{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}et été des incendies à répétition et de grande ampleur ont détruit, une fois de plus, de vastes zones forestières dans les pays de l’Europe du sud. Des hommes sont morts en les combattant. Ils ont eu droit à quelques lignes banales dans la presse. Ces morts sont en effet beaucoup moins intéressants que les états d’âme des footballeurs d’une équipe de France que certains qualifient, avec ravissement, de multiraciale – alors qu’elle ne l’est pas puisque, comme la moindre photo le confirme, le Blanc a quasiment disparu de cette équipe. Ce qui n’a, à vrai dire, aucune importance, car cette France-là n’est pas la nôtre.

Le Portugal a été le pays le plus frappé par les incendies de forêts, qui ont été dévastateurs et mortels (118 000 hectares anéantis, huit pompiers tués). Incendies provoqués parfois par des déséquilibrés mais le plus souvent par des incendiaires payés à cet effet par des affairistes, souvent étrangers, soucieux de réaliser de juteuses opérations immobilières. Cela n’existe pas qu’au Portugal. Mais les Portugais ont, eux, une réaction d’autodéfense : un incendiaire pris sur le fait par la population a été purement et simplement balancé dans le brasier. Les policiers locaux ont conclu à un malheureux accident… Si ce genre d’« accidents » se généralisait, les incendiaires en puissance commenceraient peut-être à réfléchir à deux fois avant de passer à l’acte.

 

Incendies encore, mais cette fois-ci à Paris dans des immeubles – souvent squattés – où s’entassent des Africains avec leurs familles nombreuses, très nombreuses, compte tenu de la polygamie traditionnelle chez ces populations (l’anthropologue Jacques Barou, spécialiste des populations d’Afrique noire, explique dans Le Monde : « Au départ, les hommes voulaient faire venir une seule femme, mais les autres se sont rebellées car les règles de la polygamie exigent que toutes les épouses soient traitées de la même manière »). Résultat de la pompe aspirante qu’est le regroupement familial décrété par Chirac et Giscard voici bientôt trente ans, l’Eldorado qu’est la France attire, sans cesse plus nombreux, des gens appâtés par la perspective de pouvoir profiter de la vache à lait française. Ils sont souvent en situation irrégulière. Les organisations gauchistes, DAL (Droit au logement) en tête, trouvent avec ces Africains un vivier de recrutement et une masse de manœuvre facilement malléable pour développer l’agitation en faveur d’une immigration toujours plus massive, sur le thème « régularisation de tous les sans papiers » (autrement dit, ouvrons encore plus les vannes).

 

La multiplication, en quelques semaines, des incendies d’immeubles parisiens soulève la question classique : à qui profite le crime ? Les services de police évitent d’en parler... Mais certains faits sont faciles à constater. Parmi les Africains habitant les immeubles incendiés, beaucoup avaient occupé, en 1991, le Quai de la Gare, sur le chantier de la bibliothèque François-Mitterrand, et faisaient partie, en 1992, du « Collectif des Maliens de Vincennes », qui avait installé son campement sauvage sur l’esplanade de Vincennes (les habitants du quartier s’en souviennent…). C’est le cas d’Oumar Cissé, qui « possède une expérience de la revendication » datant de cette époque et qui, aujourd’hui, est reconnu par le maire de Paris comme porte-parole des Africains de l’immeuble incendié du boulevard Auriol, dont il était le gardien – il préfère le terme « médiateur » - salarié, avec un contrat à durée indéterminée (heureux homme), par France Euro Habitat, l’organisme gestionnaire du bâtiment, émanation de la SA d’HLM Emmaüs. « M. Cissé, précise Le Monde, fait partie des musulmans qui dirigent la prière ».

 

Manipulés avec maestria, récitant la leçon qu’on leur a apprise, aujourd’hui les Africains exigent – oui,  EXIGENT, comme le dit avec complaisance le titre d’une pleine page du Monde (30 août 2005) – « un relogement définitif ». Et pas n’importe où, s’il vous plaît. Ils refusent les hôtels (où ils vivent, bien sûr, aux frais du contribuable français) qui leur sont proposés. Notons que les medias ayant brossé un tableau misérabiliste des immeubles incendiés, il faut nuancer beaucoup, si l’on en croit le délégué général de la Fondation Abbé Pierre, qui décrit un des immeubles qui ont brûlé, dans le 13e arrondissement : « Les enfants circulent dans les couloirs, jouent sans faire attention et provoquent une usure rapide des équipements. Mais ce n’était pas un immeuble insalubre et indigne ».

 

La mairie de Paris se met en quatre pour procurer « un relogement définitif » aux familles africaines. L’adjoint au logement Jean-Yves Mano assure et rassure : « Nous venons de recevoir des appartements de grande taille. C’est une chance, car il est difficile d’en trouver dans la capitale ».  Les familles africaines, avant l’incendie, auraient pu se reloger : elles « avaient reçu quelques propositions des services de l’Etat, mais les avaient refusées, car les appartements se situaient dans des quartiers jugés difficiles » (Le Monde, 28 août)… Trois jours après l’incendie, la famille Sissoko a reçu un appartement de 80 m² dans le 3e arrondissement, tandis que d’autres familles recevaient des F4, des F5 et des F6 dans le 13e, le 17e, le 8e, le 3e et le 12e arrondissements. Seront heureuses de l’apprendre les familles françaises (de racine) qui attendent depuis des années un logement décent... Ceux qui ont la chance d’être africains bénéficient des soins attentifs du socialiste Bertrand  Delanoë : « La mairie de Paris a assuré aux familles que la caisse d’allocations familiales leur attribuerait une enveloppe financière pour racheter les équipements ménagers et mobiliers de base nécessaires pour se réinstaller ».

 

Le mot incendiaires doit s’appliquer à ceux qui sont responsables d’une immigration incontrôlée et incontrôlable. Mais ils méritent aussi d’être qualifiés de tricheurs car ils habillent de justifications humanitaristes leur volonté d’imposer une société déracinée, destructrice des identités.

 

Mais sont-ils les seuls tricheurs ? A vrai dire, les tricheurs sont partout. Citons pour mémoire quelques tricheurs emblématiques. Lance Armstrong, dopé à l’EPO dès 1999 – et tout le monde du sport, en fait, le savait. Que valent aujourd’hui ses titres, ses records ? Et qui peut encore faire confiance à qui, dans un univers sportif où règne la loi du fric et, donc, des magouilles ?

 

Et Kofi Annan, le bon apôtre, secrétaire général de l’ONU dont des parents (son fils, son frère) et des amis sont mouillés jusqu’au cou dans des trafics d’influence, grassement payés, ayant pour cadre le programme humanitaire « Pétrole contre nourriture » destiné à l’Irak. Décidément l’humanitaire est un secteur qui ne sent pas bon…

 

Et le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (« Lula », pour la presse) ? Le chef pur et dur du pur et dur Parti des travailleurs, qui avait claironné qu’il allait moraliser – enfin – la vie politique au Brésil et qui s’est entouré de gens (son directeur de cabinet, son ministre de l’économie, entre autres) spécialisés dans les gros, très gros pots-de-vin. Le Monde, qui a toujours manifesté une touchante affection pour le président-prolétaire, titre (sur six colonnes) « Brésil : Lula dans la tourmente des scandales de corruption » (23 août). Pauvre Lula...

 

Et pauvre Iouchtchenko. Le président ukrainien, chevalier blanc de la démocratie, héros de la juste lutte contre le méchant Poutine, est lui aussi plongé jusqu’au cou dans de vilaines affaires de corruption – lui qui, comme « Lula », avait fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Plus jamais, désormais, grâce à ce guidé éclairé, l’Ukraine ne connaîtrait les dérives mafieuses qui avaient fait sa célébrité. Promis, juré, on allait voir ce qu’on allait voir... On a vu. Le gouvernement installé par Iouchtchenko et dirigé par la blonde et très médiatique Ioulia Timochenko était tellement marqué par la corruption que Iouchtchenko a dû le débarquer en entier, espérant ainsi se démarquer d’une équipe décidément très louche. Mais de deux choses l’une : ou le président de l’Ukraine était au courant des turpitudes de son équipe, et donc complice ; ou il n’était pas au courant, et alors c’est un incapable. A Moscou, Poutine regarde et sourit…

 

Il faudrait aussi parler du tricheur Bush. Mais, là, il faudrait beaucoup de place... Je traiterai de son cas dans le prochain numéro de Terre et Peuple magazine.

FaLang translation system by Faboba
 e
 
 
3 fonctions