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I-Média n°337 – Islamo-gauchisme : une réalité malgré le déni
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Homère dans la Baltique : essai sur la géographie homérique
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Homère dans la Baltique : essai sur la géographie homérique, un livre de Felice Vinci paru aux Editions Fratelli Palombi à Rome
Pourquoi, Homère dans la Baltique ? Depuis l'Antiquité, tous les chercheurs ont été surpris par les nombreuses et inexplicables contradictions de la géographie de l'Iliade et de l'Odyssée concernant des lieux méditerranéens comme, par exemple, la situation et la topographie d'Ithaque, la configuration de son archipel, l'aspect plat du Péloponnèse, etc. Plutarque est celui qui nous donne la clé pour entrer dans le monde réel des deux poèmes lorsque, dans l'une de ses œuvres, De fade quae in orbe lunae apparet, il affirme une chose étonnante : « Ogygia, l'île de la déesse Calypso, se trouverait dans l'Atlantique Nord à cinq jours de navigation de cette île que nous appelons maintenant la Grande-Bretagne ».
Le monde d'Homère dans la Baltique et l'Atlantique Nord
Voici le début de nos recherches: en effet, l'archipel des Färöer, où se trouve une île appelée « Mykines », correspond parfaitement aux indications de Plutarque. De plus, sur une des îles du même archipel, appelée Stòra Dimun, face à la mer, se trouve une montagne appelée Högoyggj. D'ici, en suivant toujours les indications détaillées de l'Odyssée sur la route vers l'Est qu'Ulysse a suivie après avoir quitté l'Ogygie, on peut identifier le pays des Phéaciens, « Escheria », sur la côte méridionale de la Norvège: près de Stavanger, on découvre une région très riche en témoignages archéologiques de l'âge du bronze et, de plus, dans l'ancienne langue du Nord « skerja » signifiait « récif ». En suivant ce littoral, un examen comparatif attentif nous permet de découvrir le véritable archipel d'Ithaque parmi les îles du Danemark, car selon l'Odyssée, près d'Ithaque se trouvaient trois îles principales : Dulychius (« la longue » en grec, introuvable en Méditerranée), Same et Zacinthe, qui correspondent respectivement à Langeland (« le long pays » en danois), Aere et Tâsinge, les principales îles de l'archipel danois du « Sud-Fyn ». Et Ithaque, la patrie d'Ulysse, quelle est-elle ? Il s'agit simplement de l'actuelle Lyo, qui lui correspond parfaitement par sa position géographique: en effet, comme l'Odyssée le souligne à plusieurs reprises, elle est située à l'extrémité occidentale de l'archipel et à côté d'Aero; de plus, Homère nous apprend qu'entre Ithaque (Lyo) et Same (Aero) se trouvait une autre petite île, Asteris, qui correspond en fait à l'actuelle Avernako. Or, si l'Ithaque méditerranéenne est très différente de l'Ithaque homérique non seulement par sa situation dans l'archipel mais aussi par sa topographie, Lyo correspond à la patrie d'Ulysse tant dans les détails morphologiques que topographiques. On y trouve par exemple le « Port de Forcis » et le « Rocher du Corbeau » (un dolmen néolithique dans la partie occidentale de l'île). À l'est de Lyo se trouve le « Péloponnèse » homérique - ou « l'île de Pylos » - où régnaient les rois Atreus et Nestor, c'est-à-dire la grande île de Sjaelland (où se trouve aujourd'hui Copenhague, la capitale du Danemark). En effet, cette île est plate et correspond à la description d'Homère. Au contraire, le Péloponnèse grec n'est ni plat ni insulaire, malgré son nom ; il est néanmoins situé au sud-ouest de la mer Égée, c'est-à-dire dans une position correspondant à celle du Sjaelland dans la Baltique : voilà encore un témoignage de la transposition des noms géographiques faite par les Achéens lorsqu'ils descendirent du nord pour atteindre le sud de l'Europe.
Et les voyages d'Ulysse après la guerre de Troie? Alors qu'il était sur le point d'atteindre Ithaque, il fut chassé de sa patrie par une tempête, après quoi il eut de nombreuses aventures dans des lieux fabuleux avant d'atteindre l'île d'Ogygie : aventures dont le cadre, comme nous allons le voir, est certainement celui de l'Atlantique Nord, où Plutarque nous a indiqué la situation d'Ogygie. En effet, l'île Aeolia, où règne le « roi des vents », fils d'Hippocrate, c'est-à-dire « le fils du chevalier », est l'une des îles Shetland (peut-être Yell) où soufflent les vents terribles et où vivent aussi de petits chevaux. Les Cyclopes - qui ressemblent aux Trolls, les géants mythiques du folklore norvégien dont la mère s'appelle « Toosa » - se sont installés sur la côte norvégienne (où il y a un « Tosen-fjorden »). La région des Lestrigones se trouvait également sur la même côte, plus au nord: l'Odyssée nous apprend que les journées y sont très longues. Et où se trouve l'île « Lamoy » (c'est-à-dire le « Lamos » homérique), l'île de la magicienne Circé, où le soleil est visible à minuit et où ont lieu les levers de soleil qui tournent (Homère les appelle « les danses de l'Aurore »), danses qui se retrouvent sous la forme des « danses d'Ushas » de la mythologie védique dont parle Tilak dans son ouvrage Origine polaire de la tradition védique ? Cette île peut être identifiée à Jan Mayen, au nord du cercle polaire. Il convient de noter que jusqu'au début de l'âge du bronze, le climat du Nord était beaucoup plus chaud. Il faut également noter que les « Wandering Rocks » (les rochers mouvants) sont des icebergs et que Charybde correspond sans doute au célèbre tourbillon appelé Maelström, près des îles Lofoten. Après l'épisode de Charybde, Ulysse débarque sur l'île de Trinacria, c'est-à-dire « le Trident » ; or, à côté du Maelström, il existe certainement une île à trois pointes appelée Vaeroy.
Les Sirènes, qu'Ulysse rencontre avant d'atteindre le détroit de Charybde, sont en réalité des récifs très dangereux pour les marins qui sont attirés par le murmure mélancolique du ressac, et qui, s'ils s'en approchent en croyant que la côte est proche, courent le risque de s'échouer. Ainsi, le « chant des sirènes » est une métaphore comparable à celle des kennings de la littérature nordique. Enfin, le « fleuve océan » de la mythologie grecque correspond au Gulf Stream, qui longe les côtes de la Norvège jusqu'à la mer glaciaire arctique.
En un mot, ces aventures, probablement inspirées des récits de marins de l'âge du bronze sur la mer du Nord, datent d'une époque où la navigation était très développée, surtout en Norvège où le climat était plus doux qu'aujourd'hui, et rappellent les routes océaniques des marins de l'époque telles qu'elles ont été revues par l'imagination du poète ; ces aventures deviendraient incompréhensibles si elles étaient transposées dans un tout autre contexte, à savoir la Méditerranée.
Notre enquête porte maintenant sur la situation de Troie : il existe aujourd'hui des chercheurs, comme le célèbre professeur anglais Moses Finley, qui nient que la Troie homérique puisse coïncider avec la ville découverte par Heinrich Schliemann sur la colline de Hissarlik en Anatolie. En effet, la ville chantée par Homère était située au nord-est de la mer, en face du « vaste Hellespontine » (dont on sait qu'il est très différent du détroit des Dardanelles), et l'historien médiéval danois Saxo Grammaticus a plusieurs fois fait mention d'un village des « Hellespontines », ennemis des Danois, dans la Baltique orientale. Or, dans une région du sud de la Finlande, entre les villes d'Helsinki et de Turku, on trouve de nombreux noms de lieux similaires aux noms de lieux et de villages alliés aux Troyens mentionnés dans l'Iliade: Askainen, Reso, Karjaa, Nâsti, Lyökki, Tenala, Killa, Kiikoinen, Aijala, et bien d'autres. De plus, des noms de lieux tels que Tanttala et Sipitä (le roi mythique Tantalus était enterré sur le mont Sipylus) ne rappellent pas seulement la géographie homérique mais évoquent aussi toute la mythologie grecque. Et Troie, où la trouve-t-on ? Au centre de cette région baltique, où se trouvent de nombreux témoignages archéologiques de l'âge du bronze, nous découvrons un lieu dont la morphologie est extraordinairement similaire aux descriptions homériques, c'est-à-dire un territoire vallonné dominant une plaine traversée par deux rivières, c'est-à-dire un territoire qui descend vers la mer avec une zone plus accidentée. Et puis nous découvrons que la cité du roi Priam a survécu aux pillages et aux incendies des Achéens et qu'elle a gardé son nom presque inchangé jusqu'à ce jour: c'est « Toija », comme on l'appelle maintenant. La vraie Troie est un paisible village finlandais qui a oublié son passé glorieux et tragique. Quelques kilomètres plus loin en mer, là où se trouvait l'ancien littoral, le village appelé Aijala rappelle cette plage qu'Homère appelle, en grec, « aigialos » (Iliade XIV, 34), la plage où les Achéens avaient débarqué et établi leur camp retranché.
C'est pourquoi, dans les récits de l'Iliade, un « brouillard épais » s'abat souvent sur les guerriers qui combattent dans la plaine de Troie. Il est maintenant facile de comprendre pourquoi la mer d'Ulysse ne ressemble en rien à la mer brillante de la Grèce, mais est toujours décrite comme « grise » et « brumeuse »: le monde homérique est empreint de la rigueur du climat nordique, dans lequel prédominent le froid, le vent, le brouillard, la pluie, la tempête, la glace et la neige (Iliade XII, 284), et où le soleil et la chaleur sont absents. En effet, les personnages d'Homère sont toujours enveloppés dans de lourds manteaux de laine - des manteaux semblables à ceux que l'on trouve dans les tombes danoises de l'âge du bronze - même pendant la saison la plus propice à la navigation. En bref, ce monde homérique n'a rien à voir avec les plaines torrides d'Anatolie. De plus, les murs de Troie, faits de pierres et de rondins, ressemblent davantage à ceux des anciennes cités du Nord qu'à ceux des puissantes forteresses mycéniennes.
Ainsi, ce qui est étrange dans la longue bataille, dans la partie centrale de l'Iliade, avec deux midi (XI, 86 ; XVI, 777) et une « nuit terrible » (XVI, 567) mais sans aucune interruption des combats pendant la nuit - ce qui est impossible dans le bassin méditerranéen, où toutes les batailles sont interrompues par l'obscurité - est immédiatement expliqué : il s'agit d'une description de la nuit claire du solstice d'été dans les hautes latitudes qui permet aux troupes reposées de Patroclus, qui sont entrées dans le combat le soir, de combattre sans repos jusqu'au lendemain.
Et maintenant, après avoir découvert le monde d'Ulysse dans les îles danoises et celui de Troie dans le sud de la Finlande, le « Catalogue des navires », tiré du chant II de l'Iliade, nous permet de reconstituer tout l'univers perdu d'Homère et de la mythologie grecque en suivant les côtes de la Baltique dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Un exemple: la région de Stockholm correspond à la Béotie homérique; ici, la baie suédoise de Norrtälje, d'où partent aujourd'hui les ferry-boats pour Helsinki, correspond à l'ancienne Aulide béotienne, où la flotte achéenne se rassemblait avant de partir pour Troie. Autre exemple : dans l'archipel d'Åland, entre la Suède et la Finlande, l'actuelle Lemland est Lemnos, où les Achéens s'arrêtaient pendant la traversée, tandis qu'au retour de la guerre ils passaient devant Chios, qui correspond à Hiiumaa, ou Chiuma, une île estonienne. Notons également que près de Stockholm, Täby est Thèbes, la ville d'Œdipe, Tyresö rappelle le devin thébain Tirésias, et une colline appelée Nysättra est le mythique mont Nyssa, où naquit le thébain Dionysos. L'Athènes d'origine de Thésée se trouvait sur la côte sud de la Suède, près de Kalkskrona: en effet, selon le dialogue de Platon, Critias, elle était située dans une plaine sinueuse avec de nombreux fleuves, très différente de sa morphologie actuelle ; ensuite, le « Catalogue des navires » mentionne les régions du Péloponnèse, de Dulychium et de l'archipel d'Ithaque, selon une séquence impossible en Méditerranée, et confirme son identification avec Sjaeltand, Langeland et Lyo, déjà obtenue par l'Odyssée. La Crète, qu'Homère n'appelle jamais « île » mais « le vaste pays », était située le long de la côte polonaise de la Baltique: c'est pourquoi l'art minoen crétois ne fait aucune allusion à la mythologie grecque (d'ailleurs, le nom de la Pologne, « Polska », rappelle les « Pélasgiens », habitants mythiques de la Crète). De plus, en suivant le mythe de Thésée et Ariane, qui nous dit qu'entre « Crète » et « Athènes » se trouvait l'île de Naxos, nous pouvons voir qu'entre les côtes polonaises et suédoises se trouve une île, Bornholm, avec une ville appelée Nekso. Toujours selon le « Catalogue », le long de la longue côte finlandaise, la ville mythique de Jason, Yolco, correspond à l'actuelle Jolkka, près du golfe de Botnie. Toujours en Finlande, le mont Pallas (Pallastunturi) ressemble à Pallas, c'est-à-dire à Athéna, et la rivière Kyrön (Kyrönjoki) évoque le centaure Chiron, et semble indiquer que les Lapons actuels seraient les descendants des mythiques Lapithes, ennemis des Centaures. Ainsi, dans le monde balte, on trouve aussi d'autres peuples que l'on croyait perdus: les descendants des Danaens et des Curètes homériques seraient respectivement les Danois actuels et les habitants de Curlandia, une région de Lettonie.
Et que dire de l'île de Paros, « à une journée de navigation du fleuve Égypte », et de la ville appelée « Thèbes d'Égypte », qui, selon Homère, était proche de la mer ? C'est l'une des plus célèbres énigmes de la géographie homérique, car l'île égyptienne de Paros se trouve près de la côte, devant le port d'Alexandrie, et la ville de Thèbes est à une centaine de kilomètres à l'intérieur des terres. Or, le fleuve qui, dans la Baltique, se trouve dans une position correspondant à celle du Nil est la Vistule. En effet, devant son embouchure (un delta semblable à celui du fleuve africain), au milieu de la Baltique (c'est-à-dire « à une journée de navigation »), se trouve une île appelée Fårö. C'est donc ici que Ménélas rencontre Protée, le « Vieux de la mer », que l’on retrouve dans la figure du « marmendill », un devin de la mythologie nordique. De plus, à la même bouche du fleuve, la ville polonaise de Tczew rappelle le nom de la Thèbes homérique. Quant à l'Égypte que nous connaissons, son ancien nom était « Kemi », tout comme celui de Thèbes était « Wò'se » : les noms actuels ont été donnés par les Mycéniens qui, après leur descente en Méditerranée, ont voulu reconstituer ici leur monde d'origine.
En somme, la géographie homérique, qui souffre en Méditerranée d'innombrables et irrémédiables contradictions, trouve sa place naturelle dans le monde balto-scandinave: cette localisation nordique dessine un tableau géographique, morphologique, toponymique et climatique totalement cohérent avec le monde des deux poèmes et de la mythologie grecque. De plus, la civilisation chantée par Homère présente des affinités singulières avec celle des Vikings, ainsi qu'avec leur mythologie, malgré l'énorme distance temporelle qui les sépare. Toutefois, les spécialistes ont remarqué que le monde homérique semble nettement plus archaïque que celui des Mycéniens, apparus en Grèce aux alentours du XVIe siècle avant J.-C. De toute évidence, ces derniers, qui étaient de grands navigateurs et commerçants, ont immédiatement établi des contacts avec les civilisations méditerranéennes les plus raffinées après leur arrivée en zone méditerranéenne: c'est la raison de leur évolution rapide.
Pour le reste, en ce qui concerne l'origine nordique de la civilisation mycénienne, tout cela est corroboré par les preuves archéologiques recueillies en Grèce. En effet, l'archéologie l'a constaté (Prof. Martin P. Nilsson, Homère et Mycènes, Londres 1933, pages 71-86) :
- la présence d'une grande quantité d'ambre, probablement balte, dans les tombes mycéniennes les plus anciennes et son absence dans les autres;
- les caractéristiques nordiques de son architecture: le mégaron mycénien « est identique à la salle de réunion des anciens rois scandinaves »;
- « la ressemblance frappante » des dalles de pierre, trouvées dans une chambre funéraire près de Dendra, « avec les menhirs connus de l'âge du bronze en Europe centrale »;
- les crânes de type nordique de la nécropole de Kaîkani, etc.
D'autre part, les chercheurs ont trouvé des similitudes remarquables entre la représentation des figures de l'art minoen (mycénien et crétois) et certaines gravures uniques trouvées sur les dalles de sarcophage appartenant à un énorme monticule de l'âge du bronze (75 mètres de diamètre) à Kivik, dans le sud de la Suède. Et que dire de la présence d'un « graffiti » représentant une dague mycénienne sur un mégalithe à Stonehenge en Angleterre? En outre, on trouve dans cette région d'autres traces (« civilisation du Wessex ») qui rappellent la civilisation mycénienne, mais qui semblent avoir précédé de quelques siècles ses débuts en Grèce. À cet égard, l'Odyssée mentionne un marché de bronze dans une localité étrangère, située outre-mer, appelée « Tamise », jamais identifiée en Méditerranée: en se rappelant que le bronze est un alliage de cuivre et d'étain et que, en Europe du Nord, ce dernier était produit presque exclusivement en Cornouailles, on pourrait en déduire que cette « Tamise » homérique correspondait à l'estuaire de la Tamise (appelé « Thamesis » ou « Tamensîm » dans l'Antiquité).
En bref, le véritable lieu d'origine des poèmes homériques et de la mythologie grecque était le monde balto-scandinave, où l'âge du bronze, favorisé par un climat exceptionnellement doux, s'est épanoui avec des produits splendides semblables à ceux de la Méditerranée. Rappelons que les savants fondent leurs spéculations sur un « optimum climatique », après la dernière glaciation, qui aurait duré jusqu'au début du deuxième millénaire avant J.-C., ce qui confirme également la thèse de l'origine arctique des Aryens soutenue par Tilak en Inde. Notons également que lorsque cette période s'est terminée et que le climat est devenu très rude (plus qu'aujourd'hui), c'est le moment où commencent les migrations des Indo-Européens: ainsi, alors que les Aryens se sont installés en Inde, leurs « cousins » achéens se sont dirigés vers la Méditerranée - en descendant peut-être les grands fleuves russes, comme le Dniepr - et ont donné naissance à la civilisation mycénienne; de sorte qu'ils ont attribué, aux différents lieux où ils se sont installés, des noms identiques à ceux des régions qu'ils avaient quittées dans leur patrie perdue, en se servant d'une certaine similitude entre les deux bassins, la Baltique et la Méditerranée. En outre, les vieilles histoires de leurs ancêtres ont été transmises d'une génération à l'autre, à partir desquelles ont germé les premières graines de l'Iliade et de l'Odyssée, et qui peuvent être considérées comme des « fossiles littéraires » ayant survécu à l'effondrement de l'âge du bronze en Europe du Nord.
C'est pourquoi on ne sait rien de leur(s) auteur(s). Enfin, l'effondrement de la civilisation mycénienne (causé par les Doriens vers le XIIe siècle avant J.-C.) a fait oublier définitivement le souvenir de leur émigration du Nord, pourtant attestée par l'archéologie: ainsi, leurs anciens récits, transmis par les aèdes jusqu'à l'âge classique, ont perdu leur contexte « hyperboréen » originel, bien que celui-ci n'ait jamais été complètement oublié par les Grecs anciens, et ont ensuite été transférés dans le monde méditerranéen, où ils sont restés dans une dimension mythique hors de l'espace et du temps (1).
Felice Vinci est Italien, né à Rome, spécialisé dans l'ingénierie nucléaire ; cependant, son penchant pour la Grèce antique l'a fait travailler pendant des années avec érudition sur l'approche inédite de la géographie des œuvres d'Homère.
Note :
(1) En avril 2017, une conférence internationale sur « Homère dans la Baltique » a été organisée dans un institut académique grec à Athènes. Un résumé actualisé de cet article a été publié par le Athens Journal of Mediterranean Studies. Pour accéder au contenu, rendez-vous sur le site :
https://www.athensjournals.gr/mediterranean/2017-3-2-4-Vinci.pdf
Par ailleurs, une critique de l'article, signée par Arduino Maiuri, philologue à l'Université de Rome, vient d'être publiée dans l'American Journal et peut être consultée sur le site :
Http://www.davidpublisher.com/Home/Journal/SS
ou également à :
Http://www.davidpublisher.org/index.php/Home/Article/index?id=31714.html
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L’OJIM démasque le journaliste antifa Pierre Plottu
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Dans un article récent, l’OJIM, l’Observatoire du journaliste et des médias, tire le portrait de Pierre Plottu l’un des journalistes antifas les plus actifs sur les réseaux sociaux notamment. On vous propose de découvrir le portrait ci-dessous.
CE JEUNE JOURNALISTE, SPÉCIALISTE AUTOPROCLAMÉ DE L’EXTRÊME-DROITE, A L’ATTIRAIL DU PARFAIT MILITANT. VICTIME COLLATÉRALE DU VIRAGE ÉDITORIAL DE FRANCE-SOIR, DONT IL FUT VIRÉ SANS MÉNAGEMENT, IL PROPHÉTISE DANS LIBÉRATION ET SLATE, TELLE UNE CASSANDRE ANTIFASCISTE, LA MENACE FANTÔME DU TERRORISME D’EXTRÊME-DROITE.
FORMATION
De 2011 à 2013, il suit une licence de journalisme en alternance partagée entre l’Institut International de Communication de Paris (IICP) une petite école privée, et l’entreprise Immobilière 3F, où il est chargé de la communication externe. Sa formation comprend des enseignements relatifs au journalisme de presse écrite et digitale, complétée par des notions de journalisme audiovisuel.
PARCOURS PROFESSIONNEL
De 2008 à 2011, il est conseiller clientèle chez Sogessur, une compagnie d’assurance filiale de la Société Générale. De 2012 à 2013, il effectue son stage de fin d’études à la gazette locale de Mantes-la-Jolie « Courrier de Mantes », l’hebdomadaire de sa ville natale. Il produit à cette période des interviews et des portraits de personnalités liées à la vie locale de Mantes.
À partir de juin 2013, il devient ensuite journaliste en CDI chez France-Soir où il réalise des enquêtes et rédige des dossiers ainsi que des portraits. Journaliste multitâche, il doit rédiger des articles sur des thèmes très divers en l’absence d’une ligne éditoriale forte : les faits divers voisinent avec les alertes canicules et les conseils santé.
Il devient chef de service à partir de mars 2016 et se spécialise progressivement dans le journalisme politique, avec un tropisme pour l’extrême-droite au sens large. C’est à cette période que Xavier Azalbert, économiste de formation et entrepreneur à succès, reprend le contrôle du journal et devient directeur de publication.
Des dissensions ne tardent pas à survenir entre la rédaction et Azalbert, en dépit de la rentabilité du titre. Cette mésentente culminera par une grève des quatre journalistes salariés en août 2019, dont Plottu et Macé, qui exigent une convention collective, l’égalité salariale et un recentrage sur un journalisme critique plutôt que promotionnel. L’ensemble de la profession s’émeut de ce conflit et prend parti pour les grévistes. France Info offre une tribune à Plottu, deux semaines après le début de la grève. La direction ne cède pas un pouce de terrain et licencie l’intégralité de la rédaction, après une rétention partielle des salaires, le 19 octobre 2019, pour motif économique. Au vu de l’orientation volontiers droitière et populiste du site depuis la purge de 2019, il est aisé de deviner l’ampleur des divergences idéologiques entre les protagonistes.
« Journaliste indépendant » à partir de novembre 2019, il devient un contributeur régulier de Slate et Atlantico, puis de Libération à partir de janvier 2020.
A compter de cette date, il se consacre entièrement à la cartographie des mouvements dits d’extrême-droite et à leur dangerosité du point de vue de la sécurité intérieure et extérieure. Toutes les thématiques relatives à la communautarisation sont passées en revue, de l’armement légal à l’exode urbain. La stratégie du binôme Plottu-Macé semble être de mettre en exergue un pendant à l’extrémisme islamiste, en l’espèce un suprémacisme blanc, quitte à exagérer son influence, réalisant la classique symétrie des fausses fenêtres. A France Info, les deux hommes s’étaient déjà fait une spécialité de monter en épingle des faits anecdotiques.
Son zèle militant est tel qu’il compromet parfois la sécurité des envoyés spéciaux missionnés par son employeur. Ainsi, lorsqu’il fait savoir que Marc de Cacqueray, ancien gudard, s’est porté volontaire aux côtés des Arméniens dans le conflit du Haut-Karabagh, il précise que « la proposition faite d’aller se battre en Azerbaïdjan s’inscrit dans une longue tradition à l’extrême droite radicale ». L’article sera retiré quelques mois à la demande de l’envoyé spécial de Libération en Arménie, puis remis en ligne. Cette demande faisait suite aux menaces de mort adressées par des membres revendiqués de l’Armée secrète arménienne pour la libération de l’Arménie (Asala) envers le quotidien.
PARCOURS MILITANT
Le journaliste figurait, aux côtés de son père, sur la liste du candidat du Parti Socialiste lors des élections municipales de 2014 à Mantes-la-Jolie. En 2006, le père, Jean-Paul Plottu, faisait partie du comité de soutien des Yvelines en faveur de la candidature de Ségolène Royal.
Son engagement local remonte à plus loin, car il confesse dans un tweet avoir fait du soutien scolaire via une association catholique pour aider des « jeunes » de la cité du Val Fourré, un quartier prioritaire et très islamisé de Mantes.
SA NÉBULEUSE
Maxime Macé : son complice de plume, ils écrivent la plupart de leurs articles à quatre mains. Diplômé de l’ESJ Paris, Macé se lie d’amitié avec Plottu à France-Soir.
Nicolas Lebourg : Docteur en histoire et auteur d’une thèse intitulée « Les Nationalismes-révolutionnaires en mouvements : idéologies, propagandes et influences (France ; 1962–2002) ». Ancien militant à Ras l’Front, il est la caution pseudo académique du duo Plottu-Macé, qui relaie ses opinions, souvent peu nuancées, sur l’état des droites-extrêmes en France et dans le monde.
Rudy Reichstadt : Les deux hommes se retweetent volontiers mutuellement et Reichstadt est souvent sollicité par le journaliste pour son éclairage anticomplotiste.
ILS ONT DIT
« En réalité, on voit que, quand on ne s’inscrit pas dans des cas de “complotisme antisémite”, ces accusations relèvent souvent du critère suivant : “Est accusée de complotiste toute personne qui questionne ou remet en question la doxa médiatique sur des centres d’intérêt forts des néoconservateurs, en particulier ayant trait à la politique internationale des États-Unis et de leurs alliés” », Olivier Berruyer, Les Crises, 22 mai 2018
« Alors que vient d’être votée une loi contre le harcèlement en ligne, un groupuscule d’antifas internationaux répondant au nom douteux de Sleeping Giants se vante de harceler, sur Twitter, les annonceurs de Boulevard Voltaire jusqu’à ce que ceux-ci s’engagent à se retirer de notre site. […]
Ils font indirectement de la publicité à Boulevard Voltaire, qu’ils en soient remerciés. En revanche, leurs informations erronées nuisent à la crédibilité de leur support. Cela a d’abord été un article sur FranceSoir : si Pierre Plottu, le journaliste qui en est l’auteur, avait pris la peine de nous appeler, il aurait évité de reproduire sans vérifier le chiffre – revendiqué par les Sleeping Giants – de « 1.000 annonceurs » manquant à l’appel. », Boulevard Voltaire, 29 juillet 2019.
« Hier soir, le journaliste Pierre Plottu, ancien de France Soir passé chez Libé et Slate, commentait ainsi l’attaque de la conférence de Robert Ménard sur Twitter : « Une vidéo des affrontements ». Des « affrontements » ? Non. Une tentative d’effraction, une agression et une dégradation des biens publics et privés commis par une milice. Le traitement médiatique de l’extrême gauche de combat est sidérant de complaisance. », L’Incorrect, 13 février 2020.
« Le réel effraye souvent Pierre Plottu et les commentateurs en général. Ne croyant pas en Dieu, ni à l’existence d’ethnies différentes, il voudrait qu’il en soit ainsi pour tout le monde. Hélas, partout dans le monde, il est impossible d’analyser des tensions ou des conflits sans ces facteurs essentiels. », Jean-Armand Komchouyan, président de Solidarité Arménie, Billet de France, 20 octobre 2020.
« Le problème avec vous (Plottu et Macé, ndlr), c’est que vous criminalisez des trucs complètement logiques et normaux, comme vouloir se défendre ou fuir une ville trop dangereuse. Et vous relativisez les faits qui devraient être largement dénoncés. », Code Reinho, You Tube, 24 novembre 2020.
En réaction à l’article visant Damien Rieu : « Curieux comme les défenseurs de l’ex-future loi Avia, appelant à dénoncer les internautes diffusant de fausses informations, se précipitent ici, acceptant comme preuve, la mise sur écoute de “ l’accusé” , d’une manière détournée, par un groupe de faux-jetons ayant “ infiltré l’organisation de ce site, qui apparaît avoir été orchestrée par le collaborateur RN” […]Dites donc, les gars, quelle serait votre réaction si, appliquant vos méthodes de pourris, un vrai journal… comme “Valeurs Actuelles” par exemple, osait mettre sur écoute un attaché parlementaire étiqueté “ La France Insoumise ”… ou “ La Ripoublique en Marche” ? », Riposte Laïque, 28 novembre 2020.
Réponse à l’article à charge accusant Guillaume de Thieulloy de partager des identifiants de monétisation publicitaire avec un blogueur néonazi : « La dernière possibilité est non idéologique: les magnifiques « enquêteurs » de Libération (qui ont, pour l’essentiel, copié-collé ce que certains de leurs confères avaient déjà écrit sur moi, mais en réussissant le tour de force de se tromper à plusieurs reprises dans ces copier-coller!) ont bel et bien été regarder le code source du site de ce M. Delbauvre et y ont trouvé le code de notre compte… parmi des dizaines ou des centaines d’autres. Car, effectivement, on trouve bien les codes AdSense des sites que je dirige, mais au milieu d’articles repris desdits sites. Si vous copiez un article de Libération sur votre site, vous copiez aussi, dans le cas général, les liens vers les publicités de Libération. Cela implique-t-il que Libération entretient une collusion cachée avec le nazisme? Pas sûr que nos plumitifs soient aussi favorables à l’amalgame en ce cas… », Guillaume de Thieulloy,Le SalonBeige, 14 décembre 2020.
IL L’A DIT
« C’est ici, presque en face de l’entrée du magasin Citadium, que Clément Méric est mort le mercredi 5 juin 2013. En pleine après-midi, au milieu des passants nombreux dans cette rue commerçante, une bagarre éclate entre deux groupes. D’un côté, le jeune militant de l’Action antifasciste Paris banlieue et étudiant à l’Institut d’études politiques de Paris et plusieurs de ses amis; de l’autre des membres des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), un groupuscule d’extrême droite dissous depuis. La rixe est violente (certains témoins évoquent un poing américain), mais brève. Très vite, Clément Méric s’effondre. Le jeune homme de 18 ans qui se remettait d’une leucémie est mort. », France Soir, 26 mai 2015. Pour une recension moins partiale de l’Affaire Méric, consulter ce dossier.
« Les barbares voulaient les tuer, ils les ont rendus immortels. Arnaud Beltrame est désormais immortel. La preuve que la République et ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité sont plus fortes que le nihilisme islamiste des intolérants de Daech. La preuve qu’ils ne gagneront jamais. », France Soir, 28 mars 2018.
« L’étranger dénoncé ici comme un violeur par les identitaristes est donc avant tout et surtout un Africain, voire un Maghrébin.
Sauf que le profil type du violeur est bien éloigné de ce qu’essaie de faire croire la propagande d’extrême droite: les statistiques officielles indiquent même que, sur les vingt dernières années, environ 80% des mis en cause sont de nationalité française. Cette proportion grimpe а plus de 90% pour les viols sur mineur·s. Une réalité des chiffres dont, et c’est un classique, ne s’embarrassent pas les propagandistes qui instrumentalisent tout autant les violences faites aux femmes que l’écologie ou la justice sociale. », Slate, 28 novembre 2019.
« Après, la réalité d’un potentiel passage à l’acte terroriste de militants de l’extrême-droite radicale –plus que celle d’un groupe de l’extrême droite- est matérialisée par les faits. Depuis 2002, avec la tentative d’assassinat de Jacques Chirac par Maxime Brunerie d’Unité Radicale, on au moins une tentative par an. Rien que l’année dernière, deux groupes se faisaient également arrêter : Action des Forces Opérationnelles et les Barjoles. Il y avait des projets très concrets. Pour le premier, lors de l’arrestation, les services de renseignements se sont rendu compte que l’un d’entre eux était en train de construire un laboratoire de construction d’engins explosifs. », Atlantico, 14 juin 2019.
« On en retiendra que la famille des grands fachos n’aime pas qu’on s’attaque à Soral. Et que révéler sa fuite en suisse les titille. », Twitter, 29 novembre 2019.
31/03/2021 - Source
PULVAR, UNEF : L’HOMME BLANC FORCÉMENT COUPABLE, DANS LES MÉDIAS DE GRAND CHEMIN
- Détails
- Catégorie : Racisme anti-blanc
Les élections régionales (si elles ne sont pas reportées) approchent et l’élection présidentielle se profile. Certains politiciens font une course effrénée à l’électorat « racisé » (lire d’origine extra-européenne). Les médias de grand chemin leur servent de porte-voix et leur permettent d’avoir une audience la plus large possible. Notre revue de presse montre que la bêtise le dispute parfois à l’aveuglement.
EMMANUEL MACRON, LE SANGLOT DE L’HOMME BLANC ?
Avant même d’être élu, en février 2017, Emmanuel Macron, candidat à la présidence de la république, déclarait lors d’un meeting à Lyon : « il n’y a pas de culture française ». Cela amenait Yves Jego à souligner dans les pages du Figaro que « cette déclaration n’est pas anecdotique, elle est même le signe inquiétant d’une vision destructrice de ce qui fait depuis toujours la spécificité de notre pays ».
On n’avait pas tout vu. Sous des airs de gendre parfait, l’ancien banquier d’affaire semble un « woke ». Le woke (« éveillé ») a un besoin constant de faire acte de contrition, car il a eu le tort d’être né blanc. Lors d’une conférence de presse en mai 2018, il ironisait sur la capacité de « deux mâles blancs » à prendre à bras le corps les problèmes de la banlieue, comme le soulignait Ouest-France.
En décembre 2020, le président de la république évoquait dans les colonnes de L’Express le « privilège blanc », cette théorie selon laquelle les blancs bénéficient de privilèges indus dans la société du seul fait de leur couleur.
Rien d’étonnant dans ces conditions qu’il nomme l’historien Benjamin Stora à la tête d’une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie », comme nous l’apprenait Le Monde en juillet 2020. Benjamin Stora fait-il l’unanimité ? Le 25 mars au micro de Bercoff dans tous ses états, l’historien Bernard Lugan estimait que Benjamin Stora « écrit l’histoire de l’Algérie vue par le FLN. C’est un historien engagé. Stora a fait l’histoire officielle du FLN ».
LA LICRA, PAS ASSEZ ISLAMOPHILE
Difficile d’être « antiraciste » ces temps-ci, ceux qui le souhaitent sont souvent dépassés par leur gauche. Ainsi le Progrès nous apprend le 23 mars que « le syndicat Solidaires étudiants Lyon et le collectif féministe de Sciences-Po Pamplemousse ont demandé que la Licra soit exclue de la semaine dédiée à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ». La raison : « les nombreuses ambiguïtés » de la Licra, « notamment vis-à-vis de son rapport à l’islamophobie, ainsi qu’à la laïcité ». La ligue contre le racisme (parfois mal intentionnée et souvent mal inspirée) ne serait donc pas assez antiraciste pour certains ? Comprenne qui pourra…A moins que les réticences contre l’islamisme soient un point de blocage ?
AUDREY PULVAR ET LES BLANCS QUI DOIVENT SE TAIRE
L’engagement politique d’Audrey Pulvar était connu bien avant qu’elle ne quitte son ancien métier de journaliste. Mais elle n’est pas à un revirement près quand elle sent le vent tourner. Ainsi en 2017, sur Twitter, réagissant sans doute à l’annonce d’une réunion interdite aux blancs, elle écrivait « l’afro-féminisme exclusif des blancs : j’imagine qu’un salon à l’accès interdit aux noir.e.s, ça vous irait aussi ? » Mais nous sommes désormais en 2021. Le mouvement Black Lives matters est passé par là. Il faut flatter le ressentiment des minorités qui deviennent un électorat de plus en plus important.
Voir notre portrait d’Audrey Pulvar https://www.ojim.fr/portraits/audrey-pulvar/
Le 27 mars, au micro de BFMTV, Audrey Pulvar déclarait sans ciller que le type de réunions « non-mixtes » entre personnes touchées par le racisme ne la « choque pas profondément », et qu’il devait être possible de demander aux personnes blanches qui souhaitaient y assister « de se taire ».
Pas de quoi choquer les soutiens de l’ex journaliste, puisque selon de nombreux médias comme Europe 1, c’est à droite que les propos d’Audrey Pulvar « font polémique ».
Cela amène Johan Margulies à réagir sur Twitter
UNIVERSALISTE MAIS PAS TROP
Mais même chez les universalistes, ceux qui prônent un républicanisme laïc s’affranchissant de la couleur de peau, difficile de ne pas céder à l’exclusion et à la diabolisation.
Quelques intellectuels ont signé dans L’Obs une tribune pour dénoncer les théories racialistes des décoloniaux. Jusqu’ici tout va bien. Mohamed Louizi, un ancien Frères musulmans, consacre une partie de son temps à dénoncer l’islamisme qui gangrène la société française. Il a été invité à co-signer cette tribune. Mais l’un des signataires a scruté son compte twitter. Mohamed Louizi a eu l’audace de souhaiter un « bon courage » à Damien Rieu qui s’engage en politique, dans les rangs du Rassemblement national, à l’occasion des prochaines élections régionales. Le scrutateur et signataire de la tribune a fait savoir à Mohamed Louizi que ce message « risque de mettre en difficulté les cinq signataires ». Accommodant, Mohamed Louizi a accepté de retirer sa signature de la tribune.
On commence à comprendre que l’on a affaire à une police politique qui non seulement trie les individus en fonction de la couleur de leur peau, car le blanc est forcément un oppresseur, mais également en fonction de leur aptitude à respecter un cordon sanitaire autour d’un parti qui a réuni 11 millions de vote au deuxième tour de l’élection présidentielle en 2017.
La gauche Terra Nova, qui postule que la gauche a définitivement perdu les ouvriers et qu’elle doit conquérir les minorités, fait-elle un pari gagnant ?
Pas pour Bernard Lugan qui s’exprimait à propos de la controverse entre la LICRA, pas assez islamophile et l’UNEF à Sciences Po Lyon au micro de Sud radio le 25 mars 2021 :
« Aujourd’hui le drame existentiel pour la gauche (…), je vois que l’universalisme de gauche qui a provoqué tout ce courant révolutionnaire, (…) est en train de disparaitre. Ils vont s’entredévorer sur les ruines des droits de l’homme, du libéralisme, de ce qu’on appelle la république et de toutes ces philosophies universalistes que par orgueil philosophique nous avons tenté d’imposer au monde ».
30 MARS 2021
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