"L'association Kokopelli, sacrifiée sur l'autel mondialiste des géants de l'Industrie agro-chimique..."
 
 Kokopelli, association type 1901, a été fondée en 1999, prenant ainsi le  relais de Terre de Semences et du Jardin Botanique de la Mhotte, dans  l'Allier.
 Les bénévoles de cette association travaillent pour la libération de la  semence et de l'humus et la protection de la biodiversité alimentaire en  ralliant toutes les personnes  voulant protéger le droit de semer  librement des semences potagères et céréalières, dont celles d'anciennes  variétés, libres de droits et reproductibles. Elle rassemble aussi les  gens qui souhaitent encore partager et transmettre leur savoir comme par  exemple les fertilisants à base de prêle et d'ortie,... (ingrédients  fort peu couteux et surtout naturels) mais qui risquent de se voir  accuser de concurrence déloyale par les multinationales des industries  chimiques et de l'agro-alimentaire, lobbies extrêmement puissants.
 Kokopelli réunit une collection de plus de 2200 variétés dont 650 de tomates, 200 de piments, 150 de courges,...
 En 2005, devant le tribunal de grande instance de Nancy, la Société  Graines Baumaux, un semencier français, attaque l’association Kokopelli  pour concurrence déloyale. Mais faute d’enregistrement de chacune de ces  variétés au catalogue officiel des semences potagères – au terme d’une  procédure longue et coûteuse-, la réglementation européenne en interdit  la commercialisation. L’association a décidé de braver la loi et accuse  l’industrie semencière d’avoir organisé ce cadre réglementaire pour  limiter le choix des agriculteurs aux semences hybrides, hyper  productives et formatées. Lorsque la société les Graines Baumaux dépose  plainte, Kokopelli est déjà poursuivi par l’Etat français pour non  respect de la législation sur l’enregistrement des semences. La France  est le premier producteur européen de semences sur un marché qui  pèse  2,7 milliards d’euros. Condamnée en novembre 2007 à 10 000 euros  d’amende,  l’association fait appel et saisit également de la Cour de  justice de l’Union européenne (CJUE) afin de vérifier la légalité de la  réglementation sur la commercialisation des semences au regard de la  Charte des droits fondamentaux de l’Union. Le 19 janvier dernier,  l’avocate générale de la Cour donnait raison à Kokopelli en estimant que  le droit européen était responsable de la perte de biodiversité. Par  ailleurs elle soulignait que « la diversité biologique ou biodiversité  est en nette régression dans l’agriculture. (…) Quelques variétés  dominent en revanche dans les champs (…) Dès à présent, le choix du  consommateur final est déjà restreint en ce qui concerne les produits  agricoles ». Et concluait à l’invalidité de la disposition qui prévoit «  l’interdiction de commercialiser des semences d’une variété dont il  n’est pas établi qu’elle est distincte, stable et suffisamment homogène  (…) en ce qu’elle viole le principe de proportionnalité, la liberté  d’entreprise (…) la libre circulation des marchandises (…) ainsi que le  principe d’égalité de traitement ».
 Pourtant, alors que l’on pouvait s’attendre, a priori, à ce que la Cour  dans sa décision finale suive ses conclusions, c’est l’inverse qui s’est  produit 7 mois plus tard.... Le 13 juillet, la Cour a estimé qu’aucune  des directives incriminées ne pouvait être invalidée. Elle justifie  également sa décision par l’objectif « d’assurer une productivité  agricole accrue », impliquant que « les semences commercialisées dans le  marché intérieur doivent fournir les garanties nécessaires pour une  utilisation optimale des ressources agricoles ». L’enregistrement au  régime officiel des semences permet, selon son jugement, « l’utilisation  de semences appropriées et, par conséquent, une productivité accrue de  l’agriculture, fondée sur la fiabilité des caractéristiques desdites  semences ». Pour Kokopelli, « la biodiversité peut donc être valablement  sacrifiée sur l'autel de la productivité ». L’association dénonce  l’argument selon lequel l’enregistrement permet d’éviter « la mise en  terre de semences potentiellement nuisibles », alors que « l'inscription  au Catalogue ne vise pas à protéger les consommateurs contre un  quelconque risque sanitaire ou environnemental, auquel la législation ne  fait même pas référence ».
 Cette décision intervient dans un contexte particulier, puisque la  Commission européenne prépare la réforme de la réglementation sur les  semences et donc la question des brevets déposés sur les semences (voir  article lié). En augmentation constante (2000 aujourd’hui) ces brevets  sont déposés par les géants industriels sur des caractères agronomiques  des plantes. C’est ainsi que Monsanto, spécialisé dans les espèces les  plus cultivées de maïs, de soja, de coton et de tomate, détient à lui  seul plus d’un quart du marché mondial des semences. Un marché qu’il  partage avec Syngenta, le groupe suisse ayant lui aussi racheté de  nombreuses entreprises actives dans la sélection et la production de  légumes. Cette concentration a fait l’objet d’une étude publiée en  Suisse le 4 juin dernier commanditée par la Déclaration de Berne (DB),  Swissaid et des associations suisses de consommateurs. Elle révèle que  le marché européen des semences potagères appartient à quelques firmes:   parmi les 231 variétés de tomates protégées dans l’Union européenne,  36% sont la propriété de Monsanto et 26% appartiennent à Syngenta.  Idem  pour les poivrons, tandis que Monsanto détient 50%  du chou-fleur et  Syngenta près d’un quart de la centaine de variétés protégées. Une  information que le consommateur ignore, soulignent les ONG.
 Pour protéger la biodiversité contre la main mise des grands groupes et  lobbies commerciaux des industries agro-chimiques, prêts à détruire pour  servir leurs propres intérêts, la justice doit autoriser cette  association à vendre des graines anciennes biologiques Ces graines font  partie de notre patrimoine ancestral, et nous devons les préserver en  permettant à chacun d'entre nous de les semer et de les cultiver! Merci  de signer cette pétition en cliquant sur le lien ci-dessous et de donner  votre soutien à cette association!
 
 http://www.avaaz.org/fr/petition/Que_la_justice_revienne_sur_la_decision_prise_contre_Kokopelli/?fTxZadb&pv=48
 
 Voici une entreprise vendant aussi des graines de ce type : http://www.alsagarden.com/presentation.php
 
 Merci à toutes et à tous! Ne laissons pas s'éteindre nos racines!
 
 Sandra T&P de Villeurbanne
 
 (sources : alsagarden.com, kokopelli-semences.fr, novethic.fr)
 
 
 "Pour la re-reconnaissance du diplôme d'herboriste en France"
 
 Le diplôme d'herboriste a été supprimé d'un trait le 11 septembre 1941  par le gouvernement de Pétain sous l'impulsion et la pression des  lobbies pharmaceutiques. La France se trouvait privée officiellement de  tout un pan de connaissances et de pratiques de santé, curatives et  préventives, alors que le reste de l'Europe, comme ailleurs dans le  monde, la phytothérapie gardait sa place de valeur et continuait sa  progression sur son héritage ancestral. Depuis cette loi, le monopole de  la vente des plantes médicinales revient donc aux pharmaciens, dont  certains se sont appropriés le qualificatif "d'herboriste". Par "plantes  médicinales", lapharmacopée (qui est le recueil officiel des  médicaments) entend des "drogues végétales possédant des propriétés  médicamenteuses. Il y en a 339 en tout, validées par l'agence Française  de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé. Seuls les pharmaciens sont  officiellement habilités à conseiller les clients sur les plantes à  consommer et sous quelle forme (tisane ou poudre) pour soigner les  troubles du quotidien. "La France est un des seuls pays européens à ne  pas offrir de formation reconnue en herboristerie", expliquat en 2010  dans l'Express Thieery Thévenin, president du syndicat des Simples  (autre nom des plantes médicinales). "Le marché est contrôlé par les  pharmaciens qui entendent conserver leur monopole, et par la grande  distribution, qui veut garder la main sur le secteur des compléments  alimentaires".
 A savoir que les pharmaciens durant leur cursus universitaire n'ont pas  très peu d'heures de formation en phytothérapie. Les pharmaciens actuels  sont donc incompétents en herboristerie! S'ils veulent se spécialiser,  ils sont donc obligés de se former dans des écoles en dehors de  l'université (l'Ecole Lyonnaise des Plantes Médicinales et l'Ecole des  Plantes à Paris).
 En juillet 2011, le sénateur Jean Luc Fichet dépose un projet de loi  visant à réhabiliter le diplôme d'herboriste au Sénat. Le 23 décembre  2011, le sénateur informe l'Association pour le Renouveau de  l'Herboristerie qu'une version modifié du projet de loi a été de nouveau  déposée au Sénat.  Il reste par ailleurs très ouvert à la constitution  d’une liste de plantes complémentaires. Le nouveau texte comporte :- La  prise en compte des producteurs qui pourront continuer à pratiquer la  vente directe,- La création d’un diplôme d’herboriste sous la triple  tutelle du ministère de la santé, de l’agriculture et de  l’environnement,- La reconnaissance de la validation des acquis de  l’expérience,- La nécessité pour les pouvoirs publics qui travailleront à  ajouter de nouvelles plantes à la liste initiale de le faire en  concertation avec les représentants de la profession,- La prise en  compte en particulier de la filière bio,- La mise en place d’un délai de  deux ans pour l’application de cette nouvelle législation.
 
 "Appel de Thierry Thevenin, porte parole du syndicat des simplesLETTRE  OUVERTE AUX PARLEMENTAIRES POUR UNE REHABILITATION VERITABLE DU METIER  D’HERBORISTEObjet : objections au projet de loi de M. Jean-Luc FICHET,  visant à créer un diplôme et organiser la profession d’herboristeActeurs  privés ou institutionnels, consommateurs, associations de la société  civile, amateurs ou professionnels de santé, nous œuvrons, parfois  depuis de nombreuses années déjà, pour la réhabilitation des usages et  savoirs populaires autour des plantes médicinales et du métier  d’herboriste.Aussi avons-nous étudié avec beaucoup d’attention la  proposition de loi déposée au Sénat le 12 juillet 2011 par M. Jean-Luc  Fichet, visant à recréer un diplôme d’herboriste et organiser la future  profession.Si nous croyons nécessaire la réhabilitation de la profession  d’herboriste d’après les motifs exposés en préambule, nous sommes en  désaccord sur deux points :1- la création d’un nouveau monopole qui  accorderait aux seuls futurs herboristes diplômés et producteurs le  droit de commercialiser les espèces libérées par le décret 841-2008 ;  avec toutefois une exception accordée aux producteurs d’après ce que M.  Fichet a annoncé lors d’une réunion de concertation le 19 octobre  dernier au Sénat.Concernant ce premier point, nous considérons que le  cœur du métier d’herboriste n’est pas tant le droit exclusif de vendre  telle ou telle espèce, que d’apporter au public l’éthique, le conseil  qu’il attend en matière d’utilisation de plantes médicinales.L’histoire a  démontré que la logique de monopole en matière de santé n’a jamais été  une garantie de fiabilité ou de sécurité pour l’usager, ni n’a permis  d’éviter les dérives ou les dysfonctionnements ; l’actualité médicale  nous en apporte indéniablement l’enseignement.Nous pensons que les 148  espèces du décret 841-2008 peuvent rester en vente libre tel que l’a  souhaité le législateur, tandis qu’une liste spécifique à l’herboriste,  bien plus complète devra être établie par un décret du Ministère de la  santé.2- la tutelle de l’AFSSAPS qui aurait pour rôle de veiller aux  bonnes pratiques de cette profession et de la contrôler.Concernant ce  deuxième point, nous considérons que cette agence ne représente pas la  réponse adéquate pour mener à bien cette mission.(…)Par le présent  appel, nous demandons aux législateurs de donner à l’herboriste les  moyens d’exercer pleinement et en toute indépendance son métier, à  savoir être en mesure de :Ces préalables étant posés, l’herboriste  pourra ainsi devenir le partenaire privilégié du médecin phytothérapeute  en exécutant ses ordonnances et en sachant détecter d’éventuelles  anomalies.Il doit être capable de mettre en garde ses clients vis à vis  des limites de l’automédication il les encourage si nécessaire à  consulter un médecin, car il n’établit jamais de diagnostic.Il a un rôle  d’éducation et de prévention à l’hygiène de vie en matière de  consommation de plantes médicinales.L’herboriste contribue aussi à la  phytovigilance en faisant remonter au niveau de la profession, les cas  éventuels d’intolérance, d’allergies et tous problèmes particuliers  relatif à l’usage d’une plante.Pour exercer toutes ses missions,  l’herboriste a besoin d’une formation de qualité au conseil en matière  d’usage des plantes médicinales, formation indépendante des pressions  économiques, bénéficiant de l’absence de conflits d’intérêts avec les  industriels de la filière.Depuis 70 ans aucun diplôme d’Herboriste n’a  été délivré. S’il est louable d’autoriser les ultimes Herboristes  diplômés à dispenser leur art, il est également primordial, de trouver  une solution pour permettre aux personnes qui se sont formées et ou ont  perpétué le savoir des Herboristes pendant tout ce temps, de faire  valoir leurs compétences en exerçant de plein droit le métier  d’Herboriste.Il convient donc de prévoir de leur accorder un délai  raisonnable pour appliquer le dispositif de la VAE permettant à chacune  d’entre elles de faire valider leurs connaissances et de faciliter ainsi  leur obtention du diplôme d’Herboriste.En résumé, nous estimons que  l’herboriste doit pouvoir apporter des réponses aux demandes de la  population en constante augmentation, telles que :· Trouver un conseil  de qualité en matière d’éducation de prévention et d’utilisation des  plantes médicinales,· Avoir affaire à des professionnels aux liens  clairs avec les acteurs économiques depuis leur formation jusqu’à leur  autorité de tutelle· Accéder à une large diversité de plantes  médicinales efficaces, de qualité biologique, sous des formes peu  transformées et donc d’un coût raisonnable .· Pouvoir utiliser ces  plantes médicinales en complément des traitements médicaux classiques,·  Trouver des sources d’approvisionnement locales et renouer avec la  nature, la terre et ceux qui la cueillent ou la cultivent dans le  respect des équilibres écologiques.Nous continuerons à nous engager pour  tenter de faire valoir au maximum notre vision du métier d’herboriste, à  savoir accompagner le public pour des solutions alternatives de santé  et une certaine autonomie dans la gestion de son hygiène de vie.(…)"pour  lire la lettre dans sa totalité : http://www.clesdesante.com/article-appel-pour-la-rehabilitation-du-metier-d-herboriste-89401958.html
 
 Merci de signer donc la pétition pour le rétablissement de la profession d'herboriste en France en suivant le lien suivant : http://www.petitionenligne.fr/petition/petition-pour-le-retablissement-de-la-profession-dherboriste-en-france/1814
 Merci à toutes et à tous! ne laissons pas s'éteindre nos racines!
 Sandra T&P de Villeurbanne
 
 (sources : jeanlucfichet.fr, gralon.net, devenirherboriste.com)     
        
        
                                        
