La saga Prigojine
Le monde médiatique vient d’être soulevé par une énorme vague de « brouillard de guerre », ces épisodes de guerre hybride où les deux camps se battent à coup de désinformation pour mieux aveugler l’autre, ou s’aveugler eux-mêmes par la même occasion. La saga de la « rébellion de Prigojine » en deviendra surement un exemple académique.
Lire la suite : Revue de presse alternative du 3 juillet 2023 par Le Saker Francophone
L’AfD, parti de droite allemand, a presque doublé son soutien depuis les dernières élections fédérales, surfant sur un mécontentement à l’égard des politiques gouvernementales. Rainer Zitelmann se penche sur la transformation du parti, initialement fondé sur un programme économiquement libéral, en un parti où les anticapitalistes jouent un rôle important.
Lire la suite : Avec l’AfD, la montée d’un anticapitalisme de droite en Allemagne
« D’une manière générale, avec l’avènement de l’humanisme et du prométhéisme, il a fallu choisir entre la liberté du souverain et celle du rebelle, et l’on a choisi la seconde ».
En une phrase, Julius Evola avait dévoilé le sort de notre humanité[1] en indiquant les causes les plus visibles du déclin que nous vivons aujourd’hui.
Un admirateur de la pensée du « philosophe au marteau[2] », Friedrich Nietzsche, serait étonné, voire scandalisé, que Julius Evola établisse un rapport de cause à effet entre le premier de ces termes : l’humanisme, et le deuxième : le prométhéisme, autrement dit le surhumain[3]. Il se consolerait cependant en se rappelant que Nietzsche disait lui-même « On n’est fécond qu’à ce prix : être riche de contradictions[4]. »
Pour écouter l'émission: https://radiomz.org/les-entretiens-de-meridien-zero-discussion-avec-pierre-gillieth/
Les relations internationales sont en train d'être englouties par un événement historique, l'aube de la guerre cognitive, qui à la fois prémisse d'un monde nouveau et promet d'affecter lourdement les trajectoires futures de l'humanité. L'esprit placé au centre, comme jamais auparavant, devient une nouvelle dimension de la conflictualité. Avec toutes les implications que cela implique : guerres cognitives globales - l'Ukraine restera dans les mémoires comme la première guerre de ce type dans l'histoire -, pandémies infodémiques, post-vérités et désinformation permanentes.
Lire la suite : Brain Initiative, le contrôle des cerveaux selon Barack Obama
Le conflit en Ukraine, qui a dégénéré en affrontement militaire il y a près d'un an et demi, se poursuit. Malgré l'aide massive de l'Occident, l'Ukraine n'a pas réussi à expulser les troupes russes, et encore moins à « gagner » la guerre en cours. En toute impartialité, il faut toutefois reconnaître - comme l'affirme également Riley Waggaman sur son blog - que la Russie n'a pas encore atteint ses objectifs non plus.
Longtemps écartée de l’Université au profit des « relations internationales » et mal vue des géographes et des politistes, la géopolitique retrouve une notoriété certaine aux lendemains de la chute du Mur de Berlin, de la fin de la Guerre froide, de la disparition du bloc soviétique et de l’éclatement de l’URSS. Le mot devient tendance au point qu’on l’accommode avec tout et n’importe quoi : « géopolitique des goûts », « géopolitique des couleurs » ou « géopolitique des mentalités ». Si certaines combinaisons se révèlent pertinentes, d’autres témoignent d’un conformisme veule et d’un regrettable détournement sémantique.
Lire la suite : « Sud global » contre « Occident collectif » ? par Georges FELTIN-TRACOL
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