Carl Schmitt et la notion de Grossraum par Robert STEUCKERS
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- Catégorie : GEOPOLITIQUE
L’étude de l’œuvre de Carl Schmitt contraint le politologue et le politiste à faire la distinction entre les différentes phases de cette œuvre et surtout à la restituer dans son contexte, celui de la transition entre l’ordre propre au Reich de Bismarck (un Obrigkeitsstaat) à celui de la République de Weimar (un modèle occidental), suite à la défaite allemande de 1918 ; ensuite de la transition entre cette République de Weimar et la Troisième Reich et, enfin, entre ce Troisième Reich et la République fédérale de 1949. Ce contexte est extrêmement complexe et volatile et exige du chercheur une connaissance approfondie de l’histoire politique et institutionnelle allemande, surtout lorsque l’on cherche à expliciter une notion cardinale dans l’œuvre de Carl Schmitt, la notion de décision. L’Obrigkeitsstaat bismarckien et wilhelminien conservait des domaines essentiels de la politique à l’abri des débats contradictoires du parlementarisme comme la gestion des choses militaires et la diplomatie. Ce dispositif permettait des décisions rapides et, en diplomatie, le secret. Les débats parlementaires de la République de Weimar jetaient tout en pâture au public et éliminait la nécessité du secret en relations internationales ; on discutait de tout dans l’aréopage de Weimar : la gestion des forces armées réduites à leur plus simple expression suite aux clauses du Traité de Versailles, les dispositions prises justement par cette Reichswehr avec la jeune Russie soviétique, où les embryons d’une future armée allemande reconstituée s’exerçait dans la région de Kazan en URSS, etc. Cette « ouverture démocratique » de la république de Weimar impliquait la discussion de tout et ralentissait le processus de décision. La première phase importante de l’œuvre de Carl Schmitt porte sur la nécessité de montrer l’impéritie d’un système livré à la discussion et aux débats stériles et sur la nécessité de procéder à des décisions rapides et efficaces pour le Bien commun de l’Etat et du peuple. Cette vision décisionniste de la politique est toujours d’actualité pour fustiger les lenteurs retardatrices des démocraties parlementaires occidentales. En Chine, le pouvoir de Xi Jinping est en ce sens « schmittien » en dépit de son habillage marxiste-maoïste, ce qui explique l’engouement actuel des penseurs chinois pour l’œuvre de Carl Schmitt.
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Les boulets Martinique et Guadeloupe par Pierre VIAL
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- Catégorie : ACTUALITE
Sous le pieux prétexte de refuser la dictature sanitaire des Macroniens, Guadeloupe et Martinique sont le théâtre de destructions et pillages organisés par des bandes qui se livrent ainsi à leurs distractions favorites et n’hésitent plus à tirer à balles réelles sur les policiers, pompiers et autres représentants d’un Etat français globalement rejeté, méprisé et haï. Qui va payer la casse ? Bien entendu, comme toujours, ces abrutis de Gaulois.
Débordés, paniqués, les Macroniens ne savent plus à quel saint se vouer. Au point de se raccrocher à une branche pourrie puisque Sébastien Lecornu (le bien nommé), ministre des Outremer, déclare que le gouvernement est prêt à parler de l’autonomie pour la Guadeloupe.
Or il faut être clair : l’intérêt de la France, c’est de larguer, de se débarrasser des boulets que sont Martinique et Guadeloupe en leur donnant l’indépendance, ce qui obligera leur population à devoir se débrouiller seule désormais, en n’étant plus grassement entretenue par la vache à lait française. Martiniquais et Guadeloupéens présents sur le sol métropolitain pourront ainsi avoir la joie de rentrer dans leur beau pays, ce paradis voué à être livré à l’anarchie africaine comme l’est Haïti. Bon voyage et bon débarras.
P. VIAL
Fidélité et persévérance, la force d’orienter le combat (Julius Evola)
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- Catégorie : PHILOSOPHIE
Cette nouvelle vidéo s’appuie sur le petit texte de Julius Evola, « Orientations », destiné, comme son titre l’indique, à orienter la jeunesse de droite vers les bons principes, socle de toute action politique véritable.
Julius Evola tente de montrer, dans cet opuscule, qu’avant de penser à la reconquête politique du pouvoir, il faut d’abord s’efforcer d’incarner en soi-même les changements que l’on souhaiterait voir dans l’État.
La reconquête politique, en un mot, nécessite d’abord une renaissance intérieure.
GRAND REMPLACEMENT 2 : MARSEILLE !
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- Catégorie : IMMIGRATION
Après notre premier reportage de terrain à Paris et sa banlieue (Aulnay-sous-Bois, Trappes, Saint-Denis), nous continuons à recueillir l’avis des français et des étrangers sur la question du « Grand Remplacement ».
« Le Grand Remplacement », ce concept théorisé par l’essayiste Renaud Camus depuis 2010 fait aujourd’hui florès dans le milieu politique : c’est le sujet de la campagne présidentielle à venir, imposé par Éric Zemmour. Ce concept veut qu’il existe en France et plus largement en Europe un processus de substitution des populations de souches par des peuples d’Afrique, et notamment du Maghreb. Un bouleversement démographique, donc.
De l’ultra-gauche à une large partie de la droite républicaine, beaucoup contestent la véracité de ce concept.
Chez Livre Noir, nous ne prétendons nullement à une étude scientifique et démographique, ni à un débat sur la définition de ce terme et sa réalité. Nous prétendons à faire de l’enquête de terrain. C’est pourquoi nous sommes allés poser directement la question aux marseillais, afin de connaitre leur opinion à ce sujet.
La dimension théologique du «conservatisme rouge» par Georges FELTIN-TRACOL
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- Catégorie : POLITIQUE
Le 12 décembre 2019 se tenaient en Grande-Bretagne des élections législatives anticipées. Les conservateurs du parti tory conduits par le nouveau Premier ministre Boris Johnson remportèrent la majorité absolue à la Chambre des Communes. Avec 365 sièges, ils infligèrent une cuisante défaite au Labour de Jeremy Corbyn. En effet, les candidats tories s’emparèrent de 48 sièges supplémentaires, souvent remportés dans les bastions travaillistes du Centre et du Nord-Est de l’Angleterre.
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Comment fonctionne la diplomatie africaine d'Israël
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- Catégorie : GEOPOLITIQUE
Pour Israël, l'Afrique est une vieille passion. Dès 1957, Jérusalem ouvre sa première ambassade dans le Ghana nouvellement indépendant ; en 1962, Félix Houphouet-Boigny, premier président de la Côte d'Ivoire et pilier de la France Afrique, s'envole vers la terre de David où il noue une solide alliance avec Ben Gourion et Golda Meir, la brillante architecte de la politique étrangère israélienne. Dans les années qui suivent, elle noue des relations fructueuses avec le président kenyan Jomo Kenyatta, avec le Sénégal de Léopold Senghor, l'Éthiopie d'Haïlé Sélassié et le Congo de Mobutu. Une stratégie gagnante et, bien que s'inscrivant dans le contexte de la guerre froide, suffisamment autonome par rapport aux politiques américaines et éloignée (sinon parfois opposée) aux intérêts anglo-français.
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EUROPE OR NOT EUROPE ...
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La colonisation allemande en Palestine
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La question de la colonisation allemande en Palestine est fort mal connue et il convient de ne pas la confondre avec la colonisation sioniste où figuraient, certes, de nombreux Juifs d'origine allemande. La colonisation allemande débute au milieu du XIXème siècle et prend fin avec la seconde guerre mondiale. La colonisation de terres palestiniennes, ou syriennes méridionales, c'est à dire de la « Terre Sainte », n'a concerné, en un siècle, qu'une population villageoise de deux mille âmes, réparties sur une dizaine de communes agricoles, cinq mille si l'on inclut les ingénieurs, les négociants de toutes confessions chrétiennes, dont le clergé et les fidèles de l'Eglise catholique romaine. La principale souche paysanne était évangélique et provenait de la Souabe ou du Bade-Wurtemberg (région d'Augsbourg). Débutée dans les années 60-70 du XIXème siècle, et réputée dans l'industrie laitière et le commerce d'exportation des oranges de Jaffa surtout à destination de l'Angleterre, cette colonisation chrétienne visait, dans l'esprit de son fondateur, le théologien évangélique Christof Hoffmann (1815-1885) à donner l'exemple d'une société reposant sur le principe religieux, opposé à l'esprit révolutionnaire des « négateurs de Dieu » (Gottesläugner) manifesté en 1848 en Europe. Son frère aîné, Wilhelm (1806-1873), orateur sacré à la Cour du Roi de Prusse Guillaume 1er, le secondera dans cette tâche. Les colonies agricoles allemandes de Palestine, nommées « templières » car relevant de cette « Société du Temple », étaient appuyées sur leurs propres ressources financières et disposaient même de leur propre banque.
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