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En ces temps délétères où l’Europe se traine à genoux dans les abominations ethno-masochistes mortifères de plus en plus invraisemblables, il fait bon avoir nos idéaux et nos volontés pour se hisser au-dessus de la fange sociétale multi-bâtarde dans laquelle viennent périr les masses zombies de l'homo consumens. Je veux dire que nous sommes devenus, à notre insu, des oiseaux migrateurs de l’espérance: les oiseaux migrateurs d'une conception du monde à la fois archaïque et post-moderne que nous portons au fond de nous tel un empire intérieur, les oiseaux migrateurs d’un état d'esprit révolutionnaire qui essaime dans les îlots multiples et les cerveaux hardis de la résistance identitaire, de Lisbonne à Moscou. Cet état d'esprit, nous en faisons quotidiennement l’expérience, a fait de nous des mutants. Nous cohabitons, certes, sur la même planète que les assassins de l'identité mais nous vivons dans un autre monde de l'esprit et dans un autre archipel des valeurs, celles-là même qui survivront toujours à l'éradication des siècles, immuables dans leur essence parce que spéculaires de l'hérédité raciale qui les transmet depuis l'aube des temps: maîtrise de soi / discipline intérieure / sagesse olympienne de l’école grecque; dignitas romaine: l'honneur plus haut que la vie; gravitas: la grandeur d'âme; virtus: la force morale; aequanimitas: l’équilibre psychique. Ces valeurs ont invariablement servi de socle au monde mental de nos ancêtres dont les communautés, soudées par les liens du sang, vivaient dans l’harmonie de l'ordre divin que l'on dénomme rita chez les Indous, ascha chez les Perses, kosmos chez les Grecs, ratio chez les Romains, Mitgard chez les Germains1. La conception IE d'un ›ordre du monde doté de sens‹ est totalement inconnue des autres peuples. Dans ce monde ainsi ordonné l'homme s'identifie toujours à un clan tandis que "l'État et la religion, le droit, la succession des saisons et les fêtes, les mœurs et la vie de l'esprit" sont les autres démonstrations d'un ordre du monde au sein duquel l'ordre divin perpétue les générations afin de préserver l'héritage identitaire que les dieux gratifient aux clans qui respectent la loi du sang. Cette observance identitaire, qui est aussi l’expression emblématique de la religiosité IE, est indissociable de cette conception d'un ordre du monde, constate H.F.K. Günther.
Nous ne sommes donc en aucun cas ni des orphelins de l'Histoire ni des nouveaux venus de la Révolution. Ils sont en effet nombreux dans toutes nos patries à s’être insurgés contre le suicide de l’Europe/ chacun à sa manière et selon le tempérament de sa plume. Trois noms emblématiques me viennent spontanément à l'esprit. Le premier, qui l’a très tôt pressentie, est loin d'être un inconnu au pays des Gaulois puisqu'il s'agit de Moeller van den Bruck: „Cette révolution, que nous attendons et qui doit être une révolution en esprit avant d’être une révolution factuelle, n’a plus rien à voir avec les révoltes que nous avons laissées derrière nous: c’est là un bouleversement qui s’opère en nous / malgré nous / et qui appartient à l’avenir.“ Et d'ajouter, soyons attentifs: "Notre révolution avait commencé sous la forme d'une sédition pour abattre l'État mais maintenant elle commence par éveiller les hommes. Elle sera ou la conséquence d'un nouvel état d'esprit ou elle marquera notre fin".2 L’interrogateur de la destinée allemande n'aura jamais été plus près de nous car ce qu'il nous dit ressemble à une répétition générale de tout ce que la grande majorité d'entre nous a déjà appris à l'école de la guerre d'Algérie ou pendant les événements de 1968: une révolution n'est jamais le produit d'un mécontentement passager, d'un refus ponctuel ou d'une opposition de principe. Une révolution jaillit d'un état d'esprit parvenu à la maturité de sa métamorphose dans le but proclamé d'abattre non seulement un régime politique
– qu’il se réclame de droite ou de gauche – mais le Système qui les génère à
l’intérieur d’une idéologie et sur la base de valeurs qui sont communes à toute sa panoplie politique. Les révolutionnaires ne sont ni des dilettantes ni des réformateurs luthériens: ce sont, en ce qui nous concerne, des éveilleurs nietzschéens résolus à faire table rase de toutes les valeurs judéo-chrétiennes ou judéo-américaines à l'aurore d'un cycle nouveau de l'âge identitaire! Le second, pourtant engagé dans les armées du Système, n'a pas tenu compte des considérations de stratégie et ne s'est pas occupé des résultats empiriques de l'analyse. Il a laissé parler son intuition avec l'art de son éloquence. Car ce penseur était aussi un poète dont le nom éclaire le fronton des nombreuses citadelles qui s'élèvent sur les remparts de notre identité menacée. Saint-Exupéry, le grand visionnaire souvent occulté, nous mettait déjà en garde contre les poisons mortifères des planétariens: „Ainsi sommes-nous enfin libres. On nous a coupé les bras et les jambes, puis on nous a laissé libres de marcher. Je hais cette époque où l’homme devient, sous un totalitarisme universel, bétail doux, poli et tranquille. L’homme que l’on alimente en culture de confection comme on alimente les boeufs en foin. J’ai l’impression de marcher vers les temps les plus noirs du monde.“ Le troisième cumule l'acuité méditative de l'historien et la rigueur incontournable de l'analyste aux dons privilégiés de l'écrivain, visionnaire lui aussi. Il nous concerne plus directement car il a été pour bon nombre d'entre nous un éveilleur et un guide. Le mythe contemporain qui faisait si cruellement défaut à la jeune génération identitaire et sur lequel nous allons devoir veiller aussi précieusement que sur le Graal, commence à s’édifier sur son nom. Il ne tardera pas à éclairer l'Europe en dormition, de Reykjavik à Vladiwostok! Car sa mort volontaire a conféré d'un coup une force testamentaire démultipliée à son oeuvre: la mort sacrificielle de D. Venner authentifie non seulement l'héritage spirituel qu'il nous lègue: elle le transfigure, par dessus tout, en un acte fondateur qui va servir désormais d'orientation à la nouvelle génération identitaire. Et, par-dessus tout, régénérer en permanence ses forces à la source d'un esprit qui lui parle les essences multiples de l'âme européenne authentique: la sagesse grecque / la volonté romaine l'éthique celte / l'intelligence germanique la sensibilité et le romantisme slaves. Et plus que cela encore: pour nos enfants qui désapprennent dès le jardin d'enfants tout ce qui contredit le matérialisme le plus grossier, l'esprit mercantile et l'avidité effrénée du gain au sein d'une société qui croupit à la laisse et à la botte des banksters, il deviendra le phare qui va trouer la nuit opaque des épouvantes de la décadence / la mémoire vivante d'une table des valeurs qui enseigne que la source pérenne qui donne un sens à la vie ce n'est pas l'or mais le sang / nullement la propriété mais l'honneur / en aucun cas l'utilitarisme mais l'esthétique et jamais le remplissage des ventres mais l'éveil de l'esprit. Dans la petite brochure qui a mis en 1962 le feu aux poudres de l'esprit révolutionnaire identitaire, Pour une Critique Positive, D. Venner avait déjà tracé l'itinéraire incontournable de notre survie: „La France et l’Europe doivent accomplir leur révolution nationaliste – nous dirions aujourd'hui identitaire – pour survivre. Des changements superficiels n’atteindraient pas le mal. Rien ne sera fait tant que les germes du régime ne seront pas extirpés jusqu’à la dernière racine. Pour cela, il faut détruire son organisation politique, abattre ses idoles et ses dogmes, éliminer ses maîtres officiels et occultes, montrer au peuple combien on l’a trompé. Enfin, reconstruire. Non sur des constructions de papier mais sur une élite jeune et révolutionnaire, pénétrée d’une nouvelle conception du monde.“ 51 ans plus tard, il confirme et parachève pour ainsi dire sa pensée dans son testament intellectuel, Un Samourai d'Occident: "N’oubliez pas mon enseignement. Les ébranlements de notre temps ont des causes qui excèdent les seules forces de la politique. Il ne suffit pas de modifier des lois ou de remplacer un ministre par un autre pour construire de l’ordre là où sévit le chaos. Pour changer les comportements, il faut réformer les esprits."3 À condition que la volonté s’unisse à la foi: "Quelle que soit votre action, votre priorité doit être de cultiver en vous, chaque jour, comme une invocation inaugurale, une foi indestructible dans la permanence de la tradition européenne."
La foi. Voilà mes amis le mot cardinal qui dévoile, à lui seul, les tenants et aboutissants de l'itinéraire intellectuel et spirituel qui nous a peu à peu définitivement démarqués de l'espace mental égalitaire, fut-il d'inspiration chrétienne, marxiste ou libérale – et d'où a éclot l'état d'esprit révolutionnaire qui oriente dorénavant toutes nos actions. Nos pulsions identaires étaient en dormition. La guerre
d'Algérie, chez les uns, le choc de l'immigration allogène, chez les autres, les ont
réveillées. Ce sont elles, elles seules, qui sont à l'origine de notre métamorphose. Car le jour où l'esprit s'est reconnu dans le sang / le sang / alors / a parlé à l'esprit. Ce jour-là, en nous souvenant de nos origines, nous avons pris conscience de ce que nous incarnons. L'Histoire, d'un seul coup, a illuminé le présent et éclairé l'avenir. La voie était tracée, les responsabilités établies, les décisions étaient prises. L'esprit révolutionnaire était né. Il grandira dans la turbulence de cohabitations souvent paradoxales d'où il tirera sa plus grande force, comme si l'addition des paradoxes l'aidait à surmonter l'insurmontable: le réalisme stoïque allait de pair avec le romantisme / le pessismisme actif faisait bon ménage avec le refus de la résignation / le radicalisme des certitudes philosophiques ou politiques s'accordait parfaitement avec l'irrationalisme de la foi révolutionnaire la plus inébranlable. De cette fusion des paradoxes a éclot ce que j'appellerai une mystique de la foi militante qui s'est chargée, à l’instant où nous prenions la conscience aiguë du danger égalitaire dominant, d’un énoncé supérieur: croire a cessé de signifier l’attente passive de l’événement hypothétique qui ferait imploser le système; croire à cessé de désigner l’errance paresseuse dans l’imaginaire de ce que pourrait être le demain de l’Europe et d’être ce bâton de lâcheté qu’évoqua un jour C. Pigacé.4 La mystique de la foi identitaire devenait synonyme d'une mystique de la foi militante qui s'inscrivait dans notre tradition indo-européenne de l'éthique dans l'attitude indo-européenne face au destin / autrement dit dans le sillon mental de notre race qui n'a jamais entrevu l'avenir à travers des prédictions mais a su le construire à la force de sa volonté. Notre foi révolutionnaire est la démonstration de cette volonté. Notre état d'esprit révolutionnaire / lui / peut se résumer en une phrase: Nous sommes fous de douleur mais jamais de désespoir car cette torture a enflammé en nous / comme Achille dans l'Iliade / la fureur sauvage de combattre et de vaincre! Oui: Nous sommes fous de la douleur que nous fait subir une Europe oublieuse de son sang / oublieuse de son esprit / oublieuse de ses dieux mais en même temps fous de la foi la plus folle dans l'esprit qui l'a fait naître / dans le génie qui l'a fondée, et, pour cela, et à cause de cela même, fous de la certitude la plus inébranlable que l'Europe, qui n'est qu'en dormition, se réveillera: comme l'éveil succède au sommeil / comme le jour succède à la nuit / comme la naissance succède à la mort. À condition mes amis de le savoir à condition de le vouloir et à condition / par-dessus tout / de le croire!
Notre esprit identaire s'articule sur un projet de société tridimensionnel: 1. La
dimension politique se fonde sur une vision impériale de l'Europe qui détient la clé de tous les autres projets. C'est la vision eurosibérienne qui fait tant mal aussi bien aux technocrates de Bruxelles vendus aux requins du mondialisme qu'aux chauvinismes presbytes des nationalismes nains et réactionnaires, presque toujours chrétiens sur l'épiderme et qui servent si bien de clowns utiles aux stratèges de Big Brother! 2. La dimension identitaire irréfragable repose sur le réalisme biologique du racialisme, protecteur efficace de l'homogénéité raciale au niveau continental mais également sensible à toutes les originalités ethniques du continent qu’il saura prémunir contre toutes les formes de nivellement ou d'éradication. 3. La dimension religieuse s’inscrit dans la métaphysique européenne qui ignore tout autant l’idée sémite de création que celle de soumission. C’est „une religiosité de la santé somatique et psychique“, nous dit Günther, „qui tente de s’élever au niveau des dieux“5 et imagine „une succession sans début ni fin de naissances et de déclins, anticipant par là sur les connaissances de la physique et de l’astronomie modernes“.6 Elle honore la divinité debout au milieu des tumultes de l’existence. Son éthique ne dérive jamais du commandement d’un dieu: elle „jaillit de la dignité de l’homme à l’esprit élevé“7 et de ce fait intransmissible à d’autres types raciaux. D’où l’exclamation de Nietzsche: on reconnait toujours un peuple à sa métaphysique!
Pour commencer, la mystique de la foi militante aura été le point d’origine d’un coup d’état intellectuel qui nous a fait reprendre le gouvernement des questions essentielles sans faire la moindre concession ni aux tabous qui hypnotisent la classe médiatique du Système, ni aux dogmes qui écrasent la liberté de penser de la classe enseignante et la liberté d’action de la classe politicienne. Croire a consisté, dès lors que l’on a pris acte de la déclaration de guerre du Système au Droit d’être des Peuples, à reposer la question taboue / la question qui fait trembler les censeurs de l’Occident / la question hérétique qui réallume les bûchers de l’Inquisition / la question ontologique qu’il faut effacer des consciences et tarir dans les mémoires encore vivantes: la question-clé de nos racines qui enferme toutes les autres: renaissance du politique, recréation d’un projet historique, modèle de société organique, écologie. A l’épicentre de la tourmente dévastatrice qui s’abat sur l’Europe, reposer la question de notre sang revient à réouvrir en quelque sorte l’œil du cyclone, l’œil serein et impassible au milieu de la tempête, l’œil qui sait l’avenir parce qu’il a gardé la mémoire des origines. "Pour avoir été jetés à bas de la position dominante qui était encore la nôtre avant 1914, précipités ensuite dans un abîme de négation et de culpabilisation, nous sommes les premiers Européens placés devant l’obligation de repenser entièrement notre identité par un retour à nos sources authentiques" constate D. V.8 Le projet révolutionnaire identitaire n'a pas d'autre but que la mise en forme politique des évidences bio-sociales ou bio-culturelles. Il se fonde précisément sur la reconnaissance de l'inégalité entre les hommes, de la différence entre les peuples et aspire tout naturellement à l'homogénéité ethnique de sa population, il prône l'éthique de l'honneur, l'esthétique comme fondement de l'art, reconnaît à la discipline une valeur prioritaire dans l'éducation, affirme le principe de la sélection selon les critères de la performance et du talent, combat le capitalisme cosmopolite, lutte pour la suppression des pathologies sociales ou sexuelles. Et il est des qualités qu'il place tout en haut de l'échelle des valeurs: le courage / l'esprit de sacrifice / la fierté / la protection des faibles / le mépris des lâches / le respect de l’adversaire valeureux.9 L’humanisme identitaire est vertical: il entrevoit les hommes selon ce qui les particularise a contrario de l'›hommisme‹ égalitaire horizontal qui les suppose interchangeables à volonté, les déracine et les éparpille dans la grande promiscuité collective anonyme. Nous parlons d’humanités plurielles, creuset naturel des altérités raciales et des diversités culturelles enrichissantes. "Les hommes n’existent que par ce qui les distingue (…) et non par ce qu’ils ont superficiellement en commun"10 souligne DV.
Précisons au passage que notre approche du paganisme ne s’est jamais faite dans la perspective épiméthéenne du dieu qui regarde en arrière, mais tout à l’opposé, dans le sens d’une volonté destinale appelée à recréer les conditions mentales qui inciteraient les dieux à réapparaître à l’horizon d’un nouveau commencement. Heidegger nous a prévenus: le dieux parleront à nouvau dans la mémoire réveillée de leur peuple à condition que nous sachions ›préparer leur réapparition dans la pensée et la poésie‹ sinon ils disparaîtront à jamais dans notre déclin.“11 Le coup d'état intellectuel a été suivi d'un coup d’état esthétique qui nous a permis de reprendre conscience, à l’aurore de nous-mêmes, de toutes les affinités qui nous lient en matière de sensibilité et de style. Car dans ce monde post-hitlérien en ruines, nous n’avons jamais été dupes des signes extérieurs de la décadence. Nous avons toujours su que „la dislocation fondamentale du goût esthétique“ visait en priorité „la mise en pièces de l’âme.“12 Il fallait donc recréer un état d’âme à l’éveil de notre esprit et c'est aussi cette chimie sensible qui a élaboré, peu à peu, notre état d'esprit révolutionnaire. Ce style et cette sensibilité maintenant réveillés attendent leurs peintres et leurs poètes, leurs sculpteurs et leurs architectes dont les arts nouveaux pourraient frayer son chemin à une philosophie suprahumaniste de la vie, 1ers surgissements de l’éveil culturel qui précède toujours les vraies renaissances politiques: si toute révolution brûle dans les cerveaux hardis de quelques intellectuels, elle naît d’abord, à l’instant du génie visionnaire, dans les âmes fortes de quelques artistes, de quelques poètes qui, dans les temps de la plus grande détresse, „tracent ainsi aux mortels, leurs frères, le chemin du revirement.“13
Voici le moment venu de poser une question capitale: l’esprit révolutionnaire est-il compatible avec l’engagement politique? En d'autres termes: faut-il considérer le politique comme une finalité ou au contraire comme un moyen subordonné à un but supérieur? D. Venner y répond et redevient le guide qu'il avait su être aux époques pré-révolutionnaires qui suivirent la fin de la guerre d'Algérie. Dans le Choc de l'Histoire, il démontre que le corps politique d'un mouvement révolutionnaire est irrésistiblement voué à l'échec s'il n'est pas contrebalancé par un corps mystique, assemblée de sages et de savants, gardiens des valeurs et des idées. L'action politique et le terrain sur lequel elle s’exerce constituent un monde à part / soumis à des principes machiaveliques qui contredisent ceux de l'éthique dans la mesure où l'essence même du politique se résume à un mot: le Pouvoir. La lutte pour le pouvoir constitue le champ d’action majeur de l'homo politicus. Malheur à celui qui l’oublie, condamné à disparaître. Le paramètre politique transcende les repères idéologiques censés unir des acteurs appartenant à la même mouvance / requiert un égoïsme forcené / exige toutes les fourberies / incite à la corruption voire à la trahison. Sans le contrôle des sages du pôle mystique qui exercent un contrôle sévère sur les débordements des dramaturges de la volonté que sont les politiciens, le corps politique d'un mouvement révolutionnaire est irrémédiablement voué à se désagréger. La leçon qu'il faut en tirer est simple: le corps mystique flanqué de ses sentinelles doit non seulement pré-exister au corps politique, il doit sans cesse veiller à sa subordination. Car ce sont toujours les réémergences spirituelles qui sont annonciatrices des véritables réémergences politiques. C’est à ce but que nous devons d’abord travailler. Cela sous-entend la constitution d’une Académie Identitaire et d’un Komintern identitaire dont a déjà parlé Eugène Krampon pour coordonner les actions communes dans tous les pays où notre mouvance a pris pied. Il est également impératif (je l’avais évoqué lors d’une autre TR) de songer à une Charte de l’Identité que pourraient rédiger des experts du Droit Constitutionnel, y compris les chefs d’accusation qui permettront d’assigner devant les tribunaux du nouvel État les assassins du métissage organisé. Cette stratégie procède de l’arc qui se tend dans les champs les plus profonds de la conscience révolutionnaire – et de la flèche transfiguratrice qui pourfend le Système dans ses replis les plus inaccessibles. A l’heure où l’Europe vacille au bord du gouffre de l’abdication extrême / l’abdication ontologique de son genos / l’esprit révolutionnaire ainsi compris élève non seulement nos idées à leur degré ultime, il nous fait accéder à la conscience heidegerienne du revirement pour hâter les clivages nouveaux qui annoncent à travers nos réflexions et nos travaux notre façon d’être et de faire / de dire et d’agir / le monde de demain. Ce nouveau corps mystique militant, affirme DV, peut très bien à l’avenir se dessiner „en marge de la sphère politique, afin d’être la structure formatrice d’une nouvelle classe dirigeante fondée sur une ferme conscience identitaire et sur l’acception volontaire de devoirs plus grands“14. Nous ne sommes pas seuls à croire qu'une minorité agissante peut renverser le cours de l'Histoire. A. Carrel l'affirmait bien avant nous: „Il n’y aurait pas besoin d’un groupe dissident très nombreux pour changer profondément la société moderne. Une minorité ascétique et mystique acquerrait rapidement un pouvoir irrésistible sur la majorité jouisseuse et veule. Elle serait capable, par la persuasion ou peut-être par la force, de lui imposer d’autres formes de vie. Aucun des dogmes de la société moderne n’est inébranlable. Ni les usines gigantesques, ni les offices buildings qui montent jusqu’au ciel, ni les grandes villes meurtrières, ni la morale industrielle, ni la mystique de la production ne sont nécessaires à notre progrès. D’autres modes d’existence et de civilisation sont possibles. La culture sans le confort, la beauté sans le luxe, la machine sans la servitude de l’usine, la science sans le culte de la matière permettraient aux hommes de se développer indéfiniment, en gardant leur intelligence, leur sens moral et leur virilité."15 Pour R. Abellio une „vraie révolution ne sera réalisée que par une minorité cohérente et hardie ayant su se forger dans la lutte une volonté de fer. Une minorité, c’est-à-dire à la fois une élite et un parti.“16 Ce qui revient à dire: un corps mystique et un corps politique. Regardons alors une dernière fois l’Occident, ses yeux mécaniques éteints sur sa gueule béante noyée dans le vomi de ses déchets biologiques. Il ne peut plus nous atteindre car les défaites deviennent des victoires lorsqu’on sait les vivre comme des défis.“17
Prenons congé ici du romantisme d’un Herder. Un peuple audacieux ne tombe jamais du ciel pré-formé. De la même façon qu'il est impératif d'éduquer un enfant pour qu'il puisse devenir ce qu'il est, un peuple a besoin d'être pris en main par des chefs capables de le mettre en forme. A l'exemple d'un Michel-Ange, d'un Rodin ou d'un Breker qui tirent d'une pierre informe l'essence de la beauté et de l'harmonie, Frédéric le Grand et ses épigones ont été ces metteurs en forme qui surent éveiller les ressources génétiques de leur peuple, le faire advenir dans son identité la plus forte, lui donner conscience de sa valeur, le rompre à la discipline, lui insuffler la fierté et l’emplir d’une vision historique. Mais les pourvoyeurs du déclin siègent à la place des
démiurges de nos mythes fondateurs, les concasseurs de l’identité se sont substitués aux conducteurs de peuple et les prédateurs de la race à ses promoteurs. Le Bundestag, cloaque parlementaire le plus cher d’Europe, est l’incarnation emblématique de la germanophobie auto-flagellatrice : requins lavés à l’eau trouble des manigances financières à la Schäuble ou folles à lier de la théorie du genre avec Urusla v. d. Leyen pour la CDU, ethnomasochistes à l’action avec le frère Brüderle pour la FDP, détraqués de l’Ecole de F. avec Karin Göring-Eckhardt ou tantouses du lobbie homosexuel avec Völker Beck pour les Verts, écrémeurs bienheureux, profiteurs de toutes les tares du Système avec Sigmar Gabriel pour la SPD. La fille naturelle du roi Ubu, A. Merkel, carpette volante des lobbies sionistes, poupée de cire entre les griffes rapaces de la politmafia yankee, supervise quant à elle un gouvernement clownesque et bariolé: le bateleur Gauck mime le rôle de président et met en pratique les délires islamophiles de son prédécesseur Wulff; Rösler, l’orphelin vietnamien a mimé, lui, le rôle de ministre de la santé tandis que la ministrette dévirilisée Westerwelle s’emploie à ridiculiser les affaires étrangères!
Cet intermède humoristique ne doit pas nous le faire oublier: Nous sommes en guerre! La guerre de la globalisation contre les Peuples – et nous incarnons la conscience des Peuples; la guerre de l’arbitraire contre le droit – et nous sommes les sentinelles du droit identitaire; la guerre du nomadisme contre l'enracinement – et nous sommes les défenseurs du droit imprescriptible d'un peuple à une terre; la guerre de l'or et de la marchandise contre le Sang et le Sol – et nous sommes les incarnations vivantes de ce sang et le peuple de ce sol. La même guerre, deux fois millénaire, qui commença entre Athènes et Jérusalem et qui se poursuit avec des moyens décuplés entre une Jerusalem newyorkisée et une Athènes élargie au monde blanc tout entier. Une guerre de tous les instants, de tous les lieux, de tous les pays qui soumet nos peuples au harcèlement permanent d'un ennemi pluriforme qui parle toutes les langues et porte toutes les peaux, ourdit les mensonges et les perfidies les plus invraisemblables et mène, d'un bout à l'autre du globe, la guerre la plus dangereuse et la plus totale que de mémoire d’homme on n’ait jamais connue, qui fait abdiquer les plus faibles, endort les instincts, détruit les racines. Guerre politique par le biais des gouvernements au pouvoir et des partis à leur laisse; guerre juridique par le biais de magistrats transformés en inquisiteurs; guerre répressive par le vote de lois de plus en plus arbitraires; guerre publicitaire des proxénètes du métissage à tous les degrés et à tous les endroits, sur l'affiche du métro comme dans la salle d'attente de la gare, dans le catalogue de la Redoute ou le prospectus du supermarché, la notice du musée ou la lettre pastorale du village; guerre nutritionnelle et énergétique qui impose les aliments manipulés des sociétés criminelles à la Monsanto; guerre médiatique de la presse écrite, parlée, télévisée; guerre culturelle des arts dégénérés; et par-dessus tout guerre pédagogique des éducateurs-assassins qui s’emparent de l’âme des enfants et ahurissent leur cerveau de toutes les démences égalitaires!
Nous sommes les insoumis de la résistance identaire et racialiste, les oiseaux
migrateurs de l’Europe nouvelle, les éveilleurs de ses peuples au carrefour de Thulé et d'Athènes, de Thor et d'Apollon, de Nebra et de Delphes. Dans nos veines coule le Sang de l’Europe primordiale et nous savons que ce sang est le nom du dieu de nos origines, au nord de notre patrie boréenne, indissociablement nouée à l'Europe de l'Esprit, au sud de notre génie grec. À 2539 ans de distance, Eschyle, l'un des plus grands écrivains tragiques grecs, nous rappelle que croire c’est
combattre: "Délivrez la patrie, vos enfants, vos femmes, les demeures des dieux et les tombeaux de vos ancêtres! Maintenant, mes frères, l’heure est au combat, au suprême combat!"18
PK
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La Révolution française : un modèle pour la nôtre ?
Mon propos n’est pas d’apporter du nouveau sur les origines de la Révolution française : il y faudrait des recherches portant sur des sources inexplorées, et d’abord la compétence d’un historien. Je me propose seulement de rappeler, à partir de l’état actuel de nos connaissances, dans quelle mesure elle a été « préparée », par qui elle l’a été, et surtout de voir s’il est possible d’en tirer des enseignements pour la révolution en vue de laquelle nous combattons : la révolution socialiste identitaire, anticapitaliste et antimondialiste. Pris en lui-même, le terme de « révolution » est neutre ; on ne peut se prononcer pour ou contre la révolution en général, mais pour ou contre telle révolution : la Révolution d’octobre des bolcheviques russes et la Révolution nationale de l’Etat français n’ont généralement pas les mêmes admirateurs. Une révolution peut même tendre à la restauration de la royauté.
I La chute de l’Ancien régime : effondrement spontané ou subversion ?
L’idée que la Révolution française n’était pas spontanée, mais préparée, remonte aux Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme (4 volumes, Londres, 1797-1798) du P. Augustin Barruel, jésuite, qui en attribue la préparation à une conjuration des « philosophes », qu’il nomme « sophistes », et des francs- maçons. Elle a été acceptée à la fois par la majorité des contre-révolutionnaires, mais aussi des francs-maçons, quand la Franc-maçonnerie est devenue l’Eglise de la République triomphante. Elle a été en revanche rejetée par les marxistes qui voient dans la Révolution la traduction sociale et politique des changements économiques qui devaient conduire la bourgeoisie au pouvoir. Contre l’hypothèse de Barruel, on a fait valoir que les Lumières et la Franc-maçonnerie se sont répandues sur la majeure partie de l’Europe sans y produire les mêmes effets qu’en France. On a aussi fait valoir que des francs-maçons de premier plan comme le duc d’Orléans, grand-maître de l’Ordre, ont été guillotinés, et qu’un contre-révolutionnaire particulièrement lucide comme Edmund Burke était franc-maçon.
La première objection est sans valeur. La Révolution française n’a pas été antichrétienne, comme on le dit souvent, mais anticatholique. Les sans-culottes considéraient volontiers Jésus comme un devancier, ce qui n’était pas absurde en considération de l’égalitarisme proclamé dans certains passages subversifs du Nouveau Testament (« Les premiers seront les derniers »). Les protestants n’ont jamais été inquiétés, car, en tant que tels, ils ne lui étaient pas hostiles, tant s’en faut : ils se sont montrés particulièrement actifs dans le génocide vendéen. Solé (1988 : 320) en cite un autre exemple : «Daniel Encontre, calviniste et sympathisant du Réveil, mais rallié à la Restauration, où il fut doyen de la faculté de théologie de Montauban avec une réputation justifiée d’orthodoxe et de traditionnaliste, avait été, au printemps 1794, un partisan sincère de Robespierre, de sa vertu et de ses lumières. » L’Eglise constitutionnelle peut être considérée comme une Eglise nationale analogue à l’Eglise anglicane. En revanche, c’est l’Eglise catholique que vise la célèbre formule de Voltaire, « écrasons l’infâme ! » et c’est avec elle que la Franc-maçonnerie avait un contentieux : le pape Clément XII l’avait condamnée en 1738 ; l’Église avait un mauvais souvenir des fraternités initiatiques masculines, qu’il s’agisse des Männerbünde germaniques, qu’elle avait réussi à canaliser dans la Chevalerie, ou de la communauté de Mithra qu’elle avait exterminée. Cette condamnation ne discréditait pas la Franc-maçonnerie aux yeux de tous les catholiques : les relations entre le roi de France et la papauté n’étaient pas toujours cordiales, et le clergé français se partageait entre ultramontains alignés sur Rome et gallicans contestataires. La présence d’ecclésiastiques dans les loges ne surprend donc pas.
La seconde objection semble en partie valable : la mort sur la guillotine du duc d’Orléans, devenu « Philippe Egalité », montre que les comploteurs n’avaient pas tout prévu : de tout temps, certains se sont plu à scier la branche sur laquelle ils étaient assis ; l’Université soixante-huitarde en est un bon exemple. On sait que la Révolution française a été principalement urbaine, et d’abord parisienne. Or c’est le duc d’Orléans qui, de son Palais-Royal, tenait Paris par ses agents et par la canaille qu’il soudoyait grâce à son immense fortune. Cette fortune explique aussi son engagement imprudent : il devinait que la démocratie parlementaire est un leurre qui masque la ploutocratie, et il espérait devenir le roi d’une République ploutocratique.
Une autre donnée essentielle est le noyautage d’une partie de l’armée pas la Franc-maçonnerie. Le 16 juillet 1789, le maréchal de Broglie fait savoir à Louis XVI qu’il ne pouvait pas compter sur elle : l’armée n’obéissait plus au roi, ni au maréchal, mais au duc d’Orléans, dont les fidèles tenaient les régiments parisiens.
L’idée de la fatalité de la Révolution considérée dans son ensemble est insoutenable. Le pays était puissant et prospère, et la crise financière n’était pas insoluble ; elle nécessitait seulement une réorganisation des finances publiques. Même après les désordres et les reculades des années 1789-1791, le cours des événements se serait probablement inversé si la fuite du roi avait réussi, et si le roi était revenu à Paris à la tête des régiments fidèles. Solé (1988 : 140) rappelle que six mille officiers ont déserté après l’échec de la tentative. La plupart des autres, francs-maçons compris, auraient probablement volé au secours de la victoire. Nous avons connu des exemples de tels retournements.
Une défaite dans la guerre contre l’Autriche pouvait elle aussi sauver la royauté, comme elle a réussi à ceux qui, cent cinquante ans plus tard, ont fait le même calcul en Allemagne ; aujourd’hui, leurs héritiers sont au pouvoir.
II De l’Ancien régime à la Révolution : continuités et ruptures
Plusieurs auteurs, parmi lesquels des contre-révolutionnaires comme Alexis de Tocqueville, ont insisté sur les continuités entre l’Ancien régime et la Révolution.
Mais avant d’opter entre continuité et rupture, il convient de rappeler en quoi la Révolution a consisté pour l’essentiel.
Au plan institutionnel, on relève cinq changements principaux :
1- L’abolition des privilèges, c’est-à-dire des différents statuts particuliers, et d’abord de la répartition de la société en trois ordres, clergé, noblesse, tiers-état : 4 août 1789 ; la constitution civile du clergé en est une conséquence directe.
2- La déclaration des droits de l’homme et du citoyen abolit d’autres privilèges, dont le droit d’aînesse : 26 août 1789.
3- La réorganisation administrative du territoire ; suppression des provinces, création des départements : 22 décembre 1789.
4- L’abolition des associations ouvrières et paysannes par la loi Le Chapelier : 14 juin 1791.
5- L’abolition de la royauté : 21 septembre 1792.
On retiendra également trois effets majeurs :
1- Une « épuration ethnique » par les massacres, les exécutions, l’émigration.
2- Le génocide vendéen.
3- Une suite de guerres : commencée en avril 1792, les guerres se prolongeront, avec de brèves interruptions, jusqu’en 1815.
Si la déclaration de guerre à l’Autriche, prolongeant l’une des constantes de la politique étrangère de la France, qui l’a même poussé à prendre le parti des Turcs, résultait, on l’a vu, de motivations opposées, les deux autres effets illustrent la complexité de la notion d’une « préparation » de la Révolution.
Il est certain que le génocide vendéen qui a été conçu et planifié par ses auteurs comme l’ont démontré les travaux de Reynald Secher, et notamment sa thèse (1986), n’était pas prévisible. Bien au contraire, une étude des cahiers de doléances de la Sarthe que cite Furet (1983 : 133) a montré que l’ouest du département qui se ralliera à la chouannerie était bien plus protestataire et revendicatif que le sud-est qui sera fidèle à la République. Solé (1988 : 108) cite un auteur qui généralise ce revirement : « Yves-Marie Bercé, historien des soulèvements des croquants au XVIIe siècle, a reconnu dans les paysans de 1789, malgré les changements intervenus dans leurs relations avec le seigneur ou l’Etat, les successeurs des troubles communautaires d’autrefois. Et il a noté les suites de cette violence anticitadine continue dans l’insurrection par laquelle les campagnes de l’Ouest, après avoir contribué à la chute de l’Ancien Régime, se dressèrent, en 1793, face à la Révolution. »
En revanche, ce que j’ai nommé « épuration ethnique » était un projet formulé explicitement par le chanoine Sieyès dès 1789 en réponse à ce qu’on a nommé la « réaction nobiliaire » et aux conceptions exposées antérieurement par le comte de Boulainvilliers (Furet 1983 : 14-15) : « Le Tiers ne doit jamais craindre de remonter dans les temps passés (…) Pourquoi ne renverrait-il pas dans les forêts de Franconie toutes ces familles qui conservent la folle prétention d’être issues de la race des conquérants et d’avoir succédé à leurs droits ? La nation, alors épurée, pourra se consoler, je pense, d’être réduite à ne plus se composer que des descendants des Gaulois et des Romains. » (Qu’est-ce que le Tiers-Etat ?, Paris, 1888, p. 32). Georges Lefebvre, que cite Solé (1988 : 75), estimait que Sieyès n’aurait jamais été révolutionnaire s’il avait obtenu un évêché. Son projet se fonde en partie sur l’envie, l’un des ressorts de la Révolution, de l’égalitarisme, et de la démocratie. Mais il reflète une idée typiquement française, celle des deux peuples. Alors que pour les Allemands il n’y a jamais eu qu’un seul peuple en Allemagne, les Français entretiennent le souvenir d’une succession bien réelle d’invasions qui ont conduit à une situation connue chez certains peuples africains, où des « gens de la terre » indigènes sont soumis à des chefferies immigrées. L’exemple le plus célèbre est celui du Rwanda, mais il en est aussi des exemples en Afrique occidentale. La France a eu ses Hutus et ses Tutsis, et cette conception, qui a survécu à la réalité sociologique, a pesé lourd dans les causes de la Révolution : l’impôt pesait uniquement sur le peuple vaincu qui le versait à ses vainqueurs sous la forme de droits féodaux et de plus en plus au cours des siècles au roi. Il en résultait à la fois un manque à gagner considérable pour le trésor public, puisque une partie des plus riches échappaient à l’impôt comme clercs ou comme nobles, mais aussi le sentiment d’une injustice et d’une vexation chez le contribuable. Or on sait que la cause première du processus révolutionnaire est la réunion des Etats Généraux causée elle-même par le déficit des finances royales. D’origine la noblesse est germanique, non seulement franque, mais burgonde, wisigothe et scandinave. De même, antérieurement, une couche dirigeante « gallo-romaine » s’était imposée en Gaule à la suite de la conquête romaine et du ralliement d’une part de l’élite. Les Gaulois, arrivée en vagues successives au cours du premier millénaire avant notre ère, étaient eux aussi une aristocratie conquérante au témoignage de César, La guerre des Gaules, VI, 13 « Dans l’ensemble de la Gaule, il y a deux classes d’hommes [druides et nobles] qui comptent et sont honorés ; les plébéiens sont considérés à peu près comme des esclaves. ». Et chez eux régnait déjà la discorde partisane, qui est elle aussi une constante nationale, ibid. 11, « En Gaule, il y a des partis entre lesquels se divisent non seulement les tribus, les cantons et les villages, mais jusqu’aux familles. »
On en vient à se demander pourquoi la Révolution est venue si tard. En fait, ces clivages anciens se sont effacés progressivement à la fois par l’anoblissement et les mésalliances : selon la jolie formule reprise par la marquise de Sévigné, « il faut bien fumer ses terres ». Mais l’idée de la division en deux peuples a persisté. Elle a sûrement joué un rôle dans la chasse aux aristocrates et dans la hantise d’un « complot aristocratique ».
Considérée dans la longue durée, la royauté française représente une innovation venue avec les Germains. Aucune des trois composantes antérieures n’en est à l’origine. Rome et la plupart des peuples gaulois l’avaient abolie, et l’on ne sait si elle a existé chez les populations qui les ont précédés. Mais cette royauté germanique de type tribal, où le roi n’était que le premier entre égaux parmi les compagnons qui l’avaient élu au sein du clan royal, est devenue au cours du temps une monarchie administrative et absolue sur le modèle de l’Empire romain et de ceux du Moyen-Orient dont il s’est inspiré. Elle s’est constituée contre la noblesse féodale dont le dernier sursaut a été la Fronde. A ce titre, comme l’a soutenu Tocqueville, l’œuvre institutionnelle de la Révolution et de l’Empire prolonge celle de la monarchie absolue, administrative et centralisatrice.
La royauté germanique était aussi une royauté sacrale, et les lignées royales se rattachaient à l’un des grands dieux, en particulier à Wodan (Allard, à paraître). Aujourd’hui encore, la généalogie officielle de la reine d’Angleterre commence par Woden ; ce qui ne l’empêche pas d’être à la tête de l’Eglise anglicane, ni de faire circoncire le prince héritier par le grand rabbin (Faits & Documents 366, p. 8). Il devait en aller de même chez les Francs, mais on leur a prêté un ancêtre Francus descendant du Troyen Enée pour le rattacher aux Romains censés en descendre eux aussi. Certains ont prolongé l’ascendance de Francus jusqu’au roi David de la Bible pour l’apparenter à Jésus ; ce qui fait de nos rois des Juifs allemands.
Les trois ordres sont issus d’un bricolage analogue : la structure sociale germanique comportant trois classes, une noblesse à la fois guerrière et détentrice du savoir traditionnel, des paysans soldats et des serviteurs, était incompatible avec celle de la chrétienté qui se répartissait en clercs réguliers, clercs séculiers et laïcs. Comme le modèle ternaire leur était commun, une structure nouvelle a été imaginée à partir du modèle celtique comportant une classe sacerdotale, les druides, des nobles et des paysans.
On serait en peine de trouver une logique interne à ce système qui a néanmoins fonctionné pendant un millénaire grâce à ce que Charles Maurras a nommé l’empirisme organisateur de nos rois qui, selon une autre de ses formules, « en mille ans ont fait la France ». Les trois ordres qui, au départ, reposaient sur un compromis entre trois systèmes hétérogènes, s’étaient divisés au cours du temps : le haut clergé était issu de la noblesse, le bas clergé de la paysannerie ; la noblesse comptait un petit nombre de familles remontant aux croisades, mais la plupart étaient issues de l’anoblissement. A plan de la mentalité, Furet (1983 : 150) distingue parmi elles trois catégories : « La disparition de Louis XIV laisse face à face trois noblesses qui correspondent à trois attitudes en face de la modernisation de l’Etat : une noblesse « à la polonaise », c’est-à-dire hostile à l’Etat, nostalgique de son ancienne prédominance locale, prête à la reconquête d’un passé qu’elle idéalise. Une noblesse « à la prussienne », qui souhaite au contraire confisquer à son profit la modernisation de l’Etat, monopoliser les emplois et notamment les grades militaires, faire du service sa nouvelle raison d’être. Une noblesse « à l’anglaise » enfin, animatrice d’une monarchie constitutionnelle, aristocratie parlementaire des temps nouveaux. » Le Tiers-Etat était encore plus divers, puisqu’il regroupait les hommes de loi, ce que nous nommons la bourgeoisie, elle-même très diverse, et les couches inférieures de la population, essentiellement rurale, mais avec une composante urbaine. En marge de la société, il y avait un monde dont l’importance ne cessait de croître à la veille de la Révolution, celui des vagabonds et des brigands. Jointe à la famine de 1788, l’insécurité qu’ils causaient a contribué à déstabiliser le pouvoir royal. Une autre cause est la multiplication des libelles dénonçant des scandales réels ou imaginaires comme l’affaire du collier de la reine. En revanche, l’influence des Lumières a été limitée pour la simple raison que les livres des « philosophes » ont eu assez peu de lecteurs, et surtout des nobles.
III Conclusions
La préparation de la Révolution française, dans la mesure où elle a existé, ne constitue à aucun titre un exemple pour notre action et ce pour deux raisons principales :
Les initiateurs et les diffuseurs des idées nouvelles, « philosophes » et francs-maçons, opéraient sous anesthésie ; ce n’est pas notre cas. Ils n’étaient pas identifiés comme des ennemis du système en place, et, de fait, la plupart d’entre eux ne l’étaient pas, même s’ils souhaitaient le faire évoluer : leurs modèles étaient deux monarchies, l’Angleterre et la Prusse. De plus, ils allaient dans le sens du vent, et suivaient la pente ; ce qui n’est pas notre cas non plus.
Si la France était alors forte et prospère – nous en sommes loin – l’Ancien Régime était un système politique déliquescent : il se fondait sur une division de la population en trois ordres qui ne correspondaient plus à la réalité, sur l’absolutisme royal, contesté jusque dans les plus hautes sphères de la société et sur la religion catholique, attaquée par les « philosophes » et les francs-maçons. Doutant de lui-même, le pouvoir s’ouvrait largement aux idées nouvelles. Tel n’est plus le cas : la République gouverne mal, mais se défend bien, disait Maurras ; c’est encore plus vrai de la « République universelle » qui se met en place. Le pouvoir, aujourd’hui mondial, est « sûr de lui et dominateur ». Il tient l’opinion par les media, les media par l’argent : la sphère culturelle dans laquelle se mouvaient librement les « philosophes » est aujourd’hui verrouillée, au profit de la « pensée unique ». Il s’appuie sur la première armée du monde, celle des Etats-Unis, et ses troupes auxiliaires, dont l’armée française, qu’il serait vain de tenter d’infiltrer. Il n’a plus de concurrent : le socialisme mondialiste s’est effondré de lui-même ; le socialisme national est diabolisé après avoir été écrasé militairement, ce qui interdit de s’en réclamer, sous peine de tomber sous le coup d’un arsenal de lois liberticides. Des libelles dénonçant, via Face book et autres, les turpitudes de nos gouvernants ne sont pas d’une grande utilité, car nombre de ceux qui les lisent ne valent pas mieux qu’eux, et regrettent seulement de ne pas pouvoir en faire autant.
Mais à terme ce pouvoir est vulnérable comme l’a montré mon regretté collègue Hervé Coutau-Begarie dans son récent ouvrage sur la mondialisation, qui, en conclusion (2008 : 133), établit un parallèle « entre les premières années du XXIe siècle et les dernières années de l’Ancien Régime » : « En 1789, jamais la France n’avait été (et ne sera) aussi prospère, aussi puissante. Son commerce extérieur, sa marine même faisaient jeu égal avec leurs concurrents anglais, la population s’enrichissait et n’avait objectivement pas à se plaindre d’un pouvoir débonnaire, même sur le plan fiscal, la crise financière était sérieuse, mais pas insurmontable. Les facteurs d’une révolution étaient donc loin d’être réunis, malgré l’influence contestatrice des Lumières. Il a suffi de l’indécision et des ambitions de quelques acteurs, de l’enchaînement des événements pour que la tourmente révolutionnaire emporte en quelques mois la plus ancienne et la plus illustre monarchie européenne. Aujourd’hui, en 2008, nous sommes, comme en 1788, à la veille de bouleversements gigantesques (…) tôt ou tard, il faudra affronter la réalité. Quand ? L’erreur commune des prospectivistes est d’annoncer trop vite des « années décisives ». Ce n’est pas parce que tous les facteurs sont réunis que la crise doit nécessairement se produire à court terme. Le système est certes fragile, toujours à la merci d’un accident, mais, en même temps, il manifeste une étonnante capacité à encaisser les chocs : pétrolier, financier, terroriste … c’est ce que les spécialistes appellent aujourd’hui la résilience. Sa complexité accroît les risques de contagion mais, simultanément, engendre une redondance qui permet de pallier, au moins provisoirement, la défaillance d’un élément. L’hypothèse ici retenue est que cette résilience a toutes les chances de se manifester encore dans les deux décennies qui viennent. Mais ce ne sera qu’un sursis, avant une remise en cause radicale dont il est impossible, aujourd’hui, de dessiner les contours. »
Alors, que faire ? Ne pas chercher à séduire ni à infiltrer, comme l’ont fait « philosophes » et francs-maçons, ni briguer des mandats électifs : à supposer que nous gagnions les élections, elles seraient annulées « pour sauver la démocratie » comme elles l’ont été en Algérie et récemment en Egypte. Mais élaborer un modèle qui se révélera applicable quand le système mondialiste sera ébranlé ; former les cadres du futur mouvement révolutionnaire ; constituer une communauté qui en sera la base. En 1789, le chanoine Sieyès dénonçait la présence sur le sol français d’une population étrangère, non intégrée et jouissant d’avantages indus. Mythique alors, la situation est devenue réelle aujourd’hui : le livre récent de Michèle Tribalat dénonce l’échec du « modèle français » d’intégration. Il est probable qu’elle servira un jour de détonateur à notre révolution.
Jean Haudry
Bibliographie
ALLARD Jean-Paul, à paraître : La royauté wodanique des Germains, Nouvelle Ecole, 2013.
COUTAU-BEGARIE Hervé, 2008 : 2030, la fin de la mondialisation ? Perpignan : Tempora.
FURET François, 1983 : Penser la Révolution française, Paris : Gallimard.
SECHER Reynald, 1986 : Le géniocide franco-français : la Vendée-Vengé, thèse Paris IV, 1985, Paris : PUF.
SOLÉ Jacques, 1988 : La Révolution en questions, Paris : Seuil.
TRIBALAT Michèle, 2013 : Assimilation : la fin du modèle français, Paris : Editions du Toucan.
- Détails
- Catégorie : 2013 - XVIIIeme Table Ronde de Terre et Peuple
DEMAIN LES GUERRES ?
La paix n’existe pas. Elle n’est que l’état transitoire qui sépare deux conflits armés. Elle n’en élude pas les autres formes, la guerre économique ou la guerre démographique, par exemple. C’est pourquoi j’employé le pluriel dans le titre de cette intervention.
Demain, il y aura donc des guerres. La Russie envahira l’Ukraine et la Chine déclarera la guerre aux Etats-Unis. Vous ne me croyez pas, bien sûr. Pendant que les médias nous amusent à essayer de nous faire peur avec des menaces de guerres qui n’auront jamais lieu, les Européens ne voient pas qu’ils sont déjà en guerre. Non pas la guerre telle que vous l’imaginez avec des divisions de chars traversant la Poméranie vers un rêve impossible ou bien des milliers de bombardiers écrasant sous des tapis de bombes les civils qu’ils sont censés libérer. Mais une guerre qui se déroule à la fois sur le sol européen et ailleurs. Une guerre sans merci que les Européens sont en train de perdre parce qu’ils ne veulent pas la faire.
Cela fait maintenant 70 ans que les Européens vivent en paix, ceux de l’Ouest surtout. Eux qui ont soigneusement fermé leurs yeux et leurs oreilles quand leurs frères d’Allemagne de l’Est, de Hongrie, de Tchécoslovaquie et de Pologne étaient impitoyablement matraqués, torturés et tués par les partisans des « lendemains qui chantent ». Ils sont partis à la plage quand un million de Pieds-Noirs n’ont eu d’autre choix qu’entre la valise et le cercueil. Et quand, il y a à peine vingt ans, la Yougoslavie s’est embrasée dans une guerre qui fut à la fois civile, ethnique et religieuse, les Européens ont mis le son de la télévision plus fort, pour ne pas entendre les cris des Serbes et des Croates.
Ainsi, petitement, frileusement, lâchement, les Européens vivent en paix. Car ils ne veulent plus entendre parler de la guerre. La guerre est devenue impensable : plus jamais çà ! D’ailleurs les piqûres quotidiennes de rappel de la Shoah sont là pour çà : n’oubliez pas ! Plus jamais ça ! Et puis, la guerre, c’est dépassé. Dans le monde merveilleux vers lequel nous mènent nos dirigeants éclairés, un monde mondialisé, sans histoire et sans culture, il n’y aura plus de place pour la guerre. Les conflits que nous observons partout à la surface de la Terre ne sont que les derniers soubresauts de la bête qui meurt.
C’est ainsi que, dévirilisés, les Européens voient le monde, non pas tel qu’il est, mais tel qu’ils le rêvent, en fonction de leurs nouveaux codes, les droits de l’homme, la démocratie, l’ouverture à l’autre… De leur matérialisme nihiliste et de leur individualisme consumériste. Mais cet ethnocentrisme les rend aveugles. Ils n’ont rien compris. Ils ont tort. La guerre va les rattraper. Chez eux et elle sera terrible.
Je ne vous parlerai pas d’une éventuelle explosion sociale qui emmènerait à la potence tous les salauds qui ont mené l’Europe là où elle est, les banksters, les politicards, les intellos, les journaleux… On peut en effet rêver d’un sursaut de nos peuples, des Grecs, des Espagnols, des Italiens, des Français… qui jetteraient dans les poubelles de l’histoire l’Union Européenne et toutes ses succursales nationales. Mais ce genre d’événement est tout à fait imprévisible. Car le Système, même très malade, a des capacités de résistance qu’il est très difficile de cerner. Par contre, la guerre, on la sent venir. Seuls les imbéciles ne flairent pas son odeur quand elle s’approche.
L’EXPLOSION DU MONDE MUSULMAN
Les Européens ethnocentriques se regardent le nombril et se lamentent sur leurs petits soucis de fin de mois, en traitant par le mépris ce qui se passe au sud, de l’autre côté de la Méditerranée, et à l’est, du côté du Proche-Orient et de l’Asie centrale. Comme disent certains : « Qu’ils sont fatigants, tous ces « bougnoules » qui s’agitent, se révoltent et s’entretuent ! De quoi vous gâcher l’apéro au moment du « 20 Heures » de Claire Chazal ». Les intellectuels, eux, emploient l’expression « Orient compliqué » avec emphase pour vous montrer qu’eux, ils ont tout compris de ce qui se passe là-bas.
Pourtant, les Européens sont concernés au premier chef. Le monde musulman fut longtemps en dormition, dominé par l’Empire Ottoman à l’est et l’Europe coloniale à l’ouest. Les grands conflits du XXème siècle ont bouleversé la donne : d’une part avec la disparition de l’Empire Ottoman après la Première Guerre mondiale, d’autre part avec la domination sans partage exercée par les Européens, puis la décolonisation générale opérée par ces derniers. On aurait pu penser que, grâce à cette dernière, chacun aurait pris le parti de vivre chez soi, sans s’occuper de l’autre. Pourtant, deux événements majeurs ont scellé le destin des relations entre le monde musulman et les Européens.
Le premier est le pacte d’alliance signé le14 février 1945 sur le croiseur USS Quincy entre le président Roosevelt, de retour de Yalta, et le roi Ibn Séoud d’Arabie saoudite. Les Etats-Unis s’engageaient à assurer la protection de la dynastie régnante et du Royaume, qui furent déclarés « intérêts vitaux » des USA. En contrepartie, les Saoud s’engageaient à assurer l’approvisionnement en pétrole des Etats-Unis. Ces accords, signés pour une durée de 60 ans, ont été renouvelés par George W Bush en 2005. Depuis 1945, les USA, par pur intérêt économique, se sont ainsi faits les complices du wahhabisme. En quelques jours, le malfaisant Roosevelt avait donc livré la moitié de l’Europe à Staline, à Yalta, et favorisé l’éclosion d’un islamisme fanatique et sanguinaire.
Le second événement se situe le 29 novembre 1947, lorsque l’Assemblée générale de l’ONU adopte la résolution 181 qui crée un Etat palestinien et un Etat juif. Les Palestiniens refusent, ce qui déclenche la guerre entre juifs et Arabes. Vaincus, les Palestiniens sont expulsés d’Israël, 800 000 précisément. C’est la Nakba, la « grande catastrophe ». Lors des guerres suivantes qui opposeront Israël et les pays arabes (« Guerre des Six Jours » en 1967, « Guerre du Kippour » en 1973) et lors de toutes les agressions exercées par l’Etat hébreu contre ses voisins, notamment contre le Liban, l’Etat juif bénéficiera toujours d’un soutien inconditionnel de la part des Etats-Unis, notamment financier et militaire.
Cela fait maintenant plus de 65 ans que les Etats-Unis, l’Arabie saoudite et Israël fonctionnent dans un ménage à trois contre nature, mais très efficace. Les Etats-Unis considèrent le monde arabo-musulman comme leur pré carré, où ils manipulent les pions dans leur seul intérêt du trio infernal : éviction de Mossadegh en Iran (1953), lutte contre l’Egypte de Nasser et la Syrie des Assad, guerre contre l’Irak de Saddam Hussein et la Libye de Kadhafi (par Européens interposés), intervention en Afghanistan… Ils ont souvent su habilement mettre au pouvoir des gens qui leur étaient acquis : Sadate puis Moubarak en Egypte, Ben Ali en Tunisie… et ont su s’attirer les bonnes grâces des souverains du Maroc et de la Jordanie. Même l’Algérie des fellaghas n’a pas su résister au chant des sirènes.
Le « printemps arabe » a été une surprise totale pour eux, comme pour les Européens. Tous ont cru que ce mouvement s’apparentait aux révolutions de couleur qui ont marqué l’Europe (Serbie, Géorgie, Ukraine) et l’Asie centrale (Kirghisistan) dans les années 1990. Aveuglés par leur ethnocentrisme, ils ont alors rêvé de démocratie, de droits de l’homme et surtout de pouvoir d’achat amélioré. C’était méconnaître le poids de la culture et de l’histoire locales, et surtout de l’islam. Lassés des dictateurs corrompus qui les pressuraient mais attirés par les paillettes des pays occidentaux, les peuples arabo-musulmans se sont débarrassés de leurs tyrans, croyant qu’ils pourraient se rapprocher du standard de vie des Occidentaux, tout en « vivant un meilleur islam ». Ce qui est la quadrature du cercle. Les élections qui ont suivi les révolutions du printemps arabe ont, presque toujours, amené les islamistes au pouvoir, en particulier les Frères musulmans et leurs succursales locales, dont le slogan est : « L’islam est la solution ».
Après 65 années de « pax americana » et de manœuvres judéo-anglo-saxonnes, c’est un tableau apocalyptique que l’on peut faire de ce monde arabo-musulman :
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Le Maroc est resté étranger au printemps arabe, car attaché à la personne de son roi, Mohammed VI, « Commandeur des Croyants ». Celui-ci a su jeter du lest, sur le plan économique (aidé en cela par les Américains et les Saoudiens). Mais le Maroc glisse tout doucement vers un « islamisme éclairé », celui du Parti de la Justice et du Développement, apparenté aux Frères musulmans.
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L’Algérie n’en finit pas d’attendre la mort de Bouteflika, espérant mettre ainsi un terme à 60 années d’accaparement de la richesse nationale par les anciens du FLN. Car, si le pays est très riche, du fait de sa manne pétrolière, les Algériens crèvent de faim et n’ont pas de travail. La guerre civile qui a fait 200 000 morts entre 1992 et 2000, reste ancrée dans les mémoires. Afin d’y mettre fin, Bouteflika a décrété la « concorde civile », c’est à-dire une amnistie générale pour les égorgeurs du FIS et du GIA. Il a su s’accorder les faveurs des islamistes en les faisant entrer dans le gouvernement où ils se sont installés. Le résultat est une islamisation rampante de l’Algérie, au milieu d’une bombe humaine (45% de la population a moins de 15 ans ; le chômage touche 50% des jeunes).
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La Tunisie, berceau du printemps arabe, s’est donnée au parti islamiste Ennahda. Un an et demi plus tard, la situation économique du pays est catastrophique. Et celui-ci est plus divisé que jamais entre islamistes et laïcs, héritiers de Bourguiba. Des émeutes fleurissent régulièrement aux quatre coins du pays. Les semaines à venir seront cruciales, car pour le moment, la Tunisie n’a pratiquement plus de gouvernement.
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La Libye n’existe plus grâce à la victoire napoléonienne du tandem franco-juif Sarkozy-Lévy. Kadhafi a été assassiné, mais le pays a éclaté entre ses différentes ethnies (Arabes, Berbères, Touareg, Toubou). Les milices y font la loi quand elles ne s’entretuent pas. Des millions d’armes se sont évaporées dans toute la région, embrasant le Sahel qui n’avait pas besoin de cela, pourri qu’il était par al-Qaïda au Maghreb islamique, Ansar al-Charia, le Mujao, Ansar Dine, Boko Haram, Ansaru… La seconde catastrophe résultant du renversement de Kadhafi est l’afflux désormais sans limite des crève-la-faim de tous les pays d’Afrique.
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Résultat : le Sahel est quasiment devenu zone interdite pour les Occidentaux. Les Français ont dû faire le ménage au Mali, non pas pour une guerre rapide et décisive comme l’a stupidement proclamé Hollande, mais pour une guerre longue et coûteuse, perdue d’avance face à un ennemi insaisissable et constamment renouvelé. Tous les autres pays sont maintenant déstabilisés et menacés, à plus ou moins brève échéance par l’expansion de l’islam : la Mauritanie où le Polisario fait cause commune avec les bandes islamistes ; le Sénégal qui est devenu un Etat musulman ; le Niger où nos intérêts économiques vitaux sont directement menacés ; le Tchad qui est le seul Etat capable de se défendre contre les islamistes ; la Côte d’Ivoire où Sarkozy a imposé, grâce à nos armes, la « dictature démocratique » de Ouattara, permettant aux musulmans d’accéder à l’Atlantique ; le Burkina Faso, un Etat si faible qu’il tombera comme un fruit mûr dans l’escarcelle des islamistes ; le Nigeria, qui est déjà coupé en deux et où les fous de Dieu de Boko Haram et d’Ansaru massacrent les chrétiens à tour de bras ; le Cameroun qui commence à être contaminé par le Nord ; la Centrafrique, livrée aux milices islamistes des Séléka et où la France devra également faire le ménage : un engrenage sans fin !
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Plus à l’Est, le Soudan a, lui aussi, éclaté en deux Etats, dont la frontière passe par l’islam ; un islam fanatique qui a transformé la Somalie en une multitude de mini-Etats en proie à des bandes de pillards et de pirates fous de Dieu comme les Shebab ou les Tribunaux islamiques ; des milices qui déstabilisent maintenant des pays réputés stables comme l’Ethiopie et le Kenya ; de l’autre côté du golfe d’Aden, le Yémen est une autre Somalie.
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L’Egypte, l’autre grand du « printemps arabe », après avoir éjecté Moubarak, s’est jetée dans les bras des Frères musulmans. Au bout d’un an à peine, ceux-ci étaient tellement impopulaires que l’armée a repris les rênes du pouvoir, pour la plus grande satisfaction des Américains et des Israéliens. Mais ce n’est plus l’Egypte de Moubarak. Même s’ils sont apparemment mis au pas par les militaires, les Frères musulmans n’ont pas dit leur dernier mot dans un pays profondément islamisé. L’Egypte est maintenant un Etat extrêmement instable, peut-être même au bord de la guerre civile.
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Pour résumer, l’Afrique sahélienne, de l’océan Atlantique à l’océan Indien, subit une formidable poussée d’un islam de guerre, aussi bien vers le nord que vers le sud. Provoquant le massacre des populations chrétiennes et expulsant progressivement les expatriés, sous peine d’être tués ou pris en otages. Il semble que le temps des Blancs soit fini dans cette région. Pour faire bonne mesure, et parce que des intérêts économiques vitaux sont en jeu, un Etat comme la France se transforme en gendarme du Sahel, hier la Libye, aujourd’hui le Mali, demain la Centrafrique. En vain. Le pire est qu’à chaque fois qu’un pays est déstabilisé, des dizaines de milliers de crève-la-faim se précipitent vers l’Europe !
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L’Irak, pays stable s’il en était du temps de Saddam, est livré au chaos. Les chiites, numériquement majoritaires, y ont pris le pouvoir démocratiquement et se sont naturellement rapprochés de l’Iran, ce que n’avaient pas prévu les Américains qui ne savent pas compter, et ce que ne peuvent admettre les sunnites qui multiplient les attentats (1 000 morts par mois), avec l’appui direct des Saoudiens ; quant aux Kurdes, ils ont déclaré l’autonomie (pour ne pas dire l’indépendance) du Kurdistan irakien, où se trouvent les puits de pétrole.
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La Syrie est maintenant en proie à une guerre civile absolue, où le méchant est bien sûr Bachar al-Assad. Les Occidentaux, emmenés par Hollande et nos droitsdelhommistes judaïques (Kouchner, Lévy, Fabius…), ont failli commettre l’irréparable en intervenant militairement en Syrie. Heureusement, Poutine a permis à Obama de se retirer de ce piège en sauvant la face. Il est maintenant évident que l’opposition réelle au régime n’est constituée que de groupes islamistes soutenus par l’Arabie saoudite et le Qatar. Les gouvernants français ne sont pas à un paradoxe près : ils soutiennent en Syrie des mouvements qu’ils combattent au Mali. Où est la logique ? Elle est évidente : détruire la Syrie, c’est rassurer Israël. Manque de chance pour les sionistes, le sort des armes a l’air de tourner en faveur de Bachar.
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Le Liban, Etat fragile s’il en est, risque fort d’être entraîné dans la chute de son voisin syrien.
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L’Iran voit s’éloigner les menaces de guerre que proféraient à son encontre les sionistes. Obama avait absolument besoin de cet accord, souhaité aussi par les Russes et les Chinois (le trublion judéo-français ne pesant pas plus que son poids). L’Iran avait aussi besoin de se refaire une santé économique (« les affaires reprennent »). Mais sur le fond, rien n’est réglé, d’autant plus que l’accord n’est valable que pour six mois. On voit, en effet, mal l’Iran abandonner son projet d’arme nucléaire alors qu’il a tant souffert pour cela. Pour le moment, le dindon de la farce est Israël qui menace toujours Téhéran de frappes aériennes, mais dont on sait que, sans un appui militaire américain, ce ne sont que rodomontades.
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L’Afghanistan, après douze années de guerre, voit le sort des armes échapper une nouvelle fois aux Occidentaux. L’OTAN y est vaincue dans la mesure où elle n’a pas su éradiquer les talibans. Ceux-ci sont déjà dans les starting-blocks pour reprendre le pouvoir, à la fin de 2014, lorsque les GI s’en iront à leur tour.
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Le Pakistan, le plus grand pays musulman (180 millions d’habitants) et un Etat qui possède l’arme nucléaire, est également très instable, écartelé entre des talibans qui contrôlent une grande partie du pays, et un pouvoir totalement corrompu à la solde des Américains. L’anti-américanisme y est le sentiment le mieux partagé.
Incertitudes sur la Tunisie, chaos en Libye, incertitudes sur l’Egypte, chaos en Somalie, chaos au Yémen, guerre civile en Syrie, incertitudes sur le Liban, chaos en Irak, bruits de botte entre Israël et l’Iran, chaos en Afghanistan, incertitudes au Pakistan… autant de scénarios alarmants. Ainsi, le monde musulman est devenu une poudrière, une poudrière sur laquelle nous sommes assis.
L’EXPLOSION DE LA POPULATION MONDIALE
Mais il est un danger externe encore plus grave que celui de l’effervescence de l’islam chez lui. C’est l’explosion démographique qui frappe la planète. Plus les peuples sont arriérés, plus ils se reproduisent comme des lapins. A croire que la fornication est leur seule occupation, ce qui leur tiendrait lieu d’intelligence et de culture. La population mondiale était d’un milliard d’individus en 1800. En 1930, elle avait doublé ; il lui avait fallu 130 ans pour cela. Le troisième milliard fut atteint en 1960 soit en seulement 30 ans. Puis tout s’est accéléré : quatre milliards en 1975, cinq en 1987, six en 2000, sept en 2011. Soit un milliard supplémentaire tous les 12 ans. A ce rythme la population du globe sera de dix milliards en 2050. Les bonnes âmes applaudissent des deux mains à chaque fois qu’on annonce que nous sommes un milliard de plus : alléluia ! Les cons !
Parallèlement, la population africaine était de 100 millions d’indigènes en 1800. En 1950, elle n’avait fait que doubler. Puis tout a explosé : 800 millions en 2000. Elle devrait être comprise entre 2,5 et 3 milliards en 2050. Car la fécondité des femmes du monde arabo-musulman est comprise entre 2,5 et 4,5, et celle de l’Afrique subsaharienne entre 3 et 8 !
Tout ceci malgré les guerres civiles, les guerres ethniques, les guerres de religion, le paludisme, la bilharziose, la filariose, la fièvre jaune, le choléra, le SIDA… Dire que ce cataclysme est le résultat des bienfaits de la colonisation. Mais oui ! S’il n’y avait pas eu l’apport des progrès de la médecine, de l’hygiène et de la nutrition, l’Afrique de 2050 ne compterait sans doute que quelques centaines de millions de « sauvages », comme les appelaient les missionnaires et les médecins de l’administration coloniale.
Alors la Terre n’en peut plus. Les ressources naturelles s’épuisent, les forêts disparaissent, la pollution pourrit l’air, l’eau et les sols. Les hordes barbares s’entassent dans les bidonvilles de mégapoles monstrueuses et hideuses, où règnent la misère et le crime. Et fuient vers les terres de l’homme blanc, croyant y trouver un nouvel Eldorado. Voici la vraie raison de la catastrophe écologique qui frappe notre planète. Les faux écolos et les vrais salauds qui essaient de nous culpabiliser avec le trou d’ozone, l’empreinte carbone, l’effet de serre et les dégâts causés par le méthane des vaches quand elles pètent, feraient mieux de trouver le moyen de castrer la moitié de la population de la planète !
LA RACE BLANCHE EN VOIE D’EXTINCTION
Le corollaire de cette grande fornication, c’est la disparition annoncée de la race blanche. Ce qui peut s’apparenter à une guerre d’extermination. Nous sommes 800 millions de Blancs, mais en 2050, nous serons toujours 800 millions, ou moins. Ce qui fait à peu près 400 millions de femmes blanches, dont la moitié seulement est en âge de procréer, soit 200 millions (3% de la population mondiale aujourd’hui, moins de 2% en 2050).
Le plus grave, c’est que les femmes blanches ne font plus d’enfants, alors que les femmes immigrées n’arrêtent pas : un enfant à la main, un enfant dans la poussette, un enfant dans le landau et le quatrième dans le tiroir ! Et que faire lorsqu’on sait que la fécondité des femmes blanches n’est que de 1,5 (même en France où les chiffres sont faussés par la fécondité des femmes allogènes) ? Mais les femmes blanches, et avec elles, les hommes blancs, ne veulent plus faire d’enfants. Sans doute est-ce le résultat de l’idéologie mortifère qui s’est emparée de la race blanche : refus de l’Histoire, esprit de repentance, déculturation perte des valeurs, destruction de la famille, individualisme, consumérisme, matérialisme, nihilisme...
« Les Européens voudraient sortir de l’histoire, la Grande Histoire qui s’écrit en lettres de sang. D’autres par centaines de millions souhaitent y entrer » (Raymond Aron, Clausewitz, Penser la guerre). Les autres peuples de la Terre, quant à eux, n’ont aucune envie de sortir de l’histoire. Bien au contraire, le temps est venu de la revanche de tous les miséreux, les crève-misère, les morts-de-faim qui se sont sentis humiliés pendant des siècles par l’Homme Blanc.
Et si les Blancs ne veulent pas disparaître d’eux-mêmes, on les y aidera. En Afrique du Sud, la plus grande démocratie d’Afrique, 68 798 Blancs ont été assassinés, dont 4 041 fermiers, depuis que la lumière est revenue sur la « nation arc-en-ciel », c’est-à-dire depuis la fin de l’Apartheid ! Et ces chiffres s’accroissent tous les jours.
L’EUROPE ET LA FRANCE SONT ENVAHIES
Nous n’avons donc pas vu le pire. Si l’immigration est un phénomène déjà alarmant, alors que la population de l’Afrique n’est que de 800 millions d’individus, imaginez ce que sera l’immigration en provenance de ce continent lorsqu’il contiendra trois à quatre fois plus d’habitants, dans 35 ans. Un récent sondage Gallup, effectué dans plusieurs pays d’Afrique, a révélé que 40% des Africains voulaient quitter leur pays pour venir s’installer en Europe. Car il ne faut pas compter sur eux pour mettre en valeur le continent le plus généreux de la planète. En plus de 50 ans d’indépendance, cela se serait remarqué.
Dans cette guerre de submersion démographique qui a commencé, la France est aux avant-postes et le pays le plus touché d’Europe. A cause de son passé colonial et à cause de sa situation géographique. Elle est donc le laboratoire de ce que sera l’Europe dans quelques décennies. Comme l’a écrit Christopher Caldwell, dans Une révolution sous nos yeux : « Les troubles qui éclatèrent dans les banlieues d’Ile-de-France en octobre 2005 furent les actes de violence civile les pires et les plus étendus que l’Europe de l’Ouest ait connus depuis de décennies… Ces troubles touchèrent toutes les villes grandes et moyennes du pays. Huit mille voitures furent incendiées, et deux mille neuf cents personnes furent arrêtées. C’était une explosion que la quasi-totalité d’observateurs des banlieues avaient prévue ».
Combien y a-t-il d’immigrés allogènes en France ? Il ne faut pas compter sur les organismes officiels (INSEE, INED, ministère de l’Intérieur…) pour donner des pistes. Bien au contraire, tout est fait pour les brouiller. Cependant en recoupant certaines de leurs données et en les comparant à celles des pays de départ, on peut se faire une idée précise des dégâts de cette immigration afro-maghrébine.
Selon la démographe Michèle Tribalat, chercheuse de l’INED, la France compte 5,3 millions d’immigrés, plus 6,7 millions de descendants, ce qui fait un total de 12 millions. Ce chiffre a d’ailleurs été corroboré par l’INSEE dans son rapport « Immigrés et descendants d’immigrés en France » (octobre 2012). Il s’agit principalement d’allogènes, car l’immigration d’origine européenne a considérablement diminué. Il faut encore ajouter un peu moins d’un million d’habitants des DOM-TOM.
D’autres sources permettent d’arriver à un décompte comparable. La France compte 6,5 millions de Maghrébins, 4,5 millions de Noirs, 800 000 Turcs et autant d’originaires des DOM-TOM. Ce qui fait un total proche des 12 millions.
Pour Michèle Tribalat, comme pour d’autres démographes et sociologues, les immigrés non européens de deuxième, troisième et maintenant quatrième générations, sont inassimilables. Leur refus de s’intégrer dans une société qu’ils rejettent est évident. Par contre, ils ont, eux, retrouvé leur fierté identitaire et voient dans l’islam une manière de vivre qui les tient à l’écart de notre décadence. C’est pourquoi nos symboles nationaux (drapeau et hymne) les dégoûtent. Finalement nous avons ce que nous méritons. Logiquement on constate, chez eux, une énorme proportion de mariages endogamiques (90% pour les musulmans), ce qui est un bien pour nous aussi, car le métissage est ralenti d’autant.
Pareillement, il est impossible d’obtenir de l’INED et de l’INSEE des statistiques ethniques sur les naissances en France. Mais certains marqueurs existent comme le dépistage de la drépanocytose. Il s’agit d’une maladie héréditaire qui ne touche que les populations afro-maghrébines, antillaises et turques, mais pas les populations indo-européennes (eh oui !). Il est essentiel de dépister cette maladie dès la naissance. C’est ainsi que si seulement 5,5% des bébés nés en Bretagne sont testés, les taux de dépistage sont, ailleurs, alarmants : 31% en Alsace, en Rhône-Alpes et en Midi-Pyrénées ; 41% en Languedoc-Roussillon ; 43% en Provence-Alpes-Côte d’Azur ; et 60% en Ile-de-France. La moyenne nationale est de 31,5%, ce qui veut dire qu’un enfant sur trois est issu de parents non européens.
Toujours selon Michèle Tribalat, la Seine Saint-Denis compte 57% de jeunes de moins de 18 ans d’origine étrangère ; dans certaines communes, le taux atteint 95%, comme à Mantes-la-Jolie. Mais le « 9-3 » n’est pas le seul touché : à Paris, ce taux est de 41%, et de 77% à Clichy (Hauts-de-Seine). En conséquence, les Français de souche deviendront minoritaires vers 2050, au plus tard vers 2060. C’est dire si le temps nous est compté.
Ces populations allogènes l’ont bien compris. A Montfermeil, les jeunes maghrébins appellent le quartier pavillonnaire des français de souche la « ville des vieux ». A Marseille, les immigrés sont chez eux, comme l’affirme la sénatrice Samia Ghali : « Marseille, c’est la France d’aujourd’hui ».
Marseille, n’est pas la seule. Un certain nombre de villes sont en passe d’être dominées par des populations immigrées fortement islamisées : Roubaix, Strasbourg et de nombreuses villes d’Ile-de-France. Toute l’Europe est logée à la même enseigne, même les pays scandinaves. On peut citer Bruxelles en Belgique, Duisbourg, Cologne et certains quartiers de Berlin (Kreuzberg et Neukölln) en Allemagne ; Amsterdam et Rotterdam aux Pays-Bas ; Blackburn, Bradford, Dewsbury, Leicester, Manchester et l’est de Londres. A Rosengârd, une banlieue de Malmö, en Suède, 90% des femmes se promènent voilées. Le prénom le plus fréquemment donné aux enfants de Londres et de Bruxelles, et dans la couronne parisienne, est : Mohammed. Un hasard ? Il ne faut plus parler de quartiers, de banlieues ou de cités, mais de colonies ethniques. De têtes de pont de la grande invasion.
La stratégie de la peau de léopard est facilitée par les pouvoirs publics, grâce à la loi qui impose à toutes les communes de plus de 1 500 habitants de créer des logements sociaux, afin de faciliter la mixité sociale. C’est vouloir éteindre un feu avec un arrosoir rempli d’essence.
Alors on assiste au White Flight, la fuite des Blancs. Ceux-ci abandonnent les centres-villes et les cités qui sont livrés aux bandes ethniques, tandis que les Blancs se réfugient dans des villes moyennes et petites encore préservées, mais pour combien de temps ? Et il se trouve toujours un tonton maghrébin ou turc pour racheter à vil prix la boucherie désertée par les Blancs et qu’on se hâtera de rebaptiser boucherie halal. Les seuls à ne pas déserter les centres-villes sont les très riches qui ont les moyens de vivre dans des quartiers préservés de la canaille et de ne pas voir le changement de peuple qui se produit tout à côté. Mais ces bobos risquent de déchanter, rapidement et brutalement.
Les pays d’Europe se balkanisent donc à toute vitesse. Et les taches noires de la peau de léopard s’étendent, s’étendent, s’étendent. Là-dessus, on nous ment, évidemment. Comme l’écrit René Marchand dans Reconquista ou Mort de l’Europe : « Le caractère ethnique des événements, de la violence, leur nature de combat pour le territoire et de guerre de conquête coloniale, c’est là précisément le cœur de ce qui ne doit pas être dit et qui est à tout instant remplacé, dans les analyses et les commentaires autorisés, par une classique explication sociale, dérisoirement inadéquate ».
On veut aussi nous faire croire que cette immigration massive n’a pas d’impact sur le peuple européen. C’est ce que dénonce Renaud Camus dans Le changement de peuple : « Cette fiction, ce mensonge central qui commande tous les autres, c’est qu’en changeant de peuple, on peut encore avoir la même histoire, la même culture, la même civilisation, le même pays, la même nation éternelle, la même France, la même Europe, la même identité ».
Plus loin, il poursuit : « Un peuple qu’à l’œil nu on voit remplacé à vive allure par un ou plusieurs autres, dans ses rues, dans ses quartiers traditionnels, dans le centre de ses villes, dans ses métros, dans ses écoles surtout, à la télévision et jusqu’en ses plus antiques villages, est-ce encore le même peuple quand bien même son nom, officiellement, reste le même ? ».
Il prend l’exemple du couteau. Si on change la lame, puis le manche, s’agit-il toujours du même couteau ? Ainsi, changement de peuple, grand remplacement, génocide par substitution ne sont pas des fantasmes. C’est une guerre d’invasion qu’on mène contre nous. Et qu’il va falloir accepter de livrer si l’on ne veut pas disparaître. Pour cela il nous faut retrouver notre fierté, notre fierté d’appartenir à un peuple spécifique : le peuple européen et blanc, qui a une histoire de 5 000 ans, une civilisation et une culture propres et pareilles à aucune autre.
Et c’est bien là-dessus que l’ennemi nous frappe en nous dévirilisant, en nous culpabilisant, en nous déculturant, en nous métissant. Or, nous ne pouvons accepter que deux ou trois générations issues de l’après-guerre et dont certains ne sont français que de fraîche date, détruisent notre culture, notre tradition et nos valeurs dont l’origine s’ancre dans des millénaires d’histoire européenne. Oui, nous sommes plus français que d’autres. Oui, nous sommes plus européens que d’autres. Ces gens qui n’aiment pas le peuple français, depuis quand sont-ils eux-mêmes français ? Manuel Valls, Eva Joly, Jean-Vincent Placé, Anne Hidalgo ne sont français que depuis une trentaine d’années. Quant aux Moscovici, Copélovici, Sarkozy, Fabius et autres Taubira, on peut comprendre que le « grand roman national » leur soit étranger : Vercingétorix, Charlemagne, Henri IV, Louis XIV, Napoléon… effectivement, ce n’est pas leur tasse de thé.
Comment en est-on arrivé là ? A cause de la cupidité du patronat qui voyait là le moyen d’obtenir une main d’œuvre à bon marché et de faire baisser les salaires grâce à un volant de chômage important. Et grâce à tous les idéologues soixante-huitards. Mais pas seulement, grâce aussi à la veulerie des hommes politiques dits de droite qui ont ouvert toutes grandes les portes de la Cité.
Comme l’écrit René Marchand : « Jamais dans l’histoire on n’aura vu des chefs d’Etat demander aussi explicitement à leurs peuples d’envahir l’Europe. Jamais dans l’histoire on n’aura vu des peuples apporter un concours aussi actif à une entreprise mettant en cause leur existence, des individus participer avec autant d’efficacité à leur asservissement, une civilisation anticiper sa disparition avec autant d’empressement ».
Au début, on nous a expliqué que l’immigration c’était un enrichissement culturel. On a donc fait l’éloge de la diversité : la musique bambara, la cuisine antillaise, les putes maliennes et le haschich marocain… On nous a expliqué que ces immigrants, peu nombreux, allaient s’assimiler, c’est-à-dire devenir de vrais Français, comme les immigrés portugais, italiens ou polonais d’autrefois. Mais comment croire que tous ces gens qui venaient de tous les continents allaient abdiquer leurs coutumes et leurs croyances pour devenir de bons Français ? Car les immigrés allogènes ne viennent pas chez nous pour épouser nos lois et nos coutumes, mais simplement parce qu’ils espèrent y trouver une vie meilleure, quand ce n’est pas pour profiter sciemment du système social le plus généreux du monde. Tout en demeurant ce qu’ils sont : des Algériens, des Marocains, des Maliens, des Sénégalais, des Turcs… de cœur. Jamais des Français ou si peu.
Alors, quand ce doux rêve de l’assimilation s’est fracassé sur le miroir du réel, il a fallu envisager une autre voie pour l’immigration : l’intégration. Là, on ne demandait plus aux immigrés de se fondre dans le corpus du peuple français, mais de respecter les lois de la République, tout en gardant leurs spécificités. Et tout ceci a été codifié, de manière très discrète, par le Conseil de l’Europe : tolérance et respect sont désormais les deux mamelles de la France et de l’Europe.
Et gare à ceux qui s’écartent de la voie tracée : ce sont des racistes et des fascistes qu’il convient de châtier comme ils le méritent. Il n’est, par exemple, pas de bon ton de dire que 80% des détenus sont des immigrés d’origine afro-maghrébine, qu’ils soient français ou encore étrangers. Et que 70% d’entre eux sont musulmans. Et qu’il faut opérer, dans les prisons, une ségrégation entre les diverses origines ethniques (Noirs, Arabes, Blancs) et religieuses (musulmans ou non) pour que les détenus ne s’entretuent pas.
Heureusement, le couvercle est en train de sauter. « La parole raciste se libère », se lamentent politiques et médias collabos. Non, ce n’est pas la parole raciste, c’est la parole du bon sens. C’est le cri du peuple qui ne veut pas disparaître.
L’ISLAM EN GUERRE CONTRE L’EUROPE
L’immigration est donc un fléau, un fléau mortel pour l’Europe blanche. Mais s’il n’y avait que cela ! L’immigration afro-maghrébine s’accompagne d’une islamisation rapide de l’Europe, un autre fléau qu’il faut tout autant combattre. D’ailleurs, désormais, les deux phénomènes sont tellement imbriqués qu’on ne peut espérer réduire l’un sans éradiquer l’autre. Comment en est-on arrivé là ?
Il y avait en France, 5 mosquées en 1965, 900 en 1985, 2 500 aujourd’hui. Le palmarès est le suivant : Seine-Saint-Denis (146 mosquées), Bouches-du-Rhône (98) et Val d’Oise (88). Toute l’Europe est désormais confrontée à une installation définitive de l’islam sur ses terres. Nos amis belges ne sont pas oubliés : Bruxelles compte 77 mosquées, 11 écoles coraniques et 18 librairies islamiques.
Pour Michèle Tribalat, la population musulmane s’est accrue de 151 000 personnes en 2008. En extrapolant, cela fait un million de musulmans supplémentaires tous les six ans. 63% d’entre eux vivent dans les trois régions Ile-de-France, PACA et Rhône-Alpes. Ils représentent 15% de la population en Ile-de-France (33% en Seine-Saint-Denis), 10% en PACA, Rhône-Alpes et Alsace.
Mais il ne s’agit plus des musulmans d’autrefois qui travaillaient chez Renault, mangeaient du cochon et buvaient du pinard, et qui tentaient de s’intégrer tant bien que mal. Tous les observateurs, comme Gilles Kepel, un fin connaisseur des banlieues, s’étonnent de la radicalisation du discours islamique des jeunes des cités, et de l’influence de plus en plus grande des salafistes. Notre manière de vivre et notre lâcheté les dégoûtent, et ils recherchent une éthique plus élevée qu’ils croient trouver dans l’islam. Mais qui pourrait les blâmer ? Et comment s’étonner alors que, lors des élections tunisiennes, nos Tunisiens à nous aient voté à 40% pour les islamistes d’Ennahda ?
Puisqu’on parle d’élections, je rappellerai que 86% des musulmans ont voté Hollande au second tour des présidentielles. Il s’agit du premier vote ethnique que l’on a pu constater en France. On se souviendra des images de la célébration de la victoire de Hollande, le soir, place de la Bastille : pas de drapeau français, mais des drapeaux algériens, marocains, tunisiens, turcs, maliens, sénégalais… On comprend mieux pourquoi la gauche ne cesse de faire des gâteries aux musulmans. « La France fut la fille aînée de l’Eglise, elle est désormais devenue la putain de l’islam » (Caroline Alamachère, Riposte laïque).
Nous aurions dû mieux écouter le discours de Boumediene devant l’assemblée générale de l’ONU en avril 1974 : « Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire ». Le message était on ne peut plus clair. Pourtant, quelques mois plus tard, Giscard d’Estaing et Chirac instauraient le regroupement familial ! Ce que n’avait pas prévu le prophète Boumediene, c’est que le ventre des femmes algériennes (et des autres) serait largement subventionné par ceux-là mêmes qu’ils allaient envahir.
Et il n’était pas le seul musulman à s’exprimer ainsi. Yasser Arafat disait de l’utérus des femmes palestiniennes qu’il était l’arme secrète de sa cause. Et Mouammar Kadhafi déclarait : « Sans épée, sans fusil, sans conquêtes, les 50 millions de musulmans en Europe la transformeront bientôt en continent musulman ».
S’il ne s’agit pas de déclarations de guerre, de quoi s’agit-il ? Car, ce que nous ne voulons pas voir, mais que les musulmans savent bien, c’est que l’islam a déclaré la guerre à tous les non-musulmans dès l’Hégire, en 622. Depuis la religion d’Allah n’a cessé d’agresser les autres religions et les autres nations. Partout où elle était militairement victorieuse, elle a imposé sa loi d’airain : massacres, pillages, viols, enlèvements, mises en esclavage… Et quand elle était trop faible, elle pratiquait la taqqiya, c’est-à-dire la dissimulation : « Baise la main que tu ne peux mordre », disent les textes sacrés de l’islam.
Qu’est-ce qui rend l’islam différent des autres religions ? L’islam, cet ensemble indivisible, identité-religion-droit-civilisation-culture, n’est pas réductible à une foi relevant uniquement de la sphère privée et de la liberté de conscience. Le musulman est astreint à une discipline religieuse dont nous avons oublié les rigueurs. Toute sa vie, spirituelle, mais aussi temporelle, est régie par le Coran, y compris au plus intime de sa vie privée. Les contraintes, les cinq prières quotidiennes, le jeûne du ramadan, le hadj (le pèlerinage à la Mecque)… sont autant d’obligations qui lui rappellent en permanence sa soumission à Dieu. Un devoir parmi d’autres est de répandre l’islam, par tous les moyens y compris la guerre et le martyre. Car pour les musulmans, la vie sur terre n’a aucune valeur ; seul compte le jardin d’Allah.
C’est ainsi que l’islam est une religion de conquête dont le but final est la soumission de la planète à la religion du Prophète. Ceux qui prétendent le contraire, notamment les islamologues érudits, ne font qu’endormir notre vigilance. Comme l’explique René Marchand, « Dès sa naissance, dans ses textes fondateurs les plus sacrés et interdits de réforme, l’islam a déclaré au reste de l’humanité une guerre universelle et perpétuelle ». L’islam différencie ainsi le dar al-islam, le territoire de la soumission, et le dar al-harb, le territoire de la guerre.
Cette analyse n’est pas nouvelle, c’était déjà celle d’Ernest Renan dans « L’islam et la science » : « Les libéraux qui défendent l’islam ne le connaissent pas. L’islam, c’est l’union indiscernable du spirituel et du temporel, c’est le règne du dogme, c’est la chaîne la plus lourde que l’humanité ait jamais portée… Quand l’islam a disposé de masses ardemment croyantes, il a tout détruit. La terreur religieuse et l’hypocrisie ont été à l’ordre du jour. L’islam a été libéral quand il était faible, et violent quand il a été fort ».
Pour en revenir à la France, c’est le pays qui compte le plus de musulmans de toute l’Union européenne (un sur quatre), le pays où la proportion de musulmans est la plus élevée par rapport à la population (10 à 15%), le pays où l’islamisation est la plus avancée, enfin le pays où le monde politique est le plus lâche à son égard.
Comme dans le reste de l’Europe, les musulmans revendiquent avec une véhémence de plus en plus grande le droit de vivre leurs particularismes en toute liberté. D’abord en exigeant de plus en plus de mosquées, puis en jouant sur le registre de la victimisation, de manière à obtenir des avantages. Ou en jouant sur le registre du chantage : pour empêcher les attentats des « islamistes radicaux », il faut satisfaire les revendications des « musulmans modérés ». Comme s’il y avait une différence à faire. Prises une par une, les exigences des musulmans paraissent inoffensives, certaines peuvent même prêter à sourire. Après tout, ce n’est pas si grave que cela, le port du voile, la ségrégation hommes/femmes dans les piscines et les gymnases, la suppression du porc dans les cantines, la création de salles de prière dans les entreprises, les exigences concernant le ramadan et les fêtes musulmanes, etc. Mais une fois assemblées, toutes ces reculades constituent la charia, une deuxième loi qui tend peu à peu à se substituer la loi française. Une charia qu’une majorité de musulmans, en particulier les jeunes, veulent imposer en France.
En 2002, un collectif d’enseignants publiait un rapport qui s’intitulait « Les territoires perdus de la République ». Deux ans plus tard, un rapport de l’Inspection générale de l’Education, signé par Jean-Pierre Obin, confirmait l’agression de l’école publique par l’islam : régression de la condition féminine, violences faites aux filles, signes et tenues vestimentaires, prosélytisme, refus de la mixité, exigences de nourriture halal, contestations politico-religieuses pendant les cours d’histoire, des sciences de la vie, d’éducation physique. Bien sûr, ce rapport finit au fond d’un tiroir.
Les propos suivants prêteraient à sourire s’ils n’émanaient d’un des idéologues musulmans les plus écoutés, l’Egyptien al-Qaradawi : « Je pense que la charia devrait être appliquée progressivement… Il faut préparer les gens, leur enseigner. Les gens doivent apprendre. Je pense que durant les cinq premières années, il ne devrait pas y avoir de mains coupées ».
Car il ne s’agit pas d’une religion d’amour et de tolérance. Contrairement à nos benêts de chrétiens, les musulmans ne tendent pas l’autre joue. Les pratiques de l’islam qui nous choquent, à juste titre, sont nombreuses : égorgements rituels lors de l’Aïd el-Kébir, mutilations sexuelles (circoncision, excision, infibulation), vitriolage des jeunes filles qui vont à l’école ou qui portent des vêtements « indécents », pédophilie légalisée (le premier, Mahomet, se maria avec une fillette de huit ans, Aïcha), lapidations… En Grande-Bretagne, il y a 3 000 crimes d’honneur par an (infidélité, apostasie, refus d’un mariage forcé…).
LA GUERRE OUVERTE QUI NOUS ATTEND, DEMAIN
Dès les années 1960, nous avions dénoncé les dangers de l’immigration afro-maghrébine dans un numéro d’Europe Action qui titrait : « Halte à l’immigration allogène ! ». Non seulement nous n’avons pas été écoutés, mais pendant les 50 années suivantes, le flux migratoire n’a cessé de prendre de l’ampleur. Qu’on ne nous accuse pas maintenant de racisme ! Ce serait trop facile : nous sommes des éveilleurs de peuple qui annonçons un cataclysme inéluctable. Et les salauds ne se situent pas de notre côté.
Jamais au cours de l’Histoire, et dans aucun pays, on n’a vu cohabiter pacifiquement et durablement deux communautés qui se haïssent. Car c’est bien de haine qu’il s’agit. Non pas de la haine des Blancs à l’encontre des gens de couleur : ce racisme franchouillard ne dépasse pas la caricature lourdingue contre une Garde des Sceaux qui fait tout pour se rendre antipathique. Non, je vous parle de la haine qui boursoufle dans les cités que la police a abandonnées et les ghettos dans lesquels s’est enfermé l’ennemi. Un ennemi lourdement armé grâce aux bénéfices qu’il tire du trafic de drogue. Oui, c’est bien de haine qu’il s’agit, il n’est que d’entendre ces chefs d’œuvre que sont les chansons de rap. Je ne vous insulterai pas en vous en rappelant le contenu. Une haine qu’a dénoncée Michèle Tribalat dans son livre : « Assimilation, la fin du modèle français ». Le modèle républicain français ne tiendra plus longtemps.
Ce qui est rassurant, c’est le début de la prise de conscience des Français. L’un des sondages les plus récents (IFOP/Figaro, octobre 2102) donne des résultats sans ambigüité :
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68% des Français jugent que les musulmans ne veulent pas s’intégrer,
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63% sont opposés au port du voile et même du foulard dans la rue,
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60% estiment que l’influence de l’islam est aujourd’hui trop importante,
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43% jugent que l’islam est une menace pour l’identité de la France,
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43% sont contre l’édification des mosquées (moins de 20% il y a dix ans).
Un mois plus tard, un autre sondage, IFOP/Journal du Dimanche révélait que 75% des Français estiment que l’islam prend trop de place en France. Nul doute qu’un sondage plus récent révèlerait une défiance et une hostilité encore plus élevées.
Nous n’échapperons donc pas à la guerre ethnico-religieuse qui se déroulera sur le sol français. Nous allons devoir affronter un double ennemi, l’immigration allogène et l’islam, le second étant directement induit par la première. Nous ne sommes pas certains de l’emporter. En citant toujours René Marchand : « L’Europe – la civilisation européenne – doit désormais regarder sa mort en face ».
Il ajoute : « Un conflit armé entre musulmans et Européens apparaît aujourd’hui comme une hypothèse vraisemblable à terme. Les musulmans, assujettis à la pression sociale, seraient mobilisables sans difficultés. Les Européens réagiraient sans aucun doute avec une fureur dont les musulmans ne se doutent pas, mais dont l’histoire a fourni maints exemples ». Espérons-le. Quoi qu’il en soit, cela sera sans doute terrible.
Ceux d’entre vous qui ont suivi les conflits du Liban et de Yougoslavie savent de quoi je veux parler. Cela s’appelle la purification ethnique. Il n’y a rien de plus affreux. Rappelez-vous la Bosnie, la Slavonie et la Krajina, avec leurs centaines de villages-fantômes, auprès desquels notre Oradour-sur-Glane paraît bien seul. Ceux qui ne me croient pas n’ont qu’à aller faire un tour au Kosovo : il n’y a plus un Serbe à Pristina ou à Przren. Les seuls Serbes qui ont refusé de quitter ce territoire vivent dans des camps de concentration qu’on appelle pudiquement des enclaves et risquent leur vie chaque fois qu’ils en sortent. Or les Albanais n’étaient que quelques milliers au Kosovo en 1912. Qui aurait dit qu’un siècle et demi plus tard, avec la complicité de l’OTAN, les Albano-Turcs musulmans seraient en train de reconquérir les Balkans par la terreur ? Que cela nous serve de leçon !
Pour le moment, les Français de souche représentent encore 80% de la population de ce pays. Mais le temps travaille contre eux en raison de la forte dynamique démographique des populations allogènes. Heureusement, l’impact devrait se produire dans peu de temps. Vous dire exactement comment cela va se passer est difficile. Disons qu’un jour, un incident va mettre le feu aux poudres. Les banlieues vont alors s’embraser à la manière de l’automne 2005, mais en beaucoup plus grave. Rappelons-nous qu’à ce moment-là, les pouvoirs publics furent totalement dépassés par l’ampleur des émeutes. Lors du prochain embrasement, il ne s’agira plus d’émeutes localisées, mais d’un mouvement général de subversion. Les forces de police (CRS, gendarmerie…) seront débordées et il faudra faire appel à l’armée. Une armée en laquelle j’ai encore confiance, même si le taux d’allogénisation et d’islamisation avoisine les 15%. Mais il ne faut pas croire que l’ordre sera rétabli en quelques jours. Les morts se compteront par centaines ou par milliers, peut-être plus. Le pire serait une généralisation du chaos à l’ensemble du territoire, avec l’éclosion de bandes ethniques qui s’éparpilleraient dans les campagnes et pourraient tenir, par endroits, de véritables maquis.
Cette guerre, si elle éclate, il faudra la gagner. Et si on peut l’éviter, ce sera encore mieux. Mais, dans les deux cas, des mesures draconiennes de réduction de l’immigration et d’éradication de l’islam devront être prises. La seule différence est que ces mesures peuvent être préventives si jamais le peuple de France se réveille et installe démocratiquement au pouvoir un gouvernement conscient des méfaits de l’immigration et de l’islamisation (on peut rêver). Sinon, elles s’imposeront d’elles-mêmes de deux manières possibles. Soit grâce à une révolution préventive menée par des Français de souche lucides et déterminés. Soit postérieurement à la conflagration dont je vous ai parlé. Dans tous les cas il s’agira d’un régime fort bénéficiant de pouvoirs spéciaux. Il va sans dire que toutes les fausses « valeurs » de la République (droitdelhommisme, bienfaits du métissage, du multiculturalisme et de l’altérité, …) seront remisées au musée.
Rien n’est donc irréversible. « Là où il y a une volonté, il y a un chemin ». Nous sommes en guerre. On ne répond à une logique de guerre que par une logique de guerre. L’état d’urgence dans lequel nous nous trouverons justifiera et autorisera des moyens exceptionnels pour rétablir une situation qu’on peut considérer aujourd’hui comme désespérée. Il est bien entendu que cette politique nécessitera une sortie de l’Union européenne, mais une nouvelle association avec tous les pays qui voudront mener la même politique.
S’il n’est pas possible d’inverser cette dynamique d’invasion, la guerre interethnique qui nous attend se chargera du grand nettoyage. Mais il faut savoir que ce dernier peut se retourner contre nous, comme en Bosnie ou au Kosovo pour les Serbes. Même Michèle Tribalat, qui est pourtant membre de l’INED, envisage l’inenvisageable : « Les circonstances politiques dans lesquelles la France est susceptible de retrouver la maîtrise de sa politique migratoire l’autorisant à réguler vers le bas les entrées d’étrangers en provenance des pays tiers sont donc bien incertaines… A supposer qu’une volonté politique existe, il ne suffirait pas non plus que la France se délie de ses engagements européens pour retrouver une maîtrise de sa politique migratoire. Il faudrait encore qu’elle se défasse de ceux qui la lient aux conventions internationales qu’elle a ratifiées et des interprétations jurisprudentielles qui en ont été tirées, mais aussi qu’elle revienne sur ce que les juridictions internes ont institué (par exemple, le regroupement familial, NDLR) » (Michèle Tribalat, Assimilation, la fin du modèle français).
MESURES CONTRE L’IMMIGRATION
Tous les experts en étude des populations savent que le seuil de tolérance d’une population allogène au sein d’une population type est de 7%. En France, nous approchons des 20% ! La fracture sera donc dure à réduire, mais qu’on ne dise pas que cela n’est pas possible ! En quelques jours, les autorités saoudiennes, lassées par les interminables conflits et rixes qui agitent les différentes communautés d’immigrés dans le royaume, ont arrêté 33 000 Africains, mais personne n’en a parlé. Depuis, c’est la débandade, en particulier chez les clandestins : l’Ethiopie a annoncé que 50 000 de ses ressortissants étaient déjà revenus au pays. Si les Saoudiens l’ont fait, pourquoi pas nous ? En Russie, les autorités ont arrêté plusieurs milliers d’immigrés caucasiens à la suite de meurtres commis contre des citoyens russes. Mais là, on en a beaucoup parlé, Poutinophobie oblige. Si les Russes l’ont fait, pourquoi pas nous ?
Il est des cas beaucoup plus dramatiques. Je vous rappellerai la fin de la guerre d’Algérie : en trois mois, un million de Pieds-Noirs ont quitté définitivement leur pays. Je vous citerai aussi les grandes expulsions de populations germaniques d’Europe Centrale et Orientale (14 millions de personnes) après la défaite du Troisième Reich. Je vous citerai aussi le génocide perpétué contre les Arméniens par les Turcs. Ceci pour rester en Europe ou à sa périphérie. Si on parlait de l’Afrique, ce serait interminable. Toutes ces tragédies sont à ranger dans la rubrique « purification ethnique ». Aussi révoltant que soit ce processus, il a fait preuve de son efficacité tout au long de l’Histoire.
Il est hors de mon propos de vous dire que c’est ainsi qu’il faudra agir. Bien au contraire, pour ne pas sombrer dans la violence, les mesures devront être préventives, c’est-à-dire dissuasives : ne plus donner à tous les damnés de la Terre l’envie de venir en Europe vivre aux crochets de ses habitants. Plus tôt la machine à coloniser l’Europe s’inversera, moins les événements seront tragiques. Mais je manquerais à mon devoir si je ne vous disais ce qui risque de se passer, sachant que personne ne peut prédire l’avenir. Il faut seulement se contenter de la convergence d’éléments alarmant, la « convergence des catastrophes » comme l’appelle Guillaume Faye. Comme l’a dit Jean Haudry, qui pouvait prévoir en 1788 que la Révolution française éclaterait l’année suivante avec son cortège d’horreurs. Est-ce que les Européens pensaient, en 1913, que l’année suivante verrait le début du suicide de leur civilisation et de la plus grande boucherie que l’Histoire ait connue ? Est-ce que les petits boursicoteurs new-yorkais de 1928 imaginaient l’immense débâcle financière qui allait suivre ?
Ces précautions étant posées, voici un panel mesures à prendre pour ramener l’immigration à un seuil raisonnable. Il s’agit ici d’en dresser les grands principes. Si certaines mesures peuvent paraître dures, il faut savoir qu’elles sont en application dans bon nombre de pays, des pays non contaminés par l’idéologie mondialiste et ethnomasochiste de l’Occident.
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Pour commencer, sortie de l’espace Schengen et fermeture stricte des frontières, avec un renforcement des effectifs de la Police de l’Air et des Frontières et des Douanes,
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Formation d’une confédération avec les autres pays d’Europe qui se déclareront prêts à mettre en place les mêmes mesures,
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Coupure de la pompe aspirante par la suppression de toutes les aides aux étrangers : Aide Médicale d’Etat pour les clandestins, Couverture médicale universelle pour les étrangers, Allocation Temporaire d’Attente pour les demandeurs d’asile, Allocation de Solidarité aux Personnes Agées (étrangères), Allocations-chômage, Allocation-logement et Allocations familiales… Ces mesures permettront simultanément de redresser les finances du pays, l’immigration coûtant entre 45 et 65 milliards par an à l’Etat,
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Expulsion immédiate de tous les clandestins. Pénalisation de tous les actes visant à favoriser l’implantation de clandestins. Poursuite impitoyable contre les employeurs indélicats et les marchands de sommeil : confiscation des entreprises et des biens immobiliers,
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Restauration du droit du sang et réexamen de toutes les naturalisations effectuées au titre du droit du sol : signature sur l’honneur d’une charte de naturalisation, test de compréhension du français…,
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Suppression de la double nationalité. Retrait de la nationalité française à tous les binationaux,
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Fin du regroupement familial, sachant que seuls 10% des immigrants viennent en France pour y travailler ;
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Expulsion des étrangers sans emploi et de leurs familles. La France n’a pas à entretenir sur son sol des populations étrangères qui ne travaillent pas, qui vivent sur son dos et qui, de plus, refusent de s’intégrer,
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Suppression de toutes les bourses d’étude pour les étudiants étrangers non européens ;
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Etablissement de la préférence nationale en matière d’emploi et de logement.
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Rétablissement de la double peine pour les délinquants : réclusion puis expulsion de tous les délinquants étrangers, y compris primo-délinquants. Si le délinquant est mineur, expulsion de sa famille,
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Déclaration unilatérale d’indépendance de la Guyane et de Mayotte, qui sont devenues les premières maternités de France, sans soutien post-indépendance (le pas de tir de Kourou sera transféré en Russie) ;
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Suppression de toutes les subventions publiques aux associations et organisations de soutien aux immigrés : MRAP, SOS Racisme, LICRA…
MESURES CONTRE L’ISLAMISATION
Les mesures à mettre en œuvre répondent au principe de la réciprocité. Vous savez que la tolérance n’est pas le fort des pays musulmans en matière de pratique religieuse autre que l’islam. Cette situation est universelle en terre d’islam, y compris dans les anciennes colonies françaises du Maghreb, et atteint son paroxysme en Arabie saoudite ou au Pakistan. Il n’y a donc pas de scrupule à avoir concernant les pays qui n’appliquent pas la tolérance et le respect des autres. L’axe de l’action à mener sera : oui à l’islam chez lui, non à l’islam chez nous, qu’il soit « islam de France » ou « islam en France », comme l’appellent hypocritement les collabos et les dhimmis qui nous dirigent.
Il n’est, en effet, aucunement question de faire la guerre à l’islam en général, mais de l’empêcher d’imposer sa loi chez nous. Une fois les choses clarifiées, il n’y a aucune raison pour que les relations diplomatiques et autres ne soient par normalisées entre les pays d’Europe et les pays musulmans : chez eux les peuples doivent vivre comme ils l’entendent. Et il n’est pas question de massacrer les musulmans comme ceux-ci le font pourtant avec les chrétiens dans de nombreux pays : Nigeria, Egypte, Irak, Syrie, Pakistan, Indonésie…
Voici les mesures qu’il faudra prendre pour mettre un terme définitif à l’islamisation de la France (et de l’Europe) :
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Interdiction de la pratique publique de l’islam (à la manière de l’Arabie saoudite) et limitation à la sphère privée,
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En corollaire, fermeture de toutes les mosquées et de toutes les écoles coraniques ; réaffectation des bâtiments ainsi libérés,
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Suppression du Conseil Français du Culte Musulman et de l’Union des Organisations Islamiques de France ;
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Suppression des émissions télévisées en faveur de l’islam (dimanche matin),
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Expulsion de tous les imams non français,
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Interdiction des mutilations corporelles : circoncision et excision,
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Interdiction de la nourriture et des abattoirs halal,
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Interdiction du port du voile (y compris le hidjab) dans la sphère publique, y compris la rue,
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Suppression de toutes les mesures locales d’accommodement dhimmique avec l’islam : horaires réservés aux femmes dans les piscines et les salles de sport…,
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Interdiction des opérations financières liées à la finance islamique (Qatar, Arabie saoudite et autres).
Vous me direz que c’est utopique. Alors, je vais vous dire comment les Japonais traitent l’islam :
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Aucun musulman ne peut accéder à la nationalité japonaise,
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Aucun musulman ne peut accéder à la résidence permanente au Japon,
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Seuls sont admis, de façon temporaire, les salariés des sociétés étrangères,
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La plupart des entreprises précisent qu’elles n’embauchent pas de musulmans,
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L’arabe et l’islam ne sont pas enseignés à l’université,
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L’importation de corans en langue arabe est interdite,
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Lorsqu’un musulman s’installe dans un quartier, les voisins sont prévenus par les autorités nippones,
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Les unions mixtes sont très mal perçues : « Il y a un état d’esprit au Japon selon lequel l’islam est une religion très étroite d’esprit et chacun devrait s’en tenir à l’écart » (Komico Yai, chef de département à l’université de Tokyo),
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Le Japon compte une trentaine de mosquées, mais aucune école coranique,
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La nourriture halal y est interdite, de même que tout média en arabe ou ouvrage islamique,
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En résumé, sur 126 millions d’habitants, le Japon compte entre 1 000 et 30 000 musulmans selon les sources.
CONCLUSION
« L’avenir n’est écrit nulle part », tel était le titre d’un livre de Michel Poniatowski, ancien ministre de l’Intérieur des années 1970 et visionnaire en matière d’immigration. Peut-être bien que rien ne se passera tel que je l’ai décrit. Les Européens continueront à subir immigration et islamisation, sans broncher. Nous vivrons alors dans le meilleur des mondes, un monde que je vous laisse imaginer.
Mais je reste optimiste. Je ne suis pas le seul. C’est pourquoi je laisserai les derniers mots à René Marchand, des mots pleins d’espoir :
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« Les peuples de l’Europe ne vont pas tarder à réagir à l’agression dont ils sont l’objet – et leurs dirigeants les suivront ou de nouveaux chefs apparaîtront ;
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En relevant ce défi de vie ou de mort, la civilisation européenne renouera avec ses valeurs, sa personnalité, sa nature propre : une Renaissance s’annonce ;
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L’Europe vaincra » (René Marchand, Reconquista ou Mort de l’Europe).
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- Catégorie : 2013 - XVIIIeme Table Ronde de Terre et Peuple
La ligne 7 du tramway a été officiellement inaugurée le samedi 16 novembre.
Elle dessert le parc SILIC de Rungis.
Ainsi, pour venir à la table ronde de TP, il est dorénavant aisé d'emprunter la ligne 7 du metro (direction Villejuif-Aragon) puis la ligne 7 du tramway (station la plus proche du la table ronde : La Fraternelle.
Les dimanches et fériés, il est prévu un passage toutes les 15' de 6h30 à 0h30.
Liaison par RER ligne C station Rungis, La Fraternelle
Parking sur place : 800 places
Parking à proximité : 800 places
Station RER à proximité : Rungis-La Fraternelle
Gare SNCF la plus proche : Massy
Depuis la Porte d'Orléans, à 5 minutes par l'autoroute A6.
Accessible par la A86, la A10. TGV à la gare de Massy.
Le plan d'accès est téléchargeable ici :
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- Catégorie : 2013 - XVIIIeme Table Ronde de Terre et Peuple
La Table Ronde de TERRE ET PEUPLE est chaque année le principal rendez-vous des résistants identitaires, ces « rebelles » guidés par la mémoire de Dominique Venner pour mener le combat de survie de nos peuples européens. Venez nous rejoindre à ce rassemblement de fraternité militante
XVIIIe Table Ronde : SOMMES-NOUS EN 1788 ?
Demain la Révolution ?
Dimanche 1er décembre 2013
Jean Haudry : « La Révolution française : un modèle pour la nôtre ? »
Alain Cagnat : « Demain, les guerres »
Lajos Marton : « Itinéraire d’un révolutionnaire »
Pierre Krebs : « L’état d’esprit révolutionnaire »
Pierre Vial : « Notre espérance et notre volonté : la révolution identitaire »
Débat « Notre socialisme identitaire » avec Fiorini, Krampon, Feltin-Tracol, JP Lorrain, animé par Vial
Espace Jean Monnet 47 rue des Solets à Rungis 94150 (accès RER : station La Fraternelle) vastes parkings
A partir de 10 heures. Entrée : 8 euros
Restauration sur place à petits prix
Nombreux stands : livres, revues, disques, insignes, drapeaux, tee-shirts, artisanat identitaire enraciné
Terre et Peuple BP 38 04300 Forcalquier