MATIAS MONTERO : LE MARTYR DE LA JEUNESSE UNIVERSITAIRE PHALANGISTE
- Détails
- Catégorie : HISTOIRE
Dans l'une des petites rues du quartier madrilène d'Argüelles, pas très loin de ce qui est aujourd'hui la Cité Universitaire, une plaque décorée d'une couronne mortuaire et de cinq roses appelle l'attention du passant : c'est la plaque qui indique l'endroit où fut assassiné, il y a déjà presque un demi-siècle, Matias Montero.
Matias Montero est tout un symbole pour la Phalange. Une des premières victimes du mouvement, mort dans la fleur de l'âge, alors qu'il n'avait que vingt ans, il devint le prototype et l'exemple de la jeunesse nationale-syndicaliste.
il nait à Madrid le 28 juin 1913. Etudiant en médecine, dès son entrée à l'Université il se distingue dans les activités du syndicalisme universitaire, prenant part à la formation du Syndicat Catholique des Etudiants. Le 9 février 1931 il écrit à Ramiro Ledesma pour lui exprimer son désir de s'intégrer au groupe de La Conquista del Estado, « sincèrement convaincu — dit-il à Ramiro dans sa lettre — que ses idées ouvrent un chemin salvateur dans l'actuelle confusion politico-sociale ». Sa lettre est la première adhésion écrite que reçoit le fondateur du national-syndicalisme.
Il interviendra ensuite, de façon décisive, dans la gestation et le développement du S.E.U. (Syndicat Espagnol Universitaire), considéré comme le noyau le plus précieux de la Phalange, et il fera partie du Triumvirat de cette organisation à la Faculté de Médecine. Jeune « à l'âme pure et au style clair » (A. Munoz Alonso), il se distinguera à tout instant par son courageux combat contre le marxisme, qui infestait la vie universitaire, et par son total dévouement à la cause de la révolution nationale.
Ramiro Ledesma, au jugement toujours dur et exigeant, dira de lui que, parmi les jeunes étudiants qui militent au S.E.U., parmi ceux qu'il considère comme la sève la plus prometteuse et la plus révolutionnaire du phalangisme, il est « celui qui a l'inquiétude historique la plus sensible ». Eloigné de la frivolité et de la dissipation habituelles à la jeunesse étudiante, il sait concilier l'amour des lettres et les tâches de l'étude et de la préparation scientifique avec l'action politique, tout cela dans le cadre d'une passion enflammée pour l'Université comme organe générateur de culture, au service de l'homme et de la Patrie. Sa passion universitaire, patriotique et révolutionnaire est résumée dans les peu nombreux écrits qui en sont parvenus jusqu'à nous.
Le 9 février 1934, alors qu'il rentrait chez lui après la vente du périodique F.E., un tueur marxiste lui tire une balle dans le dos et l'achève immédiatement après. Ce lâche assassinat exerça un terrible impact dans les milieux universitaires et dans les plus différents milieux politiques, entrainant des répercussions importantes pour le mouvement phalangiste. Ce crime impressionna tant José Antonio qu'il provoqua chez lui un changement radical dans son comportement de chef et dans toute sa vision de la vie. Ce fut un fait, dit Munoz Alonso, qui « décida du destin de sa vie, arrachant le dernier vernis des compromis de salon (...). La mort de Matias Montero conféra à José Antonio le sacrement militaire de la confirmation politique ». David Jato raconte que José Antonio chassait lorsqu'il apprit la nouvelle de l'assassinat du jeune militant. « J'en finis avec les actes frivoles de ma vie », dira succinctement le chef de la Phalange, sans pouvoir cacher sa douleur. « Le martyre de Matias Montero — dira plus tard José Antonio lors de la cérémonie funèbre célébrée en l'honneur de l'étudiant assassiné — n'est pas seulement pour nous une leçon sur le sens de la mort, mais aussi sur le sens de la vie. » Comme le remarque justement le professeur Munoz Alonso, il y a dans ces mots tout un témoignage de la transformation intérieure qui s'opère en José Antonio et qui, à travers lui, ne laissera pas d'exercer une incontestable influence sur le mouvement. « La Phalange doit à Matias Montero la grâce de l'austérité et de la sincérité profondes et José Antonio l'engagement existentiel de son sacrifice. »
En l'honneur de Matias Montero, Sanchez Mazas composa sa Prière pour les morts de la Phalange (1), et en sa mémoire on proclamera plus tard la date du 9 février « Jour de l'étudiant assassiné ».
Avec Matias Montero, la Phalange perdait sans aucun doute l'un de ses hommes les plus précieux, une de ses plus riches possibilités humaines. Le 9 février de cette fatidique année, fut coupée I’«une des plus belles promesses que le S.E.U. pouvait offrir au courant national-syndicaliste », dit Francisco Bravo. Mais en même temps qu'elle perdait un homme, un jeune militant dont la présence se faisait indispensable, la Phalange gagnait un symbole, un mythe vivant, un exemple capable de capter les énergies et d'orienter les volontés.
Sur le cadavre de Matias Montero, on trouva dans l'une de ses poches les épreuves d'un article de sa main, qui portait comme titre « Les flèches d'Isabelle et de Ferdinand », et qui fut publié quelques jours plus tard dans le périodique F.E. Les citations reproduites ci-dessous en sont extraites. Ce fut le message posthume, ardent et plein d'espoir de cette jeune âme, courageuse et généreuse, que José Antonio compara à celle du « Doncel de Siguenza », Martin Vasquez de Arce, homme d'armes et de lettres de l'Espagne du XVe siècle, qui tomba dans la fleur de la jeunesse devant les murs de Grenade, alors qu'il était sur le point de conquérir cette ville, la dernière des royaumes arabes de la Péninsule, et de parvenir ainsi à l'unité de l'Espagne. Matias Montero, écrit José Antonio dans la brève note de présentation pour l'article du militant assassiné, « s'était déjà entièrement donné à la Patrie et à la Phalange, avec noblesse, avec intelligence, avec joie », et « il meurt avant que notre soleil parvienne à son zénith », sans pouvoir voir se réaliser son rêve d' « une Espagne forte et aux architectures harmonieuses sous la lumière solaire ».
Matias Montero mourut, en effet, comme le fera aussi son chef qui prononçait ces paroles, avant de voir la victoire, la victoire contingente et relative, souvent éphémère, du triomphe politique et militaire. Mais dans ses yeux moribonds luisait déjà le soleil de l’aurore: il y avait certainement l’intuition que la victoire, définitive et suprême, cette fois, celle qui compte réellement, l’a déjà obtenue celui qui immole sa vie d’une manière désintéressée pour le triomphe de la lumière.
Antonio MEDRANO
(Traduit de l'espagnol par Georges GONDINET)
Morceaux choisis de MATIAS MONTERO
— « Espagne invertébrée (2). Tel a été le cri angoissé de beaucoup à la vue des maux de la Patrie. Certes. Espagne invertébrée, sans moelle, sans nerf, refuge facile de rhétoriciens jacobins et de bourgeois mous, qui arborent le piteux étendard libéral. Hommes sans foi en leurs propres convictions, qui n'hésitent pas à ouvrir les portes du Pouvoir aux hordes de l'Islam rouge, dont la clameur dit que Marx est Dieu et que Lénine est son prophète. »
— « II est urgent que nous, les jeunes, qui contemplons le panorama espagnol, nous abandonnions notre position de spectateur, et que nous jetions avec courage et foi sur nos épaules la grande charge. Donner des vertèbres à l'Espagne. Faire en sorte que croisse sur le territoire de l'Espagne l'épine dorsale d'une institution qui lui donna autrefois unité et sagesse : l'Université. Aujourd'hui nous n'avons pas d'Université. Ne crois pas, lecteur, que ces vieux ou très modernes édifices que l'on appelle Facultés puissent être l'authentique Université Espagnole. L'habit ne fait pas le moine. Dans des temps reculés, Alphonse X le sage expliquait : l'Université est la « réunion de maîtres et d'élèves », et, disait le grand roi, elle a pour fin la vérité. Ces paroles ne sont pas applicables à nos centres d'enseignement, déchirés en factions, divisés par des luttes et ensanglantés par l'émeute. Dans nos universités, envahies par la classe positiviste et mercantile, dans notre Université de faible valeur culturelle. Il faut donc que nous relevions l'Université, Alma Mater dans l'avenir de l'Espagne. Une Université pure de passions, bloc compact de professeurs et d'étudiants, qui marche enthousiaste à la recherche de la culture au service de la Patrie. Oui ne considère pas la science comme une fin, non, mais qui voit en elle un instrument de rédemption humaine et que ses chercheurs, en créant la science pure, ont besoin de la ferme base d'une grande splendeur technique, qui apportera au peuple d'Espagne joie, optimisme et confiance en son destin.
« Bien sûr, l'entreprise est ardue et pénible, car on n'improvise pas et on ne fait pas émerger des ruines d'aujourd’hui l'Université idéale que nous proposons ; mais si, conscients de notre devoir, nous formons des Phalanges de Sacrifice, il ne sera pas si lointain le jour lumineux où l'Université Impériale de la Jeune Espagne étendra sa renommée et sa culture par les routes du monde. »
— « Bientôt seront achevés les magnifiques bâtiments de la Cité Universitaire; mais s'il leur manque l'esprit et l'âme, ce seront seulement de belles couvertures qui recouvriront un intérieur abject et leur destin sera triste. L'effort est nécessaire. Non celui qui s'accroît rapidement au rythme d'une harangue pour s'affaiblir et baisser jusqu'à l'oubli, mais l’effort quotidien et intérieur, tendu et persévérant de ceux qui sentent leur cœur plein de foi, et qui marchent avides de vérité derrière les flèches d'Isabelle et de Ferdinand. »
— « Peut-être la haine nous guette-t-elle dans le désert avec de faux mirages de paradis soviétiques ? Nous, jeunes fervents de la steppe, nous n'y croirons pas. Nous savons que la vie est service et notre attitude ascétique rejettera la tentation marxiste. Nous ne voulons pas pénétrer dans ses jardins à la flore insalubre, dont les émanations diluent dans les âmes juvéniles les belles convictions gravées avec l'étampe de la tradition espagnole, tradition d'honneur, de gloire et de sainteté (...). »
— « Nous devons sentir le battement généreux du génie de l'Espagne, génie qui répandit dans le monde la vocation universelle de notre race catholique, bras armé de l'unité humaine. »
— « Empire et Université : c'est ce que doit proclamer notre mot d'ordre aujourd'hui. Que dans les cieux de la latinité poussent leur chant les Aigles de Rome, qu'ils proclament sur les terres vicieuses et libérales la beauté suprême et symbolique des faisceaux et des flèches. »
— « Ne doutez pas, donc, jeunes qui portez en vous l'Université. Nous ne vous offrons pas le plaisir ni la commodité. Au contraire, avec nous vous endurerez peines et travaux, et peut-être nous sentirons-nous accablés par la fatigue du combat. Mais, comme notre foi est inébranlable et notre volonté passionnée, pour nous se lèvera le grand jour espagnol où le tintement allègre des vieilles cloches universitaires unira ses sons de bronze à la clameur de victoire qui répandra à travers la Patrie vertébrée la joyeuse chanson espagnole. »
— « Nous vous attendons, futurs camarades, le bras tendu, symbole et défense de la Pax Romana. »
Notes :
(1) Le lecteur pourra trouver une traduction de cette prière dans le livre d'Arnaud Imatz, José Antonio et la Phalange Espagnole Ed. Albatros, 1981, pp. 143-144. On peut notamment y lire : « Victimes de la haine, les nôtres ne sont pas morts par haine, mais par amour et le dernier secret de leur cœur est l'allégresse avec laquelle ils ont donné leur vie pour la Patrie. » (N.D.T.)
(2)Allusion à une œuvre de José Ortega y Gasset intitulée Espana invertebrada (N.D.T.)
Textes extraits de Falange Espanola, numéro du 22 février 1934 et traduits de l'espagnol par Georges GONDINET.
Source : TOTALITE – N° 14, printemps 1982.
Boerslivesmatter, l’anti #BLM reprend de la vigueur !
- Détails
- Catégorie : Racisme anti-blanc
Le mouvement était né en 2020, reprenant les codes du controversé Black Lives Matter, la campagne Boers Live Matter reprend de la vigueur ces derniers jours sur les réseaux sociaux et dans la rue. De Pologne, de Roumanie ou de Nouvelle-Zélande, les soutiens aux fermiers blancs Sud-Africains s’affichent dans les rues et sur les réseaux sociaux.
Chaque année, des dizaines de fermiers blancs sont assassinés par des extrémistes noirs en Afrique-du-Sud et la chanson emblématique des années ANC : « Kill the Boer » est toujours chantée dans les manifestations de la galaxie ANC ou encore autour des Economic Freedom Fighters, organisation du raciste anti-blanc Julius Malema.
Afin de contourner les lois anti-haine, il n’est pas rare que les participants changent le « kill » en « kiss », d’ailleurs.
Fin juin un nouveau meurtre a révulsé la communauté afrikaaner. Un jeune fermier de 34 ans d’East London a été retrouvé lardé de coups de couteau. Ce nouveau drame du racisme anti-blanc ne fera qu’aggraver le départ des blancs d’Afrique-du-Sud notamment des jeunes qui ne se sentent plus en sécurité dans un pays gangréné par la violence.
Source : Breizh-info.com, 2021.
France-Afrique. Bernard Lugan interviewé par Charles Gave
- Détails
- Catégorie : GEOPOLITIQUE
Bernard Lugan est incontestablement, dans le monde, l’historien qui connaît le mieux l’Afrique. Il rappelle que les « décoloniaux » ont entrepris de déconstruire la France au moyen d’un terrorisme médiatique et intellectuel sans précédent.
Raymond Ibrahim: l'épée et le cimeterre
- Détails
- Catégorie : HISTOIRE
L’historien américain Raymond Ibrahim a publié au début du mois de juin un ouvrage unique en son genre : « L’épée et le cimeterre. Quatorze siècles de guerre entre l’Islam et l’Occident » (Éditions Jean-Cyrille Godefroy). Sans surprise, les grands médias ne se précipitent pas pour recenser ce livre qui heurte l’un des principaux tabous de notre époque. L'auteur m’a aimablement accordé l’entretien ci-dessous. Une version courte a été publiée dans La Nef (juillet-août 2021, nº338) et une version plus longue (voir ci-dessous) est actuellement sur le site web de La Nef.
Merci de bien vouloir relayer autant que possible cette information pour que ce remarquable travail de recherche ne passe pas inaperçu.
L’islam et le modèle occidental
Raymond Ibrahim, universitaire américain spécialiste du Proche-Orient et de l’islam, né aux États-Unis et chrétien d’origine copte égyptienne, vient de publier en français un livre important ayant connu un large succès aux États-Unis lors de sa sortie en 2018.
La Nef – L’hostilité entre l’islam et la chrétienté est-elle un accident de l’histoire ou s’inscrit-elle dans la continuité de l’histoire islamique ?
Raymond Ibrahim – Elle s’inscrit très certainement dans la continuité. Le problème est que les historiens modernes ont tendance à mettre de côté l’aspect religieux et à se concentrer plutôt sur les identités nationales. Nous savons, par exemple, que pendant des siècles un grand nombre de peuples « orientaux » ont envahi et parfois conquis des parties appréciables de l’Europe. Les historiens modernes donnent des noms très variés à ces peuples : Arabes, Maures, Berbères, Turcs et Tatars, ou encore Omeyyades, Abbassides, Seldjoukides et Ottomans. Ce que ces historiens modernes omettent de faire, cependant, c’est de souligner que tous s’appuyaient sur la même logique et la même rhétorique djihadistes que les groupes terroristes contemporains tels que l’État islamique. Qu’il s’agisse des Arabes (ou « Sarrasins ») qui ont envahi la chrétienté pour la première fois au VIIe siècle, ou des Turcs et des Tatars qui ont terrorisé l’Europe de l’Est jusqu’au XVIIIe siècle, tous ont justifié leurs invasions en invoquant l’enseignement islamique, à savoir que le « destin » de l’islam est de régner sur le monde entier par le biais du djihad. Ils ont tous également suivi les injonctions juridiques classiques consistant, notamment, à offrir aux « infidèles » trois choix avant la bataille : la conversion à l’islam, l’acceptation du statut de dhimmi et le paiement du tribut (jizya), ou la mort. Et, une fois qu’ils ont conquis une région chrétienne, ils ont immédiatement détruit ou transformé les églises en mosquées, et vendu tous les chrétiens qui n’ont pas été massacrés, les condamnant à un esclavage abject, souvent sexuel.
Le degré d’ignorance de l’Occident moderne est évident lorsqu’il affirme que des groupes comme l’État islamique ne se comportent pas conformément à l’enseignement et la doctrine islamiques. En fait, non seulement ces derniers agissent en stricte conformité avec la vision traditionnelle du monde de l’islam – haïr, combattre, tuer et réduire en esclavage les infidèles – mais ils imitent souvent intentionnellement les grands djihadistes de l’histoire (comme Khalid bin al-Walid, le « sabre d’Allah ») dont l’Occident a tendance à ne rien savoir.
La Nef - Le terme « Occident » masque selon vous la véritable histoire parce qu’il laisse accroire que les terres « orientales » et nord-africaines conquises par l’islam, Syrie, Égypte, Asie Mineure, Afrique du Nord, n’auraient pas fait vraiment partie de l’héritage chrétien gréco-romain : pourquoi se réfère-t-on toujours à l’Empire byzantin et jamais à l’Empire chrétien greco-romain ?
Raymond Ibrahim - Oui, non seulement l’Europe postchrétienne et ses ramifications (l’Amérique, l’Australie, etc.) ne parviennent pas à comprendre la véritable histoire de l’islam, mais elles ne parviennent pas non plus à comprendre vraiment leur propre histoire, et en particulier l’impact de l’islam. Ce que l’on appelle aujourd’hui « l’Occident » a été pendant des siècles connu et délimité par l’étendue territoriale de sa religion (d’où le terme plus ancien et historiquement plus exact de « chrétienté »). Elle comprenait alors toutes les terres que vous mentionnez et bien d’autres encore ; elles étaient devenues chrétiennes plusieurs siècles avant l’arrivée de l’islam et faisaient partie de la même civilisation globale. Puis l’islam est arrivé et a violemment conquis la majorité de ces territoires, certains de façon permanente (le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Anatolie), d’autres de façon temporaire (l’Espagne, les Balkans, les îles de la Méditerranée). Pendant ce temps, la majeure partie de l’Europe est devenue le dernier et le plus redoutable bastion de la chrétienté qui n’a pas été conquis, mais qui a été constamment attaqué par l’islam. Dans ce sens (oublié), le terme « l’Occident » est devenu ironiquement exact. Car l’Occident était en fait et littéralement le vestige le plus occidental d’un bloc civilisationnel beaucoup plus étendu que l’islam a définitivement amputé.
La Nef - Venons-en maintenant à ce qu’on appelle « l’Empire byzantin ». En 330, l’empereur romain Constantin le Grand a construit une nouvelle capitale pour l’Empire, qu’il a appelée « Nouvelle Rome » (baptisée plus tard en son honneur Constantinople). Bien qu’elle soit profondément chrétienne, qu’elle ait succédé directement à l’ancienne Rome, qu’elle ait survécu à sa chute pendant mille ans, que tout le monde, amis et ennemis, l’appelle « romaine » et qu’elle ait été le rempart le plus oriental de la chrétienté contre l’islam pendant des siècles, elle est connue depuis 1857 sous le nom de « Byzance » – un autre néologisme qui rompt la continuité et la signification de l’histoire et de l’héritage de l’Occident postchrétien. Ces termes – « Occident », « Byzance », etc. – n’ont qu’une fonction : supprimer le mot christianisme dans la conscience des descendants de ceux qui ont combattu et sont morts pour lui.
La bataille de Manzikert qui a été pour les Turcs ce que Yarmuk a été pour les Arabes est célébrée comme une grande victoire de l’islam par Erdogan et les dignitaires Turcs. À l’inverse, les leaders des pays européens ne célèbrent pas leurs victoires contre l’envahisseur musulman : faut-il y voir des signes du regain de l’islam combattant et, à l’inverse, du pacifisme et du renoncement des Européens ?
Raymond Ibrahim - Oui, ils devraient très certainement être vus ainsi, car c’est précisément ce que ces attitudes signifient. Mais je dirais que pour l’élite européenne la question est bien pire que de simplement « minimiser » les victoires défensives de leurs ancêtres contre l’islam. Car certains les condamnent activement. C’est le cas d’un nombre croissant d’Espagnols avec la Reconquista – des siècles de guerre pour libérer l’Espagne de l’islam – qui n’est plus pour eux qu’une source de honte, un rappel de l’« intolérance » et de l’« arriération » de leurs ancêtres, en particulier vis-à-vis des musulmans d’al-Andalus, supposés « tolérants » et « avancés ». En réalité, la honte que ces élites éprouvent à l’égard de leurs ancêtres et les louanges qu’elles adressent aux ennemis de ces derniers sont révélatrices du degré d’endoctrinement d’une « histoire » qui est aux antipodes de la réalité.
La Nef - Vous écrivez que les croisades ont eu une influence décisive sur les événements ultérieurs et que « même les voyages de Christophe Colomb furent motivés par le désir de reprendre Jérusalem ». Pourquoi ?
Raymond Ibrahim - L’hostilité de l’Islam était telle, il avait tellement envahi et encerclé l’Europe qu’il n’y avait plus guère d’aspects de la vie qui ne subissait son impact – y compris, par exemple, les voyages et le commerce. C’est parce que l’Islam (sous les Ottomans et les Mamelouks) dominait la Méditerranée orientale – tuant ou réduisant en esclavage tout chrétien assez téméraire pour s’approcher des territoires conquis par lui – que Colomb a cherché une autre route pour se rendre en Orient ; d’autres, comme les Portugais, ont navigué tout autour de l’Afrique pour se rendre en Asie. Les motifs des voyages de Colomb sont moins « romantiques » que ceux décrits dans les salles de classe : il était à la recherche d’alliés potentiels dans la longue guerre contre l’Islam, notamment pour libérer Jérusalem. En ce sens, même le « voyageur » Colomb était un croisé contre l’Islam – tout comme d’ailleurs de nombreux autres voyageurs européens avant lui, en particulier dans le contexte de la recherche, pendant des siècles, du Prêtre Jean, ce monarque chrétien fabuleusement fort dont on disait qu’il vivait quelque part au-delà des frontières orientales de l’Islam. On croyait alors que si l’on parvenait à atteindre ce personnage légendaire, il viendrait en aide aux Européens contre l’Islam.
La Nef - La doctrine de la taqiyya, qui définit traditionnellement la manière dont l’islam doit fonctionner sous un pouvoir non musulman, est-elle aujourd’hui dépassée ou toujours d’actualité ?
Raymond Ibrahim - La taqiyya (dissimulation) – qui permet aux musulmans de tromper les non-musulmans en prétendant, par exemple, qu’ils renoncent au djihad, voire qu’ils apostasient l’islam et se convertissent au christianisme – est toujours d’actualité. Comme l’a écrit le Dr Sami Nassib Makarem, la plus grande autorité en matière de taqiyya, dans son livre fondateur de 2004, Al-Taqiyya fi’l Islam (La taqiyya dans l’islam) : « La taqiyya revêt une importance fondamentale dans l’islam. Pratiquement toutes les sectes islamiques y adhèrent et la pratiquent… Nous pouvons aller jusqu’à dire que la pratique de la taqiyya est courante dans l’islam, et que les quelques sectes qui ne la pratiquent pas divergent du courant dominant… » Il ajoute encore, et nous le soulignons, « la taqiyya est très répandue dans la politique islamique, surtout à l’époque moderne ».
La Nef - Le sentiment de solidarité chrétienne a disparu de nos jours non seulement parmi les hommes politiques et les chancelleries européennes mais plus généralement dans l’opinion publique. Qu’en est-il des musulmans ?
Raymond Ibrahim - Oui, il en est plus particulièrement ainsi de ceux qui ont appris l’histoire – et le musulman moyen est de loin beaucoup plus instruit de l’histoire de l’islam que l’Européen moyen ne l’est de sa propre histoire. Pire encore, comme nous l’avons mentionné, les Européens ont tendance à être « éduqués » – c’est-à-dire endoctrinés – dans de fausses histoires, conçues pour diaboliser leur passé et leur héritage, tout en blanchissant le passé et l’héritage des autres, en l’occurrence les musulmans. Le djihad contre les infidèles fait en effet partie intégrante de l’islam, ceci est documenté et validé partout – dans et par le Coran, les hadiths (puis la Sunna) et le consensus de la oumma. Aucun religieux musulman faisant autorité, passé ou présent, ne l’a jamais nié – sauf, bien sûr, lorsqu’il s’exprime devant des auditoires « infidèles » et pratique la taqiyya.
La Nef - La communauté des musulmans, l’umma, est-elle de nos jours totalement divisée ou relativement unie ?
Raymond Ibrahim - Elle est bien sûr divisée matériellement en ce que certains critiquent comme des États-nations artificiels établis par les puissances coloniales. Cela dit, de nombreux musulmans partagent une certaine dose de « tribalisme » avec d’autres musulmans, ce qui signifie qu’ils peuvent préférer la compagnie d’un autre musulman, quelle que soit sa race, à celle d’un infidèle, même de leur propre race (conformément à la doctrine al-wala’ w’al bara’ (ou « loyauté et inimitié »). Les rêves de réunification sous un califat sont également courants et régulièrement exprimés par tous les segments de la société allant de l’État islamique au président turc, en passant bien sûr par le musulman moyen de la rue. Une autre question est de savoir si une telle réunification est réaliste et réalisable.
La Nef - Les musulmans « militants », « extrémistes » ou « islamistes », sont-ils fidèles à l’islam ou bien le prennent-ils en otage pour satisfaire leurs propres intérêts politiques ?
Raymond Ibrahim - L’important est de savoir qu’il n’y a pratiquement rien que ces différents types de musulmans fassent qui ne fasse déjà partie de leur religion et de leur héritage. Par exemple, toutes les dépravations auxquelles s’est livré l’État islamique – asservir, vendre et acheter des « esclaves sexuels » infidèles ; décapiter, crucifier et même brûler vifs des infidèles ; détruire ou transformer des églises en mosquées – ont été commises d’innombrables fois au cours des siècles par des musulmans, toujours au nom du djihad. De telles dépravations sont d’ailleurs définies comme étant au moins « permises » par la loi islamique. Comment pouvons-nous alors qualifier ces musulmans de « militants » et d’« extrémistes » ? Ne semble-t-il pas plus logique de qualifier l’islam lui-même de « militant » et d’« extrémiste » ?
L’argument selon lequel ces types de musulmans agissent ainsi parce qu’ils « prennent l’islam en otage de leurs propres intérêts politiques » n’est pas pertinent. En réalité, depuis le tout début, à commencer par Mahomet lui-même, l’islam a toujours été utilisé – et sans doute « conçu » – pour des intérêts politiques. Rappelons ici un seul exemple frappant : après avoir proclamé qu’Allah avait autorisé les musulmans à avoir quatre épouses et un nombre illimité de concubines (Coran 4:3), Mahomet a déclaré plus tard qu’Allah avait délivré une nouvelle révélation (Coran 33 : 50-52) lui offrant, à lui seul, une dispense pour coucher et se marier avec autant de femmes qu’il le souhaitait – ce qui a incité sa fiancée Aïcha à dire : « Je sens que ton Seigneur se hâte d’exaucer tes souhaits et tes désirs » (rapporté dans Sahih Bukhari 6 : 60 : 311).
La Nef - Alors que la communautarisation de la société française est désormais un fait sinon admis du moins largement débattu, les élites françaises font depuis plus de cinquante ans le pari de l’émergence d’un « nouvel islam, modernisé, réformé, ouvert, contextualisé, laïcisé, démocratisé », compatible avec le modèle occidental, qui permettrait de marginaliser la « petite minorité fondamentaliste vivier du terrorisme islamiste » : un tel islam est-il possible ?
Raymond Ibrahim - Un tel islam « occidentalisé », s’il devait voir le jour, aurait par nécessité si peu de rapport avec l’islam authentique qu’il serait intellectuellement malhonnête de l’associer à l’« islam », sans même parler de l’appeler ainsi. L’important est que les enseignements essentiels de l’islam ont été promulgués par un Arabe du VIIe siècle, qui pensait et agissait précisément comme on peut s’attendre à ce qu’un Arabe du VIIe siècle pense et agisse, c’est-à-dire de manière draconienne et même barbare. Les enseignements de l’islam – qui incluent la haine et, lorsque cela est opportun, la guerre contre les infidèles, l’ostracisme ou le meurtre des apostats, la soumission des minorités religieuses et une foule de mesures misogynes – ne sont pas, par nature, « modernisés, réformés, ouverts, contextualisés, sécularisés ou démocratisés ». En bref, la charia, cet ensemble sacré d’enseignements islamiques, est par définition non seulement pas « compatible avec le modèle occidental », mais elle est l’antithèse du modèle occidental.
Bien entendu, cela ne veut pas dire que les musulmans ne peuvent pas être laïques, réformés, etc. Il s’agit simplement de dire que, s’ils le sont – et tant mieux pour eux – c’est parce qu’ils ignorent les enseignements de l’islam. Pour l’islam, se conformer au modèle occidental, c’est devenir quelque chose d’entièrement méconnaissable.
Propos recueillis et traduits de l’anglais par Arnaud Imatz
L’Américain Raymond Ibrahim vient de publier une histoire aussi passionnante qu’érudite des conflits pluriséculaires qui ont opposé l’islam et la chrétienté (1). Ce livre est le récit quasiment exhaustif des quatorze siècles d’antagonismes et de combats, majeurs ou mineurs, qui se sont déroulés depuis Yarmuk (636) jusqu’à la fin des guerres barbaresques (1830), en passant par les fameuses batailles de Guadalete (711), Poitiers-Tours (732), Manzikert (1071), Hattin (1187), Las Navas de Tolosa (1212), Koulikovo (1380), Constantinople (1453), Malte (1565), Lépante (1571) et Vienne (1683).
Historien, linguiste et philologue, spécialiste des langues orientales, Ibrahim a exploité méthodiquement les sources de première main tant musulmanes qu’occidentales et a consulté de très nombreux manuscrits de la Librairie du Congrès de Washington. Son livre n’est pas seulement une chronique détaillée des batailles, il est aussi et surtout une analyse rigoureuse des intentions et des stratégies des différents leaders belligérants. Ibrahim montre que les forces musulmanes obéissaient essentiellement à une logique religieuse, messianique, expansionniste, conquérante, alors que les armées chrétiennes voulaient avant tout récupérer des territoires qui, pendant des siècles, avaient été romains, grecs et chrétiens.
Il montre également que la ferveur religieuse des islamistes d’aujourd’hui recoupe exactement les dogmes islamistes ancestraux, que les réactions occidentales sont des mécanismes d’autodéfense vieux de 1400 ans et que les rivalités actuelles sont le reflet d’une très ancienne lutte existentielle.
Arnaud Imatz
(1) L’épée et le cimeterre, Éditions Jean-Cyrille Godefroy, 2021, 350 pages, 24 €.
© LA NEF n°338 Juillet-Août 2021
https://lanef.net/2021/07/02/lislam-et-le-modele-occidental/
La bataille de Palmito Ranch, Texas (12-13 mai 1865)
- Détails
- Catégorie : HISTOIRE
Quand vous êtes arrivé à Brownsville, dans l’extrême sud du Texas, sur les bords du golfe du Mexique, vous ne pouvez aller plus loin. À moins de passer la frontière et de vous retrouver au Mexique dans une ville au nom très politiquement incorrect de nos jours : Matamoros (« tueur de Maures »).
Et c’est à 12 miles à l’est de Brownsville, dans un désert de cactus, de sable, de petites lagunes, que s’est déroulée la dernière bataille de la guerre entre les États. Cette rencontre pas vraiment amicale entre les Yankees et les Sudistes a eu lieu à Palmito Ranch. Les 12 et 13 mai 1865. Si vous êtes un peu versé dans la connaissance de ce conflit, la première vraie guerre moderne en fait, vous direz peut-être : « Mai 1865 ? Mais la guerre était finie alors… » Oui. Depuis trente-quatre jours exactement. Après la reddition du général Lee à Appomattox.
Il reste que la nouvelle de la fin du conflit n’était pas parvenue jusqu’à Brownsville où, des années durant, les Sudistes avaient pu déjouer le blocus nordiste et exporter, notamment, des chargements entiers de coton. Pour les soldats en bleu et les soldats en gris, la guerre continuait. Le 12 mai, les Confédérés du colonel John S. Ford attaquèrent les Nordistes dans un décor qui ajoutait encore au surréalisme de ce combat plus d’un mois après la fin des hostilités.
Un combat ? Plus que ça : une véritable déroute pour les Nordistes qui laissèrent sur le terrain quatre officiers et cent onze morts alors que les Sudistes n’eurent que quelques blessés légers. Quand la nouvelle de la fin du conflit parvint enfin à Brownsville, les Sudistes, qui passèrent du statut de vainqueurs à celui de vaincus, n’eurent que ce commentaire : « Lee s’est rendu ? Ah bon… Nous n’étions pas au courant… » Ce qui rappelle l’attitude du général sudiste cherokee, Stand Watie, qui continua de se battre plusieurs semaines après Appomattox : « Lee s’est rendu. Pas nous… »
Il faut se rendre à Palmito Ranch un matin de mai, comme je l’ai fait, alors qu’il ne fait encore « que » 35° et que le silence vous prend tout entier. Le moule dans lequel ont été fabriqués de tels hommes, soldats en bleu ou soldats en gris, est cassé depuis longtemps…
Après ce « pèlerinage », on remontera plus au nord, à l’est de Waco, entre Groesbeck et Mexia, au lieu-dit Confederate Reunion Grounds (« le rendez-vous confédéré »). Là, sur les rives de la Navasota, les vétérans sudistes se réunirent chaque année de 1889 à 1946. Les familles campaient sous les chaînes, chantaient, dansaient, festoyaient, mais rendaient aussi hommage aux Confédérés tombés au champ d’honneur. Aujourd’hui, le vieux dance hall de 1893 où l’on communiait entre frères d’armes porte encore dans ses murs le souvenir du Dixieland et des rebelles qui galopent à jamais dans nos cœurs.
Alain Sanders
CONFEDERATE SONG ~ THE IRISH BRIGADE
Une moto pour Barbara - Saint Loup
- Détails
- Catégorie : Littérature
Barbara, jeune avocate révoltée par le barrage que les hommes établissent devant son ambition de devenir un maître du barreau, devient un mannequin riche et célèbre. Menacée par la loi de son milieu – inversion sexuelle, drogue, prostitution dorée –, elle est sauvée par la moto dont elle s’éprend au cours d’une séance de pose. Elle essaie d’être pilote de vitesse mais, là non plus, ne réussit pas à vaincre les hommes. Elle rassemble alors une bande de contestataires qui trouvent, dans la moto, le cheval de Don Quichotte. Bientôt, la bande ne comprendra plus que des filles décidées à ressusciter les cruelles Amazones. Elles préparent l’enlèvement du Président de la République quand… Janus, l’oncle de Barbara, mystérieux animateur de sociétés secrètes qui, depuis 1945, reprennent le flambeau de Thulé et de l’Ordre Noir, intervient. L’aventure finira dans le Grand Nord de la Sibérie.
On retrouve dans ce roman l’amour de Saint-Loup pour la moto, vue comme une chevalerie moderne, et les grands thèmes de l’auteur : la volonté de puissance, la primauté du héros civilisateur, la quête du Graal. Car Une moto pour Barbara n’est rien d’autre qu’une version moderne de Parsifal.
Marc Augier, dit Saint-Loup (1908-1990), a laissé une œuvre foisonnante qui résonne encore formidablement aujourd’hui. Une moto pour Barbara est le troisième roman réédité par Auda Isarn après Nouveaux Cathares pour Montségur et La République du Mont-Blanc.
« Reste debout ! ».
- Détails
- Catégorie : ACTUALITE
Le Blocco Studentesco modifie une fresque pro-Black Lives Matter avant le match Belgique-Italie
C’est ainsi que le Blocco Studentesco, syndicat étudiant italien proche de Casapound, répond à l’artiste de rue Harry Greb qui, avec l’une de ses œuvres apparue il y a une semaine Via dei Neofiti à Rome, a invité les joueurs de l’équipe nationale de football italienne à « faire ce qu’il fallait ». C’est-à-dire s’agenouiller devant le mondialisme et se soumettre ainsi à la morale politiquement correcte de Black Lives Matter.
La fresque de Greb représentait un joueur de Subuteo, jeu de plateau mythique, vêtu d’un maillot bleu qui, descendant de sa plate-forme, s’agenouillait, le poing serré levé vers le ciel, « contre le racisme« . Au dos du maillot, on pouvait lire « do the right thing » – une devise qui fait un clin d’œil au film du même nom, réalisé en 1989 par Spike Lee, sur les tensions raciales dans un quartier de Brooklyn, à New York. La fresque est apparue après que les joueurs de l’équipe nationale ont décidé de ne pas s’agenouiller avant le coup d’envoi du huitième de finale de l’Italie contre l’Autriche comptant pour l’Euro 2021.
Le blitz du Blocco
Hier soir, au quart de finale de l’Italie contre la Belgique, les membres du Blocco Studentesco ont répondu à l’artiste de rue.
Le joueur de l’équipe nationale a été redressé, monté sur un piédestal portant l’inscription « ITALIA » et le symbole du syndicat: dos droit, regard vers le soleil, bras tendu – il ne reste aucune trace du poing et de l’attitude de soumission du petit homme de Grebb. « Reste debout » (« Resta in Piedi » en Italien) peut-on lire sur le panneau qui se trouve à côté du footballeur.
« Nous avons suivi le conseil de l’artiste – écrit le syndicat – Il a demandé à faire la bonne chose, non ? S’agenouiller à notre avis n’est pas une forme de respect pour qui que ce soit, mieux vaut rester debout et se regarder en face. »
Traduction d’un article de nos confrères d’Il Primato Naziona
Source : Breizh-info.com, 2021
- CAROLINE FOUREST FÉMINISTE VIRILE
- Nietzsche : vie et philosophie
- MACRON DECOUVRE LA LUNE
- Phalange vs Légion : Bataille de Cynocéphale
- VOITURES HYBRIDES ET VOITURES ELECTRIQUES: LE GRAND MENSONGE
- Rossel, le communard célébré par les nationalistes
- Adrexo, aide aux victimes, TousAntiCovid : 3 scandales public-privé
- COMPTE RENDU DE LECTURE DE TERRE & PEUPLE MAGAZINE N°87
- En Anjou, le Solstice d'été 2021 a été fêté !
- Les élections régionales de Marine Le Pen : le début de la fin
Page 520 sur 711