Quant aux pays de l'Union économique eurasienne, chaque État possède ses propres caractéristiques, avantages et vulnérabilités, qui sont utilisés par les adversaires géopolitiques de la Russie à des fins de déstabilisation. À cet égard, il convient de prêter attention à la République du Kirghizstan, qui a récemment subi une série de lourdes épreuves. Non seulement son statut géopolitique et sa position stratégique obligent les dirigeants du pays à jouer les équilibristes (au moins entre la Russie et la Chine), mais d'autres acteurs exercent également une influence significative, de la Turquie aux pays arabes, en passant par les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Union européenne (1). Et ces derniers font preuve d'une persévérance à toute épreuve.
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Dans la transition vers un monde multipolaire, de nombreuses questions se posent au niveau de la théorie, dont l'une des principales est la suivante : le triomphe du multipolarisme met-il fin, ou non, à la géopolitique classique ?
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La semaine dernière, deux événements radicalement opposés ont eu lieu en Serbie. En Serbie même, le 25ème anniversaire de l'opération à laquelle ont participé des parachutistes russes pour s'emparer de l'aérodrome de Slatina à Pristina, ce que l'on a appelé la « Marche sur Pristina », a été célébré de manière dispersée. Cet événement a aussi été largement couvert par la presse russe.
Lire la suite : L'homoncule des Britanniques au Kosovo et dans la « Grande Albanie »
Brecht Jonkers montre comment l'impérialisme historique et les programmes mondialistes modernes contribuent aux défis et aux contradictions auxquels sont confrontés les migrants et les pays d'accueil.
L'influence réelle du manichéisme et du zoroastrisme sur les hérésies européennes demeure un sujet mystérieux. Dans son Histoire des Cathares (1999), Michel Roquebert, l'un des plus grands spécialistes français de la culture occitane et plus particulièrement de l'hérésie cathare, n'évoque même pas l'influence orientale (sur les 500 pages que compte son ouvrage). Pour lui, les Cathares sont chrétiens, et leur doctrine doit donc se comprendre comme telle. Pourtant, nombreux sont les articles universitaires et les thèses qui mettent en avant, et sans ombrage, d'évidentes similitudes entre les hérésies européennes et le manichéisme. Ainsi, dans Mani et la tradition manichéenne (1974), François Decret, historien spécialiste de l'Afrique du nord ancienne, consacre tout un chapitre de son petit opus à l'influence médiévale européenne du manichéisme.
Il faut gouverner au centre et il faut diaboliser le reste, le rejeter dans les limbes. On en revient comme toujours aux années Giscard, ce vrai inspirateur de Macron, bien plus que l’autre initié, Mitterrand.
Dmytro Kukharchuk, figure du mouvement d'extrême droite ukrainien Azov et commandant de la troisième brigade d'attaque des forces armées, a commenté l'ouverture par l'administration Zelensky des négociations d'adhésion avec l'Union européenne.
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Pendant la guerre froide, les États-Unis ont entretenu toutes sortes de relations avec l'ennemi juré, l'Union soviétique. Les militaires et les agences d'espionnage avaient des contacts dans de nombreux domaines. Les membres des médias et des universités occidentales établissaient des contacts informels avec leurs homologues soviétiques pour le compte des services de renseignement.
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