Les media pourris (pardon pour le pléonasme !) s’étouffent d’indignation. Le peuple suisse a osé. Il a osé braver le tabou, défier les dogmes, cracher sur les idoles. Scandale. Il a voté et « mal » voté : malgré l’interdit lancé par le pays légal (autorités politiques, religieuses, économiques, culturelles…) et les inquisiteurs bruxellois (le maffieux Jose Manuel Barroso, président de la Commission européenne et la harpie Viviane Reding, commissaire à la justice et aux droits fondamentaux (sic) ) le pays réel a refusé, par référendum, l’immigration massive (même si les Suisses, ces veinards, ont une immigration plus européenne qu’africaine) en approuvant le texte proposé par l’UDC imposant, sans ambiguïté et sans complexe, « la préférence nationale ».
Furibard, le président du groupe socialiste au Parlement européen, le social-démocrate Hannes Swoboda, a réaffirmé rageusement son credo mondialiste : « L’immigration n’est pas une menace mais un atout appréciable pour le développement économique et social de tout Etat moderne ». Pour punir ce pantin il faudrait le condamner à séjourner pendant un mois dans le 93…
Voici donc que monte une affirmation populiste, que le politologue suisse Pascal Sciarini, professeur à l’université de Genève, qualifie d’ « identitaire ». Quelle horreur… Et il annonce l’apocalypse : « Si on procédait au même vote dans d’autres pays, on risquerait d’avoir le même résultat ».
La voilà, la bonne idée. Alors, Hollande, on fait en France un référendum sur l’immigration ? Pas cap, comme on dit dans la cour de l’école. D’autant qu’on voit arriver des hirondelles qui font le printemps : un sondage publié par Le Monde indique que 67 % des Français trouvent qu’il y a trop d’immigrés, 88 % rejettent le monde politique, 75 % ne font plus confiance à l’Etat … et 50 % ne croient plus à la démocratie. Le grand réveil serait-il en route ?
Pierre VIAL