Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de rééditer en un seul volume deux belles charges de Jean Cau : Discours de la décadence paru en 1978 aux éditions Copernic, et Contre-attaques précédé d’un Éloge incongru du lourd sorti en 1993 au Labyrinthe. Leur réédition commune a suscité l’intérêt de la grande presse pour un auteur encore au purgatoire. Olivier Maulin mentionne par exemple un « Jean Cau contre les cocos » dans Valeurs actuelles du 2 juin 2022. Dans Le Point du 21 avril 2022, Saïd Mahrane estime qu’à travers ce livre « Jean Cau nous parle encore ». Bien auparavant, le même Saïd Mahrane avait rédigé un texte de quatre pages assez élogieux intitulé « La revanche de Jean Cau ». Il relevait qu’« aujourd’hui, ses idées sont extrêmement vivaces (1) ». Il y décelait une surprenante postérité intellectuelle avec Éric Zemmour, Régis Debray, Michel Onfray et Alain Finkielkraut !
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« La population a choisi de ne pas être ukrainienne »
Patrick Poppel évoque la situation dans les régions russophones de l'est de l'Ukraine
Juan Gabriel Caro RiveraMedellín, discours lu le 20 juillet 2022 à la Fondation du mouvement Vanguardia Colombia.
Le processus de déconstruction de la nation colombienne s'est accéléré ces dernières années grâce à l'imposition de toutes sortes d'idéologies étrangères visant à reformater notre mode de vie, notre culture, notre civilisation, nos coutumes et notre société. Ces idéologies sont diffusées par les médias et le système éducatif contrôlés par les oligarchies colombiennes et visent à dissoudre nos communautés et nos peuples dans une société cosmopolite dont le modèle serait les États-Unis ou l'Union européenne. La droite et la gauche colombiennes collaborent de manière égale à la mise en œuvre de ce projet, d'où la surprenante continuité entre les différents gouvernements qui se sont imposés ces dernières années, mais qui sont fondamentalement inspirés par les mêmes objectifs : l'établissement d'une société ouverte et l'intégration de notre nation dans la mondialisation. Une seule façon de penser domine actuellement l'ensemble du spectre politique colombien, composée de trois grandes maximes que personne n'ose remettre en question : la défense des droits de l'homme, la liberté du marché et l'idéologie du progrès. Au nom de ces trois grandes idoles, notre communauté nationale doit être restructurée, de sorte que notre histoire, notre pensée, notre culture, notre société et notre civilisation doivent être mises au rebut afin d'aplanir nos différences individuelles et de nous transformer en une copie des sociétés occidentales, atlantistes et mondialistes sécularisées.
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Les États-Unis volent à la fois le pétrole et les céréales en Syrie
Les autorités américaines doivent immédiatement mettre fin à l'exportation illégale de produits agricoles et de pétrole depuis le territoire de la Syrie, a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin. Il a souligné que l'armée américaine a saisi et occupé les zones les plus importantes de la production agricole et celles des champs pétroliers en Syrie. Le diplomate chinois a appelé cela du « pillage au niveau de l'État » et a exigé non seulement de cesser de piller les ressources syriennes, mais aussi de compenser tous les dommages causés par les Américains à ce pays arabe.
En distinguant les différents mécanismes de la financiarisation et leur impact, nous pouvons comprendre les effets sur les sphères économique, sociale, politique et de croissance du secteur financier. L'analyse classique pointe du doigt l'augmentation des inégalités, résultat d'un progrès technologique incomplet (la croissance de la main-d'œuvre qualifiée augmentant plus que son offre), n'offre aucune autre explication et n'est donc que partiellement explicative. Pour mieux dire, elle ne repose que sur la thèse qui désigne la croissance du secteur financier comme la cause d'une financiarisation accrue sans en expliquer la dynamique. Mais si l'on ne tient pas compte également des résultats de la transformation financière des revenus, du « système » des investissements, de la dette et de l'épargne de tous les acteurs économiques, il est très difficile de trouver une issue qui ne soit pas seulement une impasse.
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