Un Noir frappe lâchement un vieil homme malade
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Russie : la renaissance de l'identité cosaque
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Contrôle de sécurité : fouille corporelle, vérification d'un sac, du véhicule...
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Des contrôles de sécurité peuvent être effectués pour vérifier qu'une personne ne transporte pas ou ne dissimule pas d'objets dangereux pouvant servir à commettre une infraction. Il peut s'agir du contrôle des effets personnels, par exemple dans un lieu public, de la fouille du véhicule, de la palpation de sécurité ou d'une fouille corporelle. Dans tous les cas, la loi précise qui peut effectuer le contrôle (officier de police judiciaire, médecin, etc.) et dans quelles circonstances.
Fouille corporelle
Fouille intégrale
La fouille intégrale, aussi appelée fouille à corps, est une recherche sur le corps d'une personne susceptible de dissimuler des objets pouvant servir à commettre une infraction.
La personne peut être amenée à se déshabiller.
La fouille intégrale n'est possible que dans 4 cas :
- Flagrant délit
- Enquête préliminaire, avec l'accord expresse de la personne
- Commission rogatoire
- Recherche de fraude douanière
La fouille est pratiquée par un officier de police judiciaire (OPJ) du même sexe que la personne dans un local retiré et fermé.
Si la personne refuse la fouille, l'OPJ doit prévenir le procureur de la république ou le juge d'instruction.
Fouille dans le corps
Un médecin peut procéder à une fouille quand une personne est soupçonnée de transporter ou dissimuler des objets interdits par la loi (stupéfiants...) à l'intérieur de son corps (vagin, rectum...).
La fouille est faite dans les 3 heures de la demande.
Un agent des douanes peut faire effectuer par un médecin cet examen médical si la personne donne son accord.
Sinon, l'agent doit demander au juge qu'il désigne un médecin pour pratiquer l'examen.
En cas de refus de la personne, une sanction d'1 an de prison et de 3 750 € d'amende est prévue.
Palpation de sécurité
La palpation de sécurité est une recherche extérieure, au dessus des vêtements, d'objets dangereux pour la sécurité.
Les agents du service d'ordre d'une manifestation, les agents de surveillance et de gardiennage d'entreprise agréés peuvent procéder à une palpation de sécurité.
Palpation en dehors de toute manifestation (sportive, culturelle etc.)
En cas de circonstances particulières liées à des menaces graves pour la sécurité publique, ces agents peuvent procéder à des palpations de sécurité, avec le consentement exprès de la personne. Par exemple, en cas de menace terroriste. Le préfet du département, ou le préfet de Paris, constatent par arrêté ces circonstances particulières.
Le préfet fixe la durée et détermine les lieux ou catégories de lieux dans lesquels les contrôles peuvent être effectués. Par exemple, des centres commerciaux.
Si la personne accepte la palpation, celle-ci doit être faite par une personne de même sexe que la personne fouillée.
Pour l'accès à un bateau et à bord, en cas de menace grave pour la sécurité publique, il peut être procédé, avec l'accord de la personne, à des palpations de sécurité.
Palpation durant une manifestation réunissant plus de 300 personnes
Pour l'accès à l'enceinte d'une manifestation de plus de 300 spectateurs, un agent de sécurité agréé par la commission d'agrément et de contrôle du CNAPS peut procéder à des palpations de sécurité.
Il peut s'agir, par exemple, d'une manifestation sportive ou culturelle.
L'accord exprès de la personne est obligatoire.
La palpation doit être effectuée par une personne de même sexe que la personne qui en fait l'objet.
La procédure se fait sous le contrôle d'un officier de police judiciaire (OPJ).
Contrôle des effets personnels
Fouille dans un lieu public
Cas général
La fouille dans les affaires personnelles (sac, portefeuille, poche, etc.) d'une personne est assimilée à une perquisition.
Seul un officier de police judiciaire (OPJ) ou un gendarme peut fouiller dans les effets personnels d'une personne, en cas de flagrant délit, d'enquête préliminaire ou de commission rogatoire.
Un douanier peut effectuer une fouille lors de la recherche d'une fraude.
Les agents de surveillance, de gardiennage ou de sûreté, y compris les agents agréés employés par des sociétés privées, peuvent inspecter visuellement les bagages à main.
Ils peuvent aussi, avec l'accord de la personne, les fouiller.
Toutefois, ils ne peuvent exercer leurs fonctions qu'à l'intérieur des bâtiments ou dans la limite des lieux dont ils ont la garde.
Actes terroristes
Si des actes terroristes ont été commis, le procureur de la République peut déterminer des lieux où peuvent se dérouler des inspections et des fouilles. Par exemple, un centre commercial.
Dans ce cadre, l'officier de police judiciaire (OPJ) peut inspecter visuellement des bagages ou les fouiller, pendant 24h maximum, renouvelables.
Un volontaire servant en qualité de militaire, agissant sur l'ordre et sous la responsabilité de l'OPJ, peut aussi faire ces inspections visuelles et ces fouilles.
L'inspection visuelle ou la fouille du bagage doit avoir lieu en présence du propriétaire.
Si le propriétaire du bagage le demande, l'OPJ établit un procès-verbal mentionnant le lieu, la date et l'heure du début et de fin de l'inspection visuelle ou de la fouille.
Un exemplaire du procès-verbal est remis au propriétaire et un autre exemplaire est transmis au procureur de la République.
Fouille au travail
La fouille des effets personnels d'un salarié peut intervenir pour des raisons de sécurité collective (par exemple, risque d'attentat) ou pour des raisons liées à la recherche d'objets volés.
Le salarié doit avoir été averti à l'avance et avoir donné son accord.
Il peut exiger la présence d'un témoin. Par exemple, un représentant du personnel.
Si le salarié refuse, l'employeur peut appeler un officier de police judiciaire (OPJ) pour fouiller ses affaires personnelles.
Fouille à l'école
Dans les écoles, seul un OPJ peut fouiller les effets personnels d'un élève (sac, casier...).
L'élève doit être présent en cas de fouille de ses affaires.
Fouille à bord d'un bateau
Pour l'accès à un bateau et à bord, il peut être procédé à une inspection visuelle des bagages, et avec l'accord de leur propriétaire, à leur fouille.
Fouille de véhicule
Cas général
La fouille d'un véhicule est possible dans les cas suivants :
- En cas de soupçons de crime ou de délit flagrant commis par l'un des occupants
- Sur demande du procureur de la République dans le cadre de recherches ou poursuites judiciaires de certaines infractions. Par exemple, acte de terrorisme, trafic de stupéfiants, participation à une manifestation ou une réunion publique en étant porteur d'une arme...
- Pour prévenir une atteinte grave à la sécurité des personnes et des biens. Dans ce cas, l'accord du conducteur est obligatoire. En cas de refus, le véhicule est immobilisé 30 minutes maximum en attendant les instructions du procureur de la République.
La fouille doit être effectuée par un officier de police judiciaire (OPJ) ou, sous sa responsabilité, par un agent de police judiciaire ou un agent de police judiciaire adjoint.
Les agents des douanes disposent d'un pouvoir de fouille des véhicules pour la recherche de fraude douanière.
La fouille doit être faite en présence du propriétaire.
Le conducteur qui refuse le contrôle de son véhicule (papiers en règle, ouverture du capot...) peut être puni de 3 mois de prison et de 3 750 € d'amende.
Véhicule d'habitation
La fouille d'un véhicule d'habitation (par exemple, péniche, caravane, etc.) doit être faite dans le cadre de la perquisition par un officier de police judiciaire (OPJ) en présence du propriétaire.
Elle ne peut avoir lieu qu'avec une commission rogatoire ou en cas de flagrant délit, et seulement de 6 heures à 21 heures.
I-Média n°291 – Coronavirus. La faillite du gouvernement
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Le numéro 83 de Terre & Peuple magazine enfin disponible !
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De Marc Augier à Saint-Loup : Honneur et Fidélité
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- Catégorie : Saint Loup - Marc Augier
L’évolution du comportement politique qui fera du pacifiste Marc Augier un hérétique passé du côté de la bête immonde, et un paria de la société nommé Saint-Loup, révèle les traits d’un homme entier, animé d’un grand sens de l’honneur et de la fidélité. Voici un homme capable de rompre sans un regard derrière lui, avec ses vieilles amitiés trahies ; mais voilà également un soldat appartenant à une armée détruite, et qui pourtant refuse de s’avouer vaincu ; un être qui, dans la défaite, continue de porter à bout de bras les idéaux auxquels il croit.
Marc Augier est né le 19 mars 1908 à Bordeaux dans un milieu social aisé. Ce qui ne l’empêche pas, dès son plus jeune âge, de se passionner pour la nature et l’effort physique : c’est Philippe Conrad qui raconte que « Le fils Augier participe à la vendange au côté des paysans du cru » (1)
Le sport comme mode de vie.
Toute son enfance se déroule dans le port de Bordeaux, ville chargée d’histoire et d’aventures maritimes. Entré au lycée pour ses études secondaires, il en sort le plus souvent possible pour découvrir dans la nature girondine un enseignement plus riche, plus vif et plus exaltant que les mathématiques ou les sciences naturelles! Son baccalauréat en poche en 1926, sa vie s’ouvre alors sur deux perspectives : les études de droit et la moto.
« Tu feras du droit, mon fils! »
« Mais je ferais surtout de la moto, mon père…. »
Et le malheureux paternel doit bien admettre que le jeune homme se passionne plus pour les grosses cylindrées que pour les études…
Marc Augier se lance également dans le journalisme. D’abord à La dépêche du Midi, puis à L’Illustration et à Sciences et Voyages. Après un service militaire morne et ennuyeux pour cet individualiste épris de grands espaces et de liberté, il réalise avec enthousiasme des reportages à l’étranger, dans des conditions particulièrement rudes. En 1931, au Maroc, lors d’un reportage pour L’illustration concernant la pacification du Tafilalet, « il vit sous la tente avec les légionnaires, (...) et pousse à moto à travers le Sahara occidental jusqu’à Colomb-Béchar. Au retour, il visite l’Atlas dont il sillonne les crêtes, juché sur son engin à plus de 4000 mètres d’altitude ». (2)

Après les raids en moto, Marc Augier, fou de nature, d’aventures et de grands espaces découvre la montagne, le ski et l’alpinisme. Les plus belles pages de son œuvre s’esquissent déjà sur les grands sommets des Alpes, car au delà du sport, apparaît un mode de vie. « Au cours des migrations des peuples indo-européens vers les terres arctiques, le ski fut avant tout un instrument de voyage ». « En chaussant les skis de fond au nom d’un idéal nettement réactionnaire, j’ai cherché à laisser derrière moi, dans la neige, des traces nettes menant vers les hauts lieux où toute joie est solidement gagnée par ceux qui s’y aventurent » (3)
L’aventure « Ajiste » : illusions, désillusions…
Marc Augier rejette la sclérose et le conformisme bourgeois, mais ne partage pas les bruyantes activités et l’insolence des Camelots du Roi : la doctrine franco-centrée et germanophobe d’un Maurras lui déplaît souverainement. Dans son reportage intitulé « J’ai vu l’Allemagne », (4) cette vision est limpide comme l’eau d’un torrent. Par ailleurs profondément pacifiste, il ne peut rejoindre la doctrine fasciste très en vogue à cette époque. Marc Augier se retrouve plus naturellement dans la politique du Front Populaire. Proche de Léo Lagrange, membre du gouvernement Blum, une jolie carrière s’offrait à lui, dans les rangs de la SFIO. Les portes des loges s’ouvraient grandes, et il y a fort à parier qu’aucun courageux anonyme ne serait venu lui faire retirer son Goncourt pour La nuit commence au Cap Horn !!! Avec Lagrange, c’est le début de l’aventure « ajiste ». Il dirige alors Le Cri des auberges de jeunesse.

Exalté et pénétré du sens de sa mission, il n’hésite pas à prévenir une rêveuse bourgeoisie amorphe et décadente : « Vous qui avez souri avec bienveillance au spectacle de ces jeunes cohortes s’éloignant de la ville, sac au dos, solidement chaussées, sommairement vêtues et qui donnaient (…) un visage absolument inédit aux routes françaises, pensiez-vous que ce spectacle était non pas le produit d’une fantaisie passagère, mais bel et bien un de ces faits en apparence tout à fait secondaires qui vont modifier toute une civilisation? (…) Ce départ spontané vers les grands espaces, plaines, mers, montagnes, ce recours au moyen de transport élémentaire comme la marche à pied, cet exode de la Cité, c’est la grande réaction du XXe siècle contre les formes d’habitat et de vie perfectionnées devenues à la longue intolérables parce que privées de joie, d’émotions, de richesses naturelles. J’en puise la certitude en moi-même. (…) Il faut que ça change… Cette vie ne peut pas durer » (5)
Le rêve ajiste se terminera pourtant sur une note désenchantée, comme le montre Nouveaux Cathares pour Montségur, (6) où celui qui est devenu Saint-Loup règle ses comptes avec ses anciens camarades des Auberges de Jeunesse.
Voyageant partout en Europe - et même en Allemagne - il noue des contacts avec les responsables des Jeunesses hitlériennes, et avec grand plaisir, découvre ce pays national socialiste, régime pour lequel il n’éprouve cependant aucune sympathie.
Une nouvelle vision de l’Allemagne
C’est lors d’un voyage à New York, pour le Congrès mondial de la jeunesse de 1938, que s’amorce la transformation politique de Marc Augier. Stupéfait par l’hostilité déclarée à l’égard de l’Allemagne et des accusations mensongères portées contre elle et ses alliés, il décide de prendre ses distances avec la SFIO. Si l’espoir d’un Goncourt s’éloigne, l’assurance d’une vie libre et détachée des contingences matérielles, des compromissions et des servitudes s’annonce à grands pas!
L’élément déclencheur pour le futur Saint Loup reste sa rencontre avec Alphonse de Chateaubriand. (7) L’influence de l’auteur de La gerbe des forces, modifie son point de vue sur l’Allemagne de façon radicale. Voyageant en Grèce lorsque la guerre éclate, ce pacifiste pourrait se tenir à l’écart du conflit. Il choisit pourtant de rentrer en France. Après la défaite, Marc Augier se lance dans le journalisme politique. Avec son vieux maître à penser, il crée La Gerbe, journal évidemment germanophile, national-socialiste et favorable au collaborationnisme. Il participe au Groupe Collaboration, dont il dirige la branche jeunesse : Les Jeunes de l’Europe Nouvelle.
A nouveau déçu par la politique et ses intrigues, il quitte Paris pour répondre à l’appel de la montagne, et rencontre les membres des Chantiers de jeunesse, dont il s’inspirera pour Face Nord. « Une minute de paix, c’est toujours bon à prendre… » Ce répit ne pouvait cependant pas durer, et les événements ont tôt fait de tirer les hommes de leurs retraites, pour les lancer avec violence dans le chaos du conflit civilisationnel qui commence entre les deux géants européens : en 1941, l’Allemagne attaque l’URSS.
Marc Augier, en homme d’action qui se respecte, s’engage immédiatement dans la LVF. Il veut tenir sa place dans la grande geste de la chevalerie motorisée qui déferle sur l’Union Soviétique. « Le combat est là-bas… Et non pas aux terrasses des cafés parisiens »
La croisade anti-bolchevique de la chevalerie motorisée

S’il participe à cette épopée dont il sera bientôt le chantre, ce n’est pas par amour immodéré de l’Allemagne! Il est conscient qu’elle n’en aurait que faire et que « notre amour la choquerait comme une manifestation impudique de notre absence de patriotisme »(8) Il suffit de relire ses deux « causeries » données en mai et octobre 1941 sous l’égide du groupe Collaboration. Paradoxalement, sa motivation première, reste encore et toujours la paix. La paix pour « un peuple exsangue comme le nôtre, mutilé dans sa chair en 1914, mutilé dans son équilibre racial par les apports d’étrangers ». (9) La seconde raison de son engagement est en relation directe avec son anti-communisme devenu virulent. Comme pour une majorité de personnes à l’époque, l’heure du choix est venue entre le National-socialisme et le Communisme. Or, le culte matérialiste du marxisme ne peut séduire un homme tel que lui ; non plus que le collectivisme ou le déterminisme historique ne peuvent convaincre cet individualiste nietzschéen.
Son engagement s’explique aussi par la foi en un vrai socialisme, que seule peut encore apporter l’Allemagne : « Pendant que nous nous complaisions dans un verbalisme égalitaire, l’Allemagne prenait la route du socialisme de l’action » (10) Enfin, « Hitler a promis une paix révolutionnaire » pour la grande Europe socialiste dont rêve Marc Augier. « Nous devons donc être présents à cette paix, associés dans cette paix. » Et le seul moyen est bien entendu, « de participer au combat qui seul nous donnera des droits ». (11) Dans la croisade européenne contre le bolchevisme, c’est à la chevalerie de tailler la part des futurs dirigeants de l’Europe Nouvelle. On notera que le général à titre provisoire De Gaulle, réfugié en Angleterre, est animé de la même idée, mais dans le camp opposé! A la différence près que Marc Augier mettra sa peau au bout de ses idées, comme le dît un jour, un autre adversaire de De Gaulle…
Dans son ouvrage Les Partisans, le sergent Augier raconte en effet ses propres faits d’armes. Correspondant de guerre pour La Gerbe, il combat le bolchevisme en participant à des « commandos de chasse » contre les partisans russes. Après plusieurs opérations, c’est la blessure et le rapatriement ; pour lui, la guerre sur le front russe est terminée. Qu’à cela ne tienne, il servira autrement! Rapidement, il prend en charge la conception du Combattant européen, organe de la LVF. Il dirige ensuite Devenir, lorsque la LVF est versée dans la SS pour devenir la Division Charlemagne.
Le crépuscule des Dieux d’Augier « der wolff »

A nouveau, un livre sert de support à ces événements : Götterdammerung, ou rencontre avec la bête. Cet ouvrage, c’est l’Allemagne de la fin de la guerre, ses villes atrocement bombardées, les milliers de cadavres, les ruines, l’horreur des bombes au phosphore qui dévorent bâtiments comme êtres humains, transformant le tout en un horrible magma… Mais c’est surtout le parcours initiatique de Marc Augier, qui rejoint le sanctuaire de l’Ordre Noir à Hildesheim. C’est aussi le nouvel initié qui assiste au Crépuscule des Dieux, fuyant à travers l’Europe à feu et à sang, assistant à la chute de l’Italie mussolinienne, avant de rentrer clandestinement à Paris. Condamné à mort par contumace, sans argent, sans papiers, sans logement, et sans épouse puisqu’il a divorcé, caché par des moines rue de la Source, Marc Augier achève son roman Face Nord, et devient Saint-Loup (12). Edité chez Arthaud, il obtient une avance sur ses droits d’auteur et achète un aller simple pour Rio de Janeiro, où il trouvera refuge et protection contre la Bête Immonde.
La littérature comme nouveau champs de bataille
La guerre terminée, l’exilé finit par rentrer en France en 1950, où il recommence à écrire. Pour lui, le combat continue. Après la découverte de son identité réelle, Saint Loup fait scandale dans les milieux mondains du parti communiste et chez les conformistes de tous bords : en 1963, sort un ouvrage intitulé Les Volontaires. Pour la première fois, un auteur raconte la geste des Waffen SS français sans y aller de son commentaire réprobateur écrit du bout d’une plume effarouchée… Le succès est immense auprès des vrais lecteurs, c’est à dire du public. Suivent rapidement deux autres tomes, achevant la trilogie de cette épopée moderne : Les Hérétiques et Les Nostalgiques.

Outre la valeur historique qu’offrent ces documents, ainsi que l’assurance de passer d’excellents moments en dévorant cette littérature guerrière absolument palpitante, cette trilogie se charge d’un sens politique, philosophique et peut-être même religieux! C’est le message d’un témoin, d’un porteur de lumière qui transmet le flambeau de la fidélité aux générations nouvelles. C’est la perpétuation des idéaux politiques de cet homme à travers ses livres ; c’est aussi le souvenir d’une lutte qui doit exalter les esprits et inciter aux combats futurs, ainsi que les concevaient les Celtes lorsqu’ils racontaient les exploits de Cuchulainn à leurs enfants. Ces livres portent l’espoir d’un renouveau, d’un retour de la Lumière. Il est donc véritablement possible d’intégrer cette histoire aux légendes indo-européennes à raconter dans les temps futurs. La trilogie épique se charge alors d’un sens véritablement pédagogique, qu’on approuve ou non son contenu. L’auteur estime que rien n’est perdu, et se réfère à la théorie nietzschéenne de « la plus longue mémoire » et au « soleil invaincu » de nos ancêtres païens.
Si cet attachement à l’honneur de la parole donnée et à la fidélité dans l’adversité constitue à lui seul un grand exemple, là ne réside pas seulement le legs de Saint-Loup aux jeunes générations.
Le goût de la peau de l’aurochs et le retour à la vie
Un adolescent citadin ne peut que s’émerveiller, lorsque découvrant la nature, il finit par oser se mesurer à elle, et sent monter à sa bouche, puis dans toutes les fibres de son corps, le goût de la peau de l’aurochs! La montagne délivre le plaisir absolument indescriptible de l’effort physique complet. Quelle joie devons-nous à Saint Loup d’avoir découvert ou redécouvert quelques secrets des hautes altitudes. Quel plaisir de partir au devant des cimes, de les chevaucher en se découvrant de nouvelles peurs, de nouvelles audaces!
Cet amour de l’effort et de la nature se retrouve dans des ouvrages comme La montagne, (la mer, le ciel) n’a pas voulu, Les voiliers fantômes d’Hitler, Nouveaux Cathares pour Montségur, La peau de l’aurochs et d’autres encore, tant ces thèmes sont récurrents dans l’œuvre de cet aède nietzschéen. Dans La montagne n’a pas voulu, Saint-Loup exprime avec force et sensibilité son amour de la montagne. « Dans le petit matin d’octobre, dansait une allégresse irrésistible. (…) La montagne s’abandonnait à tous les rêves. Elle sortait du cycle des orages et des grandes fêtes du soleil ; elle n’était pas encore entrée dans sa renaissance hivernale. Elle était accomplie et savoureuse comme une femme de trente ans. (…)Pas un être vivant sur les glaciers. J’étais seul pour cueillir le fruit d’automne. Les foules ne savent pas… Seuls peuvent se donner rendez-vous au point sublime qui précède les équinoxes ceux qui ont su s’affranchir des servitudes de la civilisation.
J’avais pleine conscience de l’égoïsme monstrueux qui me poussait à prendre possession des immensités solitaires, et j’en jouissais tout en me hâtant sur la rive du glacier. L’air était âpre comme l’odeur d’un coup de fusil. La lumière tombait sur les épaules du Chardonet et de la Verte en longues chevelures blondes presque décolorées. Le dessin des arêtes sur le ciel avait des cruautés d’eau-forte… Ah, l’homme n’est qu’un tas de boue! S’il avait une âme, il choisirait une de ces journées d’automne bouleversante pour s’en aller mourir d’amour dans la montagne, le plus haut possible ».

Dans Face Nord, le goût du dépassement de soi est totalement magnifié : « Soudain, se produisit une chose étonnante. Guido la Meslée poussa un cri tout à fait inhumain. Il escalada le socle de neige, engagea la pioche du piolet dans la fissure, s’enleva à la force du poignet… Ses jambes battaient dans le vide. Il ne se maintenait plus que d’une main au manche de l’outil. De l’autre, il fouillait la neige, à la recherche d’une prise plus élevée. Il sentait ses forces décuplées. Une volonté supérieure commandait à ses gestes. Son âme éclatait, sous la pression d’une joie dont la tension suivait le flux et le reflux de son sang. Tantôt recueillie, pleine comme un chant d’orgue sous des voûtes, tantôt dissipatrice et furieuse, comme celle du soudard qui s’apprête à piller et à violer dans la cité conquise… Tout en multipliant les efforts pour se rétablir, Guido sentait que cette joie, découverte à l’extrême pointe du risque, ouvrait des perspectives nouvelles dans sa vie. Sans elle, il ne pouvait plus, désormais, vivre sa vie… »
Saint Loup guide le lecteur sur le chemin de cette « grande santé qui a pour nom paganisme », comme le dit Pierre Vial, car il donne du sens à l’action physique. Au delà du goût de l’effort retrouvé, celui, délicieux et puissant de la peau de l’aurochs, il y a les retrouvailles avec les antiques racines de nos ancêtres.
Le combat pour l’Europe Blanche aux cent drapeaux
Voici d’ailleurs le domaine où Saint-Loup prend toute son importance : celui de l’identité! Cet auteur peut aider un jeune Européen à comprendre qui il est vraiment, et surtout, qui il n’est pas! La lecture des ouvrages du cycle des patries charnelles est édifiante pour tout européen en quête d’identité. A l’heure de la mondialisation et de la désuétude progressive de l’état-nation jacobin, il est bon de retrouver nos racines. Avec Saint-Loup, nous redécouvrons que nous sommes le peuple des bois et des forêts, le peuple des mers et de l’océan ; celui des pierres levées, des bâtisseurs de cathédrales et des découvreurs de terres. Nos ancêtres étaient des Celtes, des Germains, des Latins, des Slaves, des Scandinaves. Leurs vagues irrépressibles ont déferlé sur le monde et l’ont soumis à leur volonté prométhéenne. Jamais de musée chez eux, car leur fier regard clair et brillant était tourné vers l’avenir et l’action. Pas de folklore non plus, mais des traditions vivantes et en mouvement, car comme le dit Saint-Loup « le folklore est la honte d’une ethnie encore vivante et qui n’ose plus s’affirmer souveraine ».
A l’intérieur de ces peuples, des particularismes régionaux fondés sur l’ethnie, la langue et de solides traditions enracinées en profondeur. L’historien objectif doit bien noter que jusqu’en 1789, ces particularismes étaient préservés grâce à la monarchie, par une législation respectueuse des différences et sagement décentralisatrice. Aujourd’hui, une interprétation outrancière et tendancieuse du christianisme alliée au messianisme des Droits de l’Homme, véritable religion nouvelle, tente de détruire les derniers vestiges de l’identité.
Les patries charnelles
Contre le cosmopolitisme et le métissage généralisé, Saint-Loup propose cette forme d’ethno-différencialisme qu’est le concept de « patrie charnelle » : une communauté ethniquement homogène sur un territoire délimité par l’histoire, la langue et les coutumes. Cette notion politique permet, bien mieux que l’état-nation ou le concept universaliste de « citoyen du monde » de préserver les différences, ou pour mieux dire, les identités. La patrie charnelle est le rempart à l’impérialisme et à l’uniformisation, fille perverse du multiculturalisme ultra-libéral. Au delà de ces idéologies dépersonnalisantes, la patrie charnelle correspond à une réalité tangible, reposant sur un fondement biologique et territorial : la terre et les morts, pour reprendre Barrés. Selon Saint-Loup, seule cette base pourrait permettre de dépasser l’Etat-nation pour accéder au stade de l’Europe unifiée : il s’agit là de sa principale conviction, créer l’Europe des patries charnelles, l’Europe aux cent drapeaux dont parle également Yann Fouéré. Pour lui, seule une Fédération de régions peut réaliser l’Union Identitaire Européenne sans danger de perte irrémédiable d’un enracinement multiséculaire. Ce concept basé sur le fédéralisme biologique et écologique au sens véritable du terme (le refus d’une mixité contre-nature dans le monde animal, et l’existence naturelle de frontières pour chaque espèce), permet enfin d’accéder au véritable socialisme. Celui ci ne peut exister que dans une circonscription réduite à la communauté ethnique, car il se pare dans cette circonstance d’une solidarité fondée sur le réel, et non sur des abstractions : c’est le simplissime mais merveilleux truisme de Poujade : « j’aime mieux mes filles que mes cousines, mes cousines que mes voisines et mes voisines que des étrangers… »

Dépassant les idéaux universalistes, le socialisme identitaire fait appel à une volonté commune de se préserver et de se soutenir. C’est un facteur de renforcement de cette cellule de base de la future Fédération européenne. Mais par dessus tout, sans le retour aux patries charnelles, impossible de lutter contre les assauts du métissage et du cosmopolitisme. Voici, aujourd’hui, pour les jeunes générations, le défi lancé par Saint-Loup : « La jeunesse française qui, hier, vivait dans les ténèbres, à laquelle manquait un idéal, qui avait perdu la foi dans les destinées de la patrie, sera éblouie demain par la tâche qui l’attend : refaire l’Europe ». Une seule question se pose : saurons-nous, nous mêmes et nos descendants, reconquérir le Graal, et redevenir les « hommes-dieux » des légendes celtiques et païennes?
Serons-nous capables de préserver notre identité? Saurons-nous, par le soin rigoureux de nos unions et celles de nos descendants, méthodiquement recréer une génération « biologiquement supérieure » nous permettant enfin de retrouver l’authentique Graal selon Saint-Loup? C’est là tout l’enjeu d’un ouvrage comme « Plus de pardon pour les Bretons », où une fée vient redonner un sang neuf aux Elus.
Mais face aux dangers et aux catastrophes montantes, peut-être devrons-nous plutôt nous inspirer d’ouvrages tels que « La peau de l’aurochs » ou « La république du Mont-Blanc ». Ces livres durs et héroïques montrent d’une certaine façon, la route à suivre si la situation devait empirer. Face au règne du matérialisme athée et destructeur d’identité, puis face à l’invasion du sol par des masses allogènes et au danger de métissage généralisé, les populations doivent choisir entre la collaboration entraînant la perte de leurs particularités ethniques et culturelles, ou l’abandon total de leurs biens, pour tout reconstruire dans le cadre d’une nouvelle société basée sur l’effort, le dépassement de soi, le retour à une vie naturelle et à une spiritualité païenne. Saint-Loup définit ainsi pour ce dernier clan les éléments subjectifs d’auto-identification, permettant à cette civilisation naissante de trouver une nouvelle manière et une nouvelle raison d’exister. Celle-ci diffère totalement et même s’oppose à l’ancien mode de vie. Désormais, ainsi que pourrait l’exprimer Julien Freund dans sa vision « ami/ennemi », c’est « Nous » contre « Eux »!
Dans cette société ethniquement homogène et reposant sur le culte de la terre et des morts, le socialisme authentique, le « socialisme de l’action » peut enfin se développer. Voici donc réunies toutes les valeurs fondamentales permettant de répondre aux questions ontologiques posées à tous les membres d’une civilisation : d’où venons-nous? Qui sommes-nous? Où allons-nous et pourquoi? Dans cette société antimatérialiste, Saint-Loup présente des personnages débarrassés de toutes les idoles débilitantes et des servitudes matérielles, des hommes libres et attachés à leur territoire devant lesquels se profile le vrai sens de la vie : préserver et perpétuer sa lignée ; transmettre un héritage et un patrimoine ; se préparer au mieux à affronter la mort et à continuer la longue marche, les yeux tournés vers le soleil.
Résistance et Reconquête!
Aujourd’hui Saint-Loup s’est retiré au Walhalla, mais sa lumière reste invaincue. De sa personnalité et de son œuvre riche, dure et généreuse se tirent de grandes leçons et la persistance des espoirs pour l’avenir.
Honneur et Fidélité, Dépassement de soi et goût de l’aventure, enracinement et identité constituent les grands enseignements de Saint-Loup.
Quant aux espérances, elles résident dans la certitude d’une Histoire cyclique et de l’éternel retour de la puissance, pourvu qu’entrés dans l’hiver de leur civilisation, les Européens continuent de combattre et d’espérer, car rappelons-nous « qu’il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ».
Saint-Loup nous enseigne aussi que le mythe de l’Impérialisme bienveillant de la social-démocratie rousseauiste (américaine aujourd’hui, on ne sait trop quoi demain) doit être brisé, comme n’importe quelle autre idole ; qu’ainsi que le dit Thomas Hobbes, « homo homine lupus » : l’homme est un loup pour l’homme ; et l’on pourra dire ou faire tout ce que l’on veut pour le nier, au delà de l’économie comme moteur de l’histoire, il y a le choc des civilisations, qui ne peuvent cohabiter pacifiquement bien longtemps… La base d’une civilisation repose sur un socle ethnique, qu’on le veuille ou non!
Saint-Loup écrivait pour la jeunesse européenne. Ses écrits peuvent bien faire s’étouffer de stupeur et de rage les sectateurs du mondialisme et du multiracialisme, outrer SOS racisme et la LICRA, peu importe! Après tout, la jeunesse européenne, c’est nous!
Jean-Jacques Matringhem
(14 janvier 2008)
notes:
1. Philippe Conrad, Rencontre avec Saint-Loup, « De Marc Augier à Saint-Loup, l’itinéraire d’un hérétique, Les Amis de Saint-Loup, Paris, 1991.
2. Ibid
3. Saint-Loup, Solstice en Laponie,
4. Saint-Loup, J’ai vu l’Allemagne, Editions du Flambeau, 1991.
5. Ibid.
6. Saint-Loup, Nouveaux Cathares pour Montségur, Editions Avalon, 1986.
7. J’ai vu l’Allemagne, op. Cit.
8. Ibid.
9. Ibid.
10. Ibid.
11. Ibid.
12. Ce refuge chez des moines, et ce pseudonyme chrétien, même si l’on sait pourquoi il a été choisi, peuvent laisser supposer que Marc Augier n’était pas aussi anti-chrétien que certains veulent bien le dire. On imagine sans peine le mépris qu’il devait nourrir pour les Gaillot et autres curés de gauche. Mais à voir sa respectueuse description de Monseigneur Mayol de Luppé, il peut sembler que Saint-Loup pouvait s’entendre avec des personnes cultivant ce que Drieu la Rochelle nommait « le christianisme viril du Moyen-Age ».

Suède. Poignardé par un clandestin soudanais en tentant de sauver une jeune fille d’un viol
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- Catégorie : ACTUALITE
Le 11 mai 2020, Tommie Lindh, 19 ans, tombait sous les coups de couteau d’un soudanais de 22 ans en tentant d’empêcher que ce dernier ne viole une adolescente de 14 ans, à Härnösand.

Tommie Lindh était un militant nationaliste pour le parti “Alternative for Sweden” (Alternativ för Sverige). Il était donc parfaitement conscient du danger que pose l’immigration extra-européenne pour son pays, et pour l’Occident en général.
Il a été poignardé par un clandestin soudanais alors qu’il tentait de s’interposer pour défendre une jeune fille de 14 ans que l’individu de 22 ans, Abubaker Mohamed, essayait de violer.
Emmené à l’hôpital, il a finalement succombé à ses blessures. Lors d’une audience au tribunal, le criminel a nié les crimes dont il est accusé à savoir meurtre, viol, menaces illégales graves et sévices graves. Le procureur a par ailleurs fait savoir que le clandestin est également soupçonné d’avoir commis deux viols, l’un grave et l’autre dit de “degré normal” contre une victime le même dimanche où le meurtre a été commis.
Des nationalistes du monde entier ont rendu hommage à leur camarade Tommie Lindh : en Pologne, en Finlande, en Hongrie mais aussi en France à Paris et Toulouse notamment et même jusqu’aux Etats-Unis.
L’immigration en Suède, et le remplacement progressif de la population de souche européenne.
C’est à partir des années 70 80 que l’immigration extra-occidentale se développe en Suède. La part dans la population d’immigrés occidentaux se fixe en effet entre 5,5 et 6% dès 1970 pour ne quasiment plus en bouger.
La part d’immigrés extra-occidentaux passe en revanche d’à peine 1% en 1970 à 10, 5% en 2015. Notons que le statut d’ « immigré » ne s’obtient en Suède qu’à certaines conditions assez exigeantes et longues. Cette part ne reflète donc pas les demandeurs d’asile ou les réfugiés. Parmi ces immigrés extra-européens, le taux de retour au pays natal est de 4% à peine.
Selon l’office Suédois des statistiques, la population suédoise de 2017 était composée à 18, 5% de personnes nées à l’étranger. Si on ajoute la seconde génération d’immigrés nés en Suède de 2 parents étrangers, c’est 24,1% de la population suédoise soit 2,4 millions d’habitants qui sont totalisés.
Le journal l’Etudiant libre s’est d’ailleurs intéressé au profil de ces immigrés qui changent le visage de ce pays scandinave (certains balades en périphérie de Stockholm ressemblent plus au film Hôtel Rwanda qu’à la série Vikings…)
La population afghane n’était pas représentée en 1990. En 2017 on dénombre 43 991 ressortissants. Les somaliens passent de 100 en 1980 à 66 369 en 2017.
De 8.236 Afghans accueillis en 2018, on notera d’ailleurs que 6.120 sont des hommes et seulement 2.116 des femmes.
La population africaine dans son ensemble passe de 79 en 1970 à 207.886 en 2017, et la population asiatique de 87 à 697.117.
La conclusion ira à l’auteur du blog Jereinforme, auteur lui aussi d’un papier sur cette affaire :
Si la ville de Malmö est désormais surnommée “la capitale du viol”, ce n’est évidemment pas en raison d’une quelconque résurgence d’une “culture du viol” occidentale fantasmée, mais simplement parce que les dirigeants suédois ont importé chez eux des dizaines de milliers d’extra-européens.
La majorité des dirigeants européens depuis 50 ans a fait de même. Ils seront retenus comme des traîtres à leur pays et à leur peuple, tandis qu’on se souviendra de Tommie Lindh comme d’un martyr.
Sources : Breizh-info.com
NE JAMAIS OUBLIER !
L’identité européenne – D. Venner
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- Catégorie : Dominique Venner
L'européanité est attestée par l'histoire et le caractère transnational des grands faits de culture.
Au-delà d'un art rupestre spécifique à toute l'Europe voici déjà 30.000 ans, au-delà des pierres levées et des grands poèmes fondateurs, ceux des Hellènes, des Germains ou des Celtes, il n'y a pas une seule grande création collective qui, ayant été vécue par l'un des peuples de l'ancien espace carolingien, n'a pas été vécue également par tous les autres. Tout grand mouvement né dans un pays d'Europe a trouvé aussitôt son équivalent chez les peuples frères et nulle part ailleurs. (...)

Comme tous les peuples unis par une même culture, les Européens sont les dépositaires d'une très ancienne tradition, mais ils ne le savent pas. La perception leur en a toujours été refusée. En dehors des poèmes homériques, ils n'ont pas d'écriture sainte, bien que la matière en soit offerte par leurs légendes, leur littérature épique et la philosophie antique. (...)
Tout grand peuple a une histoire sacrée qui révèle ses valeurs propres, celles qui donnent un sens à la vie de chacun des siens. Mais la longue histoire des Européens ne leur a jamais été contée. Elle n'a jamais été montrée ni perçue pour ce qu'elle est, un flux continu, comme si un même être, porteur des mêmes significations, avait traversé le temps (...).
L'Europe n'est pas née des traités de la fin du XXe siècle. Elle est issue de peuples frères qui, entre la Baltique et l'Egée, sur quelques milliers d'année, donnèrent naissance à une communauté de culture sans égal. L'Europe peut donc se définir comme une tradition très ancienne, tirant sa richesse et son unicité de ses peuples constitutifs et de leur héritage spirituel. (...)
[On doit constater] la vigoureuse unité de culture des Européens de l'âge du bronze, de la Baltique à l'Egée, de la Cornouaille à la Volga, voici quatre ou cinq mille ans. [Il s'agit de] l'une de nos civilisations premières, [avec] ses dieux solaires, ses déesses-mères, ses héros invaincus, ses légers chars de guerre, les trésors somptueux de ses palais, ses longues barques audacieuses. (...) Découvertes sous un tumulus du Danemark ou dans une tombe de Mycènes, les épées semblaient toutes sortir d'un même moule, affichant l'unité esthétique d'un même monde.

Aussi antique soit-elle, cette culture du bronze n'est pas la première en Europe. Elle a été précédée sur notre espace géographique par une autre culture beaucoup plus ancienne encore, celle des gravures et peintures «préhistoriques», enfantées par des peuples qui sont nos ancêtres les plus éloignés dans le temps.
Illustrée par le bestiaire magique de la grotte Chauvet, au bord de la vallée de l'Ardèche, cette première grande culture européenne a plus de 30.000 ans. Ses représentations pariétales les plus nombreuses et les plus étourdissantes de beauté sont localisées du Rhône aux monts cantabriques, mais on en voit les manifestations partout, en Allemagne, en Bohême, jusque dans l'Oural avec les peintures de la grotte de Kapova. Par son ancienneté et son homogénéité dans la peinture ou les gravures de toute sorte, cet art animalier d'inspiration religieuse est spécifique à l'Europe et à elle seule. La production d'objets de même facture esthétique, armes en silex taillé, propulseurs de harpons en os ou en bois de cervidés gravés, s'étend, elle aussi, des Pyrénées à l'Oural, sur ce qui sera l'aire originelle des futurs Indo-Européens.

L'étonnant dans cette première culture européenne, ce n'est pas seulement son étendue spatiale, mais aussi sa durée, au moins deux cent siècles, une éternité. Elle s'est manifestée d'environ 32.000 à 12.000 ans avant notre siècle, et ne s'est éteinte que voici une douzaine de milliers d'années.
Nous qui sommes des hommes «historiques», imprégnés jusqu'à la moelle par la constance et la rapidité des changements au cours des quatre derniers millénaires, il nous est difficile d'admettre que nos très lointains ancêtres aient pu traverser des millénaires sans connaître apparemment de changements notables. Quinze mille ans au bas mot séparent les dessins de la grotte Chauvet et les fresques géantes de Lascaux. Or, ce que représentent ces figurations est, pour l'essentiel, analogue. Le réalisme puissant de leurs artistes est apparenté. Certes, on peut relever des différences de style ou de choix dans les représentations animales. Mais les analogies sont beaucoup plus évidentes que les différences. Cela signifie que les peuples frères se sont maintenus sur place pendant des millénaires, reproduisant la même culture artistique, elle-même reflet direct d'une certaine âme collective, d'une même vision du monde, d'une même relation à la nature, d'une même conscience religieuse. (...)
Si l'on en croit les paléontologues, ces peuples sont frères de l'homme de Cro-Magnon, lequel ne présente aucune différence morphologique notable avec l'Européen actuel. Même si les informations manquent pour rattacher précisément les chasseurs de cette époque à aucun groupe présent, une partie de leur descendance s'est vraisemblablement maintenue en Europe après la fin de la période glaciaire, formant le substrat de son peuplement. (...)
Les peuples de l'ancienne Europe étaient réfractaires à l'écriture, bien que celle-ci leur fut connue, comme en témoignent les signes logographiques de la préhistoire, ancêtres sans doute de l'écriture runique. Plusieurs siècles après Homère, en Gaule et dans les îles Britanniques, les druides refusaient encore de transcrire par écrit leur enseignement qui, de ce fait, est perdu. Les Grecs avaient, eux aussi, privilégié l'oralité et divinisé la Mémoire. (...) Jusqu'à Homère, la mémoire avait été mythique et nullement historique. Les Grecs avaient donc perdu le souvenir de leurs origines et de leur histoire ancienne, celle qui avait précédé l'arrivée de leurs ancêtres sur les rives de l'Egée. Ils en avaient cependant conservé le souvenir mythique, celui d'une origine septentrionale associée à la légende des Hyperboréens. (...)
Pourquoi appelle-t-on «indo-européenne», et pas simplement «européenne», la famille des langues parlées aujourd'hui presque partout en Europe ? Tout simplement parce que cette famille de langues s'étendait jadis de la Cornouaille au Penjab, sur d'immenses distances correspondant à l'aire d'expansion des différents locuteurs. (...) Le fait indo-européen est d'abord d'ordre linguistique (...)
Chez tous les peuples indo-européens, que l'on devrait plutôt appeler «boréens», la société aristocratique élargie, celle des hommes libres, à la fois guerriers et propriétaires du sol, anticipe sur ce que sera la cité grecque à partir du VIe siècle avant notre ère. On en voit l'expression dans l'assemblée des guerriers de l'Iliade, très semblable au Thing germanique et scandinave décrit par Snorri Sturluson. Les Celtes participent du même ordre politique, dont témoignera plus tard la Table Ronde. En revanche, nulle part dans le monde européen on ne verra des roi-prêtres à la tête de castes sacerdotales de type babylonien ou égyptien. A l'époque médiévale et classique les monarchies et les noblesses européennes continueront de résister aux prétentions théocratiques du Saint-Siège, tout en maintenant l'équilibre entre les trois ordres.
(...) Depuis la «révolution» du carbone 14, on a fortement reculé dans le temps, au-delà du Ve millénaire, l'époque du dernier habitat commun des Indo-Européens. (...) A une époque très ancienne, remontant vraisemblablement à plus de 10.000 ans, quelque part dans le vaste espace entre Rhin et Volga, au sein d'une population spécifique et nécessairement homogène, s'est cristallisée la langue que les linguistes appellent pré-indo-européenne (...) l'analyse linguistique permet de penser qu'une première dispersion s'est produite vers le Ve millénaire, par la migration de peuples indo-européens vers le sud-est, l'Asie Mineure et au-delà. (...) La plupart de ces peuples pensaient que leur berceau primordial se trouvait dans un «nord» mythique et imprécis. L'Inde védique, l'Iran ancien, la Grèce, le monde celtique et germanique ont conservé le souvenir légendaire d'un habitat nordique désigné comme les «Iles au nord du monde», le «Pays des dieux» ou le «pays des Hyperboréens». (...)
On ne saura jamais avec certitude où, quand et comment s'est produite l'ethnogenèse des Indo-Européens, que l'on devrait plutôt appeler Boréens afin d'éviter une confusion entre la langue et l'ethnie dont elle est bien entendu l'une des manifestations essentielles. Une langue voyage avec ses locuteurs, elle peut conquérir aussi des populations sans rapport précis avec le peuple originel ... C'est pourquoi la distinction entre langues indo-européennes et peuples boréens paraît souhaitable.
Dès la préhistoire ou la très haute Antiquité, les Boréens, porteurs initiaux des langues indo-européennes, se sont imposés sur de nouveaux territoires à des populations qui n'avaient pas exactement la même origine, ne sacrifiaient pas aux mêmes dieux ni n'avaient la même vision du monde. Les mythes grecs, latins, celtes et germaniques des guerres de fondation rappellent les conquêtes anciennes de nouveaux territoires, mais aussi, comme le pense Jean Haudry, la projection mythique d'une préoccupation de concorde civile.
Le souvenir des guerres de fondation se décrypte dans la légende historisée de Rome et l'enlèvement des Sabines. Elle s'exprime aussi dans l'Edda scandinave qui décrit deux races divines (...) Le même schéma peut se lire dans la théogonie grecque. (...) Voilà ce qui est en gestation dès le IIIe millénaire, époque du bronze européen, beaucoup mieux connue que les précédentes en raison d'une grande richesse archéologique et des réminiscences conservées par les poèmes homériques. Partout en Europe, de la Baltique à l'Egée, de l'Atlantique à la Caspienne, on voit s'affirmer la nouvelle religion solaire et de nouvelles valeurs, l'héroïsme tragique devant le Destin, la souffrance et la mort, l'individualité et la verticalité du héros opposées à l'horizontalité indistincte de la multitude. La vaillance, vertu masculine essentielle, est récompensée par l'éternisation des meilleurs, très présente dans l'Edda, et la féminité est reconnue, respectée et admirée. Simultanément, on voit s'établir des royautés féodales reposant sur des aristocraties guerrières et terriennes. C'est alors que se façonne la physionomie spirituelle qui restera celle de l'Europe.

Ce texte est extrait du livre de Dominique Venner, Histoire et tradition des Européens, éditions du Rocher 2002.
Le titre de cette sélection est éditorial.
Note : Le nom de «Boréens» (ou de «race boréenne») semble avoir été utilisé pour la première fois par l'ésotériste Fabre d'Olivet dans son Histoire philosophique du genre humain, publiée en 1822.
Montcornet : l’Histoire… et la légende
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- Catégorie : HISTOIRE
Macron essaye de se rattraper aux branches et pour cela tout lui est bon.
Illustration : le numéro qu’il a fait à Montcornet, le 17 mai, pour célébrer la « victoire » exemplaire remportée par un certain colonel de Gaulle, commandant la 4e division cuirassée, la plus importante, en 1940, des grandes unités blindées de l’armée française (364 chars).
Il était censé bloquer l’offensive allemande. En fait, sur 88 chars français engagés, 23 ont été détruits par le feu antichar allemand et les blindés du général Ewald von Kleist ont continué leur progression vers Cambrai et Saint-Quentin avant de s’arrêter… sur ordre d’Hitler.
De Gaulle est toujours resté très discret sur l’épisode de Montcornet mais ses thuriféraires se chargèrent de bâtir sa légende. Les historiens (les vrais) savent ce qu’il en est mais ont choisi pour la plupart de rester prudemment discrets. On sait que le courage n’est pas la vertu principale de la plupart des universitaires…
Pierre VIAL
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