De la loi Pleven (1972) à la loi Avia votée en 2020, en passant par les lois Gayssot et Taubira : retour sur 50 ans de lois liberticides en France, restreignant chaque année qui passe un peu plus la liberté d’expression, sur pression à chaque fois de minorités entendant imposer une vérité officielle, des tabous et, surtout, voulant interdire tout débat réel et sérieux qu’il soit politique, philosophique, religieux, scientifique, dans le pays.
Des lois liberticides votées portées majoritairement par des députés de gauche ou de centre-droit, mais sur lesquelles jamais une majorité de droite n’est revenue malgré des gesticulations opportunistes au moment de voter ces lois. Pourtant, une loi s’abroge comme elle se vote…
La liberté d’opinion, liberté fondamentale, était déjà biaisée en France depuis la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui énonce en son article 10 que « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses. Pourvu que [sa] manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ». Il suffisait dès lors d’établir un trouble à l’ordre public légalement, pour balayer toute liberté d’opinion… ce à quoi des députés se sont attachés depuis 50 ans…
1972 : René Pleven sabre la liberté d’expression en France
Le 7 juin 1972, le garde des Sceaux René Pleven présente son projet de loi aux parlementaires. L’idée vient du député socialiste René Chazelle. René Pleven annonce fièrement : « Avec ce texte, la France sera, à ma connaissance, le premier pays du monde à avoir une définition aussi extensive de la discrimination dans ses lois pénales ». La loi est rapidement votée à l’unanimité des députés.
Le délit de « provocation publique » à la haine raciale institué par l’article 1er de la loi de 1972 est passible d’au plus un an d’emprisonnement et/ou 45 000 euros d’amende. Il a été inséré à l’article 24 alinéa 5 de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881.
La provocation publique à la haine raciale est définie comme visant certaines personnes ou groupes de personnes « à raison de leur origine ou leur appartenance ou non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». Le même article de loi réprime par ailleurs, et de la même façon, ceux qui « auront provoqué à la discrimination, […] ou à la violence ». La provocation peut être indirecte et, élément nouveau, ne nécessite pas d’être effectivement suivie d’effet pour être punissable.
Autre innovation essentielle, les associations constituées depuis au moins cinq ans et luttant contre les discriminations ont le droit de porter plainte et de se constituer partie civile ; « toute association légalement constituée s’autoproclamant représentative de tel ou tel intérêt ou de telle ou telle communauté » y est autorisée et ceci même en l’absence de plainte individuelle préalable. Dès avril 1973, la LICRA, représentée par les avocats de gauche Robert Badinter et Gérard Rosenthal, obtiendra la première condamnation en la matière. Le juteux business de l’antiracisme pouvait débuter…
Par ailleurs est créée la contravention de provocation « non publique » à la haine raciale, définie par le premier alinéa de l’article R. 625-7 du Code pénal, passible d’une amende au plus de 1 500 euros, qui peut être portée à 3 000 euros en cas de récidive (contravention de 5e classe).
Selon Éric Zemmour, qui a été condamné à plusieurs reprises à la suite de plaintes reposant sur cette loi, c’est une régression juridique. La nouvelle loi condamne les intentions et non plus les faits. Elle transgresse le principe général du droit selon lequel « la loi pénale est d’interprétation strictement restrictive ». La référence à la nation étend également l’application de la loi du racisme à la xénophobie. Ce glissement introduit un principe de non-discrimination entre Français et étrangers et interdit toute préférence nationale en matière d’emploi, de logements, d’aides…
1990 : Le communiste Jean-Claude Gayssot impose l’histoire officielle
La loi no 90-615 du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe, dite loi Gayssot est la première des lois mémorielles françaises imposant une histoire officielle sous peine de poursuites devant les tribunaux à l’imitation des régimes totalitaires.
Elle réprime la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité qui furent définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg. La plupart des débats portant sur cette loi, lors de son adoption et ultérieurement, mettent en avant une possible atteinte à la liberté d’expression et à la liberté de recherche historique en général.
L’article premier de cette loi prolonge la loi Pleven et énonce que toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite , la France ayant ratifié la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale de l’ONU de 1965.
Cette loi Gayssot innove par son article 9, qui qualifie de délit la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité, tels que définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg, qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de ce statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes. Cet article 9 introduit en effet dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse un article 24 bis dont voici le premier alinéa :
« Seront punis des peines prévues par le sixième alinéa de l’article 24 ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale. »
L’article 6 (c) de ce statut définit les crimes contre l’Humanité : l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime entrant dans la compétence du Tribunal, ou en liaison avec ce crime.
L’article 24 bis stipule que les auteurs d’actes de discrimination sur l’origine ethnique, la religion ou la race d’un tiers peuvent encourir une peine d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 45000 €. Il punit d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ceux qui auront contesté l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international de Nuremberg.
Parmi les hommes politiques opposés à l’époque à cette loi, on peut citer Dominique Perben, Pascal Clément, François Fillon, Gilles de Robien, Jean-Louis Debré, Pierre Mazeaud, Jacques Chirac, Jean Foyer, Jacques Toubon, Alain Peyrefitte et Simone Veil. Jamais, alors qu’ils sont revenus au pouvoir dans la foulée, ils ne sont revenus sur cette loi.
2001 : Christiane Taubira rajoute l’esclavage à la liste des sujets interdits
La loi sur la liberté de la presse va prendre encore une claque en 2001, avec la députée guyanaise Christiane Taubira, qui portera quelques années plus tard celle sur le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels. Elle entend imposer cette fois-ci une histoire officielle et pénalement condamnable en cas de contestation à propos de l’esclavage.
La loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité dite loi Taubira reconnaît ainsi comme crime contre l’humanité des traites et des esclavages pratiqués à partir du XVe siècle sur les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes. La loi est adoptée par le Parlement le 10 mai 2001 et promulguée le 21 mai 2001.
Chaque article de la loi légifère sur un objet :
Article 1 : la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l’humanité.
Article 2 : l’insertion de ces faits historiques dans les programmes scolaires et le développement des recherches scientifiques s’y rapportant. L’article ne donne pas de directive sur l’orientation du traitement de ce fait historique.
Article 3 : un projet de requête en reconnaissance de ce crime contre l’humanité auprès du Conseil de l’Europe, des organisations internationales et de l’Organisation des Nations unies.
Article 4 : modifie la loi no83-550 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l’abolition de l’esclavage. Instaure un comité composé de « personnalités qualifiées » et de « représentants d’associations défendant la mémoire des esclaves». Ce dernier point peut être lu comme une restriction aux associations qui ont explicitement mis dans l’objet de leurs statuts une obligation de « défense de la mémoire des esclaves ». Ce qui impose de connaître très précisément l’objet « mémoire des esclaves ». Or cet objet est lui-même désigné comme sujet de recherches à l’article 2.
Article 5 : modifie la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, chapitre V, Des poursuites et de la répression.
Dans la foulée, pour rajouter cette fois-ci une histoire officielle au sujet du génocide arménien, le 1er juillet 2016, l’Assemblée nationale adopte en première lecture un amendement au projet de loi égalité et citoyenneté sanctionnant d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende la négation ou la banalisation d’un crime contre l’humanité. Le texte paraît au Journal officiel le 28 janvier 2017, et ces dispositions sont intégrées à l’article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Bien que la France ait reconnu le génocide des Arméniens par la loi du 29 janvier 2001, en effet la négation du génocide n’était pas punissable en tant que telle, mais certains fossoyeurs de la liberté d’expression en ont décidé autrement.
2020 : Laetitia Avia, mandatée pour traquer « la haine » sur Internet
En ce mois de mai 2020, « la boucle » vient d’être bouclée, avec cette-fois ci la loi dite « contre la haine » sur Internet. La notion de haine étant tellement large qu’on pourra y inclure juridiquement tout et n’importe quoi. Cette loi est portée par Laetitia Avia et le CRIF, loi encore une fois contestée à droite, mais dont à nouveau rien n’indique qu’en cas d’accession au pouvoir elle sera abrogée.
En 50 ans, les députés français auront donc interdit, sous peine de sanctions pénales, que l’on parle sans langue de bois ni tabous des conséquences de l’immigration ou que l’on puisse mettre en place des lois en faveur des citoyens Français d’abord. Tout en interdisant les statistiques ethniques. Les députés français ont imposé aux historiens et à l’Éducation nationale une histoire et une pensée officielle. Avec l’émergence d’Internet, ils viennent d’acter une loi qui permettra à des employés d’entreprises étrangères de se substituer à des juges nationaux pour décider ce qui est « de la haine sur Internet » et ce qui ne l’est pas.
50 ans de restriction de la liberté d’expression donc, sous la pression constante de lobbys et de groupes communautaires qui, bien que minoritaires, ont réussi à mettre en place ce qui s’apparente à une tyrannie des minorités, au détriment de la démocratie, au détriment de la majorité silencieuse, car contrainte légalement au silence.
En 2020 en France, nous avons le droit de parler et de débattre de tout. Sauf de tout ce qui est interdit… Vaste programme…
Le policier, qui officie dans le XIIe arrondissement de Paris, a été mis en examen pour "tentative de meurtre" et libéré à l'issue de sa garde à vue, mais placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de détenir une arme: un policier de 25 ans a tiré sur son voisin qui faisait trop de bruit.
"Descends sale fdp"
Mais il a aussi diffusé, sur le réseau social Snapchat, des photos de lui et de la scène prises avant et après son acte... ce qui a sans doute pesé dans la décision du juge.
Mardi soir, dans son immeuble de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), le jeune homme, qui n'était pas en service, se rend chez son voisin du-dessous, qu'il juge trop bruyant.
Sur son compte Snapchat, on voit le gardien de la paix arborer son arme de service, rentrée dans son jean.
Une photo accompagnée d'un texte sans ambiguïté: "Je me rends chez mon voisin d'en dessous qui fait du tapage. Il m'invite à descendre sale fdp. J'y vais."
Et peu après, le policier publie une seconde photo, qui laisse apparaître des taches de sang au sol. "J'ai tiré", écrit-il en légende.
Entre les deux images, la musique trop forte du voisin aura poussé le policier à descendre voir ce dernier. Selon ses dires, le voisin aurait brandi un couteau. Il est 23h30. L'agent lui rétorque "Police. Jette ton arme", avant de lui tirer une balle dans l'abdomen.
La balle, qui lui a traversé le flanc droit, aurait ricoché ensuite sur une porte d'appartement. Aucune autre personne n'a été blessée, et le voisin, hospitalisé un temps, est hors de danger.
"Un peu racaille mais gentil"
Le policier, placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de détenir une arme, de quitter le territoire et de paraître dans la résidence où il vit, aurait usé de sa "légitime défense", selon son avocat, maître Laurent-Franck Liénard. L'avocat balaie aussi les photos publiées, évoquant "un contexte d'exaspération". Il décrit son client comme "un peu racaille mais plutôt gentil".
"La première image se voulait être une blague de potache, mais il a été rattrapé par la réalité", détaille Me Liénard.
"Il a posté la deuxième photo pour que ses contacts sachent qu’il s’était passé quelque chose de grave, et qu’ils n’allaient plus avoir de ses nouvelles", justifie-t-il.
Un sondeo reciente de IPSOS reveló que el 75% de los franceses no confía en los políticos y no creen más (ni escuchan) lo que ellos dicen. Los alcaldes, que son los electos más cercanos al pueblo puesto que viven en contacto permanente con ellos han perdido la fe: la mitad entre ellos, desilusionados, no se presentara a las próximas elecciones municipales.
Macron, que ya no sabe a qué santo rezarle, ha intentado hasta lo imposible. Cuanto entonces él ya había desairado el año pasado, el congreso anual de la Asociación de Alcaldes de Francia, vino este año delante de miles de electos reunidos en la Porte de Versalles en Paris para intentar calmar los ánimos con un despiadado número para retenerlos "os necesito...nada se hará sin vuestra ayuda". Pero este viejo juego no ha servido de nada. Una mujer valiente, alcaldesa de un pequeño pueblo en el departamento del Eure, confió a la salida "esperaba que él me subiera los ánimos, he salido tal y como llegué, vacía, estoy muy decepcionada". Desilusionada, ella también, una alcaldesa de Yvelines que tenía demasiadas preguntas comento el acto de Macron el equilibrista "no me da la impresión de haber obtenido alguna respuesta".
Macron el ilusionista...Brice Hortefeux confirma, la posición de Macron en cuanto al problema de la migración "siempre es la misma: la ilusión de las palabras y la decepción de los actos". En lo que respecta a Patrick Boucheron, profesor del Colegio de Francia, escribe en su nuevo libro, Francia museo de una historia común! "El discurso político se ha separado de la realidad desde hace bastante tiempo". Su veredicto sobre el discurso de Macron acerca de la inmigración es definitiva "no me parece simplemente peligroso y mentiroso, también incomprensible (...) Macron demuestra una ceguera histórica e ideológica bastante inquietante".
Si su mujer hubiese sabido transmitirle un mínimo de cultura política e historia, ella le habría hecho leer Karl Marx (pero muy seguramente ella tampoco lo leyó). El 28 de mayo de 1854, Marx escribió: "El Corán y la legislación islámica que emana de él reducen la geografía y la etnografía de los pueblos a la distinción, convenientemente simple, del bien practico de dos naciones y dos territorios, Fiel e Infiel. El Infiel es harby, es decir, el enemigo. El islamismo proscribe y condena a la nación de los Infieles [y postula] un estado de hostilidad permanente entre el musulmán y el no creyente". Este saludable análisis tiene el inmenso mérito de recordar el peso real a los ingenuos y a los inconscientesque entre bobos* (bohemios bolcheviques) intelectuales e incluso que hacen parte de nuestro entorno, quieren creer que estas generosas ideas puedan ser cualquier cosa excepto utopías mortíferas, olvidando que, como lo decía el otro, el infierno está plagado de buenas intenciones (lo que los invasores ya entendieron y explotan desde hace mucho tiempo).
Con respecto a esto, la actualidad trae permanentemente una negación cruel a aquellas y aquellos que quisieran creer que el hombre es, primero, un lobo para el hombre. Igualmente, la tan bella jurista y ministra de justicia Nicole Belloubet parece caer en pique desde arriba descubriendo el reporte confiado en junio a la inspección general de la justicia sorbe los feminicidios. Este que revelo que la justicia sigue fallando en la protección de víctimas de estas violencias. Luego del examen de 88 registros (en 2018 fueron contabilizados 121 feminicidios), las fallas de los servicios del estado aparecen de manera muy preocupante: en el 65% de casos la gendarmería o la policía fueron incautados, pero solo en el 18% de los casos las denuncias y los procesos verbales de informaciónjudicial han comenzado apenas a ser investigados.
Esto es, a lo que la ministra llama de forma pudorosa e hipócrita "unos malos funcionamientos"...Ella parece tener buenas intenciones en cuanto al recibimiento de víctimas de la violencia "debemos poner en práctica los protocolos existentes para dar encontrar alguna solución a estas fallas, para que no exista en ningún lugar el sentimiento de impunidad, siempre debe haber una respuesta penal". Esperemos a ver, sin hacernos ilusiones, como se traducirá esto en los hechos (pues al seno de la gendarmería y la policía, los borricos misóginos no hacen falta).
Ahora, Macron esta triste porque piensa que Francia "en este momento es muy negativa". Como si no tuviésemos razones de ello. Él es retransmitido por la negra Sibeth Ndiaye que es la portavoz oficial del gobierno para mostrar la belleza de la diversidad (además ella está siendo pagada por ello, y muy bien) y declara "pienso que el ambiente es más bien desastroso". Agrega "hay señales positivas". En aplicación al viejo método del doctor Coué.
El peso de lo real...trece soldados franceses han muerto en Mali. ¿Por quién? ¿Por qué? Por africanos incapaces de defenderse ellos mismos de los islamistas y que, por otra parte, continúan invadiendo nuestra tierra con la bendición de los ricos bien pensantes. Y nos siguen diciendo que estos trece muchachos caídos en tierra maliense han muerto por Francia. ¿Pero ya se han dado cuenta ustedes de lo que se ha convertido Francia? ¿De lo que es ahora? Saludo la memoria de estos trece militares sacrificados y estoy triste por sus familiares, pero siento desprecio y odio por quienes los han mandado a la guerra. Teniendo ahora la exageración insoportable de poner estos trémolos patrióticossobre sus ataúdes.
Le kebab, l’un des sandwichs les plus consommés en France, serait en réalité le pire plat de restauration rapide, a affirmé un nutritionniste. Outre un énorme apport calorique, c’est la viande elle-même qui présenterait des risques pour la santé, au point que McDonald’s et autres fast-foods constituent des alternatives plus saines.
De très nombreux Français raffolent du kebab, ce sandwich à base de viande grillée à la broche, habituellement accompagné de salade, tomates et oignons. Pourtant, selon un documentaire diffusé dimanche 15 mars sur France 5, ce serait l’un des pires repas en termes de malbouffe, devant les produits du McDonald’s ou des autres chaînes de restauration rapide, a rapporté le HuffPost.
«L’Oscar est accordé au kebab. On flirte avec les 1.000 calories», s’inquiète le nutritionniste dans le documentaire, lequel ajoute qu’il s’agit d’une «alimentation ultra transformée». Il est bien connu que le kebab, devenu une habitude de consommation pour beaucoup d’étudiants, surtout en soirée, est particulièrement gras. Mais il est question également de la qualité de la viande.
Que contient vraiment la viande de kebab?
En effet, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait publié un rapport en 2015 concernant la composition et la provenance de la viande utilisée pour les kebabs. Elle avait notamment souligné que les espèces animales indiquées sur les étiquettes étaient souvent incorrectes, voire absentes. Par exemple, la présence de veau y était souvent accentuée alors que c’est la volaille qui s’y trouvait en plus grande quantité.
Chaque semaine, 50 tonnes de viande de kebab sont envoyés en France depuis l’Italie, les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne, précise le documentaire. Les broches sont fabriquées à partir d’une «mousse de viande», composée de graisse, de nerfs et de farines végétales, a précisé le documentaire.
Autre point problématique souligné par le documentaire, la présence de phosphate inorganique, un additif qui consiste à retenir l’eau de la viande pour que celle-ci garde sa consistance lorsqu’elle tient sur la broche. Bien que couramment utilisé dans l’industrie agroalimentaire depuis les années 1980, ce phosphate présente des risques de lésion et de calcification vasculaire, comme l’a indiqué une étude allemande en 2012.
Enfin, c’est aussi la fameuse sauce «samouraï» ajoutée dans les kebabs qui participe grandement à son apport en matière grasse. Celle-ci contient entre autres une grande quantité de «sucres cachés», ainsi que du sel, de l’huile de palme, et des OGM. En 2015, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) mettait en garde contre le ketchup, dont les consommateurs se méfient peu, mais dont une seule cuillère cache déjà quatre grammes de sucre.
12 kebabs vendus par seconde en France
Environ 380 millions de kebab sont vendus en France chaque année, soit 12 par seconde, ce qui en fait le deuxième plus grand consommateur européen après l’Allemagne, écrit le HuffPost. Avec la présence de plus de 10.000 établissements dans l’Hexagone, en majorité tenus par la communauté turque ou kurde, ce marché pèse 1,2 milliard d’euros, a indiqué Le Parisien.
Ce soir, l’Echo des Canuts poursuit ses prospectives sur la crise que nous traversons avec une nouvelle analyse de Lucien Cerise sur la question des moyens de contrôle “sanitaires” mis en oeuvre par l’Etat depuis deux mois.