Les postiers ne veulent plus livrer les colis dans le quartier Nord de Bondy en Seine-Saint-Denis car ils craignent une agression. La distribution des colis est interrompue.
Cela fait plusieurs fois que les habitants de Bondy, en Seine-Saint-Denis, constatent que leur colis, livrés par La Poste n’arrivent pas dans leurs boîtes aux lettres. Mystère.
Myriam est une habitante du quartier de Nord de Bondy et elle s’est rendue, au mois trois fois, dans le bureau de poste pour comprendre pourquoi ses colis n’arrivaient pas. « Je commande beaucoup sur internet et à chaque fois je peux choisir « livraison à domicile » mais les colis n’arrivent pas. Je suis allée à La Poste mais ils n’ont pas réussi à m’expliquer ».
Pas de colis dans le quartier nord de Bondy
La jeune femme s’est résignée à ne plus se faire livrer chez elle mais en bureau de poste. Et ce n’est pas la seule, les habitants du quartier Nord ont tous constaté ce « mode de fonctionnement » de La Poste.
Mais alors pourquoi les colis n’arrivent plus à destination à Bondy ? Au bureau de poste, les agents expliquent, officiellement, qu’il y a « un problème d’acheminement ». Plus discrètement, ils expliquent que les postiers livreurs ne souhaitent plus se rendre au nord de Bondy.
« On a peur d’aller là-bas, personne ne veut y aller »
Interrogé, le groupe La Poste explique la situation.
Suite à des faits récurrents de vols, d’agressions et de dégradations matérielles subies par nos agents, la distribution des Colissimo a dû être temporairement suspendue dans quelques rues du quartier Nord de Bondy. La Poste travaille en lien avec les autorités compétentes ».
La distribution des colis est donc bien arrêtée dans le quartier Nord de Bondy à cause des mésaventures vécues par les agents. L’un d’entre-eux confie anonymement, « on a peur d’aller là bas. Personne ne veut y aller ».
La communication du groupe La Poste ajoute :
En tant qu’employeur, La Poste a l’obligation de garantir à ses agents les conditions nécessaires pour travailler en toute sécurité. Quand ce n’est pas le cas, les modalités de mise à disposition peuvent être adaptées de façon temporaire. Quand La Poste ne peut pas livrer pour des raisons de sécurité, elle met à disposition les colissimo dans les bureaux de poste à proximité du domicile de ses clients ».
La Poste détaille que les clients destinataires sont informés par un avis, du bureau de poste où les colis seront mis à disposition.
Montpellier (Lengadoc Info) – On sait désormais combien d’immigrés arrivent chaque année à Montpellier et c’est Philippe Saurel lui même qui l’a révélé il y a quelques jours à l’occasion du festival de cinéma méditerranéen Cinemed.
3 000 MIGRANTS PAR AN À MONTPELLIER
La 41ème édition du Cinemed qui a débuté le 18 octobre dernier et qui se termine aujourd’hui aura au moins permis de connaître le nombre de migrants que la ville de Montpellier accueille chaque année.
En effet, à l’occasion de ce festival, présidé cette année par le maire pro-migrants de Palerme, Leoluca Orlando (centre-gauche), Philippe Saurel a été interrogé dimanche dernier par le journal Midi Libre sur la question de l’accueil des migrants dans sa ville. Celui-ci a alors reconnu que Montpellier recevait « environ 3 000 migrants par an ».
SUBMERSION MIGRATOIRE EN COURS À MONTPELLIER ?
Le chiffre avancé par Philippe Saurel est particulièrement important si on le rapporte à l’évolution démographique de Montpellier. Selon l’INSEE, la population de la métropole de Montpellier (une trentaine de communes) a augmenté de 7 500 habitants par an entre 2011 et 2016.
Selon les chiffres du dernier recensement, la ville de Montpellier comptait en 2015 une population immigrée (personne née à l’étranger, dont la nationalité d’origine est étrangère, et qui vit en France. Parmi les immigrés sont donc comptabilisés les étrangers et les personnes ayant acquis la nationalité française au cours de leur vie. Source INSEE) de 44 803 habitants soit 16,1 % de la population de la ville contre 9,2 % au niveau national.
Photos : DR
Lengadoc-info.com, 2019, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
C'est une découverte archéologique majeure qui vient d'être dévoilée ce jeudi 24 octobre 2019 près de Saint-Brieuc : un buste et des objets ayant appartenu à un chef gaulois.
Un ensemble de sculptures gauloises et des objets extrêmement bien conservés datant du 1er siècle avant notre ère. C’est la découverte archéologique qui vient d’être faite à Trémuson (Côtes-d’Armor), près de Saint-Brieuc. Les experts parlent d’une trouvaille d’intérêt national, voie international.
Un buste qui figurera dans les manuels d’histoire
Un buste en granit, haut de 40 cm, représentant un aristocrate gaulois portant chevelure et barbe, ainsi qu’un torque autour du cou, symbole de bravoure et de prestige, est une des pièces maîtresse mise au jour par les archéologues de l’INRAP (institut national de recherches archéologiques préventives). Seuls les guerriers de haut rang ou les magistrats pouvaient disposer d’un tel attribut.
La sculpture aux traits ciselés a été extraite il y a quelques semaines lors de fouilles réalisées au lieu-dit La Morandais, à Trémuson, alors qu’une plateforme logistique (Ets Bourguignon) prévoit de s’agrandir. Claude Le Potier, directeur de l’INRAP, resitue le contexte :
Nous savions déjà, avec la découverte d’un tumulus en 2001, qu’une ferme gauloise a existé à cet endroit entre le 4e et le 1er siècles avant notre ère. Les fouilles n’avaient jusqu’alors pas permis de révéler la présence de tels objets et ont été mises en sommeil plusieurs années. Mais désormais la nature des découvertes renvoie à quelque chose de tout à fait inédit, rarissime, extraordinaire !
« Sûrement la plus grande découverte de ma vie »
Solenn Le Forestier est l’archéologue qui a extrait le buste de la fosse dans laquelle reposait la sculpture depuis plus de deux millénaires :
Elle était face contre terre, on ne voyait que la chevelure et les oreilles. Au moment de la retourner, nous ne nous attendions pas à ce que le visage soit intact. Ca a été un grand moment d’émotion et c’est sûrement la plus grande découverte de ma vie.
Un vase et des éléments métalliques corrodés, probablement des clous dont le plus grand mesure 18 cm, ont également été trouvés dans la fosse qui contenait le buste.
A seulement quelques mètres de ce qui devait être une chapelle familiale, un puits s’est lui aussi avéré contenir des trésors : plusieurs autres statues représentant vraisemblablement des ancêtres du défunt (signes d’une haute lignée), des pièces de bois tourné constituant des éléments de mobilier, un seau de puisage, une meule et un seau cerclé de bronze et décoré de motifs celtiques.
Des pièces de musée très rares
Cette dernière pièce, ainsi que le buste, constituent les deux découvertes majeures. Ce seau finement ouvragé est parfaitement conservé, du fait de l’humidité contenue au fond du puits. D’un diamètre de 20 cm, entouré d’une résille de bronze qui décore les côtés du seau, il devait figurer sur les tables de banquet et fournit un indice supplémentaire du haut rang social du maître des lieux à l’époque.
Des seaux similaires ont déjà été découvert du sud de l’Angleterre à la Garonne et jusqu’au Luxembourg. Et des statues telles que le fameux buste ont été trouvées dans une quinzaine de lieux en France : à Saint-Potan, Yvignac ou encore Mauron en Bretagne, mais aussi à Nîmes et Alésia.
Mais deux fois seulement (la première fois à Paule, à 70 km !) une telle découverte a été faite dans un environnement archéologique préservé, ce qui permet aux scientifique de pousser beaucoup plus loin leurs investigations.
Et ce qui fait dire à Yves Menez, conservateur régional d’archéologie :
Ce sont des pièces de musée très rares, magnifiques, qui présentent un remarquable état de conservation. Il s’agit d’une découverte d’intérêt national, voire international. Le nom de Trémuson figurera désormais dans les manuels d’histoire : le seau en particulier est en effet une oeuvre majeure de l’art celtique. Et on l’a dans l’état où il était il y a 2000 ans !
Un magistrat ou un guerrier de la cité des Osismes
La ferme gauloise de Trémuson faisait partie de l’ancienne cité des Osismes qui s’étendait sur l’ensemble du Finistère, une partie des Côtes-d’Armor et du Morbihan. La zone résidentielle était située au coeur d’un vaste enclos délimité par un fossé monumental, autrefois bordé d’un talus.
Les objets mis au jour témoignent tous de l’évidente richesse des propriétaires. La céramique trouvée près du buste, par exemple, indique que les habitants consommaient du vin d’Italie puis d’Espagne. Les prélèvements effectués dans le puits permettront d’en apprendre encore davantage : des résidus de pollen permettront notamment de déterminer les espèces sauvages et cultivées à cet endroit par nos ancêtres les Gaulois.