Bio contre poison
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L'Ordre des Médecins vient de radier le professeur Henri Joyeux. Son crime ?
Avoir dénoncé la disparition d'un célèbre vaccin trivalent prévenant la diphtérie, la poliomyélite et le tétanos, trois maladies pour lesquelles la vaccination est obligatoire en France.
A l'heure où nous écrivons cet article, seuls les vaccins tétravalent (coqueluche en supplément) ou pentavalent (Haemophilus influenzae en supplément) peuvent être une alternative au vaccin hexavalent (hépatite B en supplément) pour le nourrisson après un véritable parcours du combattant pour la famille, le pédiatre et le pharmacien d'officine chargé de la commande.
En revanche, on peut trouver relativement facilement des vaccins trivalents et tétravalents sur le marché mais qui sont contre-indiqués chez le nourrisson. Or la rupture des vaccins tétra et pentavalent compatibles chez le nourrisson perdure depuis plus de deux ans !
Vous l'avez compris, les parents désirant se mettre en conformité avec la loi sont la plupart du temps obligés de vacciner en masse leurs enfants avec l'hexavalent, le plus lucratif pour les firmes, puisqu'il est le seul vaccin compatible et disponible pour le nourrisson. Au lieu de se comporter en catin des multinationales, l'Ordre des Médecins ferait mieux de demander une enquête sur les ruptures de stock aux autorités de santé publique.
https://www.facebook.com/aloys.durans
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Dénonçant "l'impossibilité d'une coexistence" entre les cultures génétiquement modifiées et l'élevage des abeilles, dix-sept organisations apicoles, agricoles et environnementales ont lancé une pétition pour la suspension immédiate de la culture du maïs OGM Monsanto en Europe. Il s'agit de Agir pour l’environnement, Amis de la Terre, Apis Bruoc Sella, Attac, ASPAS, Biocoop, CONAPI, Confédération Paysanne, Danmarks Biavlerforening, FFAP, FNAB, FNE, FNOSAD, FRAPNA, Générations Futures, GIET Info, Greenpeace, Inter-Environnement Wallonie, LPO, Natagora, Nature et Progrès, Nature et Progrès Belgique, Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique, OGM Dangers, One Voice, Réseau Semences Paysannes, Syndicat National d’Apiculture, UNAAPI, Union Nationale de l’Apiculture Française, Veille au grain. Elles affirment : "L'abeille est un atout incontournable pour la pollinisation de nombreuses cultures et l'apiculture, déjà mise à mal par la pression des pesticides, pourrait tout bonnement disparaître des campagnes européennes par décision politique, ou être accusée de disséminer les pollens OGM".
Tout a commencé avec l'affaire Bablock. Le land de Bavière (le Freistaat Bayern en Allemagne) possède des terrains sur lesquels il réalise depuis quelques années des cultures expérimentales de maîs MON 810 à des fins de recherche. M.Karl Heinz Bablok est un apiculteur amateur allemand, qui produit à proximité des terrains de l'Etat de Bavière, du miel destiné à la vente et à sa consommation personnelle. En 2005, il avait des ruches à coté de ces fameux terrains bavarois où des expérimentations sur MON 810 étaient en cours. A ce moment, il produisait du miel ainsi que du pollen en pelote, destiné à être vendu comme denrées alimentaires sous la forme de compléments alimentaires. Il fait alors réaliser analyser ses produits. Le laboratoire décèle la présence de traces d'ADN MON 810 (dans ne proportion de 4,1% par rapport à l'ADN total du maïs) et des protéines transgéniques (toxines BT) dans le pollen de maïs récolté par M.Bablok dans des ruches situées à 500 mètres des terrains de l'Etat. Est détectée aussi en très faible quantité dans des échantillons de miel, de l'ADN Mon 810 - provenant de l'apport de pollen de ce maïs. Pour rappel, le maïs MON 810 contient le gène d'une bactérie lui permettant de sécréter la toxine BT, insecticide détruisant les larves du Pyrale du maïs, papillon parasite. Monsanto avait obtenu en 1998 une autorisation de mise sur le marché pour ce maïs génétiquement modifié. D'autres produits aussi ont été autorisés : farine, gluten, semoule, amidon, glucose et huile de maïs.
M.Bablok engage alors des poursuites judiciaires devant le tribunal administratif d'Augsburg contre l'Etat de Bavière, il considère en effet que sa production a été rendu impropre à la commercialisation et à la consommation. Quatre apiculteurs voisins de M.Bablok l'ont rejoint dans sa démarche.
La cours de justice de l'Union Européenne (CJUE) a rendu un arrêt en septembre 2011 après avoir été saisi par le Tribunal de Bavière sur des questions préjudicielles. Cet arrêt du 06/09/2011 considère que des produits comme du miel et des compléments alimentaires contenant du pollen issu d'OGM constituent des denrées alimentaires contenant des ingrédients produits à partir d'OGM au sens de la réglementation. Ils ne peuvent donc pas être commercialisés sans autorisation préalable. Le pollen de maïs 810 n'ayant pas d'Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), du miel ou du pollen contenant des traces de maïs ne peut être commercialisé. Les conclusions de l'arrêt de la CJUE constituent une interprétation du droit mais la Cour ne résout pas le litige national et il appartient à la juridiction nationale de résoudre l'affaire conformément à la décision de la Cour. Un autre Etat membre devra appliquer la même interprétaiton du droit pour toute situation identique.
Rappel de la réglementation sur les OGM : 2 principaux règlements européens interviennent dans la réglementation européenne sur les OGM :
> La Directive 2001/18/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 mars 2001, relative à la dissémination volontaire d'organismes génétiquement modifiés dans l'environnement et abrogeant la directive 90/220/CEE du Conseil (JO L 106, p. 1), telle que modifiée par le règlement n° 1829/2003 et le règlement (CE) n° 1830/2003 du Parlement européen et du Conseil, du 22 septembre 2003 (JO L 268, p. 24). Cette Directive organise la mise sur le marché des OGM après autorisation et implique donc une évaluation des risques pour la santé et l’environnement. Cette Directive prévoit que les OGM ne peuvent être disséminés volontairement dans l'environnement ou mis sur le marché qu'après autorisation.
> Le Règlement (CE) n° 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil, du 22 septembre 2003, concernant les denrées alimentaires et les aliments pour animaux génétiquement modifiés (JO L 268, p. 1). Selon ce règlement, les OGM destinés à l'alimentation humaine, les denrées alimentaires contenant des OGM ou consistant en de tels organismes ainsi que les denrées alimentaires produites à partir d'ingrédients eux-mêmes produits à partir d'OGM, ou contenant de tels ingrédients, font l'objet d'une autorisation préalable à leur mise sur le marché. Ce règlement organise l’autorisation ainsi que la surveillance des denrées alimentaires génétiquement modifiées et leur étiquetage.
> Décret n° 2012-128 du 30 janvier 2012 relatif à l'étiquetage des denrées alimentaires issues de filières qualifiées « sans organismes génétiquement modifiés » . Publics concernés : opérateurs de l'agroalimentaire souhaitant valoriser des denrées alimentaires issues de filières qualifiées « sans OGM », consommateurs.
Objet : règles facultatives d'étiquetage pour les denrées alimentaires issues de filières qualifiées « sans OGM ».
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er juillet 2012. Notice : trois catégories d'ingrédients pourront faire l'objet d'une mention du type « sans OGM » : les ingrédients d'origine végétale (ceux contenant moins de 0,1 % d'OGM), les ingrédients d'origine animale (avec des mentions distinctes selon que les animaux sont nourris avec des aliments contenant moins de 0,1 % ou moins de 0,9 % d'OGM) et les ingrédients apicoles (lorsqu'ils sont issus de ruches situées à plus de 3 km de cultures génétiquement modifiées). Le décret prévoit également la possibilité de reprendre « en face avant » (dans le champ visuel principal de l'emballage), en plus des indications figurant dans la liste des ingrédients, une mention du type « sans OGM » pour tout ingrédient qui représente plus de 95 % de la denrée alimentaire.
Il y a un an une pétition pour "une protection de l’apiculture et des consommateurs face aux OGM" a été créée puis enregistrée auprès de la Commission des pétitions du Parlement européen. . Les dix-sept organisations seront auditionnés par cette commission le 21 janvier 2013. Un débat s’engagera alors dans les semaines à venir et jusqu’à mai 2013. Seront remises à la fin du débat toutes les signatures. Actuellement, la pétition a regroupé un peu plus de 300000 signatures et il est encore temps de la signer en ligne : http://www.ogm-abeille.org/ ou sur papier en télécharger le formulaire sur le site.
Sandra, T&P VIlleurbanne.
Sources : http://www.itsap.asso.fr
http://www.biocoop.fr/actualites-bio/abeilles-ou-ogm-il-faut-choisir-!
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Kokopelli, association type 1901, a été fondée en 1999, prenant ainsi le relais de Terre de Semences et du Jardin Botanique de la Mhotte, dans l'Allier.
Les bénévoles de cette association travaillent pour la libération de la semence et de l'humus et la protection de la biodiversité alimentaire en ralliant toutes les personnes voulant protéger le droit de semer librement des semences potagères et céréalières, dont celles d'anciennes variétés, libres de droits et reproductibles. Elle rassemble aussi les gens qui souhaitent encore partager et transmettre leur savoir comme par exemple les fertilisants à base de prêle et d'ortie,... (ingrédients fort peu couteux et surtout naturels) mais qui risquent de se voir accuser de concurrence déloyale par les multinationales des industries chimiques et de l'agro-alimentaire, lobbies extrêmement puissants.
Kokopelli réunit une collection de plus de 2200 variétés dont 650 de tomates, 200 de piments, 150 de courges,...
En 2005, devant le tribunal de grande instance de Nancy, la Société Graines Baumaux, un semencier français, attaque l’association Kokopelli pour concurrence déloyale. Mais faute d’enregistrement de chacune de ces variétés au catalogue officiel des semences potagères – au terme d’une procédure longue et coûteuse-, la réglementation européenne en interdit la commercialisation. L’association a décidé de braver la loi et accuse l’industrie semencière d’avoir organisé ce cadre réglementaire pour limiter le choix des agriculteurs aux semences hybrides, hyper productives et formatées. Lorsque la société les Graines Baumaux dépose plainte, Kokopelli est déjà poursuivi par l’Etat français pour non respect de la législation sur l’enregistrement des semences. La France est le premier producteur européen de semences sur un marché qui pèse 2,7 milliards d’euros. Condamnée en novembre 2007 à 10 000 euros d’amende, l’association fait appel et saisit également de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) afin de vérifier la légalité de la réglementation sur la commercialisation des semences au regard de la Charte des droits fondamentaux de l’Union. Le 19 janvier dernier, l’avocate générale de la Cour donnait raison à Kokopelli en estimant que le droit européen était responsable de la perte de biodiversité. Par ailleurs elle soulignait que « la diversité biologique ou biodiversité est en nette régression dans l’agriculture. (…) Quelques variétés dominent en revanche dans les champs (…) Dès à présent, le choix du consommateur final est déjà restreint en ce qui concerne les produits agricoles ». Et concluait à l’invalidité de la disposition qui prévoit « l’interdiction de commercialiser des semences d’une variété dont il n’est pas établi qu’elle est distincte, stable et suffisamment homogène (…) en ce qu’elle viole le principe de proportionnalité, la liberté d’entreprise (…) la libre circulation des marchandises (…) ainsi que le principe d’égalité de traitement ».
Pourtant, alors que l’on pouvait s’attendre, a priori, à ce que la Cour dans sa décision finale suive ses conclusions, c’est l’inverse qui s’est produit 7 mois plus tard.... Le 13 juillet, la Cour a estimé qu’aucune des directives incriminées ne pouvait être invalidée. Elle justifie également sa décision par l’objectif « d’assurer une productivité agricole accrue », impliquant que « les semences commercialisées dans le marché intérieur doivent fournir les garanties nécessaires pour une utilisation optimale des ressources agricoles ». L’enregistrement au régime officiel des semences permet, selon son jugement, « l’utilisation de semences appropriées et, par conséquent, une productivité accrue de l’agriculture, fondée sur la fiabilité des caractéristiques desdites semences ». Pour Kokopelli, « la biodiversité peut donc être valablement sacrifiée sur l'autel de la productivité ». L’association dénonce l’argument selon lequel l’enregistrement permet d’éviter « la mise en terre de semences potentiellement nuisibles », alors que « l'inscription au Catalogue ne vise pas à protéger les consommateurs contre un quelconque risque sanitaire ou environnemental, auquel la législation ne fait même pas référence ».
Cette décision intervient dans un contexte particulier, puisque la Commission européenne prépare la réforme de la réglementation sur les semences et donc la question des brevets déposés sur les semences (voir article lié). En augmentation constante (2000 aujourd’hui) ces brevets sont déposés par les géants industriels sur des caractères agronomiques des plantes. C’est ainsi que Monsanto, spécialisé dans les espèces les plus cultivées de maïs, de soja, de coton et de tomate, détient à lui seul plus d’un quart du marché mondial des semences. Un marché qu’il partage avec Syngenta, le groupe suisse ayant lui aussi racheté de nombreuses entreprises actives dans la sélection et la production de légumes. Cette concentration a fait l’objet d’une étude publiée en Suisse le 4 juin dernier commanditée par la Déclaration de Berne (DB), Swissaid et des associations suisses de consommateurs. Elle révèle que le marché européen des semences potagères appartient à quelques firmes: parmi les 231 variétés de tomates protégées dans l’Union européenne, 36% sont la propriété de Monsanto et 26% appartiennent à Syngenta. Idem pour les poivrons, tandis que Monsanto détient 50% du chou-fleur et Syngenta près d’un quart de la centaine de variétés protégées. Une information que le consommateur ignore, soulignent les ONG.
Pour protéger la biodiversité contre la main mise des grands groupes et lobbies commerciaux des industries agro-chimiques, prêts à détruire pour servir leurs propres intérêts, la justice doit autoriser cette association à vendre des graines anciennes biologiques Ces graines font partie de notre patrimoine ancestral, et nous devons les préserver en permettant à chacun d'entre nous de les semer et de les cultiver! Merci de signer cette pétition en cliquant sur le lien ci-dessous et de donner votre soutien à cette association!
http://www.avaaz.org/fr/petition/Que_la_justice_revienne_sur_la_decision_prise_contre_Kokopelli/?fTxZadb&pv=48
Voici une entreprise vendant aussi des graines de ce type : http://www.alsagarden.com/presentation.php
Merci à toutes et à tous! Ne laissons pas s'éteindre nos racines!
Sandra T&P de Villeurbanne
(sources : alsagarden.com, kokopelli-semences.fr, novethic.fr)
"Pour la re-reconnaissance du diplôme d'herboriste en France"
Le diplôme d'herboriste a été supprimé d'un trait le 11 septembre 1941 par le gouvernement de Pétain sous l'impulsion et la pression des lobbies pharmaceutiques. La France se trouvait privée officiellement de tout un pan de connaissances et de pratiques de santé, curatives et préventives, alors que le reste de l'Europe, comme ailleurs dans le monde, la phytothérapie gardait sa place de valeur et continuait sa progression sur son héritage ancestral. Depuis cette loi, le monopole de la vente des plantes médicinales revient donc aux pharmaciens, dont certains se sont appropriés le qualificatif "d'herboriste". Par "plantes médicinales", lapharmacopée (qui est le recueil officiel des médicaments) entend des "drogues végétales possédant des propriétés médicamenteuses. Il y en a 339 en tout, validées par l'agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé. Seuls les pharmaciens sont officiellement habilités à conseiller les clients sur les plantes à consommer et sous quelle forme (tisane ou poudre) pour soigner les troubles du quotidien. "La France est un des seuls pays européens à ne pas offrir de formation reconnue en herboristerie", expliquat en 2010 dans l'Express Thieery Thévenin, president du syndicat des Simples (autre nom des plantes médicinales). "Le marché est contrôlé par les pharmaciens qui entendent conserver leur monopole, et par la grande distribution, qui veut garder la main sur le secteur des compléments alimentaires".
A savoir que les pharmaciens durant leur cursus universitaire n'ont pas très peu d'heures de formation en phytothérapie. Les pharmaciens actuels sont donc incompétents en herboristerie! S'ils veulent se spécialiser, ils sont donc obligés de se former dans des écoles en dehors de l'université (l'Ecole Lyonnaise des Plantes Médicinales et l'Ecole des Plantes à Paris).
En juillet 2011, le sénateur Jean Luc Fichet dépose un projet de loi visant à réhabiliter le diplôme d'herboriste au Sénat. Le 23 décembre 2011, le sénateur informe l'Association pour le Renouveau de l'Herboristerie qu'une version modifié du projet de loi a été de nouveau déposée au Sénat. Il reste par ailleurs très ouvert à la constitution d’une liste de plantes complémentaires. Le nouveau texte comporte :- La prise en compte des producteurs qui pourront continuer à pratiquer la vente directe,- La création d’un diplôme d’herboriste sous la triple tutelle du ministère de la santé, de l’agriculture et de l’environnement,- La reconnaissance de la validation des acquis de l’expérience,- La nécessité pour les pouvoirs publics qui travailleront à ajouter de nouvelles plantes à la liste initiale de le faire en concertation avec les représentants de la profession,- La prise en compte en particulier de la filière bio,- La mise en place d’un délai de deux ans pour l’application de cette nouvelle législation.
"Appel de Thierry Thevenin, porte parole du syndicat des simplesLETTRE OUVERTE AUX PARLEMENTAIRES POUR UNE REHABILITATION VERITABLE DU METIER D’HERBORISTEObjet : objections au projet de loi de M. Jean-Luc FICHET, visant à créer un diplôme et organiser la profession d’herboristeActeurs privés ou institutionnels, consommateurs, associations de la société civile, amateurs ou professionnels de santé, nous œuvrons, parfois depuis de nombreuses années déjà, pour la réhabilitation des usages et savoirs populaires autour des plantes médicinales et du métier d’herboriste.Aussi avons-nous étudié avec beaucoup d’attention la proposition de loi déposée au Sénat le 12 juillet 2011 par M. Jean-Luc Fichet, visant à recréer un diplôme d’herboriste et organiser la future profession.Si nous croyons nécessaire la réhabilitation de la profession d’herboriste d’après les motifs exposés en préambule, nous sommes en désaccord sur deux points :1- la création d’un nouveau monopole qui accorderait aux seuls futurs herboristes diplômés et producteurs le droit de commercialiser les espèces libérées par le décret 841-2008 ; avec toutefois une exception accordée aux producteurs d’après ce que M. Fichet a annoncé lors d’une réunion de concertation le 19 octobre dernier au Sénat.Concernant ce premier point, nous considérons que le cœur du métier d’herboriste n’est pas tant le droit exclusif de vendre telle ou telle espèce, que d’apporter au public l’éthique, le conseil qu’il attend en matière d’utilisation de plantes médicinales.L’histoire a démontré que la logique de monopole en matière de santé n’a jamais été une garantie de fiabilité ou de sécurité pour l’usager, ni n’a permis d’éviter les dérives ou les dysfonctionnements ; l’actualité médicale nous en apporte indéniablement l’enseignement.Nous pensons que les 148 espèces du décret 841-2008 peuvent rester en vente libre tel que l’a souhaité le législateur, tandis qu’une liste spécifique à l’herboriste, bien plus complète devra être établie par un décret du Ministère de la santé.2- la tutelle de l’AFSSAPS qui aurait pour rôle de veiller aux bonnes pratiques de cette profession et de la contrôler.Concernant ce deuxième point, nous considérons que cette agence ne représente pas la réponse adéquate pour mener à bien cette mission.(…)Par le présent appel, nous demandons aux législateurs de donner à l’herboriste les moyens d’exercer pleinement et en toute indépendance son métier, à savoir être en mesure de :Ces préalables étant posés, l’herboriste pourra ainsi devenir le partenaire privilégié du médecin phytothérapeute en exécutant ses ordonnances et en sachant détecter d’éventuelles anomalies.Il doit être capable de mettre en garde ses clients vis à vis des limites de l’automédication il les encourage si nécessaire à consulter un médecin, car il n’établit jamais de diagnostic.Il a un rôle d’éducation et de prévention à l’hygiène de vie en matière de consommation de plantes médicinales.L’herboriste contribue aussi à la phytovigilance en faisant remonter au niveau de la profession, les cas éventuels d’intolérance, d’allergies et tous problèmes particuliers relatif à l’usage d’une plante.Pour exercer toutes ses missions, l’herboriste a besoin d’une formation de qualité au conseil en matière d’usage des plantes médicinales, formation indépendante des pressions économiques, bénéficiant de l’absence de conflits d’intérêts avec les industriels de la filière.Depuis 70 ans aucun diplôme d’Herboriste n’a été délivré. S’il est louable d’autoriser les ultimes Herboristes diplômés à dispenser leur art, il est également primordial, de trouver une solution pour permettre aux personnes qui se sont formées et ou ont perpétué le savoir des Herboristes pendant tout ce temps, de faire valoir leurs compétences en exerçant de plein droit le métier d’Herboriste.Il convient donc de prévoir de leur accorder un délai raisonnable pour appliquer le dispositif de la VAE permettant à chacune d’entre elles de faire valider leurs connaissances et de faciliter ainsi leur obtention du diplôme d’Herboriste.En résumé, nous estimons que l’herboriste doit pouvoir apporter des réponses aux demandes de la population en constante augmentation, telles que :· Trouver un conseil de qualité en matière d’éducation de prévention et d’utilisation des plantes médicinales,· Avoir affaire à des professionnels aux liens clairs avec les acteurs économiques depuis leur formation jusqu’à leur autorité de tutelle· Accéder à une large diversité de plantes médicinales efficaces, de qualité biologique, sous des formes peu transformées et donc d’un coût raisonnable .· Pouvoir utiliser ces plantes médicinales en complément des traitements médicaux classiques,· Trouver des sources d’approvisionnement locales et renouer avec la nature, la terre et ceux qui la cueillent ou la cultivent dans le respect des équilibres écologiques.Nous continuerons à nous engager pour tenter de faire valoir au maximum notre vision du métier d’herboriste, à savoir accompagner le public pour des solutions alternatives de santé et une certaine autonomie dans la gestion de son hygiène de vie.(…)"pour lire la lettre dans sa totalité : http://www.clesdesante.com/article-appel-pour-la-rehabilitation-du-metier-d-herboriste-89401958.html
Merci de signer donc la pétition pour le rétablissement de la profession d'herboriste en France en suivant le lien suivant : http://www.petitionenligne.fr/petition/petition-pour-le-retablissement-de-la-profession-dherboriste-en-france/1814
Merci à toutes et à tous! ne laissons pas s'éteindre nos racines!
Sandra T&P de Villeurbanne
(sources : jeanlucfichet.fr, gralon.net, devenirherboriste.com)
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Du poison dans nos vêtements par Dailygratuit
Rita Lemoine ne se doutait pas que ses chaussures neuves contenaient du diméthylfumarate, fongicide qui lui a provoqué une réaction cutanée spectaculaire et des paralysies musculaires. Depuis 2009, ce produit est interdit dans l’UE, mais de nombreux objets importés, notamment de Chine, échappent aux contrôles. Si en Asie, le chrome, les pigments et le chlore font toujours autant de victimes dans les tanneries, les travailleurs européens du textile ne sont pas non plus épargnés. Ainsi Frauke Driessen, qui a repassé pendant dix ans des jeans pour une grande marque de vêtements, est tombée malade suite à la présence dans son sang de dichlorométhane, substance cancérigène également présente dans son usine…
• Textile et cuir venu d’Asie : chics, pas chers et toxiques – Marianne, 2010 Résumé du documentaire « Du poison dans nos vêtements ».
• La Chine asphyxiée par la pollution de l’industrie textile - Audrey Garric, 2011 Dans un rapport récent, Greenpeace révèle des taux de pollution élevés et la présence de cinq métaux lourds dans les eaux de deux villes de la province de Guangdong, au sud-est du pays : Xintang, la « capitale du monde des jeans », et Gurao, une ville industrielle où 80% de l’économie tourne autour de la confection de sous-vêtements.
• Tanneries et mégisseries : Postes identifiés à risque cancérogène – INRS, 2008 Liste des activités liées à la tannerie susceptibles d’avoir un effet cancérogène.
• Reach : la restriction visant le DMFu devient définitive L’utilisation et la mise sur le marché de cette substance dans des articles en concentration supérieure à 0,1 mg/kg sont interdites dans toute l’Union européenne depuis le 16 mai 2012.
• Traitement des eaux usées de tannerie à l’aide de matériaux à base d’argile – Drissa SAMAKE, Thèse, Bamako, 2009 Dépollution : méthode de traitement à l’argile des effluents d’une tannerie pour l’élimination du chrome. • Global Organic Textile Standard (GOTS) Certification pour production de textiles bios.
• « Clean by Design » – Programme américain du NRDC (Natural Resources Defense council) Réduction de l’impact sur l’environnement de l’indutrie textile mondiale par l’amélioration des processus dans la chaîne de production (Matière première, manufacture, transport, entretien).
• Fibre Citoyenne® Le programme est destiné aux entreprises du secteur textile-habillement et aux donneurs d’ordre -publics et privés- consommateurs de produits textiles, qui souhaitent concilier activité textile et développement durable.
• Guide Eco-conception des produits textiles – habillement – WWF France Outil d’aide à la décision pour accompagner les démarches d’éco-conception dans le domaine du textile. Pratiques à mettre œuvre pour améliorer la performance environnementale, sanitaire et sociale de la filière. Fiches pratiques (check list, grille d’analyse des fournisseurs, liste des substances dangereuses, comparaison des labels etc.).
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L'aspartame serait dangereux pour la santé ?
Mais non ! sinon on n'en trouverait pas dans les sucrettes, canderel et autres nutrasweet, dans toutes les boissons gazeuses dites "light"...
Ca se saurait si c'était dangereux, et si ça donnait le cancer... et bien ça commence à se savoir !
Vous aussi préservez le sang européen, et passez l'info !
RF
Sinon visionnez le reportage ci dessous "Notre poison quotidien, et jugez par vous même...
......................................
Le groupement de distribution Système U va abandonner l'utilisation de l'aspartame dans tous les sodas vendus sous sa marque, à partir de janvier, a annoncé mercredi son président Serge Papin. Cette décision fait suite aux inquiétudes de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur les effets de cet édulcorant artificiel. C'est la première fois qu'un industriel communique sur l'abandon de cet édulcorant controversé, qui sera remplacé par la Stevia, une espèce d'herbe contenant des édulcorants naturels.
http://www.rtl.fr/actualites/vie-pratique/sante/article/systeme-u-bannit-l-aspartame-dans-ses-sodas-des-janvier-7725968485/commentaires
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Il y a quelques jours, passait sur France 3 un reportage sur les dangers des GSM et des antennes relais, il s’intitule « mauvaises ondes », et vous pouvez le télécharger (illégalement ! ) ici :
Il s’agit d’une étape extrêmement importante dans le dossier « téléphonie mobile et santé ».
Pour la première fois, la reconnaissance de la cancéroginicité potentielle est reconnue et ceci au niveau le plus élevé des agences de santé puisqu’il s’agit de l’OMS. Une fois le risque reconnu, le problème devient essentiellement politique.
Des mesures doivent être prises immédiatement tant au niveau international qu’au niveau des Etats pour le réduire. Pour cela, il est nécessaire :
de réduire les niveaux expositions tant pour les utilisateurs de portables que pour les riverains d’antennes ;
il faut réduire les sources d’exposition, en rappelant que les connexions filaires doivent être privilégiées chaque fois que cela est possible (utilisation du téléphone filaire à la maison ou sur les lieux de travail, connexion internet filaire avec facilité de désactivation du WiFi sur les box… ) ;
il faut informer largement sur les risques et tout particulièrement sur les risques pour les enfants ; il faut interdire les produits spécifiquement destinés aux enfants.
A partir d’aujourd’hui, plus personne ne pourra dire « le risque n’existe pas » et chacun à son niveau - politiques, opérateurs, employeurs, utilisateurs, parents,… - devra en tenir compte
http://www.priartem.fr/Le-CIRC-classe-les-radiofrequences.html
Le communiqué de l'OMS :
IARC CLASSIFIES RADIOFREQUENCY ELECTROMAGNETIC FIELDS AS
POSSIBLY CARCINOGENIC TO HUMANS
Lyon, France, May 31, 2011 -- The WHO/International Agency for Research on Cancer (IARC) has
classified radiofrequency electromagnetic fields as possibly carcinogenic to humans (Group 2B),
based on an increased risk for glioma, a malignant type of brain cancer1, associated with
wireless phone use.
Background
Over the last few years, there has been mounting concern about the possibility of adverse
health effects resulting from exposure to radiofrequency electromagnetic fields, such as those
emitted by wireless communication devices. The number of mobile phone subscriptions is
estimated at 5 billion globally.
From May 24–31 2011, a Working Group of 31 scientists from 14 countries has been meeting
at IARC in Lyon, France, to assess the potential carcinogenic hazards from exposure to
radiofrequency electromagnetic fields. These assessments will be published as Volume 102 of
the IARC Monographs, which will be the fifth volume in this series to focus on physical agents,
after Volume 55 (Solar Radiation), Volume 75 and Volume 78 on ionizing radiation (X-rays,
gamma-rays, neutrons, radio-nuclides), and Volume 80 on non-ionizing radiation (extremely
low-frequency electromagnetic fields).
The IARC Monograph Working Group discussed the possibility that these exposures might
induce long-term health effects, in particular an increased risk for cancer. This has relevance for
public health, particularly for users of mobile phones, as the number of users is large and
growing, particularly among young adults and children.
The IARC Monograph Working Group discussed and evaluated the available literature on the
following exposure categories involving radiofrequency electromagnetic fields:
.. occupational exposures to radar and to microwaves;
.. environmental exposures associated with transmission of signals for radio, television and
wireless telecommunication; and
.. personal exposures associated with the use of wireless telephones.
International experts shared the complex task of tackling the exposure data, the studies of
cancer in humans, the studies of cancer in experimental animals, and the mechanistic and
other relevant data.
1 237 913 new cases of brain cancers (all types combined) occurred around the world in 2008 (gliomas represent
2/3 of these). Source: Globocan 2008
2 'Limited evidence of carcinogenicity': A positive association has been observed between exposure to the agent
and cancer for which a causal interpretation is considered by the Working Group to be credible, but chance, bias or
confounding could not be ruled out with reasonable confidence.
3 'Inadequate evidence of carcinogenicity': The available studies are of insufficient quality, consistency or statistical
power to permit a conclusion regarding the presence or absence of a causal association between exposure and
cancer, or no data on cancer in humans are available.
4 a. 'Acoustic neuroma risk in relation to mobile telephone use: results of the INTERPHONE international case-
control study' (the Interphone Study Group, in Cancer Epidemiology, in press)
b. 'Estimation of RF energy absorbed in the brain from mobile phones in the Interphone study' (Cardis et al.,
Occupational and Environmental Medicine, in press)
c. 'Risk of brain tumours in relation to estimated RF dose from mobile phones – results from five Interphone
countries' (Cardis et al., Occupational and Environmental Medicine, in press)
d. 'Location of Gliomas in Relation to Mobile Telephone Use: A Case-Case and Case-Specular Analysis' (American
Journal of Epidemiology, May 24, 2011. [Epub ahead of print].
Results
The evidence was reviewed critically, and overall evaluated as being limited2 among users of
wireless telephones for glioma and acoustic neuroma, and inadequate3 to draw conclusions for
other types of cancers. The evidence from the occupational and environmental exposures
mentioned above was similarly judged inadequate. The Working Group did not quantitate the
risk; however, one study of past cell phone use (up to the year 2004), showed a 40% increased
risk for gliomas in the highest category of heavy users (reported average: 30 minutes per day
over a 10-year period).
Conclusions
Dr Jonathan Samet (University of Southern California, USA), overall Chairman of the Working
Group, indicated that "the evidence, while still accumulating, is strong enough to support a
conclusion and the 2B classification. The conclusion means that there could be some risk, and
therefore we need to keep a close watch for a link between cell phones and cancer risk."
"Given the potential consequences for public health of this classification and findings," said IARC
Director Christopher Wild, "it is important that additional research be conducted into the long-
term, heavy use of mobile phones. Pending the availability of such information, it is important
to take pragmatic measures to reduce exposure such as hands-free devices or texting. "
The Working Group considered hundreds of scientific articles; the complete list will be published
in the Monograph. It is noteworthy to mention that several recent in-press scientific articles4
resulting from the Interphone study were made available to the working group shortly before it
was due to convene, reflecting their acceptance for publication at that time, and were included
in the evaluation.
A concise report summarizing the main conclusions of the IARC Working Group and the
evaluations of the carcinogenic hazard from radiofrequency electromagnetic fields (including
the use of mobile telephones) will be published in The Lancet Oncology in its July 1 issue, and in
a few days online.
For more information, please contact
Dr Kurt Straif, IARC Monographs Section, at +33 472 738 511, or
IARC Monographs Section, at +33 472 738 659, or
Communications Group, at
Link to the audio file posted shortly after the briefing:
http://terrance.who.int/mediacentre/audio/press_briefings/
About IARC
The International Agency for Research on Cancer (IARC) is part of the World Health
Organization. Its mission is to coordinate and conduct research on the causes of human cancer,
the mechanisms of carcinogenesis, and to develop scientific strategies for cancer control. The
Agency is involved in both epidemiological and laboratory research and disseminates scientific
information through publications, meetings, courses, and fellowships.
If you wish your name to be removed from our press release e-mailing list, please write to
Nicolas Gaudin, Ph.D.
Head, IARC Communications
International Agency for Research on Cancer
World Health Organization
150, cours Albert-Thomas
69008 Lyon
France
Email
http://www.iarc.fr/
ABOUT THE IARC MONOGRAPHS
What are the IARC Monographs?
The IARC Monographs identify environmental factors that can increase the risk of human
cancer. These include chemicals, complex mixtures, occupational exposures, physical and
biological agents, and lifestyle factors. National health agencies use this information as scientific
support for their actions to prevent exposure to potential carcinogens. Interdisciplinary working
groups of expert scientists review the published studies and evaluate the weight of the evidence
that an agent can increase the risk of cancer. The principles, procedures, and scientific criteria
that guide the evaluations are described in the Preamble to the IARC Monographs.
Since 1971, more than 900 agents have been evaluated, of which approximately 400 have been
identified as carcinogenic or potentially carcinogenic to humans.
Definitions
Group 1: The agent is carcinogenic to humans.
This category is used when there is sufficient evidence of carcinogenicity in humans.
Exceptionally, an agent may be placed in this category when evidence of carcinogenicity in
humans is less than sufficient but there is sufficient evidence of carcinogenicity in experimental
animals and strong evidence in exposed humans that the agent acts through a relevant
mechanism of carcinogenicity.
Group 2.
This category includes agents for which, at one extreme, the degree of evidence of
carcinogenicity in humans is almost sufficient, as well as those for which, at the other extreme,
there are no human data but for which there is evidence of carcinogenicity in experimental
animals. Agents are assigned to either Group 2A (probably carcinogenic to humans) or Group 2B
(possibly carcinogenic to humans) on the basis of epidemiological and experimental evidence of
carcinogenicity and mechanistic and other relevant data. The terms probably carcinogenic and
possibly carcinogenic have no quantitative significance and are used simply as descriptors of
different levels of evidence of human carcinogenicity, with probably carcinogenic signifying a
higher level of evidence than possibly carcinogenic.
Group 2A: The agent is probably carcinogenic to humans.
This category is used when there is limited evidence of carcinogenicity in humans and sufficient
evidence of carcinogenicity in experimental animals. In some cases, an agent may be classified in
this category when there is inadequate evidence of carcinogenicity in humans and sufficient
evidence of carcinogenicity in experimental animals and strong evidence that the carcinogenesis
is mediated by a mechanism that also operates in humans. Exceptionally, an agent may be
classified in this category solely on the basis of limited evidence of carcinogenicity in humans. An
agent may be assigned to this category if it clearly belongs, based on mechanistic
considerations, to a class of agents for which one or more members have been classified in
Group 1 or Group 2A.
Group 2B: The agent is possibly carcinogenic to humans.
This category is used for agents for which there is limited evidence of carcinogenicity in humans
and less than sufficient evidence of carcinogenicity in experimental animals. It may also be used
when there is inadequate evidence of carcinogenicity in humans but there is sufficient evidence
of carcinogenicity in experimental animals. In some instances, an agent for which there is
inadequate evidence of carcinogenicity in humans and less than sufficient evidence of
carcinogenicity in experimental animals together with supporting evidence from mechanistic
and other relevant data may be placed in this group. An agent may be classified in this category
solely on the basis of strong evidence from mechanistic and other relevant data.
Group 3: The agent is not classifiable as to its carcinogenicity to humans.
This category is used most commonly for agents for which the evidence of carcinogenicity is
inadequate in humans and inadequate or limited in experimental animals.
Exceptionally, agents for which the evidence of carcinogenicity is inadequate in humans but
sufficient in experimental animals may be placed in this category when there is strong evidence
that the mechanism of carcinogenicity in experimental animals does not operate in humans.
Agents that do not fall into any other group are also placed in this category.
An evaluation in Group 3 is not a determination of non-carcinogenicity or overall safety. It often
means that further research is needed, especially when exposures are widespread or the cancer
data are consistent with differing interpretations.
Group 4: The agent is probably not carcinogenic to humans.
This category is used for agents for which there is evidence suggesting lack of carcinogenicity in
humans and in experimental animals. In some instances, agents for which there is inadequate
evidence of carcinogenicity in humans but evidence suggesting lack of carcinogenicity in
experimental animals, consistently and strongly supported by a broad range of mechanistic and
other relevant data, may be classified in this group.
Definitions of evidence, as used in IARC Monographs for studies in humans
The evidence relevant to carcinogenicity from studies in humans is classified into one of the
following categories:
Sufficient evidence of carcinogenicity: The Working Group considers that a causal relationship
has been established between exposure to the agent and human cancer. That is, a positive
relationship has been observed between the exposure and cancer in studies in which chance,
bias and confounding could be ruled out with reasonable confidence. A statement that there is
sufficient evidence is followed by a separate sentence that identifies the target organ(s) or
tissue(s) where an increased risk of cancer was observed in humans. Identification of a specific
target organ or tissue does not preclude the possibility that the agent may cause cancer at other
sites.
Limited evidence of carcinogenicity: A positive association has been observed between
exposure to the agent and cancer for which a causal interpretation is considered by the Working
Group to be credible, but chance, bias or confounding could not be ruled out with reasonable
confidence.
Inadequate evidence of carcinogenicity: The available studies are of insufficient quality,
consistency or statistical power to permit a conclusion regarding the presence or absence of a
causal association between exposure and cancer, or no data on cancer in humans are available.
Evidence suggesting lack of carcinogenicity: There are several adequate studies covering the
full range of levels of exposure that humans are known to encounter, which are mutually
consistent in not showing a positive association between exposure to the agent and any studied
cancer at any observed level of exposure. The results from these studies alone or combined
should have narrow confidence intervals with an upper limit close to the null value (e.g. a
relative risk of 1.0). Bias and confounding should be ruled out with reasonable confidence, and
the studies should have an adequate length of follow-up. A conclusion of evidence suggesting
lack of carcinogenicity is inevitably limited to the cancer sites, conditions and levels of exposure,
and length of observation covered by the available studies. In addition, the possibility of a very
small risk at the levels of exposure studied can never be excluded.
In some instances, the above categories may be used to classify the degree of evidence related
to carcinogenicity in specific organs or tissues.