Mali : une libération d’otages qui marque un vrai tournant dans la guerre
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Au Mali, la libération des otages dont celle de la propagandiste musulmane Myriam Pétronin et des « jihadistes » détenus par Bamako, cache en réalité la phase 2 d’une opération complexe dont j’avais annoncé le début dans mes communiqués du samedi 6 juin et du jeudi 20 août 2020 respectivement titrés « Les véritables raisons de la mort d’Abdelmalek Droukdal » et « Mali : ce coup d’Etat qui pourrait enclencher un processus de paix ».
En effet :
1) L’Algérie est redevenue maîtresse du jeu à travers son relais régional Iyad ag Ghali avec lequel a été négociée la libération des otages et celle des jihadistes.
2) L’universalisme jihadiste a été ramené à ses réalités ethniques, les « jihadistes » libérés étant en effet majoritairement des Touareg obéissant à Iyad ag Ghali et qui ont directement été acheminés dans son fief de Kidal.
Pour bien comprendre ce qui s’est passé, il faut bien voir que tout a débuté au mois de juin 2020 avec la mort d’Abdelmalek Droukdal, le chef d’Al-Quaïda pour toute l’Afrique du Nord et pour la bande sahélienne, abattu par l’armée française sur renseignement algérien. Cette liquidation s’inscrivait dans le cadre d’un conflit ouvert qui avait éclaté entre l’EIGS (Etat islamique dans le Grand Sahara), rattaché à Daech, et les groupes se réclamant de la mouvance Al-Qaïda, dont celui d’Iyad ag Ghali associé aux services algériens.
A partir de 2018-2019, l’intrusion de DAECH à travers l’EIGS, avait en effet provoqué une évolution de la position algérienne, Alger ne contrôlant pas ces nouveaux venus dont le but était la création d’un califat régional. Entre l’EIGS et les groupes ethno-islamistes se réclamant de la mouvance Al-Qaïda, le conflit était dès-lors inévitable, puisque les premiers privilégiaient l’ethnie (Touareg et Peul) aux dépens du califat.
Or, le coup d’Etat qui s’est produit au Mali au mois d’août 2020, a permis de donner toute liberté à la négociation qui a pour but de régler deux conflits différents qui ne sont pas à racine islamiste. Il s’agit en effet comme je le montre dans mon livre Les Guerres du Sahel des origines à nos jours de conflits inscrits dans la nuit des temps, de résurgences ethno-historico-politiques conjoncturellement abritées derrière le paravent islamique. Ces deux conflits qui ont chacun leur propre dynamique sont :
- Celui du Soum-Macina-Liptako, qui est porté par les Peul, d’où l’importance d’Ahmadou Koufa.
- Celui du nord Mali, qui est l’actualisation de la traditionnelle contestation touareg, d’où l’importance d’Iyad ag Ghali.
Or, Abdelmalek Droukdal qui était opposé à ces négociations, avait décidé de reprendre en main et d’imposer son autorité, à la fois à Ahmadou Koufa et à Iyad ag Ghali. Il était donc l’obstacle au plan de paix régional algérien soutenu par la France et qui vise à isoler les groupes de Daech. Voilà pourquoi il est mort.
A travers la libération des otages, le plan franco-algérien qui a pour but le retour dans le jeu politique des Touareg ralliés au leadership d’Iyad ag Ghali, et de ceux des Peul suivant Ahmadou Koufa, se déroule donc pour le moment parfaitement. L’Algérie éloigne ainsi le danger EIGS de ses frontières, et la France va pouvoir concentrer tous ses efforts sur ce dernier avant d’alléger le dispositif Barkhane.
Nous voilà une fois encore loin des analyses superficielles du monde médiatique.
Bernard Lugan
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Dans le Doubs, découverte d'un village mérovingien unique en France
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ARCHÉOLOGIE - Les fouilles, menées depuis plus d'un an à Pontarlier, ont révélé les fondations d'un village entier du premier Moyen Âge.
Un village mérovingien entier et unique en France, datant des VIe et VIIe siècles, a été découvert à Pontarlier, dans le Doubs, témoignant des stratégies de conquête des Francs, a annoncé mardi l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).
Les fouilles, menées depuis plus d'un an, ont révélé l'ancienne présence de ce village entier du premier Moyen Âge, de sa nécropole et d'une très rare église en bois à plan basilical sur le site «des Gravilliers», à Pontarlier, près de la frontière avec la Suisse. Aucun bâtiment n'a toutefois subsisté sur le site où ne demeurent que leurs fondations, a constaté l'AFP.
Cet habitat mérovingien qui comportait une dizaine de grands bâtiments de 200 à 300 m² chacun, probablement constitués d'une partie d'habitation et d'une autre destinée à la stabulation des bêtes, a été occupé pendant près de 200 ans.
«Influence germanique»
«Un village avec son église, son aire d'activité économique et sa nécropole, il n'y en a pas de comparable en France. Mais on en trouve en Suisse alémanique et en Bavière, en Allemagne, d'où l'hypothèse d'une architecture en bois d'influence germanique», a expliqué lors d'une conférence de presse Michiel Gazenbeek, responsable de recherche archéologique à l'Inrap.
L'apparition du village est contemporaine de la période de conquête du royaume des Burgondes par les Francs. Selon les archéologues, les Francs auraient déplacé une famille de nobles germaniques, avec sa suite, pour l'implanter dans ce domaine afin d'asseoir leur domination.
À l’époque, le bourg de Pontarlier était un lieu de passage stratégique pour relier le sud au nord de l'Europe. «C'était la route à surveiller et à contrôler à tout prix», précise M. Gazenbeek.
Des traces de cabanes permettant de stocker les aliments, les animaux ou diverses activités, ainsi que 74 tombes disséminées dans le village ont aussi été découvertes lors des fouilles.
«Un certain statut social»
«Les objets présents dans les tombes - épées, éperons, bijoux - montrent que les personnes qui habitaient ce village avaient un certain statut social», souligne Michiel Gazenbeek.
La découverte d'amas de milliers d'ossements d'animaux, essentiellement des bœufs et des chevaux, a permis d'établir la présence d'une boucherie d'au moins 600 m².
Pour l'archéologue, cette zone d'abattage «permet de déterminer quels animaux ils ont tués et quelle était l'économie d'élevage pratiquée». Les fouilles, prescrites par l'État, ont par ailleurs dévoilé une occupation mésolithique du lieu, datant de 10.000 à 6.000 avant Jésus-Christ et correspondant à la dernière période des chasseurs-cueilleurs d'Europe.
Source : Par AFP agence et Le Figaro
Une date, un événement : 26 octobre 1941, la Charte du Travail.
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« Le régime économique de ces dernières années faisait apparaître les mêmes imperfections et les mêmes contradictions que le régime politique. Sur le plan parlementaire, apparence de liberté. Mais, en fait, asservissement aux puissances d'argent et recours de plus en plus large aux interventions de l’Etat.
Cette dégradation du libéralisme économique s'explique d'ailleurs aisément. La libre concurrence était à la fois le ressort et le régulateur du régime libéral. Le jour où les coalitions et les trusts brisèrent ce mécanisme essentiel, la production et les prix furent livrés, sans défense, à l’esprit de lucre et de spéculation.
Ainsi se déroulait ce spectacle révoltant de tant de millions d'hommes manquant du nécessaire en face de stocks invendus et même détruits dans le seul dessein de soutenir le cours des matières premières ».
Ainsi s'exprimait le Maréchal Pétain dans son Message du 11 octobre 1940. Trois mois après avoir reçu des parlementaires les pleins pouvoirs pour reconstruire la France, il entendait souligner la nécessaire complémentarité, pour installer un nouveau modèle de société, entre le domaine politique et le domaine économique et social. Une Révolution Nationale ne pouvait en effet faire l'impasse sur une mise en cause d'un système, le capitalisme libéral, source de « la violence qui se cache sous certaines libertés apparentes ».
Cette mise en cause du libéralisme avait été le pivot de diverses initiatives développées entre 1930 et 1934 et que Jean-Louis Loubet del Bayle a appelé « l'esprit de 1930 » (Les non-conformistes des années 30, une tentative de renouvellement de la pensée politique française, Seuil, 1969). Un esprit animant la revue Plans, dirigée par le sorélien Philippe Lamour et à laquelle collaboraient Hubert Lagardelle, vieux militant socialiste révolutionnaire et ami de Mussolini, Le Corbusier, Fernand Léger, Claude Autant-Lara, Arthur Honegger. Cette équipe affirmait la nécessité d'une nouvelle société organisée autour de « l'homme réel » et la substitution à la liberté économique, qui est l'anarchie créatrice de misère d'une organisation rationnelle de la production et de la répartition : l'économie du Plan.
Cette thématique était proche de celle développée par le mouvement Ordre Nouveau, fondé en 1930 par Robert Aron, Alexandre Marc et Arnaud Dandieu. Mêmes préoccupations au sein de la revue Esprit, fondée en 1932 par Emmanuel Mounier. Ces équipes qui véhiculent « l'esprit de 1930 » considèrent que la grande crise économique de 1929 est la sanction du système libéral, guidé par la «frénésie productiviste » (Daniel-Rops), le moteur du productivisme étant « la recherche sans frein du profit» (Jean de Fabrègues), ce que Maritain appelle « le principe contre nature de la fécondité de l’argent », Esprit dénonçant en novembre 1933 « l’usure érigée en loi générale ». Alors que les années ayant suivi 1934 semblaient marquer la mise entre parenthèses de « l'esprit de 1930 », la naissance de l'Etat français, en 1940, vit resurgir, comme l'a noté Raoul Girardet, certains des hommes qui avaient été porteurs de ce courant. Ainsi François Perroux, un ancien d'Esprit, met en avant la conception de l'entreprise comme « communauté de travail » (reconnu aujourd'hui comme ayant été un des grands économistes contemporains, il est l'auteur de Capitalisme et communauté de travail, Syndicalisme et Capitalisme, Autarcie et Expansion, publiés entre 1936 et 1940). Directeur de l'Institut d'études corporatives fondé par Vichy en 1940, Perroux a créé, avec Maurice Bouvier-Ajam, les cahiers Renaître, destinés à donner « une interprétation doctrinale, homogène et cohérente » des principes de la Révolution Nationale.
De même deux anciens animateurs d'Ordre Nouveau, Jean Jardin et Robert Loustau, jouent un rôle clef dans l'entourage du Maréchal. Loustau, chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères Paul Baudouin, rédigea le Message de Saint-Etienne que le Maréchal consacra en mars 1941 aux problèmes sociaux et qui annonçait la Charte du Travail. Proclamant le refus de la lutte de classes, il dénonçait les causes de celle-ci : « C'est la menace du chômage et l'angoisse de la misère qu'elle fait peser sur les foyers. C'est le travail sans joie de l'ouvrier sans métier. C'est le taudis dans la cité laide où il passe des hivers sans lumière et sans feu. C'est la vie de nomade sans terre et sans toit. Telle est la condition prolétarienne. Il n'y aura pas de paix sociale tant que durera cette injustice. »
Promulguée le 26 octobre 1941, la Charte du Travail était une pièce maitresse de la Révolution Nationale puisqu’elle avait comme raison d'être d'organiser les rapports professionnels entre employeurs et employés. Pour la première fois, la notion de salaire minimum vital garanti aux travailleurs apparaissait dans une loi. Il était fixé par l'Etat.
Le principe d'une participation ouvrière à la gestion de l'entreprise et des œuvres sociales, préconisée par Perroux et Bouvier-Ajam, était calqué sur ce qui existait en Allemagne. En fait, deux courants avaient été en concurrence pour fixer le contenu de la Charte du Travail : les syndicalistes et les corporatistes. D'où la formule de compromis qui en sortit. Mais dont les acquis devaient, pour beaucoup, survivre à la fin de l'Etat français.
Pierre VIAL
Un pape à la dérive : les migrants sont « une richesse »
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- Catégorie : COLLABOS ET RENEGATS
Le 4 octobre, François, le pape jésuite, a publié une encyclique qui confirme la détérioration de son état mental mais renvoie aux tout premiers temps de l’Eglise, quand celle-ci sapait par sa propagande les bases de l’empire romain. Il y indique en effet qu’il a puisé son inspiration, axée sur le déracinement, dans les déclarations du grand imam du Caire Ahmad Al-Tayyeb, cité à cinq reprises.
Le texte s’attaque à la notion traditionnelle de frontières, trop perturbatrice, paraît-il, pour les malheureux migrants qui envahissent l’Europe : « Les limites et les frontières des Etats ne peuvent pas s’opposer » à l’arrivée d’un migrant car il n’est pas un « usurpateur ». Donc, « personne ne peut être exclu, peu importe où il soit né » car « chaque pays est également celui de l’étranger ». En conséquence il est « important d’appliquer aux migrants arrivés depuis quelque temps et intégrés à la société le concept de « citoyenneté » et « renoncer à l’usage discriminatoire du terme « minorités ». Car « les migrants, si on les aide à s’intégrer, sont une bénédiction, une richesse, un don qui invitent une société à grandir ». Il se confirme ainsi que le Bergoglio est un des pires ennemis de notre identité, un nuisible.
On sait par ailleurs que certaines « œuvres » des Jésuites sont financées en partie par l’Open Society de Soros, bien connu de nos services. Tout se tient.
Pierre Vial
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