On connaît le rôle de fichage de tout opposant aux narratifs officiels et à la propagande néo-conservatrice américaine fidèlement joué par Conspiracy Watch, organisme jusqu’ici mystérieux dirigé par Rudy Reichstadt, grand paranoïaque qui voit autant de complotistes (même Erdogan l’est, selon lui !) que Blanche-Neige ne voyait de nains dans la version adulte du conte de Grimm. Auditionné hier par le Sénat, Rudy Reichstadt a enfin révélé le montant de son budget et l’origine de ses fonds. Son intervention, faite d’auto-congratulation où Reichstadt se proclame lui-même organisme de référence (on n’est jamais mieux servi que par soi-même…), jette un éclairage nouveau sur la visée intentionnelle profonde de ses petites fiches mises à jour en mode Je suis partout !
Alors que l’audition, cette après-midi, de Mohammed Sifaoui par la commission d’enquête sur le Fonds Marianne fait les choux gras de certains, l’audition tout aussi intéressante de Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, est curieusement passée inaperçue. Les révélations qu’un Reichstadt réticent et mal à l’aise, à la diction saccadée, a dû faire sous la pression des sénateurs, valent pourtant leur pesant de cacahuètes. Nous avons, pour vous, réalisé un zapping vidéo de ses interventions (voir ci-dessous).
Un budget à 50% apporté par l’Etat
Comme l’indique Rudy Reichstadt dans les interventions dont nous avons extrait quelques éléments, on découvre que Conspiracy Watch est subventionné par l’Etat depuis 2019, après des discussions initiées en 2018. Tiens ! comme c’est bizarre, ce calendrier correspond à l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir… De là à affirmer que Conspiracy Watch est une officine de propagande et de fichage macroniste, il n’y a qu’un pas que nous laissons chacun libre de franchir.
Voici, en tout cas, le détail des interventions de Rudy Reichstadt, qui éclaire la façon dont la macronie lui a proposé un bon petit chèque pour diffuser la propagande officielle :
Rudy Reichstadt révèle ses sources de financement
Durant son audition, Rudy Reichstadt a expliqué qu’il rendait compte environ par mois à son donneur d’ordre (en l’espèce le gouvernement) sur le respect de son cahier des charges. On ne pouvait pas être plus clair sur ce qu’on appelle la propagande, parfaite négation de la liberté de la presse : Macron paie Conspiracy Watch pour produire des contenus précis, conformes à la politique gouvernementale. Et Rudy Reichstadt semble convaincu que rien ne cloche dans ce mode de fonctionnement.
Pire : on découvre qu’il dispose du pouvoir, auprès de Google, de faire passer ses contenus en tête d’affiche pour bénéficier de plus de portée auprès des lecteurs !
Une subvention annuelle de la Fondation pour la mémoire de la Shoah
Comme le précise Rudy Reichstadt, si 50% de son budget provient de l’État, les 50% restants proviennent d’une subvention annuelle versée par la Fondation pour la mémoire de la Shoah, présidée par David de Rothschild. On en trouve effectivement la trace (sans en connaître le montant) dans le rapport annuel de la Fondation.
On remarquera à cette occasion que la Fondation soutient également un projet appelé InfoHunter, qui consiste lui aussi à produire de la contre-influence sur Internet.
Quel est le lien entre le fichage systématique des opposants au narratif mondialiste et la commémoration de la Shoah ? La question est ouverte. Mais on comprend en tout cas que des moyens importants sont consacrés par cette Fondation à la production d’une contre-influence mondialiste sur Internet. Les méthodes utilisées par Rudy Reichstadt honorent-elles vraiment les victimes de la Shoah ? La réponse est dans la question.