{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a quasi totalité des boutiques politiques semblent aujourd’hui unanimes à mettre en avant l’assimilation comme solution, seule solution, au problème de l’immigration d’origine non-européenne.
Fort bien. Mais qu’en est-il, dans les faits, de cette providentielle assimilation ? Quelques récents « incidents » – selon le terme pudique utilisé tant par les autorités officielles que par le monde médiatique – apportent des éléments de réponse.
La Mulatière (Rhône, banlieue de Lyon), 22 décembre 2006 : un bus flambe. Les passagers ont eu juste le temps de descendre avant d’être pris dans l’incendie. Des « jeunes » ont mis le feu pour « faire comme à Marseille », « pour passer à la télé ». S’ils passent un jour en jugement, il y aura des avocats, des juges, des journalistes pour estimer que ce n’était après tout qu’un jeu. Certes peut-être un peu excessif ? Mais qui s’explique sûrement par le fait que ces « jeunes » sont, en vérité, victimes de la société. Une société « en voie de lepenisation », bien sûr.
Meaux (Seine-et-Marne) : au collège Albert-Camus Carl, 12 ans, meurt après avoir été frappé à plusieurs reprises par un garçon et une fille de 11 ans, Seta. Carl était Gaulois. Les deux agresseurs sont d’origine malienne (90 % des élèves de ce collège sont blacks ou beurs). Le procureur de Meaux a assuré tout de suite que Carl était mort à cause d’une malformation cardiaque, qu’il s’agissait d’ailleurs d’une « bagarre ordinaire » et que les agresseurs étaient « très traumatisés ». « C’était seulement un jeu (…) Il n’y avait pas de volonté de faire mal » assure la sœur aînée de Seta, qui présente celle-ci comme « une enfant rieuse, aimable, joviale ». Et, en bonne musulmane, elle ajoute : « Ce drame, c’est la fatalité. C’était écrit ». Quant à l’avocate des deux agresseurs elle affirme que « dans ce collège, se battre, c’est un jeu, c’est normal ». Autrement dit, pas de quoi fouetter un chat, n’est-ce pas ?
Tribunal correctionnel de Paris, 24 janvier : déjà condamné à quatre reprises pour violences, Fouad Ben Moussa a été condamné à six mois de prison ferme pour avoir giflé un gynécologue, qu’il accusait de « gestes impudiques » à l’égard de sa femme. En fait celle-ci, qui venait d’accoucher, recevait du médecin les soins nécessités par son état. Les personnels médicaux sont confrontés en permanence à des individus très agressifs refusant qu’un médecin homme s’occupe d’une épouse, d’une mère, d’une sœur, d’une fille des intéressés, qui invoquent des interdits liés à la tradition musulmane. Mais, bien sûr, le directeur des affaires juridiques des hôpitaux de Paris, pourtant partie civile, a cru bon d’insister sur le fait que cette affaire n’avait aucune connotation religieuse et que « tout amalgame serait extrêmement dangereux ». Ben voyons… La jobardise poussée à un tel point devient criminelle.
Les gens qui nous vantent les bienfaits de l’assimilation ne veulent pas admettre que celle-ci ne peut fonctionner qu’avec des personnes ayant le même socle de civilisation que la population d’origine du pays où elles ont immigré. Un Italien, un Espagnol, un Allemand s’assimilent sans problème en France tout comme un Français s’assimile sans problème en Italie, en Espagne ou en Allemagne. Mais les gens impliqués dans les « incidents » mentionnés plus haut ne se sentent pas concernés par les valeurs de civilisation qui sont les nôtres. Soit ils veulent rester fidèles aux valeurs de leur civilisation d’origine et c’est là un choix que nous respectons – à condition bien sûr qu’ils retournent vivre ces valeurs dans la terre qui est leur berceau, la terre d’origine de leur famille. Soit, déracinés, ils inventent une néotribalisation qui leur sert de critère et de refuge, mais en se positionnant du coup contre nos valeurs de civilisation, ce qui est pour nous inacceptable. Ils sont d’ailleurs bien conscients qu’en se posant en destructeurs de notre univers physique et mental ils choisissent de s’affirmer nos ennemis.
A nous d’en tirer les conclusions qui s’imposent.