LES FINANCIERS QUI MENENT LE MONDE de HENRY COSTON
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Lorsque parait la première mouture de cet ouvrage en 1955, l’Occident est en pleine guerre froide et sur divers fronts affronte le communisme les armes à la main. La guerre de Corée et la guerre d’Indochine viennent tout juste de s’achever, dans quelques mois les chars soviétiques écraseront dans un bain de sang la légitime révolte des combattants de la liberté hongrois à Budapest. Pour la mouvance nationale, le seul combat, c’est celui contre la peste rouge internationale mais aussi à l’intérieur de nos frontières ou le parti de la subversion (Parti communiste « français ») pèse à lui seul plus de 25% du corps électoral.
Si Henry Coston participe lui-aussi du combat contre le communisme, en bon disciple de Drumont dont avant-guerre il avait relancé le journal La libre parole, se revendiquant comme son vieux maitre de l’anticapitalisme national, il observe le travail de sape contre les nations qu’opèrent dans l’ombre les puissances d’argent et décide d’écrire l’histoire de leur mainmise sur nos destinées depuis l’Antiquité.
LE BASCULEMENT
Si les puissances d’argent ont toujours rodé dans les allées du pouvoir, y compris monarchique, il n’en reste pas moins qu’a de nombreuses reprises, pour le bien de leurs sujets, nos rois leur ont brisé l’échine, qu’on songe aux usuriers juifs qui furent expulsés à de nombreuses reprises du royaume, par Saint Louis entre autre, aux Templiers passés au fil de l’épée par Philippe Le Bel. Le grand basculement, c’est-à-dire l’arrivée aux leviers de commande dans les coulisses du pouvoir, puis peu à peu de toute l’économie mondiale ayant véritablement commencé dans les fourgons des dynasties bourgeoises qui se sont substitués aux anciennes aristocraties de robe et d’épée à partir de la Révolution française. Le grand Anatole France ne disait-il pas que « l’un des bienfaits de la Révolution est d’avoir livré la France aux hommes d’argent qui, depuis cent ans, la dévorent. »
Plusieurs chapitres sont consacrés à la constitution de l’empire des Rothschild né d’un coup de bourse au moment de la défaite de Napoléon à Waterloo. Une fortune colossale qui s’est encore accentuée de manière exponentielle avec le temps et qui a permis de placer à la tête du pouvoir en France pas moins de deux présidents de la république, ex-fondés de pouvoir de la Banque : Georges Pompidou ( l’homme de la loi du 3 janvier 1973, celle qui interdit désormais à notre pays d’emprunter de l’argent à taux zéro auprès de la Banque de France nous obligeant ainsi à emprunter sur les marchés internationaux créant ainsi la dette abyssale sous laquelle nous croulions déjà avant la crise COVID), Emmanuel Macron parvenu aux commandes du pouvoir suite à un véritable pacte de corruption lié à la vente d’Alsthom au géant américain General Electric (lié au complexe militaro-industriel et à la CIA), la Banque Rothschild apparaissant à tous les étages du montage financier de l’affaire comme le démontre l’enquête de la commission parlementaire.
LES GUERRES, UNE JUTEUSE AFFAIRE
Parmi nombre d’exemples qui fourmillent dans le livre, Henry Coston démontre, faits et chiffres à l’appui que les guerres et les révolutions sanglantes sont des sources de profits énormes pour les financiers, pas seulement pour les marchands de poudre et de canon. Le sang qui coule (celui des autres en l’occurrence) est bien peu de choses quand il s’agit de remplir les coffres forts des possesseurs du « Gros argent » selon l’expression d’Emmanuel Beau de Loménie dans Les responsabilités des dynasties bourgeoises. Arrêtons-nous sur quelques exemples frappants choisis par l’auteur : Le saviez-vous ?
- Que la Première guerre mondiale aurait pu s’achever dès l’automne 1914 si l’Allemagne avait osé bombarder les usines du bassin de Briey en Lorraine, d’où sortait le fer pour fabriquer les canons français ? Seulement, ces mines appartenaient à la famille de Wendel qui avait de la famille au Parlement français, mais aussi au Reichstag… pour sauver le tiroir-caisse des de Wendel, un million trois cent cinquante mille noms sont gravés sur les monuments aux morts de nos villes et villages…Parmi les héritiers de cette « famille en or », le baron Ernest Antoine Sellières, futur président du MEDEF dans les années 2000…
- Que la Révolution bolchévique avait été payée en grande partie par la banque américano-juive Kuhn, Loeb et Co, via un certain Jacob Schiff, afin de renverser l’autocratie russe peu sensible au bien-être de la « communauté de lumière »…
- Que Pierre Mendes-France, créature lui de la Banque Lazard (qui est depuis 70 ans le ministère bis de l’industrie et qui pilote en 2021 la Banque Populaire de l’Industrie chargée d’étudier les demandes de levée de fonds ou de capitalisation des PME) et lancé en politique via la création du magazine L’express piloté par Jean-Jacques Servan-Schreiber, siégeait en 1954 au siège d’une multinationale qui exploitait des plantations de caoutchouc au sud du Vietnam. Chargé à Genève d’instaurer un cessez-le feu en Indochine, il fit aussi en sorte que la partition du pays sur le 17em parallèle (accordant des concessions territoriales aux Viets que ceux-ci n’espéraient même pas) se fasse au dépend d’un trust concurrent au Nord-Vietnam puisque ce concurrent passant sous contrôle communiste se verrait nationalisé par les Rouges…
Voilà les véritables ressorts de l’histoire, celle qu’on n’apprend-pas à l’Ecole et qui ne figure dans aucun manuel scolaire.
L’ARRASEMENT DE L’ECONOMIE REELLE
Autre constat lucide fait par l’auteur, celui de la destruction systématique au profit du gigantisme de l’économie réelle et de proximité qui s‘est accélérée après 1945 par la concentration du capital et l’anonymisation des entreprises permettant aux actionnaires de gérer les structures économiques de manière discrétionnaire. Dans la ligne de mire et sous le rouleau compresseur de cette nouvelle finance anonyme et vagabonde, l’agriculture paysanne peu à peu transformée en exploitation agricole, la mort des petits commerçants et artisans au profit des grandes surfaces, la liquidation progressives du travail indépendant pour le salariat de masse, nouvel esclavage des temps modernes ( selon une enquête récente menée par le Bureau International du Travail, 80% des salariés en Europe estiment ne pas faire un travail intéressant, sans aucune valeur ajoutée, ce qui explique bien l’état général de démotivation du monde du travail, le nombre d’arrêt maladie, de surconsommation d’antidépresseurs …) Coston démontre bien là que contrairement à la thèse libérale qui veut que les marchés s’autorégulent, il y a bien une main cachée qui dirige le monde solvable, une nouvelle oligarchie financière, qui en quelques décennies s’est accaparée toutes les richesses du monde, faisant dire à un de ces ploutocrates, Warren Buffet, qu’une « lutte des classes existent bien entre les riches et pauvres et que les riches sont en train de la gagner. »
LES NOUVEAUX SYNARQUES
Dans sa dernière mouture revue et augmentée parue en 1989, Henry Coston met le prisme sur ces nouveaux cénacles mondialistes au premier rang desquels il faut citer le groupe Bilderberg et la Commission Trilatérale (dont le responsable Europe à la fin des années 80, Georges Berthouin, se vantait que les personnalités appartenant à son organisation géraient 90% des richesses de l’humanité.) Chacune de ces organisations n’étant composée que de quelques centaines d’adhérents cooptés : banquiers, patrons de multinationales, journalistes, hommes politiques, tous acquis à la constitution d’un gouvernement mondial aux mains de la finance apatride, à un monde sans frontières, nomade, fluide, à la libre circulation des hommes, des marchandises et des capitaux. Rien ne devant entraver les lois immuables du marché d’où leur volonté farouche d’éradiquer tous les freins à ce dernier, à savoir les identités ethniques et culturelles, les frontières des nations, les familles traditionnelles. Et de placer à la tête de toutes les nations, des hommes politiques tout acquis à ces idéaux. Pour la Présidentielle de 2022, tous les grands ténors appartiennent au moins à une de ces organisations ou ont au moins participé à une de leurs conventions : Macron, Bertrand, Pécresse…Il y a des moments où il ne faut pas croire au hasard…
Henry Coston, infatigable lutteur de la cause nationaliste, bien dans notre tradition anticapitaliste et antilibérale, a donc par ses travaux été un lanceur d’alerte hors normes et nous a permis de découvrir et de désigner notre ennemi (B.A.BA de la politique comme l’ont bien théorisé Carl Schmitt et Julien Freund) : l’oligarchie financière cosmopolite dont la philosophie sous-jacente demeure un certain messianisme à la dimension planétaire.
Il est à noter que lors de l’adhésion au mouvement Jeune Nation mais aussi à l’Œuvre française, autrefois, les financiers qui mènent le monde était un des premiers ouvrages qu’il fallait lire afin de ne pas se tromper d’ennemi, les doctrines du nationalisme de Jacques Ploncard d’Assac le second, comme une réponse pour combattre et éradiquer les premiers.
Eugène KRAMPON
L’impérative homogénéité ethnique
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Un des préjugés les plus couramment entendus est que la mansuétude envers les migrants, que l’antiracisme militant, la discrimination positive, etc., seraient conformes à la « tradition humaniste européenne ». Par-là, les «droits de l’homme », abusivement imputés à cette tradition humaniste, s’opposeraient aux risques de tyrannie et de fascisme induits par les doctrines de la préférence nationale ou de la préférence ethnique. Il s’agit là d’un détournement de tradition. Les « droits de l’homme » sont un simulacre défiguré de l’humanisme classique. Il faut soutenir au contraire que l’humanisme classique et notamment hellénique défend la Cité comme ensemble ethnique homogène. Au rebours, l’humanitarisme multi-ethnique s’oppose de front à la tradition démocratique helléno-européenne et ne saurait déboucher que sur la dysharmonie sociale et le despotisme.
C’est le mérite des travaux du Cercle Nation et Humanisme d’Yvan Blot, surtout avec les études que ce dernier a consacré à Aristote, d’avoir montré que les racines de la démocratie et du bien-vivre ensemble de la philosophie politique grecque étaient fondées sur les notions d’homogénéité d’origine de la Cité, et de séparation rigoureuse entre les citoyens et les metoikoï, les étrangers.
Dans sa Politique, Aristote s’en prend tout d’abord à la notion d’apatride, de « citoyen du monde », Si en vogue dans l’idéologie cosmopolite moderne, bref d’individu abstrait et déraciné qui a le droit de s’installer où bon lui semble.
« La Cité fait partie des choses naturelles et l’homme est par nature un animal politique. Celui qui est sans patrie est soit un être dégradé, soit un être au-dessus des normes humaines. Il est comme celui qui est injurié par Homère, sans lignage, sans loi, sans foyer », expose le philosophe grec. Dans la démocratie athénienne classique, où l’impôt direct n’existait pas parce qu’il était considéré comme tyrannique, seuls les « métèques » (metoïkoï, étrangers résidents, l’expression n’étant pas péjorative) payaient une contribution, pour prix de leur acceptation dans la Cité. Démarche totalement inverse de la nôtre qui attirons les étrangers par des prestations sociales et des facilités refusées aux citoyens.
Le respect des Grecs envers les Lois (oï nomoï) de la Cité aurait été incompatible avec une déclaration universelle des droits de l’homme abstrait et déraciné, comme avec l’infraction permanente aux lois de la République, que constituent les régularisations administratives de clandestins ou le refus d’expulsion des délinquants, par humanitarisme ; ce qui constitue un acte tyrannique envers les citoyens et le législateur démocratique.
Périclès, que l’on ne peut soupçonner de pré-fascisme, renforça à Athènes la notion considérée aujourd’hui comme diabolique de préférence nationale ou, plus exactement, de préférence ethnique. Rejetant toute notion de droit du sol (est Athénien qui naît à Athènes), il renforça au contraire le droit du sang. Il fit voter que, pour devenir Athénien, l’enfant devait avoir ses deux parents, et non plus un seul, de citoyenneté athénienne. A l’époque, les tyrans, comme à Syracuse, étaient réputés utiliser le droit du sol, c’est-à-dire de naturaliser en masse les étrangers, pour submerger le peuple autochtone et abolir toute démocratie. C’est ce qui se passe aujourd’hui. Si, dans un dialogue imaginaire, Périclès rencontrait les dirigeants immigrationnistes actuels français, il les traiterait probablement d’apprentis-tyrans.
Les Grecs ont inventé la notion de philia, ainsi pertinemment définie par Jean-Marie Le Pen au cours d’un colloque « C’est la fraternité, la bienveillance hiérarchisée, une sorte d’amitié qui unit les citoyens entre eux, conforme à l’ordre naturel. […] Elle s’exerce en priorité au sein de la famille, puis à l’égard des amis, puis des compatriotes. Selon Aristote “il est clair qu’il vaut mieux passer la journée avec des amis et des personnes excellentes, qu’avec des étrangers et des premiers venus” ».
Cette philia hellénique s’oppose évidemment aux préceptes évangéliques impraticables du « tous les hommes sont mes frères ». La philia hellénique est humaniste, parce qu’inégalitaire, hiérarchisée, conforme à la nature. Je préfère mon frère de sang à l’étranger, mais jamais je ne songerais à faire du mal à l’étranger paisible. Et il agira de même vis-à–vis de moi, dans sa propre communauté, dans son pays. L’humanisme inégalitaire respecte l’ordre naturel ; il ne ment pas. L’humanitarisme égalitaire et utopique ment. Il débouche sur la tyrannie, cet enfer pavé de bonnes intentions.
Cette tyrannie que nous risquons de connaître bientôt, suite à l’explosion possible d’une guerre ethnique… Aristote l’évoque aussi, cette guerre civile, et il en décèle les mêmes causes en même temps, il propose une définition ethnique, c’est-à-dire humaniste, classique de la Cité : « Est aussi facteur de guerre civile l’absence de communauté ethnique tant que les citoyens n’en sont pas venus à respirer d’un même souffle. Car de même, une cité ne se forme pas à partir d’une masse de gens pris au hasard. C’est pourquoi, parmi ceux qui ont, jusqu’à présent, accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux ou pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles ». Bonne description des questions actuelles, il y a de cela 2400 ans…
Une cité harmonieuse ne peut-être fondée, selon Aristote, que sur la proximité ethnique et culturelle. Dans son œuvre historique et philosophique, Aristote décline, comme Thucydide, tous les désastres auxquels ont abouti l’accueil excessif des étrangers et le droit d’asile systématique au sein des cités grecques les Samiens accueillis chez ceux de Zancle et qui les chassent, les gens d’Amphipolis chassés par les colons de Chalcis qu’ils avaient imprudemment acceptés, les Syracusains en proie à une guerre civile avec les mercenaires étrangers qu’ils avaient enrôlés même chose à Byzance même chose à Antissa où les réfugiés de Chios, devenus séditieux, durent être chassés militairement. Etc. Notons qu’un peuple trop accueillant peut être chassé de chez lui. On l’a vu au Kosovo serbe. On le verra peut-être, pour commencer, dans certaines provinces de France.
Tout l’humanisme, historique ou philosophique de l’Antiquité classique, ne cesse de répéter cette évidence que l’humanitarisme moderne a oublié, mélanger les peuples est contraire à l’harmonie humaine et divine. Aristote explique « de même qu’à la guerre, la traversée de ruisseaux même négligeables disloque les phalanges, de même, toute hétérogénéité dans une cité provoque des conflits internes ». Jean-Marie Le Pen expose, commentant Aristote, au cours du colloque précité « Une cité doit donc être homogène dès lors qu’elle repose sur la liberté des citoyens. Seules les tyrannies, comme les Empires d’Orient ou d’Égypte peuvent se permettre d’avoir des peuples hétérogènes sous leur autorité ».
Il est certain que l’hétérogénéisation actuelle de la population française sape totalement les bases de la liberté (et de la « république » au sens romain), remet en cause la démocratie en introduisant privilèges sociaux indus et passe-droits, détruit l’universalité de la loi en introduisant des règlements communautaires particuliers.
Pour l’humanisme classique – qu’oubliera le Bas-Empire romain au profit de l’universalisme cosmopolite chrétien – le fondement de la liberté des citoyens est l’homogénéité de la Cité. La tyrannie de type oriental de l’Empire romain finissant était liée en grande partie, comme l’a montré André Lama (in Des Dieux et des Empereurs, EDE) à son excessive mosaïque ethnique. Vouloir concilier, comme on le croit aujourd’hui, une France multiraciale et une France démocratique, c’est une illusion, c’est vouloir marier la carpe et le lapin. Comme l’a vu Aristote, une cité multiethnique débouche soit sur la tyrannie soit sur l’anarchie.
Guillaume Faye, [Extrait de l’Archéofuturisme]
Orania, une communauté afrikaner en Afrique du sud
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Bienvenue à Orania:
Un reportage objectif, sans sous-entendus malveillants, les faits rien que les faits.
Concernant la communauté d'Orania, les auteurs de cette vidéo ont écrit un texte de référence qu'on trouve ici: http://www.anotretour.com/orania.htm.
Afrique du Sud : Orania, entre nostalgie de l'apartheid et peur du présent:
Un reportage fielleux à charge (voir le titre !) d’un média du système (France 24 est une chaîne du service public français).
De Wagner aux légendes d'Odin
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Les religions anciennes des Germains et des Scandinaves recelaient une contradiction singulière issue de la psychologie des peuples auxquelles elles étaient liées.
On y trouvait le culte de la force, une mentalité agressive, le désir exacerbé des aventures et de la gloire, ainsi qu'une acceptation orgueilleuse et joyeuse des épreuves inhérentes à cette conception belliqueuse.
Et pourtant, sur le plan métaphysique, cet optimisme dans l'action faisait place à un pessimisme étonnant.
L'Univers matériel était né du corps dépecé du géant Ymir (ou Ymer) qui avait été tué par Odin et ses frères, considérés comme une trinité créatrice. Ymir était une créature mauvaise, de même que tous les géants dont il fut le père, les Rimtussar, qui périrent tous, à l'exception d'un seul qui se sauva dans une barque avec sa femme et qui propagea leur race, après la période de la création originelle par Odin.
La rune blanche ? Fake news par Halfdan Rekkirsson
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L'étude des runes et du futhark est longue, ardue, et recèle bien des pièges.
La soi-disant "rune blanche" en est un. Voici une courte histoire de cette invention, pourquoi elle doit être oubliée, et comment retrouver sa voie quand on est perdu sur le long chemin de l'étude.
"Mon mari, Louis-Ferdinand Céline", entretien avec Lucette Destouches
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Pénuries Le grand secret que vous cachent les médias
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Les pénuries sont en train de s'aggraver. Elles sont désormais généralisées à tous les secteurs et à tous les pays.
Cependant le Covid à bon dos et ne suffit en aucun cas à expliquer l'ampleur de ces pénuries. Il y a une hypothèse qui permet de mettre en cohérence tous les éléments que nous vivons et qui peuvent sembler aussi incohérents et si déroutants.
Je vous propose cette semaine de réfléchir à l'hypothèse de la rareté et de la raréfaction des ressources et des matières premières. N'assistons-nous pas au ralentissement des activités humaines?
Je partage avec vous cette théorie pour enrichir votre réflexion. Ici, encore une fois, aucune vérité absolue, mais des pistes de réflexions pour prendre de la hauteur et vous aider à protéger VOS intérêts financiers, car vos sous, intéressent tout le monde!!!
MATIAS MONTERO : LE MARTYR DE LA JEUNESSE UNIVERSITAIRE PHALANGISTE
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Dans l'une des petites rues du quartier madrilène d'Argüelles, pas très loin de ce qui est aujourd'hui la Cité Universitaire, une plaque décorée d'une couronne mortuaire et de cinq roses appelle l'attention du passant : c'est la plaque qui indique l'endroit où fut assassiné, il y a déjà presque un demi-siècle, Matias Montero.
Matias Montero est tout un symbole pour la Phalange. Une des premières victimes du mouvement, mort dans la fleur de l'âge, alors qu'il n'avait que vingt ans, il devint le prototype et l'exemple de la jeunesse nationale-syndicaliste.
il nait à Madrid le 28 juin 1913. Etudiant en médecine, dès son entrée à l'Université il se distingue dans les activités du syndicalisme universitaire, prenant part à la formation du Syndicat Catholique des Etudiants. Le 9 février 1931 il écrit à Ramiro Ledesma pour lui exprimer son désir de s'intégrer au groupe de La Conquista del Estado, « sincèrement convaincu — dit-il à Ramiro dans sa lettre — que ses idées ouvrent un chemin salvateur dans l'actuelle confusion politico-sociale ». Sa lettre est la première adhésion écrite que reçoit le fondateur du national-syndicalisme.
Il interviendra ensuite, de façon décisive, dans la gestation et le développement du S.E.U. (Syndicat Espagnol Universitaire), considéré comme le noyau le plus précieux de la Phalange, et il fera partie du Triumvirat de cette organisation à la Faculté de Médecine. Jeune « à l'âme pure et au style clair » (A. Munoz Alonso), il se distinguera à tout instant par son courageux combat contre le marxisme, qui infestait la vie universitaire, et par son total dévouement à la cause de la révolution nationale.
Ramiro Ledesma, au jugement toujours dur et exigeant, dira de lui que, parmi les jeunes étudiants qui militent au S.E.U., parmi ceux qu'il considère comme la sève la plus prometteuse et la plus révolutionnaire du phalangisme, il est « celui qui a l'inquiétude historique la plus sensible ». Eloigné de la frivolité et de la dissipation habituelles à la jeunesse étudiante, il sait concilier l'amour des lettres et les tâches de l'étude et de la préparation scientifique avec l'action politique, tout cela dans le cadre d'une passion enflammée pour l'Université comme organe générateur de culture, au service de l'homme et de la Patrie. Sa passion universitaire, patriotique et révolutionnaire est résumée dans les peu nombreux écrits qui en sont parvenus jusqu'à nous.
Le 9 février 1934, alors qu'il rentrait chez lui après la vente du périodique F.E., un tueur marxiste lui tire une balle dans le dos et l'achève immédiatement après. Ce lâche assassinat exerça un terrible impact dans les milieux universitaires et dans les plus différents milieux politiques, entrainant des répercussions importantes pour le mouvement phalangiste. Ce crime impressionna tant José Antonio qu'il provoqua chez lui un changement radical dans son comportement de chef et dans toute sa vision de la vie. Ce fut un fait, dit Munoz Alonso, qui « décida du destin de sa vie, arrachant le dernier vernis des compromis de salon (...). La mort de Matias Montero conféra à José Antonio le sacrement militaire de la confirmation politique ». David Jato raconte que José Antonio chassait lorsqu'il apprit la nouvelle de l'assassinat du jeune militant. « J'en finis avec les actes frivoles de ma vie », dira succinctement le chef de la Phalange, sans pouvoir cacher sa douleur. « Le martyre de Matias Montero — dira plus tard José Antonio lors de la cérémonie funèbre célébrée en l'honneur de l'étudiant assassiné — n'est pas seulement pour nous une leçon sur le sens de la mort, mais aussi sur le sens de la vie. » Comme le remarque justement le professeur Munoz Alonso, il y a dans ces mots tout un témoignage de la transformation intérieure qui s'opère en José Antonio et qui, à travers lui, ne laissera pas d'exercer une incontestable influence sur le mouvement. « La Phalange doit à Matias Montero la grâce de l'austérité et de la sincérité profondes et José Antonio l'engagement existentiel de son sacrifice. »
En l'honneur de Matias Montero, Sanchez Mazas composa sa Prière pour les morts de la Phalange (1), et en sa mémoire on proclamera plus tard la date du 9 février « Jour de l'étudiant assassiné ».
Avec Matias Montero, la Phalange perdait sans aucun doute l'un de ses hommes les plus précieux, une de ses plus riches possibilités humaines. Le 9 février de cette fatidique année, fut coupée I’«une des plus belles promesses que le S.E.U. pouvait offrir au courant national-syndicaliste », dit Francisco Bravo. Mais en même temps qu'elle perdait un homme, un jeune militant dont la présence se faisait indispensable, la Phalange gagnait un symbole, un mythe vivant, un exemple capable de capter les énergies et d'orienter les volontés.
Sur le cadavre de Matias Montero, on trouva dans l'une de ses poches les épreuves d'un article de sa main, qui portait comme titre « Les flèches d'Isabelle et de Ferdinand », et qui fut publié quelques jours plus tard dans le périodique F.E. Les citations reproduites ci-dessous en sont extraites. Ce fut le message posthume, ardent et plein d'espoir de cette jeune âme, courageuse et généreuse, que José Antonio compara à celle du « Doncel de Siguenza », Martin Vasquez de Arce, homme d'armes et de lettres de l'Espagne du XVe siècle, qui tomba dans la fleur de la jeunesse devant les murs de Grenade, alors qu'il était sur le point de conquérir cette ville, la dernière des royaumes arabes de la Péninsule, et de parvenir ainsi à l'unité de l'Espagne. Matias Montero, écrit José Antonio dans la brève note de présentation pour l'article du militant assassiné, « s'était déjà entièrement donné à la Patrie et à la Phalange, avec noblesse, avec intelligence, avec joie », et « il meurt avant que notre soleil parvienne à son zénith », sans pouvoir voir se réaliser son rêve d' « une Espagne forte et aux architectures harmonieuses sous la lumière solaire ».
Matias Montero mourut, en effet, comme le fera aussi son chef qui prononçait ces paroles, avant de voir la victoire, la victoire contingente et relative, souvent éphémère, du triomphe politique et militaire. Mais dans ses yeux moribonds luisait déjà le soleil de l’aurore: il y avait certainement l’intuition que la victoire, définitive et suprême, cette fois, celle qui compte réellement, l’a déjà obtenue celui qui immole sa vie d’une manière désintéressée pour le triomphe de la lumière.
Antonio MEDRANO
(Traduit de l'espagnol par Georges GONDINET)
Morceaux choisis de MATIAS MONTERO
— « Espagne invertébrée (2). Tel a été le cri angoissé de beaucoup à la vue des maux de la Patrie. Certes. Espagne invertébrée, sans moelle, sans nerf, refuge facile de rhétoriciens jacobins et de bourgeois mous, qui arborent le piteux étendard libéral. Hommes sans foi en leurs propres convictions, qui n'hésitent pas à ouvrir les portes du Pouvoir aux hordes de l'Islam rouge, dont la clameur dit que Marx est Dieu et que Lénine est son prophète. »
— « II est urgent que nous, les jeunes, qui contemplons le panorama espagnol, nous abandonnions notre position de spectateur, et que nous jetions avec courage et foi sur nos épaules la grande charge. Donner des vertèbres à l'Espagne. Faire en sorte que croisse sur le territoire de l'Espagne l'épine dorsale d'une institution qui lui donna autrefois unité et sagesse : l'Université. Aujourd'hui nous n'avons pas d'Université. Ne crois pas, lecteur, que ces vieux ou très modernes édifices que l'on appelle Facultés puissent être l'authentique Université Espagnole. L'habit ne fait pas le moine. Dans des temps reculés, Alphonse X le sage expliquait : l'Université est la « réunion de maîtres et d'élèves », et, disait le grand roi, elle a pour fin la vérité. Ces paroles ne sont pas applicables à nos centres d'enseignement, déchirés en factions, divisés par des luttes et ensanglantés par l'émeute. Dans nos universités, envahies par la classe positiviste et mercantile, dans notre Université de faible valeur culturelle. Il faut donc que nous relevions l'Université, Alma Mater dans l'avenir de l'Espagne. Une Université pure de passions, bloc compact de professeurs et d'étudiants, qui marche enthousiaste à la recherche de la culture au service de la Patrie. Oui ne considère pas la science comme une fin, non, mais qui voit en elle un instrument de rédemption humaine et que ses chercheurs, en créant la science pure, ont besoin de la ferme base d'une grande splendeur technique, qui apportera au peuple d'Espagne joie, optimisme et confiance en son destin.
« Bien sûr, l'entreprise est ardue et pénible, car on n'improvise pas et on ne fait pas émerger des ruines d'aujourd’hui l'Université idéale que nous proposons ; mais si, conscients de notre devoir, nous formons des Phalanges de Sacrifice, il ne sera pas si lointain le jour lumineux où l'Université Impériale de la Jeune Espagne étendra sa renommée et sa culture par les routes du monde. »
— « Bientôt seront achevés les magnifiques bâtiments de la Cité Universitaire; mais s'il leur manque l'esprit et l'âme, ce seront seulement de belles couvertures qui recouvriront un intérieur abject et leur destin sera triste. L'effort est nécessaire. Non celui qui s'accroît rapidement au rythme d'une harangue pour s'affaiblir et baisser jusqu'à l'oubli, mais l’effort quotidien et intérieur, tendu et persévérant de ceux qui sentent leur cœur plein de foi, et qui marchent avides de vérité derrière les flèches d'Isabelle et de Ferdinand. »
— « Peut-être la haine nous guette-t-elle dans le désert avec de faux mirages de paradis soviétiques ? Nous, jeunes fervents de la steppe, nous n'y croirons pas. Nous savons que la vie est service et notre attitude ascétique rejettera la tentation marxiste. Nous ne voulons pas pénétrer dans ses jardins à la flore insalubre, dont les émanations diluent dans les âmes juvéniles les belles convictions gravées avec l'étampe de la tradition espagnole, tradition d'honneur, de gloire et de sainteté (...). »
— « Nous devons sentir le battement généreux du génie de l'Espagne, génie qui répandit dans le monde la vocation universelle de notre race catholique, bras armé de l'unité humaine. »
— « Empire et Université : c'est ce que doit proclamer notre mot d'ordre aujourd'hui. Que dans les cieux de la latinité poussent leur chant les Aigles de Rome, qu'ils proclament sur les terres vicieuses et libérales la beauté suprême et symbolique des faisceaux et des flèches. »
— « Ne doutez pas, donc, jeunes qui portez en vous l'Université. Nous ne vous offrons pas le plaisir ni la commodité. Au contraire, avec nous vous endurerez peines et travaux, et peut-être nous sentirons-nous accablés par la fatigue du combat. Mais, comme notre foi est inébranlable et notre volonté passionnée, pour nous se lèvera le grand jour espagnol où le tintement allègre des vieilles cloches universitaires unira ses sons de bronze à la clameur de victoire qui répandra à travers la Patrie vertébrée la joyeuse chanson espagnole. »
— « Nous vous attendons, futurs camarades, le bras tendu, symbole et défense de la Pax Romana. »
Notes :
(1) Le lecteur pourra trouver une traduction de cette prière dans le livre d'Arnaud Imatz, José Antonio et la Phalange Espagnole Ed. Albatros, 1981, pp. 143-144. On peut notamment y lire : « Victimes de la haine, les nôtres ne sont pas morts par haine, mais par amour et le dernier secret de leur cœur est l'allégresse avec laquelle ils ont donné leur vie pour la Patrie. » (N.D.T.)
(2)Allusion à une œuvre de José Ortega y Gasset intitulée Espana invertebrada (N.D.T.)
Textes extraits de Falange Espanola, numéro du 22 février 1934 et traduits de l'espagnol par Georges GONDINET.
Source : TOTALITE – N° 14, printemps 1982.
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