Aujourd’hui les technocrates de Bruxelles et les intellectuels parisiens qui se scandalisent du choix des Chypriotes grecs sont au mieux des ignares, au pire des traîtres : soit ils ne savent pas ce qu’est l’identité européenne, soit – et c‘est l’hypothèse la plus probable – ils veulent la détruire à tout prix.
On comprend, du coup, que les élections européennes ont en arrière-plan des enjeux déterminants : que sera la future constitution de l’Europe, qui doit être une étape importante dans la construction d’une Europe libre et puissante ? Quelles perspectives implique le débat sur la candidature turque ? En tout état de cause ces deux questions sont tellement déterminantes pour l’avenir des peuples européens que ceux-ci doivent être impérativement consultés. Il faut exiger que soit respecté par les divers gouvernants ce principe de l’appel au peuple qui s’appelle le référendum. Nous nous battons et nous nous battrons pour cela. En apportant notre touche spécifique, à savoir que la clé de l’avenir des peuples européens est la prise de conscience de leur identité. Ce qui est la raison d’être fondamentale de notre action.