Prime à la racaille et pourriture des nouveaux inquisiteurs
La racaille de Grenoble et d’ailleurs a de quoi pavoiser. Une fois de plus un juge rouge a montré quel parti pris systématiquement favorable est adopté par ceux qui veulent protéger la racaille au nom du dogme antiraciste. Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Monsif Ghabbour a été interpellé le 31 août, les services de police l’ayant identifié comme le complice de Karim Boudouda, tous deux ayant braqué le casino d’Uriage dans la nuit du 15 au 16 juillet avant de tirer à vue, avec des armes de guerre, sur les policiers qui les poursuivaient. Présenté au juge d’instruction, il a été mis en examen pour « vol à main armée » et « tentative d’homicides volontaires ». Le parquet a donc, logiquement, demandé son placement en détention provisoire. Or le juge des libertés et de la détention (JLD) a décidé de le remettre en liberté, sous contrôle judiciaire (ce qui veut dire, en clair, qu’il peut prendre la poudre d’escampette et s’évanouir dans la nature quand il veut). L’avocat de la racaille, maître Denis Dreyfus ( !), est ravi et proclame bien sûr l’innocence de l’intéressant personnage. Un magistrat grenoblois, sous couvert d’anonymat, a lâché le morceau : « Il donne un alibi conforté par plusieurs types, mais qui se contredisent entre eux ». Schéma classique : la solidarité ethnique joue à plein et un alibi bidon a été échafaudé pour permettre à cette « chance pour la France » de se présenter comme la victime des méchants policiers. Lesquels ont quelques raisons d’avoir les boules quand certains de leurs collègues ont été obligés de quitter la région grenobloise pour échapper à la vengeance des congénères de Boudouda et de Ghabbour.
Trop c’est trop. En apprenant que Ghabbour avait été relâché, les syndicats policiers se sont lâchés. Synergie (second syndicat d’officiers de police) a parlé de d’ « acte de forfaiture » et posé une question dont tout le monde connaît la réponse : « Vivons-nous encore dans un Etat de droit ? ». Nicolas Comte, secrétaire général d’Unité police SGP-FO (premier syndicat des gardiens de la paix ) dit le « ras-le-bol » de ses collègues et s’interroge : les policiers « doivent-ils encore prendre des risques pour interpeller les truands ? ». Quant à Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d’Alliance (second syndicat des gardiens de la paix), il déclare : « C’est inadmissible, intolérable et scandaleux ». Même le procureur général de Grenoble (fonction où la discrétion est en général la règle) juge la remise en liberté de Ghabbour « absolument inacceptable compte tenu des charges très graves qui pèsent ». Affaire à suivre car elle est révélatrice du fait que des pans entiers de la « justice » sont contrôlés par les collabos de la racaille.
Mais du côté des inquisiteurs chargés de faire régner le politiquement correct, c’est pas mal non plus. Il se passe de drôles de choses à la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité), un bidule typique du sarkozysme. La Cour des comptes a levé en effet quelques beaux lièvres. La gestion de la Halde est un foutoir (volontaire ?) qui, selon la Cour, pourrait déboucher sur « un risque de redressement judiciaire en cas de contrôle par les services de la Commission européenne ». Ce qui pourrait faire tache dans le paysage …
De quoi s’agit-il ? Des broutilles assure l’ex-président de la Halde Louis Schweitzer. Mais encore ? Le rapport de la Cour des comptes parle, au sujet du budget pharaonique de la Halde, d’ « absence de contrôle », de « marchés à la limite de la légalité », d’ « opacité dans les opérations financières ». Ah qu’en termes galants ces choses-là sont dites ! Pour le seul budget de la communication, 6,2 millions d’euros ont été dépensés entre 2005 et 2009. Au profit de structures comme le Cidem, qui fédère 11 associations « engagées dans le promotion de la citoyenneté », et qui a reçu des subventions…qui n’ont pas été budgétées. Le Cidem a reçu cette manne sans avoir été mis en concurrence préalable avec d’autres structures. Comme dit gentiment la Cour des comptes, « on peut s’étonner d’une telle opacité dans les comptes ». Autre bénéficiaire des générosités de la Halde : Publicis (tiens, tiens…), avec qui la Halde a passé des marchés « sans durée et sans prix »…et non plus sans réelle mise en concurrence. Bah, quand on est entre amis… Un autre heureux : le propriétaire des très vastes (trop vastes) locaux loués par la Halde pour 1 831 952 euros en 2009. Quant aux membres du comité consultatif de la Halde ils ne sont pas oublié : Khalid Hamdani est PDG des sociétés Forum Formation et Aequalis qui conseillent, à très haut tarif, les entreprises sur la « diversité » et les « discriminations », quant à son collègue Jean-François Amadieu, patron de l’Observatoire des discriminations, il s’est vu confier par la Halde un marché de 570 000 euros. C’est pas du beau monde, tout ça ?
Pierre Vial