{xtypo_dropcap}É{/xtypo_dropcap}veille-toi, homme du troisième millénaire » a lancé le pape, à Rome, lors de son homélie du 25 décembre. Quel est-il, ou quel sera-t-il, cet « homme du troisième millénaire » ? Tout du moins dans l’esprit de Benoît XVI ? On peut en avoir une idée précise en se référant à sa déclaration au nouvel ambassadeur de France près le Saint-Siège, qui venait lui remettre ses lettres de créance.
« Une véritable culture commune » entre catholiques et musulmans ? Ce pape a-t-il déjà entendu parler de l’islam ? Et du jihâd ? Sait-il combien de chrétiens ont été massacrés ces dernières années en Afrique et en Asie parce qu’ils refusaient de se soumettre à la loi d’Allah ? Il sait cela. Le Vatican est toujours fort bien renseigné. On ne peut donc attribuer à la jobardise ces déclarations ahurissantes.
Nous plaignons beaucoup les catholiques traditionalistes attachés à leur identité, religieuse et ethnique. Ils vivent un chemin de croix permanent avec de tels pasteurs. Alors que son Eglise fait naufrage, Benoît XVI se range parmi ceux qui trahissent les peuples européens. Il creuse ainsi la tombe d’un monde qu’il devrait défendre.
Mais est-ce si surprenant ? D’un pape à l’autre, l’Eglise catholique s’avère incapable de répondre aux défis du monothéisme musulman qu’elle considère en somme, au nom du délire œcuménique, comme une religion-sœur – alors que les sectateurs de Mahomet ont pour seule ambition de soumettre à leur loi aussi bien les chrétiens que tous les autres « infidèles ». De gré ou de force. L’aveuglement de Rome est tragiquement suicidaire.
Quant à nous, nous tendons une main fraternelle aux catholiques traditionalistes qui veulent, comme nous, défendre leur terre, leur famille, leur identité. Nous serons côte à côte lorsque viendra l’heure de la croisade et de la reconquête.