{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}es attentats de Londres, tout comme ceux de Madrid, ont suscité horreur et effroi en Europe. Avec, en arrière-plan, une question qu’on évite de poser trop fort mais à laquelle tout le monde pense : quelle sera la prochaine cible ? L’Italie ? Les Pays-Bas ? La France ?

Tous les pays européens peuvent en fait, un jour ou l’autre, être concernés. Car ils sont tous, pour les fous d’Allah, terres de proie et de future conquête puisqu’ils sont impurs et impies tant qu’ils ne sont pas soumis à la loi islamique. Telle est la logique du djihâd, que seuls nient les ignorants, les irresponsables et les collabos conscients ou inconscients de l’islamisme – ceux qui parlent d’un « islam modéré » (comme, par exemple, Franco Frattini, commissaire européen à la justice, à la liberté et à la sécurité (sic)…) ou, version hexagonale, d’un « islam à la française »... Politiciens, intellos, marchands de papier cultivent, pour nier les réalités, une hypocrisie qui se manifeste, entre autres, dans le vocabulaire.

On parle ainsi, pour désigner les terroristes, de « Franco-Marocains », de « Franco-Tunisiens », de « Franco-Algériens ». Mais aussi de « jeune islamiste néerlando-marocain » (Le Monde, 31 juillet) – il s’agit de l’assassin de Theo Van Gogh – ou encore de « Britannique d’origine somalienne » (Le Monde, 31 juillet) – c’est un des auteurs des attentats du 21 juillet à Londres – tandis que les djihâdistes responsables des attentats du 7 juillet sont des « Britanniques d’origine pakistanaise » (Le Monde, 19 juillet). Cette manipulation du langage illustre la vaste fumisterie appelée « intégration », qui repose sur un mensonge systématique, à savoir que la possession d’une carte d’identité française, ou britannique, ou néerlandaise, ou allemande, ou belge, ou espagnole, ou italienne (etc...) fait d’un Pakistanais, d’un Maghrébin, d’un Somalien ou de tout autre Asiatique ou Africain un vrai et bon Européen. C’est toute l’hypocrisie d’un Système qui nie, par nécessité idéologique, le pays réel pour ne connaître que le pays légal, qui condamne le droit du sang pour ne connaître que le droit du sol. Ce règne du mensonge et de l’utopie essaye de dissimuler, de nier cette réalité tragiquement simple : l’Europe est désormais le terrain d’une guerre sans merci menée par des terroristes qui, sous couvert de religion, veulent en fait régler de vieux comptes ethniques avec les Européens, tous les Européens – parce qu’ils sont européens, tout simplement. Envie, jalousie, rancune... le capital de haine qui les habite est sans limites.
 
 

Que les professionnels de la pleurnicherie préparent leur mouchoir. Car on n’a encore rien vu.

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