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L'index sentencieux et vertueux des Grünen allemands est mal barré: voilà que la Namibie accuse les Grünen de colonialisme et de racisme. Les grands champions de la lutte contre le racisme systémique européen et de la lutte contre la droite - deux synonymes pour les Grünen - sont maintenant eux-mêmes accusés de racisme - et par une ancienne colonie allemande de surcroît. Il s'agit d'accusations portées par le ministre namibien de l'environnement, Pohamba Shifeta, à l'encontre de la ministre allemande de l'environnement, la verte Steffi Lemke (tous deux en photo ci-dessous).

 

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Tout tourne autour du gibier abattu en Afrique, en Namibie. La ministre allemande Lemke veut interdire partiellement l'importation de gibier africain en Allemagne. Dans une lettre ouverte citée par le journal allemand Bild-Zeitung, l'homme politique namibien Swapo Shifeta parle « d'ingérence unilatérale, illégale et néocoloniale dans notre droit souverain à utiliser nos ressources naturelles ». Le ministre namibien y affirme que la chasse au gibier est strictement limitée et qu'elle fait partie d'une stratégie plus large de conservation des ressources fauniques. Ceux qui veulent protéger la faune sauvage doivent autoriser une chasse contrôlée, déclare le ministre namibien.

 

Les Grünen se tirent-ils une balle dans le pied ?

Dans l'ancienne colonie que fut la Deutsch-Südwestafrika, la protection de la faune a rang de loi. « Comme en Allemagne et en Europe, la chasse contrôlée fait partie de la politique de protection des espèces. Selon le ministre namibien, une partie de l'argent des impôts est justement utilisée pour ces mesures de conservation ». Le directeur de l'association namibienne NACSO (management of nature and breeding areas), Maxi Louis, accuse également le parti au pouvoir en Allemagne de « ne même pas vouloir écouter ». C'est comme si les Grünen disaient des Namibiens : « Ils ne peuvent pas penser par eux-mêmes ».

La superbe avec laquelle les Grünen veulent imposer leur politique à la Namibie, et « veulent imposer la façon dont un pays africain devrait agir, ressemble à une attitude raciste à notre égard ». C'est pourquoi le chef de l'exécutif namibien a invité Mme Lemke et la ministre allemande des affaires étrangères (également verte), Annalena Baerbock, en Namibie. « Asseyons-nous ensemble, en tant que personnes civilisées, et discutons du problème ». Condition préalable pour la Namibie : « Ils doivent vouloir nous écouter, nous et notre communauté ». Droit au but, non ?

 Peter W. Logghe

Source : https://www.facebook.com/peter.logghe.94

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