Facebook va supprimer définitivement de sa plateforme et de sa filiale Instagram les comptes de plusieurs personnalités controversées, comme le leader noir américain Louis Farrakhan, aux propos régulièrement antisémites, ou d'extrême droite comme le complotiste Alex Jones, a annoncé le réseau social jeudi.
"Nous avons toujours interdit les individus ou organisations qui promeuvent ou se livrent à la violence et la haine, quelle que soit l'idéologie", a indiqué l'entreprise, qui a au total supprimé 7 personnes et organisations entrant dans la catégorie "individus et organismes dangereux" établie par Facebook.
"Le processus d'évaluation de possibles infractions (aux règles d'utilisation du réseau social, NDLR) est très poussé et c'est ce qui nous a conduit à décider de supprimer ces comptes aujourd'hui" jeudi, a poursuivi une porte-parole dans un courriel à l'AFP.
Louis Farrakhan est le leader de l'organisation "Nation of Islam", fondée en 1930. L'organisation et son leader sont connus pour des prises de position violentes, souvent antisémites ou homophobes.
Alex Jones est un complotiste américain d'extrême droite, fondateur du site d'Infowars (également supprimé), prompt à relayer théories du complot et autres infox. M. Jones est notamment connu pour avoir prétendu que la fusillade dans l'école primaire Sandy Hook était une mise en scène.
Facebook va retirer toutes les pages, groupes et comptes qui représentent les personnes concernées, ainsi que tous les événements auxquels elles participent.
La catégorie "individus et organismes dangereux" de Facebook est définie ainsi sur son site internet en français: "Afin d'éviter et d'empêcher toute nuisance et tout danger dans le monde réel, les organisations ou individus impliqués dans les activités suivantes ne sont pas les bienvenus sur Facebook: les activités terroristes, la haine organisée, les meurtres de masse ou en série, la traite des personnes, la violence ou les activités criminelles organisées".
Facebook est très critiqué pour ne pas faire assez efficacement la chasse aux contenus haineux et communique régulièrement sur le sujet.
Depuis ce jeudi, le curé de Wormhout se trouve en garde à vue pour un fait de viol. La plaignante, une Zégerscappeloise de 18 ans, a dénoncé les faits qui dateraient de ce lundi. L’ecclésiastique aurait reconnu s’être livré à des faits de nature sexuelle.
Lundi, une jeune femme âgée de 18 ans, habitant à Zégerscappel, a poussé la porte de la gendarmerie pour dénoncer un viol dont elle aurait été victime de la part du père Raymond Mbélé, le curé de Wormhout, en charge de la paroisse Saint-Winoc, Saint-Folquin et de l’Houtland.
Un consentement mutuel ?
Dans le cadre d’une enquête en flagrance, l’homme d’église a été placé en garde à vue ce jeudi et interrogé par les enquêteurs de la brigade de recherche. Il aurait rapidement reconnu avoir commis des faits de nature sexuelle sur la jeune fille. Mais il conteste en l’état une relation imposée, évoquant un consentement mutuel. Ce n’est pas l’impression vécue par la plaignante.
Des investigations toujours en cours
La garde à vue du prêtre a été prolongée ce vendredi. Selon l’évolution des investigations qui ne sont pas terminées, il devrait être déféré ce samedi devant le parquet, qui décidera soit de l’ouverture d’une information judiciaire pour viol, nécessitant la saisie d’un juge d’instruction, soit de poursuites pour agression sexuelle accompagnées d’une convocation devant le tribunal correctionnel. L’archevêque de Lille a été prévenu de la situation, toujours sensible au sein de l’église et auprès des pratiquants. Les parents de la jeune femme sont eux-mêmes impliqués dans la vie de la paroisse.
Nommé en septembre 2015
Raymond Mbélé, âgé de 52 ans, originaire du Congo, a été nommé à la tête de la paroisse en septembre 2015. Après des études de philosophie et de théologie, il est entré dans les ordres en 1992.
Les vraies révolutions ne se font pas sur les places publiques mais à l’abri de calmes bureaux, et c’est pourquoi personne n’a remarqué la révolution mondiale qui s’est produite le 29 mars 2019. Tout au plus une petite vague a-t-elle traversé la périphérie du champ de l’information, avant que la dynamique en disparaisse, parce que la situation a été expliquée aux masses en termes trop peu clairs.
Pas de « Liberté, Égalité, Fraternité », pas de « Patria o Muerte », pas de « Tout le pouvoir aux soviets » ni de « Du pain aux affamés », « Les usines aux ouvriers », « La terre aux paysans » : aucun de ces chefs-d’œuvre des luttes populaires du monde n’a servi cette fois-ci. Et c’est pourquoi ce qui est arrivé n’a été compris que par très peu de gens en Russie. Et ceux-là ont fait des commentaires tels que les masses, soit n’y ont pas fait très attention, soit ne les ont pas lus jusqu’au bout. Ou elles ont lu jusqu’au bout mais n’ont pas compris tout.
Pourtant, elles auraient dû, parce que le monde a changé si radicalement qu’il est en effet grand temps pour Nathan Rothschild de triturer nerveusement son chapeau, de monter dans sa Rolls blindée (plaisanterie léninienne, ed.) et de grimper sur son toit pour crier au monde entier : « Camarades ! La révolution mondiale, que les révolutionnaires appelaient de leurs vœux depuis si longtemps est arrivée ! » (paraphrase de Lénine, ed). Et il aurait tout à fait raison. C’est juste que les résultats de cette révolution ne vont se faire sentir que lentement, raison pour laquelle ils sont encore imperceptibles aux populations. Mais leurs effets seront néanmoins ressentis par absolument tout le monde, jusqu’au dernier des cuisiniers qui n’essaie même pas d’apprendre à gouverner l’État.
Cette révolution s’appelle « Bâle III », et elle est l’œuvre de la Banque des Règlements Internationaux (BRI). Voilà, essentiellement, en quoi elle consiste : la BRI dirige le FMI, et le FMI à son tour dirige les banques centrales de tous les pays. L’organe actif de ce contrôle s’appelle Comité de Bâle sur le contrôle bancaire [en anglais Basel Committee on Banking Supervision, BCBS ]. Et il ne s’agit pas de quelque Département d’État ou d’un Congrès US à deux balles, ni d’un stupide Pentagone, non plus que d’un petit Département du Trésor US qui se balade en domestique ou réserviste de la CIA, et encore moins du siège d’une association de péquenauds appelé « Maison Blanche»
Ce ne sont même pas les banques de la Réserve Fédérale US qui gouvernent la totalité de cette « richesse ». C’est un gouvernement pour tout ça à la fois. C’est un véritable Gouvernement du Monde, dont les peuples, dans le monde, essaient de ne pas parler à voix trop haute.
Le Comité de Bâle ou BCBS est le Politburo de la planète, dont le Secrétaire Général, si l’on en croit les rumeurs, est le camarade Baruch, et la structure clandestine de son Comité Central est encore plus secrète. Il a plusieurs alias ou euphémismes, dont le plus adéquat est « les gnomes de Zürich ». C’est ainsi qu’on appelle les banquiers suisses. Qui ne sont même pas des propriétaires de banques commerciales, mais des hommes d’apparence ordinaire de la ville suisse de Bâle, que Hitler, qui a essayé de rattacher le monde entier au IIIe Reich et qui a respecté la neutralité de la Suisse pendant toute la guerre, n’a jamais osé attaquer. Et, comme on sait, en Suisse, mis à part les miliciens de réserve, il n’y a pas d’armée. Alors, de quoi a-t-il bien pu avoir peur, l’effréné Führer ?
Quoi qu’il en soit, les « recommandations » faites par le BCBS le 29 mars 2019 ont été immédiatement, sur un simple claquement de doigts, acceptées par toutes les banques centrales du monde. Et notre Banque Centrale russe n’a pas fait exception à la règle. Il y a même eu une déclaration du service de presse de la Banque Centrale de la Fédération de Russie, qui a été postée sur le site web officiel de la banque. Elle s’intitule : « Sur les termes de la mise à exécution de Bâle III ». La révolution mondiale en projet aurait dû se produire en 2017 (pour l’anniversaire de 1917 ou par simple coïncidence ?), mais elle vient seulement d’être déclenchée.
Sa quintessence est simple. Dans le monde, le système de domination exclusive du dollar établi à Bretton Woods en 1944 et réformé en 1976 à La Jamaïque, selon lequel l’or-étalon international n’était plus valide est en voie d’annulation. Le dollar avait en effet remplacé l’or comme étalon des monnaies du monde, et l’or était devenu un simple bien d’échange comme les autres, comme n’importe quel autre métal ou le sucre, par exemple, qui font l’objet de transactions commerciales dans les bourses de commerce de Londres. Où, cependant, la pluie et le beau temps étaient décidés par seulement trois firmes du « Pool de Londres » appartenant à un nombre encore plus petit de propriétaires, tandis que c’était non pas l’or mais le pétrole qui devenait la garantie du dollar.
C’est dans ce monde-là que nous avons vécu depuis. L’or était considéré comme une réserve de troisième catégorie par toutes les banques, des banques centrales aux banques commerciales, où les réserves étaient, avant tout, constituées en dollars et en bons du Trésor US. Les normes de Bâle III exigent un accroissement, avant tout, des réserves monétaires. C’est une entrave mise aux ressources monétaires des banques, qu’elles auraient pu utiliser pour se développer, mais c’est une mesure obligatoire destinée à sauvegarder la stabilité du système financier international, qui s’est avéré insuffisant en cas de crise.
En Russie, des pseudo-patriotes s’en sont fortement indignés estimant que c’était une atteinte à notre souveraineté et exigeant que l’oukase de Bâle III soit rejeté. Dans la réalité, c’est une exigence tout à fait normale si on veut respecter les normes internationales en matière de sécurité bancaire. Qui deviennent en effet plus rigides, mais comme nous (Russes, ed) n’imprimions pas de dollars, c’est sûr qu’elles ont un impact sur nous. Comme l’alternative est une sortie des communications financières internationales et un complet isolement, nos autorités, bien entendu, n’ont pas voulu accepter les suggestions insensées, ce qui a été qualifié par les pseudo-patriotes de « manque de souveraineté ». En appeler à la souveraineté et à la liberté pour se passer la tête dans le nœud coulant est interpréter curieusement ces deux mots.
La décision de Bâle III signifie que l’or, en sa qualité de réserve de 3e catégorie, était jusqu’ici estimée à 50% de sa valeur, dans les bilans des banques du monde. Pendant ce temps-là, tous ceux qui possédaient des monnaies du monde faisaient le commerce de l’or non pas physiquement mais sur le papier, sans aucun mouvement du métal réel, dont le volume planétaire n’était pas suffisant pour des transactions réelles. Cela avait pour but de faire baisser autant que possible le prix de l’or. Surtout au bénéfice du dollar. Après tout, le dollar est lié au pétrole, qui ne devait pas coûter moins que le prix d’un gramme d’or par baril.
Et voilà que maintenant, il a été décidé de placer l’or, non pas en troisième mais en première position. Cela signifie qu’à présent, il est possible de l’évaluer non pas à 50 mais à 100% de sa valeur. Ce qui conduit à la réévaluation du bilan total. Et, en ce qui concerne la Russie, cela veut dire que nous pouvons, tranquillement, de façon tout à fait légale, injecter près de 3 trillions de roubles dans notre économie. Pour être précis, 2,95 trillions de roubles, soit 45 milliards de dollars, au cours actuel du change, à ajouter à notre bilan total. La Banque Centrale de la Fédération de Russie peut déverser cet argent dans notre économie tout à fait légalement. Comment les choses vont-elles se passer dans la réalité, c’est ce qu’on ne sait pas encore. Faire preuve d’une trop grande hâte, ici, sans bien calculer toutes les conséquences possibles, serait très dangereux. Bien que l’émission soit considérée comme non inflationniste, dans la réalité tout est beaucoup plus compliqué.
Au cours des quelques mois qui viennent, rien ne va changer dans le monde. Le tournant en épingle à cheveux sera pris très lentement. Aux USA, les réserves d’or sont officiellement de 8.133,5 tonnes, mais il existe quelque chose qui s’appelle multiplicateur financier : pour chaque dollar-or, les banques impriment 20 à 30 dollars papier. C’est-à-dire que les USA peuvent officiellement recevoir 170 milliards de dollars de plus, mais en tenant compte du multiplicateur : 4.5 trillions de dollars. Ceci explique pourquoi la Réserve Fédérale s’abstient d’augmenter les taux d’intérêt et, tant qu’à présent, s’efforce de maintenir le bilan total aussi bas que possible : elle craint une poussée d’hyperinflation.
Mais tous les plus grands États et détenteurs d’or vont maintenant réévaluer leurs réserves en or et en change : l’Allemagne, l’Italie, la France, la Russie, la Chine et la Suisse : tous pays dont les réserves d’or dépassent les 1.000 tonnes. Vous remarquerez qu’il n’y a pas de boudeuse Grande Bretagne dans cette liste. Ses réserves sont inférieures à 1.000 tonnes. Les experts soupçonnent que ce n’est peut-être pas par hasard que les dates du BREXIT et de Bâle III coïncident. Le pouvoir financier accru des deux principales puissances d’Europe, l’Allemagne et la France, est en mesure de mener complètement à son terme le démantèlement de la puissance anglaise sur le continent. Il était nécessaire qu’elle sorte de l’UE aussi vite que possible.
Il semble donc qu’il soit permis de nous en féliciter : l’ère du dollar – qui durait depuis 1944 – a pris fin. L’or est à présent restauré dans ses pleins droits et n’est plus un simple métal d’échange mais une monnaie planétaire, à égalité avec le dollar, l’euro et la livre sterling. À partir de maintenant, le prix de l’or va commencer à monter, et il montera de 1200-1400 $ par once Troy jusqu’à 1800-2000 $ cet automne. Pourquoi la Russie et la Chine ont si constamment, pendant toutes ces années, converti leurs revenus à l’exportation en réserves d’or est maintenant assez clair. Nous en sommes arrivés au point où personne, dans le monde, ne voudra vendre de l’or.
Des injections d’argent supplémentaire suffiront à soutenir l’économie mondiale pendant 5 à 6 mois. Aux USA, cet argent pourra être utilisé pour rembourser leur dette astronomique. Cela n’a peut-être pas été le véritable motif de Zürich pour la décision qu’on y a prise. Le plus important était de se faufiler de dessous la tour de Pise qu’est le dollar en train de tomber.
Puisque le dollar et le pétrole sont liés, l’augmentation du prix de l’or va directement influencer l’augmentation du prix du pétrole. Aujourd’hui, le baril coûte autant que 1,627 grammes d’or. Une augmentation des prix va faire que l’économie mondiale – où 85 % des réserves en dollars papier sont transformées en actions, en bons et servent aux finances publiques – va s’effondrer. Les bourses ne seront plus capables de maintenir la cohérence d’une telle masse additionnelle d’argent.
Ce sera bon pour les travailleurs de l’industrie pétrolière, peut-être même pour eux surtout. Mais le crash économique dû à la cherté du pétrole deviendra un crash pour tous les travailleurs de l’industrie pétrolière aussi. C’est précisément la raison pour laquelle notre droit d’émettre de l’argent supplémentaire ne sera sans doute pas utilisé à plein régime, même si un pareil cadeau, sous cette forme, ne restera pas complètement ignoré. Dans ce contexte, les Décrets de Mai de Poutine peuvent s’interpréter très différemment. La Russie s’éloigne en courant du modèle économique fondé sur le pétrole. Y compris par des réformes politiques et en changeant d’élites.
Cela dit, pourquoi la décision de Bâle est-elle une révolution ? Parce qu’à partir de l’automne, le flux financier, dans l’économie mondiale, va commencer. Il entrainera une accélération de l’éloignement de la Russie et de la Chine par rapport au système dollar, et par rapport au crash dans les économies des pays qui dépendent entièrement du dollar, autrement dit les pays vassaux des États-Unis. C’est pour eux que les choses seront les pires. Et cela signifie que les raisons de se distancier des USA vont augmenter, pour l’Europe, de façon exponentielle. Un « redessinement » complet de la carte des alliances attend le monde.
Et la recomposition de ces alliances ne se fera pas moins par des voies militaires. Ou par leur utilisation partielle, mais d’une manière ou d’une autre, le raisonnement impliquant l’usage de la force dans le monde augmentera presque jusqu’au niveau de la guerre assurée. « Presque » est notre espoir de salut, parce que les USA perdent tous leurs principaux instruments d’influence sur ce monde. Sauf la force.
Mais ce n’est pas dans ce but que les « gnomes de Zürich » ont créé ce monde, ni pour que les USA se transforment simplement en un tas de cendres. Les USA seront douchés à l’eau froide comme un réacteur nucléaire cassé, et le monde s’engagera dans les transformations les plus totales des quelques derniers siècles. La révolution que tant d’entre nous attendaient, redoutaient ou évoquaient en paroles vient de commencer. Attachez vos ceintures et n’oubliez pas d’éteindre vos cigarettes. Le capitaine et l’équipage vous souhaitent bon voyage.
Les réserves des institutions monétaires regorgent de ce métal précieux. Sur le premier trimestre, elles en ont acheté quelque 145 tonnes. Et la tendance devrait perdurer.
La soif de l'or. Les banques centrales y sont aussi sensibles, voire davantage, que les investisseurs. Selon le rapport du World Gold Council publié ce jeudi matin, elles n'ont jamais acheté autant de ce métal précieux en six ans. En cause, "la diversification et le désir d'avoir des actifs sûrs et liquides".
Leurs réserves ont augmenté de 145,5 tonnes au premier trimestre. Ce qui représente un bond de 68% par rapport à l'année passée. Et ce, alors que les banques centrales avaient déjà acquis 651,5 tonnes en 2018. Du jamais vu en cinquante ans.
Réduire l'influence du dollar
Neuf pays ont acquis plus d’un tonne chacun au premier trimestre. Notamment l’Equateur, ce qui n’était plus arrivé depuis 2014. La Chine, qui a redémarré ses emplettes en décembre dernier après 25 mois de pause, a de son côté acheté 33 tonnes.
"Les incertitudes économiques causées par les tensions commerciales, la croissance atone et l’environnement de taux d’intérêt bas ont continué de peser lourd dans l’esprit des gestionnaires. Et la géopolitique est toujours source de consternation. Face à ces défis, les banques centrales ont continué d'accumuler de l'or."
World Gold Council
Mais le plus gros demandeur reste la Russie, avec l’achat de 55,3 tonnes d’or depuis le début de l’année. Ses réserves atteignent à présent les 2.168,3 tonnes, soit 19% des réserves mondiales. Son but? Réduire drastiquement ses avoirs en titres du Trésor américain, dans le cadre de son programme de "dé-dollarisation".
Et elle n'est pas prête de s'arrêter en si bon chemin. Début avril, Sergey Shvetsov, vice-président de la banque centrale russe (CBR), a affirmé qu’il était nécessaire "d'augmenter encore davantage les réserves de change et d'or" par rapport aux sommets actuels, compte tenu des "risques de sanctions persistants et de la structure économique actuelle". Il n’a toutefois donné aucun objectif chiffré.
De solides perspectives
En Bourse, l'or GOLDWLD0,66%fait pourtant grise mine. Après avoir atteint un plus haut à 1.340 dollars l'once le 19 février, le métal précieux a perdu son éclat aux yeux des investisseurs.
Mais cet accès de faiblesse ne devrait être que passager. Selon un sondage réalisé par l'agence Reuters auprès de 34 analystes et traders, le cours du métal précieux pourrait atteindre en moyenne 1.322 dollars l'once cette année. Soit son niveau annuel le plus élevé depuis 2013.
"Avec des banques centrales qui achètent de plus en plus d'or ... des taux d'intérêt qui restent bas et des perspectives économiques peu reluisantes, l'or finira par remonter"
Frank Schallenberger
de la banque allemande Landesbank Baden-Württemberg (LBBW)
De son côté, le World Gold Council pense que la demande mondiale va rester solide à court terme. Surtout du côté des banques centrales. "Compte tenu de la nature stratégique de leurs achats, nous prévoyons que la dynamique se poursuivra", a expliqué son responsable Alistair Hewitt. Selon lui, les banques centrales pourraient acheter entre 500 et 600 tonnes d’or cette année.