Jean Mabire
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Jean Mabire (1927–2006), qui se définissait comme « normand et européen », a été l'un des grands auteurs de langue française et sa vaste œuvre publiée est inspirante.
Il est né à Paris, mais est mort près de la mer comme le dernier viking, à Saint-Malo. Passionné par les lettres et l'écriture depuis son jeune âge, il avait fondé une revue régionaliste peu après avoir obtenu son diplôme. Après avoir accompli son service militaire en tant que parachutiste, il a été mobilisé pour la guerre d'Algérie, où il a combattu et a été décoré, une expérience qui inspirerait l'un de ses ouvrages les plus connus, Commandos de chasse.
Lire la suite : Jean Mabire : « L'aventure n'est pas le passé »
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Depuis les élans du Romantisme jusqu’au renouveau de la littérature dialectale, en passant par les grandes fêtes du Millénaire de 1911, ils furent nombreux les poètes normands qui célébrèrent les Vikings et ces « drakkars » qu’il conviendrait, à en croire les savants, de renommer snekkars ou esnèques.
Lire la suite : Des poètes normands et de l’héritage nordique
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Pour autant que je m’en souvienne, j’ai dû lire Jean Mabire pour la première fois en 1972, dans un numéro spécial « d’Historia », sans trop bien me souvenir si l’article était signé Henri Landemer ou de son nom propre. C’était la belle époque de nos adolescences, que je narre très superficiellement dans mon hommage à Yves Debay, camarade d’école, futur directeur des revues « Raids » et « L’Assaut » et bien entendu, fervent lecteur précoce, lui aussi, de Jean Mabire. Finalement, par le biais des premiers numéros « d’Eléments », au début des années 70, l’image de Jean Mabire, écrivain, se précise pour moi: non seulement, il est celui qui narre, avec simplicité et puissance, la geste des soldats de tous horizons mais il est aussi celui qui s’intéresse aux réalités charnelles et vernaculaires, au vécu des gens, disciple qu’il est, à ce niveau-là, d’Olier Mordrel, l’ancien directeur de la revue nationaliste bretonne « Stur », pour qui l’engagement devait être dicté par les lois du vécu et non par des abstractions et des élucubrations intellectuelles.
Lire la suite : En souvenir de Jean Mabire par Robert Steuckers
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Jean Mabire (1927-2006) avait lancé la collection « Que lire ? », un recueil de textes écrits sur plus de 900 écrivains, souvent gens de rencontre, dans des chroniques hebdomadaires publiées entre 1990 et 2006.
L’auteur normand, fondateur dès 1949 de la revue régionaliste et identitaire Viking, qui paraîtra jusqu’à son départ en Algérie en 1955, n’était pas qu’un auteur enraciné. Il était un écrivain guerrier.
Ce parachutiste, qui obtint son brevet au début des années 1950 à l'École des troupes aéroportées de Pau, développa de nombreuses aventures tragiques du second conflit mondial sans jamais oublier l’importance du monde nordique, qu’il développa dans sa rencontre mythique avec la Thulé des origines.
Une bibliographie lui est consacrée, aux Éditions (normandes) d’Héligoland, par son ami Alain de Benoist, on ne saurait mieux dire et lire.
Jean Mabire ancien journaliste à La Presse de la Manche, maniait la plume à travers un esprit libre européen. Il savait aussi manier les armes. Homme d’action, il avait prêté le serment de Delphes en août 1979 avec Pierre Vial, Jean-Claude Valla, Guillaume Faye, Michel Marmin et d’autres, consacrant ce temple hellène comme « le nombril du monde », le lieu où il était possible de rencontrer Apollon.
Cet élan vital représenté par Apollon consacrant la spiritualisation du monde ne saurait se restreindre à un territoire limité, fut-il rempli de présages et de signes. Aussi, cet esprit libre qu’était Mabire consacra un ouvrage à ce combattant estonien des armées blanches face à l’emprise bolchevique, Ungern (1886-1921).
Cette saga humaine, celle du général-baron von Ungern-Sternberg, du golfe de Finlande au désert de Gobi représente l’ultime combat de troupes hétérogènes, mêlant russes et asiatiques, face au bolchevisme.
La chevauchée de « l’héritier blanc de Gengis Khan », détenteur en 1917 de l'ordre de Saint-Vladimir, de Saint-Stanislas et décoré de l'ordre de Saint-Georges pour des faits de guerre, fut relatée par Maît’Jean, comme le surnommait ses proches, dès 1973.
Mais étions-nous si loin de l’esprit conquérant du Nord ? L’écrivain guerrier qu’était Mabire n’hésitait pas à regarder loin vers l’Est, vers l’Oural, la Mongolie, la Sibérie, l’Asie. De la steppe désertique, Mabire avait réalisé une véritable épopée, celle des peuples emmenés par Ungern pour chasser le matérialisme en unissant les forces « de la plus grande Asie ». Mabire inspira même Ugo Pratt puisque l’on retrouve son héros Corto Maltese croisant la route du baron, dans une bande dessinée parue en 1979.
Les chefs d’accusation retenus contre Ungern furent de s’être battu contre la révolution bolchevique, d’avoir été un agent des Japonais et d’avoir commis des crimes. Il fut aussi cet homme qui incarna la résistance à une idéologie mortifère. Mabire l’avait compris.
Jean Mabire était aussi un visionnaire et la situation à l’Est du monde l’avait précipité dans la dernière aventure de la liberté face au bolchevisme naissant. Blanc ou Jaune, ce général-baron était cette incarnation que rien n’est jamais perdu et qu’un homme pouvait permettre de modifier le cours de l’histoire.
Mabire était souvent considéré comme un « éveilleur de peuples », comme un homme qui, en liant la pensée et l’action, ne pouvait que faire naître un intérêt pour ces femmes et ces hommes qui allèrent jusqu’au bout de leurs idées. La nostalgie des temps héroïques face aux temps sans reliefs, sans causes et sans héros que nous affrontons, est cette ligne directrice que nous devons retrouver. L’aventurier est celui qui milite, qui façonne le monde ou tente de le faire, le « soldat politique », qui, au cœur de la nuit, croit au Soleil, celui qui reviendra.
Ungern, méconnu ? Probablement, c’est la raison pour laquelle les Éditions Lohengrin (https://editionslohengrin.com/) fondées et dirigées par Éva Bourgeois, viennent de rééditer l’ouvrage de Jean Mabire, retraçant, sous la plume de l’illustrateur Jacques Terpant, l’aventure du valeureux guerrier.
« Que lire ? » était la collection fondée par Mabire. Cette opportune question ne peut que se traduire par la réponse suivante : Ungern, le dieu de la guerre.
Pour commander ce livre :
Ungern, le dieu de la guerre de Jean Mabire, illustré par Jacques Terpant
Sources : METAINFOS
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