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Dans son dernier ouvrage Occident Go Home, (à commander aux éditions Via Romana) Michel Geoffroy, énarque et ancien haut fonctionnaire, dresse un réquisitoire sévère contre l’Occident moderne, qu’il décrit comme le nouveau vecteur de l’américanisme et des « valeurs inversées ».

Selon lui, l’Occident n’incarne plus la chrétienté, la liberté ou le progrès, mais se retrouve aujourd’hui assimilé à une maladie civilisationnelle, perçue comme une menace par le reste du monde. Cependant, loin de se contenter de dénoncer ce déclin moral, religieux, et militaire, Michel Geoffroy voit dans la prise de conscience de cette situation une incitation à réagir. Il appelle à une renaissance civilisationnelle, portée par une nouvelle élite, capable de refuser le fatalisme pour retrouver l’âme de l’Europe.

Dans cet entretien, Michel Geoffroy nous livre ses réflexions sur la situation actuelle de l’Occident, les causes de ce déclin et, surtout, les pistes qu’il propose pour surmonter cette crise. Une interview incontournable pour qui s’interroge sur l’avenir de notre civilisation et la place que l’Europe peut encore y tenir.

Breizh-info.com : Dans votre livre, vous présentez l’Occident comme une « maladie civilisationnelle ». Pouvez-vous expliquer ce que vous entendez par là ? Quelles sont, selon vous, les principales caractéristiques de cette dégénérescence occidentale ?

Michel Geoffroy : L’Occident ne se confond plus aujourd’hui avec la civilisation européenne.

Ce terme désigne au contraire la décomposition de notre civilisation par l’américanisme, son excroissance monstrueuse ; il désigne aussi l’espace vassalisé par l’hégémon nord-américain et l’empire du faux, des « valeurs » en caoutchouc qui varient en permanence au gré des intérêts anglo-saxons.

L’américanisme est né de la fusion entre le progressisme et le messianisme puritain : autour du mythe de l’élection /destinée manifeste des Etats-Unis d’Amérique, de la volonté de créer le paradis sur terre et de la croyance que Dieu leur a promis la domination terrestre. Il incarne aussi pour cette raison l’hérésie mondialiste, qui consiste à croire que l’on peut unifier le monde et mettre fin aux nations sans attendre la fin des temps, hérésie condamnée par la plupart des religions dont le catholicisme bien sûr.

L’Occident c’est donc une Europe qui a perdu sa raison, ses valeurs et son identité.

Il est désormais perçu par la majorité de la population mondiale comme l’empire du mensonge et du Mal, c’est-à-dire du refus de la vérité. Notamment comme l’empire des valeurs inversées : ainsi par exemple les droits de l’homme ne sont plus conçus comme des droits naturels comme on disait au 18ème siècle, mais au contraire comme le droit de rejeter la/sa nature, d’en créer une à son gré et d’en changer tout le temps.

C’est enfin l’empire des images et des paroles vides : il désigne la caverne dans laquelle sont enfermés les Occidentaux, qui finissent par prendre les fictions médiatiques pour la réalité et qui confondent communication et action.

C’est pourquoi cet Occident suscite un rejet croissant, partout dans le monde.

Breizh-info.com : Vous parlez de la perte des valeurs chrétiennes et de la montée de l’américanisme. En quoi ces deux phénomènes sont-ils liés et comment ont-ils contribué au déclin de l’Occident ?

Michel Geoffroy : Parce que l’américanisme est en quelque sorte un christianisme devenu fou, caractérisé depuis son origine par un rejet de l’Europe, assimilée à une terre de perdition par les Pères Fondateurs et par son appétence pour les hérésies et les sectes, ainsi que pour le matérialisme et la loi de l’argent.

Chesterton fait justement remarquer en effet, dans une formule célèbre, que la modernité se caractérise par des « vertus chrétiennes devenues folles ». Pourquoi sont-elles folles ? Parce qu’elles se sont isolées les unes des autres et érigées chacune en absolus au risque de provoquer des contradictions insolubles avec d’autres vertus. Par exemple lorsqu’on affirme un droit à l’immigration en ignorant les droits des peuples autochtones à vivre tranquillement sur leur terre selon leurs traditions. Ou lorsqu’on se préoccupe des droits des délinquants aux dépens de ceux des victimes ou de la justice. Ou encore lorsqu’on érige l’avortement en droit absolu de la femme au mépris du droit à la vie de l’enfant à naître.

En d’autres termes les valeurs deviennent folles lorsque la culture perd sa cohérence interne et que l’on prend le parti d’ignorer la sagesse des temps passés, ce qui est le propre du progressisme qui est au contraire une idéologie de la rupture, de la déconstruction permanente de ce qui est. Une idéologie de la négation et on pensera à son égard à ce que dit Méphisto dans le second Faust : « je suis l’esprit qui toujours nie »….

Cette idéologie destructrice a cheminé en Occident depuis le 18ème siècle mais elle a connu une forte accélération avec le triomphe de l’américanisme après la chute de l’URSS.

Breizh-info.com : Votre ouvrage critique vivement la domination de l’oligarchie occidentale, tout en affirmant que l’Occident perd sa suprématie mondiale. Comment expliquez-vous cette contradiction entre une domination oligarchique locale et une perte d’influence globale ?

Michel Geoffroy : La contradiction n’est qu’apparente : c’est précisément parce que le monde est en train d’échapper aux mondialistes occidentaux, que ces derniers veulent renforcer leur emprise sur les peuples d’Occident. Car c’est le propre de tout pouvoir déclinant de se raidir, comme l’a montré par exemple la réaction nobiliaire en France, qui précéda la chute de l’aristocratie avec la Révolution française.

La domination de l’oligarchie en Europe se renforce comme le montre par exemple la réduction continue de la liberté d’expression, la répression violente des dissidents -comme on vient de le voir encore récemment en Grande Bretagne- ou par la volonté affichée de museler les réseaux sociaux.

Mais cette répression est aussi un signe de faiblesse : l’oligarchie se raidit car elle a peur de perdre son pouvoir et ses avantages. Puisque malgré la répression, la contestation de l’oligarchie ne diminue pas en Europe, bien au contraire. Parce que tout le monde se rend compte que l’oligarchie nous conduit au désastre.

Breizh-info.com : Vous mettez en avant la montée des civilisations émergentes face au déclin occidental. Quels sont les exemples de ces civilisations et comment réussissent-elles, selon vous, à supplanter l’Occident dans les domaines économiques, moraux ou militaires ?

Michel Geoffroy : Il s’agit d’un double mouvement parallèle : d’une part les états-civilisationnels émergents deviennent de plus en plus puissants et riches à l’instar de la Chine par exemple, ce qui modifie mécaniquement la position relative de l’Occident ; d’autre part, ce dernier décline constamment parce qu’il perd ce qu’il avait acquis depuis le 19ème siècle : forte démographie, maîtrise scientifique, suprématie militaire , économie puissante et enfin valeur morale , avec la prétention d’apporter aux Autres les Lumières de la raison .

En fait aujourd’hui dans aucun domaine l’Occident ne maintient sa suprématie, même si les Etats-Unis restent encore une puissance respectable, mais de plus en plus menacée.

Sur le plan économique les BRICS dépassent les performances du G7 et la Chine est en passe de devenir la première puissance économique mondiale ; les plus grands ouvrages d’art ne se situent plus en Occident mais en Eurasie, comme les trains les plus rapides. Sur le plan militaire on s’aperçoit, que ce soit en Ukraine ou en Mer Rouge, que les armes occidentales ne l’emportent plus sur le terrain. Enfin, sur le plan diplomatique un nombre croissant d’Etats ne supportent plus l’arrogance occidentale et préfèrent la stratégie gagnant/gagnant des BRICS, à l’alignement sur Washington.

Et ces Etats-civilisationnels émergents présentent des caractéristiques très comparables : une population nombreuse et travailleuse, une économie de marché mais des Etats forts capables de faire prévaloir le bien commun sur les oligarchies financières, un individualisme limité et un grand respect pour les traditions et l’histoire nationales. Ces Etats sont certes « autoritaires » selon nos critères mais ils sont très rétributifs : ils fournissent en contrepartie prospérité, sécurité et fierté à leurs citoyens.

Donc tout le contraire du système occidental !

Breizh-info.com : L’expression « Occident Go Home » est souvent utilisée dans un contexte post-colonial. En quoi votre appel à « décoloniser l’Europe » s’inscrit-il dans une critique de l’américanisation de l’Europe, et comment proposez-vous d’en sortir ?

Michel Geoffroy : Que veut dire Occident go home ?

-D’abord vouloir rompre avec toutes les mortelles folies idéologiques du système occidental, dont la plupart viennent d’outre atlantique, pour retrouver notre équilibre et notre identité de civilisation

-Ensuite vouloir sortir de la situation de vassalité humiliante dans laquelle nous ont mis nos oligarchies. Car nous commençons à comprendre que nous sommes devenus les vassaux d’un hégémon déclinant et qui n’est pas un empire bienveillant d’autant qu’il n’existe aucune continuité géopolitique réelle entre les deux côtés de l’atlantique. Mais nous pouvons justement profiter de l’affaiblissement relatif du suzerain nord-américain pour retrouver les voies de notre indépendance.

-Enfin voir le monde polycentrique non pas comme une menace contre une illusoire suprématie (comme le pensent les néocons), mais comme une opportunité d’enrichissement mutuel. C’est donc rejeter la logique de guerre dans laquelle l’oligarchie veut nous entraîner ainsi que l’arrogance vis-à-vis des autres

Comment faire ? En adoptant une stratégie globale de renouveau civilisationnel car il faudra agir sur tous les fronts, car tout se tient.

C’est cette stratégie que je m’efforce de tracer dans cet essai. Autour d’un principe essentiel ; nous avons droit, comme les autres civilisations, à la continuité historique et au respect de notre identité.

Tous ceux qui ne le veulent pas sont nos ennemis ; c’est le nouveau clivage idéologique de notre temps.

Breizh-info.com : Vous parlez de la nécessité de forger une nouvelle élite qui serait capable de relever les défis du monde polycentrique. Qui pourrait incarner cette élite et comment pourrait-elle émerger dans un monde largement dominé par des forces oligarchiques ?

Michel Geoffroy : Il ne faut pas surestimer la force de l’oligarchie occidentale, d’autant que sa grille idéologique devient obsolète, comme ce fut le cas autrefois du communisme. Elle ne comprend plus le monde et elle s’est montrée incapable de briser la dynamique des Etats-civilisationnels. Et elle a le plus grand mal à enrayer la défiance croissante des peuples européens.

Elle continue de se présenter comme une élite éclairée de sachants ou de « décideurs », mais en réalité son bilan est de plus en plus mauvais, à l’instar de notre Mozart de la Finance qui accumule les dettes et les déficits. Car l’oligarchie est devenue une élite décadente, empêtrée dans sa corruption, son court-termisme et ses déviances : à force de croire à sa propre propagande elle vit cloîtrée dans un monde irréel. Il s’agit en réalité d’une élite en perdition.

Les nouvelles élites qui vont succéder à cette oligarchie existent déjà à l’état natif , même si elles sont invisibilisées par le système : militants identitaires et alternatifs, agriculteurs et chefs d’entreprises qui malgré tous les obstacles produisent encore quelque chose, jeunes qui décident de fonder une famille, artistes qui créent des œuvres enracinées, agents publics que révolte la déconstruction de l’Etat et des services publics, jeunes qui s’engagent pour leur foi, héros tranquilles qui ne fuient pas devant les terroristes et les délinquants etc…Cette nouvelle élite existe déjà parmi nous , il faut seulement lui donner une cohérence , un projet et une tenue , et le reste suivra.

Car, toujours, les minorités font l’histoire.

Breizh-info.com : Quel rôle la spiritualité, et notamment la foi chrétienne, devrait-elle jouer dans cette renaissance que vous appelez de vos vœux ?

Michel Geoffroy : Nous souffrons de la crise de la foi en Europe de l’Ouest. Une crise d’autant plus grave que le christianisme fait partie intégrante de notre identité et que nous sommes confrontés, une fois encore, à une religion conquérante, l’Islam. En outre la façon dont la hiérarchie catholique approche aujourd’hui la question de l’immigration en Europe, présentée seulement sous l’angle de l’obligation d’accueil fraternel, n’arrange rien.

Mais nous voyons bien que la modernité- l’idée que l’homme serait à lui-même sa propre fin- débouche sur le nihilisme, les croyances absurdes et aujourd’hui la peur irraisonnée de l’avenir, incarnée par la peur climatique. Quel paradoxe pour ceux qui prétendaient incarner l’avenir radieux de l’humanité !

Nous devons retrouver un aspect fondamental de la foi chrétienne si nous voulons relever les multiples défis qui nous assaillent : à savoir la liberté et la responsabilité de l’homme, le refus du fatalisme, le sens de la vérité et de la loi naturelle.

Et j’ajouterais le sens de l’action.

Il nous faut retrouver le sens de la triade pensée/parole/action qui était au cœur de notre civilisation : nous ne pouvons faire l’économie de l‘action et de la mise en concordance de nos paroles et de nos actes.

Ne soyons pas les nouveaux pharisiens qui « disent et ne font pas ».

Que l’action soit collective ou individuelle il y aura toujours quelque chose à faire pour le salut de notre civilisation.

Aide-toi et le ciel t’aidera. Cette morale reste plus que jamais valide pour nous.

Breizh-info.com : Pensez-vous que l’Europe pourrait retrouver son indépendance et son identité sans rupture majeure avec ces élites ? Si oui, comment ?

Michel Geoffroy : Il n’y aura pas de renouveau sans profonde réforme intellectuelle et morale et sans changement de système, donc de dirigeants. Pour cette raison une victoire électorale restera sans lendemain si elle ne s’accompagne pas d’une remise en mouvement de la société tout entière autour de nouveaux principes. Cela nécessitera la mise en place d’une nouvelle élite à même de conduire ce mouvement, de fixer un cap et d’écarter les forces hostiles.

En effet un renouveau européen ne sera pas chose facile car l’oligarchie occidentale fera tout pour l’empêcher, y compris par la violence. En outre les « progressistes » européens haïssent encore plus notre civilisation que le reste du monde.

Il faudra donc du temps et de l’énergie pour surmonter ces obstacles.

Mais comme le disait Richelieu, la politique ne consiste pas à faire ce qui est facile, mais à rendre possible ce qui est souhaitable. Et l’histoire reste ouverte quoi qu’en pensent certains.

Breizh-info.com : L’immigration massive est un thème que vous avez abordé dans vos précédents ouvrages. En quoi cette immigration de masse, selon vous, participe-t-elle au déclin de l’Occident et comment pourrait-on résoudre ce problème dans le cadre du renouveau que vous proposez ?

Michel Geoffroy : L’immigration de masse est une catastrophe mondiale : à la fois pour les pays d’émigration -qui perdent une population jeune- et pour les pays d’accueil, car elle rend l’assimilation impossible.

Nous voyons ainsi s’effondrer sous nos yeux toutes les rêveries des partisans de l’immigration sans limite : la société multiculturelle débouche sur la société multi conflictuelle, comme la prétendue créolisation ou le vivre ensemble débouche sur le repli communautaire. Pendant que l’assimilation ne fonctionne plus non plus en raison de l’importance des flux (500 000 entrées par an en France, 4 millions au niveau de l’UE en majorité « régulières »).

En outre l’immigration apporte avec elle l’islamisation en Europe, donc une religion qui nous est étrangère. Et on ne doit pas oublier que l’Occident mène un jeu trouble avec l’immigration et l’islamisme qu’il utilise comme moyen de déstabilisation, y compris contre nous.

Face à ce défi mondial, la question n’est à vrai dire pas celle du programme car on sait tous ce qu’il faut faire : il manque seulement la volonté de le faire et de lever les obstacles qui nous empêchent de le faire (action des ONG anglo-saxonnes, traités européens et gouvernement des juges principalement). Et il faut en sortir par le haut en outre : au plan international, en opposant au prétendu droit à la migration, le droit des peuples à vivre dignement sur leur terre.

Breizh-info.com :  Comment voyez-vous l’avenir de l’Europe dans les 20 à 30 prochaines années si les réformes que vous proposez ne sont pas engagées ? Et si elles le sont ?

Michel Geoffroy : D’ores et déjà, l’histoire du monde est en train de se faire ailleurs qu’en Europe.

« Qu’ils fassent ce qu’ils veulent » déclarait significativement le président Poutine, en parlant des Occidentaux, dans son discours du 21 février 2023 !

Nous assistons en effet à une déconnexion de l’économie mondiale entre les pays émergents qui créent de la richesse réelle et les occidentaux qui s’enferment dans une économie fictive, parasite, financiarisée et instable.

S’y ajoutent d’incessants bouleversements géopolitiques en cours qui nous laissent sans voix et qui montrent que les anciens rapports de force sont en train de changer de plus en plus vite (ex la Turquie pays de l’OTAN qui envisage de rejoindre les BRICS, le rapprochement Iran/Arabie saoudite, Russie/Chine, les pays africains s’émancipant de la tutelle française ou la Syrie d’Hassad de retour dans le concert des pays arabes)

Enfin l’Occident ne fait plus peur, comme l’ont montré l’opération militaire spéciale en Ukraine, l’attaque du Hamas d’octobre 2023, l’offensive Houthis contre le trafic maritime occidental en mer rouge ou le refus de la Mongolie d’appliquer le mandat d’arrêt de la CPI contre le président russe. De même les sanctions économiques occidentales restent désormais sans effet sur les puissances émergentes dont elles stimulent au contraire la créativité et la productivité.

Donc si nous ne faisons rien, nous deviendrons les idiots du monde polycentrique, une réserve touristique pour milliardaires en goguette.

Certes, nombre d’Européens veulent sortir de l’histoire, repliés sur leur égoïsme, et ils pensent que cela se fera sans douleur, à vélo ou à trottinette : mais ils se trompent, car les sources d’affrontement ne cessent de se multiplier y compris sur notre continent.

Alors nous n’avons pas d’autre issue que de relever tous ces défis, ici et maintenant.

Le monde polycentrique cherche encore son équilibre et nous pouvons justement contribuer à l’établir, nous Européens. Notamment en redonnant vie aux anciennes conceptions diplomatiques de notre civilisation : en particulier en renouant avec l’esprit du traité de Westphalie qui avait su tirer les conséquences des catastrophiques guerres de religions : respect de la souveraineté, de la forme et de la religion des Etats, refus de l’ingérence, égalité des Etats, impunité personnelle des dirigeants, solution pacifique aux différends etc…

Nous avons perdu de vue ces justes principes en nous soumettant à la prétention puritaine nord-américaine d’incarner seule le Bien et de faire le bonheur des peuples malgré eux.

Bref il s’agit de repartir de ce que nous sommes, non comme retour dans un passé révolu, mais comme recours pour retrouver la dynamique de notre civilisation.

Propos recueillis par YV

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