétrique par rapport à cette interprétation. Le libéralisme, dans ce sens, devient une fin, et non un moyen comme Smith le pensait, et contribue à la formation d'un modèle d'analyse économique consacré exclusivement à une technicité exagérée et à une finance hégémonique qui a coupé ses liens avec les racines morales et sociales de cette science.
Contre les « progressistes »
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- Catégorie : POLITIQUE
Le lecteur connaît déjà une série d'écrits de ma part, certains déjà anciens, tous destinés à dénoncer une grave imposture. L'imposture de ce qu'on appelle aujourd'hui « gauche », « progressisme », « éveil » (woke), etc. C'est toute une galaxie d'activistes, de leaders, d'enseignants, d'écrivains, de « penseurs » qui s'arrogent la possession absolue de la vérité et qui exercent de manière hégémonique et parfois totalitaire le pouvoir de censure (« culture de l'annulation » ou « cancel culture »). Les moins avisés ne peuvent manquer de remarquer un fait fondamental, qui s'impose d'emblée comme une réponse immédiate à la question suivante : qu'ont en commun des personnages et des approches aussi variés, apparemment si contradictoires entre eux ? Le capital. Le capital les finance et les met en œuvre.
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