Mais quelle est cette secte qui dirige le monde ? par Pierre-Emile Blairon
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Portrait d’un robot
Il nous faut d’abord dresser un portrait-robot (on ne peut pas si bien dire !) du sectateur mondialiste-type ; choisissons-le de nationalité française, celle que nous connaissons le mieux, mais il n’est pas plus Français que Guatémaltèque ou Martien.
Il a été formaté en France (ENA et Sciences Po) et aux Etats-Unis (Yale ou Harvard) ; c’est un Young Leader[1], la créature arrogante d’une sorte de club élitiste franco-américain qui se permet de choisir (en finançant leurs études) les futurs dirigeants politiques, financiers, économiques et médiatiques de la société française (existe maintenant en version franco-chinoise - on n’arrête pas le progrès- avec la bénédiction de l’inévitable Attali, le fléau de Dieu, celui qu’on voit sourire béatement derrière chaque Président français depuis Mitterrand lors des cérémonies d’investiture).
Le Young Leader fait aussi partie de l’une ou de plusieurs de ces officines qui rassemblent leurs membres périodiquement dans un grand fracas médiatique sous prétexte que leurs réunions sont « secrètes » : Bilderberg, Trilatérale, Open Society de Soros, Forum de Davos, Fondation Rockefeller, le club Le Siècle d’Olivier Duhamel[2], Skull and Bones, Fondation Gates, etc.
Notre homme-robot est un parfait nomade qui n’a de connaissance des pays qu’il traverse que le confort des hôtels de luxe qui l’hébergent, confort agrémenté de « shoots » et de gâteries sexuelles selon ses « orientations », la plupart du temps exclusivement perverses (c’est qu’on s’ennuie dans la routine !)
On lui a inculqué une aversion totale pour la nature, l’histoire, les traditions, l’enracinement, l’attachement à un sol ou à un peuple ; il n’a aucune connaissance culturelle en dehors de ses spécialités consacrées principalement à l’économie, aux opérations boursières et à l’art de manipuler les foules en jouant de la flûte ; il est probable qu’un élève studieux d’une 3ème , des années 1950, aurait pu lui en remontrer en culture générale mais s’il ne s’est jamais aventuré dans les labyrinthes lumineux de la langue d’un Gracq, il vous dira ce qu’il faut en penser parce que ses maîtres n’auront pas oublié de programmer le neurone adéquat. Notre « homme » est un as de la simulation et de la dissimulation.
Enfin, pour compléter ce charmant tableau, il a une haine viscérale pour « le bon peuple » en même temps que ces manants lui inspirent une trouille tout aussi incontrôlée ; c’est juste à ce (dernier) moment qu’il redevient humain.
Il nous faut voir maintenant comment on est arrivé à l’émergence d’un tel monstre.
Les films prophétiques de Stanley Kubrick
Stanley Kubrick est mort le 7 mars 1999 juste après avoir terminé la réalisation de Eyes wide shut, qu’il considérait comme son meilleur film. Il y a donc 22 ans.
La plupart des spectateurs du film, mais aussi des critiques, n’y ont rien compris ; et, mieux, pour se défendre de leur incapacité à l’expliquer, ils ont affirmé que, de toutes façons, il n’y avait rien à comprendre, que ce n’était qu’un « film de cul » décrivant une orgie satanique organisée par l’upperclass new-yorkaise avec un scénario aux dialogues indigents rappelant le film de série B éponyme : Orgie satanique, sorti en 1965. Ce bon Kubrick est bien fatigué, circulez, y a rien à voir.
Mais Stanley Kubrick ne s’est pas contenté d’être parmi les plus grands cinéastes de tous les temps, salué pour sa technique et l’éclectisme de ses choix, il est aussi un visionnaire, de ceux dont on ne reconnaît le génie prédictif que lorsque les événements qu’ils ont décrits arrivent effectivement.
J’ai choisi de parler des œuvres de Stanley Kubrick pour n’avoir pas à remonter aux racines du mal, à savoir au frankisme (fin du XVIIIe siècle), aux Illuminati (début du XVIIIe siècle) ou aux francs-maçons (fin du XVIe siècle) même si ces sociétés plus ou moins secrètes et d’autres beaucoup plus anciennes (la Kabbale, La Confrérie du Serpent) constituent les références (mal comprises) de celle qui gouverne la planète aujourd’hui.
2001 : L’Odyssée de l’espace et le transhumanisme
2001 : L’Odyssée de l’espace, l’autre film prophétique de Kubrick est sorti en 1968 ; il y a trois personnages principaux dans ce film : un monolithe noir[3] qui symbolise la Connaissance apportée aux hommes par des extraterrestres, vraisemblablement originaires de Jupiter, un humain, David Bowman, qui servira d’objet d’observation à ces mêmes extraterrestres[4], un ordinateur, appelé Hal 9000 dans la version originale et Carl 500 dans la version française qui va préfigurer la révolte des robots qui vont s’humaniser jusqu’à défier leurs créateurs et se libérer de leur joug. En quelque sorte, l’histoire de Prométhée défiant les dieux qui recommence.
Le scénario ? Il y a plusieurs millions d’années, une tribu d’australopithèques découvre un monolithe noir déposé devant leur caverne ; en le touchant, ils acquièrent un savoir qui leur permet d’utiliser les os des animaux qu’ils mangent comme armes pour vaincre les tribus ennemies. C’est la scène-culte, exactement archéofuturiste, la plus célèbre de l’histoire du cinéma, qui montre l’un d’eux tuant son adversaire avec un os qu’il va ensuite lancer vers le ciel ; l’os tournoyant se transforme en un vaisseau spatial qui vogue au rythme d’une valse de Strauss ; raccourci stupéfiant entre notre plus vieille histoire et notre plus lointain futur. Une équipe de cosmonautes retrouvera ce même monolithe enfoui dans le sol lunaire [5], émettant des ondes en direction de Jupiter ; il sera encore présent, immense, en orbite autour de Jupiter où va accéder David Bowman au terme d’un voyage à travers l’espace et le temps, et le temps aussi de sa propre vie qui défilera devant les yeux hallucinés du cosmonaute.
Le monolithe noir se dressera une quatrième fois, implacable, tel Thanatos, le juge des morts, devant le lit de Bowman, vieillard agonisant.
La dernière image du film est celle d’un fœtus, probablement Bowman lui-même, image d’espoir, de recommencement, de renaissance, symbolisant le cycle des réincarnations.
Une grande partie du film, entre les fantastiques images de début et de fin, raconte l’emprise progressive du robot sur les humains qui sont censés êtes ses maîtres. L’humanisation du robot ou la robotisation de l’Homme est un lieu commun de la science-fiction depuis Frankenstein. L’œuvre de Marie Shelley, si bien nommée : Frankenstein ou le Prométhée moderne, a été écrite en 1818 ; on connaît l’histoire : Un jeune savant nommé Frankenstein [6] décide de fabriquer un être humain en assemblant des parties diverses de cadavres glanées dans les cimetières. Nous allons voir que « La secte qui dirige le monde » a plus d’affinités avec la créature hagarde de Frankenstein, composée de chairs putrides sanguinolentes, qu’avec une répliquante (femme-robot) de Blade Runner (l’autre film-culte de la SF) mignonne et bien propre sur elle.
C’est cette partie-là du film qui met en vedette le robot qui intéresse précisément La-Secte-qui-dirige-le-monde ; Car la principale obsession (ils en ont d’autres) des membres de la Secte qui sont biologiquement des humains, quoiqu’ils fassent, est l’immortalité du corps ; celle de l’âme ne les intéresse aucunement comme ne les intéresse pas non plus les corps autres que le leur, ils ne sont pas du tout altruistes ; quand ils pensent « élitistes », il convient de traduire : égoïstes ; les Sectateurs sont psychiatriquement malades, dotés d’un ego surdimensionné, d’une vanité incommensurable (qui se traduit universellement par ce qu’on appelle l’hubris), d’un narcissisme hors normes qui en fait des manipulateurs pervers ; on retrouvera ces traits de leur caractère tout au long de leur parcours sociétal, notamment par de sordides faits divers qui les impliquent dans des histoires de délinquance financière ou sexuelle dont ils se sortent toujours. On ne compte plus les membres du gouvernement mis en examen [7].
Les Sectateurs sont progressistes, c’est-à-dire qu’en bons matérialistes athées, ils ne croient qu’au progrès de la technique, or, ce progrès-là se heurte, dans son évolution qu’ils aimeraient infinie et sans obstacle, à une évidence naturelle que nous pensions jusqu’à présent incontournable : la mort.
Les Sectateurs se comportent comme des Titans prométhéens : ils rêvent de gigantisme (de titanisme), ils rêvent d’être Dieu, de le remplacer, de créer (pour eux uniquement) un paradis sur Terre.
Les savants savent désormais comment enrayer l’oxydation des cellules qui est le principal facteur de leur vieillissement [8] ; Les études qui se poursuivent dans ce domaine sont, bien évidemment, financés par les richissimes dirigeants de la Secte, comme ils financent aussi la recherche sur les nanoparticules insérées dans des corps humains qui permettront de changer les organes déficients et donc, à terme, le corps en entier [9]
Mais, mesdames et messieurs qui me lisez, ne rêvez pas ! L’immortalité, ça n’est pas pour vous !
Et c’est là que vous allez comprendre (pour ceux qui ont raté quelques épisodes [10]) ce qui est en train de se passer au moment où j’écris, le 3 février 2021.
« Rien ne garantit qu’une humanité augmentée sera tolérante vis-à-vis des humains traditionnels. […] La possible tyrannie de la minorité transhumaniste doit être envisagée avec lucidité. »
Ainsi s’exprime le représentant du transhumanisme en France, Laurent Alexandre, dans son livre dont le titre ne prête à aucune ambiguïté : La Mort de la mort[11].
Et il va rajouter un peu plus loin :
« Avoir des millions de nanorobots médicaux dans le corps est une perspective intéressante, à condition que la sécurité informatique soit assurée. Imaginez que des bioterroristes parviennent à prendre le contrôle de ces nanorobots ! En les rendant agressifs, ils pourraient tuer d’un clic de souris des millions d’individus […] Une attaque terroriste virale, avec par exemple une version génétiquement modifiée du SRAS, de la variole ou autre, pourrait provoquer des millions de victimes avant qu’un vaccin ne soit disponible [12]. »
Epoustouflantes, ces dernières lignes, non ? Le copain de Bill Gates a écrit son livre en 2011, il y a 10 ans !
Mais les premières lignes sont aussi « prophétiques » ; je le dis et le redis : la Secte ne cache jamais rien de ses monstrueuses intentions. D’abord, la menace : « la possible tyrannie de la minorité transhumaniste » que la Secte met précisément à exécution en ce moment. Puis le projet est exposé : en fait de « terroristes », ce sont les adeptes de la Secte eux-mêmes qui prendront « le contrôle de ces nanorobots » et qui pourront donc éliminer à leur guise tout contrevenant à leurs diktats : « ils pourraient tuer d’un clic de souris des millions d’individus », rajoute Alexandre.
Il n’a jamais été question pour la Secte d’étendre le bénéfice de l’immortalité corporelle à l’ensemble de l’humanité. Et pour cause ! Imaginez la planète qui déborde déjà avec 7 milliards d’individus dont les enfants pourraient ne jamais mourir… Là encore, la Secte nous a avertis (par les inscriptions sur les « Georgia Guidestones [13] ») qu’elle avait fixé le seuil maximal de la population mondiale à 500 millions d’individus. Il faut bien éliminer les autres d’ici là, donc 6 milliards 500 millions d’humains.
La Secte espérait bien arriver à ses fins avec la fabrication par les Chinois (et les Français aussi, semble-t-il) d’un virus qui permettrait une belle hécatombe pour commencer. Raté, l’éléphant n’a accouché que d’une souris et la terrible pandémie que d’une grippe à peine plus sévère que les grippes saisonnières. La Secte va-t-elle se rattraper avec l’inoculation d’un pseudo-vaccin OGM [14] bien mortel ? L’avenir nous le dira. En attendant, le premier volet de l’objectif Covid a été pleinement atteint : la soumission de la population planétaire aux injonctions pourtant hautement stupides de la Secte ; mais, d’un mouton, on ne fait pas un loup et d’un imbécile un génie et, comme disait Céline : « J'ai toujours su et compris que les cons sont la majorité, que c'est donc bien forcé qu'ils gagnent ! »
Eyes wide shut et le satanisme
Revenons au dernier film de Kubrick ; le titre est éloquent : les yeux grand fermés ; c’est exactement l’attitude de repli des populations actuellement ; il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ; les éléments qui viennent à l’encontre du matraquage médiatique concernant cette pseudo-pandémie comme les statistiques officielles prouvant les unes après les autres qu’il n’y a jamais eu d’augmentation du nombre de morts supérieure à la moyenne depuis 1945 ne servent à rien ; les masses ont décidé de ne rien voir, de garder les yeux fermés. Il est plus confortable d’adopter une attitude moutonnière et de faire comme la majorité plutôt que de penser par soi-même, de se faire une opinion et de découvrir que la vérité va à contre-courant de la doxa officielle.
Là encore, la Secte ne cache pas les statistiques ni leur caractère officiel, donc authentique et vérifiable comme si elle savait que rien désormais ne pourrait convaincre les foules que le Covid n’existe pas et n’a jamais existé ; le lavage de cerveau, qui fait croire qu’on peut mourir du Covid alors qu’on meurt d’une comorbidité (ou de vieillesse, ou des deux), s’est avéré d’une totale efficacité sur la quasi-totalité de la population planétaire et l’on reste toujours effaré de constater cette unanimité même si l’on connaît les méthodes employées pour arriver à ce résultat. L’idée m’était même venue (parce que j’aime bien lire des ouvrages de science-fiction) que ce pouvait être avec l’appui (et sur l’injonction) d’autres puissances extérieures à notre monde, plus efficaces que la Secte, mais tout aussi nocives, sinon plus.
En vérité, et pour revenir sur Terre, notre planète, cette technique de propagande (du titre de l’ouvrage d’Edouard Bernez, Propaganda, dont se sont inspirés tous les petits apprentis-dictateurs), a été bien étudiée par Noam Chomsky, Lucien Cerise ou Philippe Bobola qui nous ont expliqué comment fonctionne la « fabrication du consentement » des masses sur le principe de l’hypnose, ce qu’on appelle « l’ingénierie sociale ».
Mais ce titre – et ce film – concernent un autre domaine, moins policé et moins lisse sur le plan esthétique que celui traité par 2001 : l’Odyssée de l’espace, où l’opinion est tout aussi volontairement aveugle et qui constitue l’autre visage de la Secte, encore plus effrayant, et c’est pour cette raison que ce visage est dissimulé dans les plus importantes scènes du film.
Le personnage principal est un médecin dont le rôle est interprété par Tom Cruise, fréquentant la haute bourgeoisie new-yorkaise, qui, par curiosité, se fait inviter à une soirée très spéciale et très fermée – il n’en sait pas plus - où l’on doit se rendre masqué.
Dans ce grand manoir fortement gardé où arrivent de luxueuses limousines, le jeune médecin va se trouver confronté à un spectacle mêlant à la fois la frénésie de scènes orgiaques et la rigueur glaçante d’une cérémonie accompagnée de lugubres mélopées, offrant tous les aspects d’un rite satanique. Le médecin, qui n’a pas reçu d’invitation en bonne et due forme, est démasqué – dans les deux sens du terme - et doit encourir une lourde sanction dont on devine la sévérité ; il est secouru par une jeune femme qui s’offre à sa place en sacrifice et qui sera effectivement retrouvée morte le lendemain d’une overdose.
Il raconte sa mésaventure à Ziegler [15], l’organisateur de la soirée qu’il connait bien, puisqu’il est l’un de ses riches patients, mais dont il ignorait le rôle et la présence à la soirée. S’ensuit au cours de cette entrevue un dialogue où Ziegler l’admoneste et lui fait entrevoir le danger auquel il vient d’échapper : « Ecoute, Bill, tu ne sais pas dans quel guêpier tu t’es fourré hier soir. Tu as une idée du monde que tu as côtoyé ? Crois-moi, ces gens ne sont pas n’importe qui ; si je te disais comment ils s’appellent… Je ne vais pas le faire, évidemment, mais si je te le disais, tu n’en dormirais pas de la nuit. »
Drogue, sexe, satanisme, meurtres, magie noire : la Secte. L’affaire Epstein 20 ans avant. Il n’y manque que la pédophilie et les enfants offerts en sacrifice au diable.
Magie kabbalistique et puritanisme biblique : l’alliance de la carpe et du lapin
Mais, pour revenir à la réalité, comment des gens qui ne croient ni à Dieu, ni à diable, participeraient-ils à de telles orgies dont le décorum et les rites semblent inspirés d’une autre époque ? Comment une femme aussi austère que Christine Lagarde qui dirige le FMI peut-elle s’enticher de numérologie [16] ?. On l’entend dans cette vidéo demander à son auditoire de « penser au 7 magique » et prédire en 2014 (guématrie : 7, en additionnant les chiffres) » les 7 années prospères qui vont suivre jusqu’à 2021 », année où « le FMI aura quelque à faire ».
Sans doute, 7 années « prospères » pour les mondialistes et une année 2021 où ils espèrent leur triomphe final, mais une année terrible pour les peuples opprimés par eux.
La secte la plus célèbre et la plus fermée des Etats-Unis a son siège à Yale ; elle a été fondée en 1832 et a accueilli en son sein certains présidents des Etats-Unis, comme la famille Bush ; la secte s’appelle très romantiquement Skull and Bones, crâne et os. Des visiteurs qui se sont introduits par effraction dans le « saint des saints » ont contemplé un décor funèbre : murs tapissés de velours noir ou rouge, pentagramme, une gravure représentant un cercueil et des crânes Tous les ingrédients du parfait petit magicien, genre Harry Potter. On pourrait en sourire si cette caricature de décor de film pour faire peur aux enfants n’était pas prise au sérieux par les individus les plus puissants des Etats-Unis et donc de la planète.
Il est probable que cette mise en scène macabre qui souligne l’attrait des Américains pour le satanisme considéré alors comme une transgression libératrice, trouve ses origines dans celles des Etats-Unis, avant même les pompeux rituels maçonniques, lorsque les premiers puritains chassés d’Angleterre s’installèrent dès 1620 dans le Massachusetts, gens frustes et manichéens n’ayant pour tout repère spirituel que les injonctions bibliques auxquelles ils s’adonnaient dans la plus stricte observance, étouffant les moindres tentatives de liberté de penser et d’indépendance ; c’est dans ce même Massachusetts que, quelques années plus tard, en 1692, éclata l’affaire des « sorcières » de Salem et les procès sordides qui s’ensuivirent qui aboutirent à l’exécution de 14 femmes et 6 hommes.
Nous allons retrouver ce même archaïsme superstitieux dans ce qu’on pensait être l’endroit idéal où s’épanouissait la « modernité », la joie de vivre et la libération des mœurs de cette Amérique coincée : Hollywood.
On se trompait lourdement ; le cinéma américain est tout aussi prude que les premiers pilgrims et il faut s’appeler Kubrick pour oser filmer une paire de fesses ; par contre, l’hémoglobine coule à flots et on s’ingénie à montrer complaisamment et avec force détails tous les massacres, à la tronçonneuse ou avec tout autre ustensile.
Les affaires de sexe ne se traitent pas dans les films, elles se font dans les coulisses et sur les canapés des producteurs ; le répugnant Weinstein sera le premier à tomber sous la charge accusatrice de pas moins de 93 actrices.
Les Américains, dont les pulsions sexuelles étaient refoulées depuis des siècles, s’étaient arrangés autrement depuis longtemps et s’adonnaient secrètement à toutes sortes de perversités, pratiques d’autant plus facilitées qu’ils disposaient d’un solide compte en banque et d’une notoriété suffisante pour décourager les soupçons.
Hollywood et la pédophilie
Mais que peut-on chercher quand on a tout : l’argent, le pouvoir, la gloire ? D’abord, l’immortalité, on l’a vu ; mais après ?
Eh bien, on cherche des dérivatifs à son ennui (surtout s’il doit durer éternellement) , de nouvelles sensations, on cherche à jouer avec ses pairs à qui repoussera toujours plus loin les limites de sa puissance et à transgresser tout ce qui paraît constituer les tabous d’une société qui ne doivent être respectés que par les autres, ceux qu’on paye et qu’on domine.
Et voici qu’on en arrive à la pédophilie, une perversion qui gangrène la totalité de la planète.
Aux USA, le FBI annonce qu’il y a actuellement 1800 enquêtes en cours, qu’une opération datant du mois de janvier de cette année a permis de libérer 33 enfants, que 473 personnes ont été arrêtés l’année dernière pour trafic d’enfants [17].
Hollywood se retrouve encore en première ligne. Un jeune producteur hollywoodien s’est résolu à dénoncer ce dont il a été témoin [18] ; c’était en août 2020.
Et la saga Epstein était déjà passée par là, affaire qui, après celle de Weinstein, libère la parole ; Epstein, cet homme d’affaires milliardaire, agent du Mossad et de la CIA – exactement le même profil que le père de sa compagne Guislaine Maxwell, Robert Maxwell, milliardaire britannique aujourd’hui disparu [19] – filmait les ébats sexuels de ses prestigieux invités avec des jeunes filles mineures ; cela permettait ensuite bien sûr de les faire chanter ; on a répété entre autres les noms des Clinton [20] et du prince Andrew, le fils de la reine Elisabeth ; Epstein sera retrouvé pendu dans sa cellule ; personne ne croit à un suicide, bien sûr ; il est inutile de s’attarder sur cette affaire que tout le monde connaît ; il nous faut juste rappeler que, dans ce grand cercle des puissants, tout le monde se fréquente, investit dans les mêmes entreprises, échange ses partenaires, femmes, filles, fils, maris, se retrouve dans les mêmes clubs sélects, les mêmes plages paradisiaques, les mêmes îles privées, prend les mêmes cocktails dans les mêmes yachts ou les mêmes jets, boit les mêmes coupes de champagne dans les mêmes hôtels particuliers, tous aussi luxueux dans n’importe quelle partie du globe, et participe, in fine, aux mêmes orgies pédo-sataniques sans crainte de se faire prendre en se protégeant les uns les autres.
Guislaine Maxwell est toujours en prison et toujours vivante ; parlera-t-elle ? Rien n’est moins sûr maintenant que ses amis sont au pouvoir en Amérique.
Du marécage new-yorkais au Marais parisien
Epstein avait des liens étroits avec la France, il possédait un bel hôtel particulier à Paris, avenue Foch, Guislaine Maxwell est britannique, mais aussi française (née à Maisons-Laffitte), mais aussi américaine ; l’une de ses sœurs, Christine, spécialisée dans le domaine de l’internet avec sa société Chiliad, s’est installée en France, à Meyreuil, une petite commune limitrophe d’Aix-en-Provence, à la fin des années 1990 [21].
Jeffrey Epstein avait un correspondant à Paris, Jean-Luc Brunel-Benchemoul, qui avait créé deux agences de mannequins et qui aurait fourni Epstein en très jeunes filles ; accusé de viol sur mineurs, il a été arrêté par la police française le 17 décembre 2020.
Comme l’Europe et la France ont toujours avalé toutes les turpitudes venant des USA, le courant pédophile a traversé l’Atlantique pour s’installer en France où il semble encore plus actif, et peut-être depuis aussi longtemps qu’aux Etats-Unis.
Tout comme en Amérique aussi, les langues se sont récemment déliées avec le témoignage de nombreuses victimes de pédophiles gravitant dans les hautes sphères du pouvoir politique, médiatique, culturel.
Certains se souviennent de l’affaire du Coral en 1982, un centre éducatif où ont été commis des actes pédophiles ; l’un des protagonistes, qui accusait certaines personnalités du monde politique et littéraire (déjà) est retrouvé mort ; les enquêteurs ont conclu à un suicide (déjà).
En 1996, c’est l’affaire Dutroux en Belgique, en 2003, l’affaire Fourniret, en 2005, l’affaire d’Outreau, en 2007, l’affaire Evrard… mais c’est l’affaire Matzneff, qui va véritablement réveiller l’opinion en 2019 quand elle s’aperçoit que les milieux culturels, politiques et médiatiques étaient depuis toujours très tolérants à l’égard de la pédophilie au point que certains individus invités à l’émission Apostrophes dirigée par Bernard Pivot, comme Daniel Cohn-Bendit ou Gabriel Matzneff, n’hésitaient pas à décrire leurs expériences pédophiles.
Le livre de Vanessa Springora paru en décembre 2019, qui raconte sa relation avec Matzneff alors qu’elle avait 14 ans, jette un pavé dans la mare de la bienpensance ; le livre de Camille Kouchner, fille de Bernard Kouchner et d’Evelyne Pisier, Familia Grande, s’engouffre dans la brèche en dénonçant les agressions sexuelles commises envers son frère Julien par leur beau-père, Olivier Duhamel.
C’est ainsi que l’on reparle de la mort mystérieuse de l’actrice Marie-France Pisier, retrouvée au fond de la piscine de la propriété familiale de Sanary, par la voix de Julien : « Je n'ai jamais cru que ma tante se soit suicidée, mais je ne sais pas comment elle est morte. Ma seule certitude, c'est que toute cette histoire [concernant l'acte de pédophilie] l'a tuée. » Marie-France Pisier s’était élevée, avant sa mort, contre l’apathie de sa sœur à propos des relations connues d’Olivier Duhamel avec son beau-fils ; il se passait de drôles de choses dans cette maison de Sanary où « les jeunes sont offerts aux femmes plus âgées » selon les dires de Camille [22]. Enfin, la dernière qui vient de sortir, le 25 janvier 2020, juste quelques jours après l’affaire Duhamel : l’affaire Richard Berry, un acteur connu, marié à l’époque à Jeane Manson, chanteuse et actrice, accusé par sa fille de l’avoir violée alors qu’elle avait 8 ans ; elle en a 45 aujourd’hui.
Il est fort probable que la liste des plaintes à venir sera longue, en Amérique, en France et ailleurs puisque ces pratiques incestueuses et pédophiles sont habituelles chez les adeptes de la Secte.
Pour conclure, j’aimerais donner un ordre d’idée de ce que pourrait représenter numériquement la Secte sur le plan mondial en prenant arbitrairement comme unité de base l’unité décimale pour simplifier.
Pour une population mondiale de 7 milliards d’individus (où l’on retrouve le chiffre 7) :
En passant rapidement sur le cœur du noyau de la Secte (7, 70, 700, 7000 qui seraient les véritables maîtres du monde) :
Les comploteurs seraient au nombre de 70 000, en y ajoutant les chefs d’Etat, les membres des gouvernements de la planète, les divers membres des clubs secrets déjà cités, les communicants : (journalistes, publicitaires), les grands patrons, les vedettes du showbiz collabos, la jet set, les syndicalistes corrompus… donc en pourcentage sur la totalité de la population planétaire : 0,001 %
Leurs affidés, leurs suiveurs, leurs employés, leur clientèle comme on disait chez les patriciens romains, leurs laquais, grassement payés, auxquels il faut rajouter leurs chiens de garde (leurs milices : police, gendarmerie…) bien dressés, à défaut d’être bien payés : 70 millions, soit 1 % de la population mondiale. Le dissident russe Zinoviev, opérant les mêmes calculs, estimait à quelques 50 millions le nombre de ces employés du Système [23] en 1999.
Les ennemis des comploteurs seraient les complotistes, selon la qualification des comploteurs. Nous reprendrons les mêmes chiffres, pour être à égalité. 70 000 résistants, lanceurs d’alertes, écrivains, journalistes, blogueurs, influenceurs qui ont analysé les intentions malfaisantes de la Secte bien avant le début de leur application, soit 0,001 %.
Les hommes et les femmes de bon sens, qui sont passé au travers du nuage toxique qui se diffuse principalement par hypnose (ingénierie sociale) en allumant la télévision (publicité, infos, images subliminales) ou la radio (publicité, infos, sons subliminaux) ; estimons donc cette population lucide et en bonne santé mentale à 70 millions d’individus, soit : 1 % de la population mondiale.
Et puis, vient le troupeau inconscient qui a suivi les joueurs de flûte sans se poser de questions, qui le conduisent à l’abîme où il se jettera massivement. Les bons toutous muselés et décérébrés respectant les gestes-barrières (pas de barrières le long du précipice, la Secte a oublié d’en disposer) sont au nombre de 6 milliards 859 millions et des poussières, soit 98,998 % et des poussières.
En ramenant tous ces chiffres à la France, en supposant qu’elle contient 70 millions d’habitants, donc 1% de la population mondiale, nous obtenons 700 sectateurs comploteurs, 700 000 affidés, 700 résistants dits « complotistes », 700 000 personnes avec un cerveau en état de marche, et 68 millions 589 000 moutons lobotomisés.
L’objectif souhaité de 500 millions de survivants au maximum recommandé par les Georgia Guidestones sera largement atteint si rien ne change d’ici la fin.
Chapeau ! Rideau !
Pierre-Emile Blairon (Sources Euro-Synergies)
Note:
[1] Parmi tant d’autres exemples, Emmanuel Macron est Young Leader, ainsi que celui qui lui a servi de Premier ministre, Edouard Philippe.
[2] https://www.valeursactuelles.com/societe/onze-ministres-d...?
[3][3] Qui fait des émules en apparaissant mystérieusement un peu partout sur la planète Terre depuis 2019.
https://www.businessinsider.fr/ce-que-lon-sait-des-myster...
[4] https://www.premiere.fr/Cinema/Stanley-Kubrick-revele-le-sens-de-la-fin-de-2001-L-Odyssee-de-l-espace-dans-une-interview.
[5] Pour l’anecdote, 2001 : L’Odyssée de l’espace a été réalisé en 1968 ; le 21 juillet 1969, l’Homme (américain) marchait sur la Lune pour la première fois. Dans une vidéo que vous trouverez ci-après, diffusée par les Inrocks, qui aurait été tournée 3 jours avant sa mort, Stanley Kubrick disait que les Américains n’étaient jamais allés sur la Lune et que les images du prétendu alunissage ont été tournées par lui sur Terre sur commande des autorités américaines en compétition avec les Russes pour la maîtrise de l’espace à l’époque. Selon l’article des Inrocks qui accompagne ces images (et selon tous les medias mainstream), la vidéo en question est un faux (Moon hoax) et c’est un acteur qui tient le rôle de Kubrick ; je n’ai pas trouvé de réponses aux questions que je me pose mais elles existent peut-être : quel est le nom de cet acteur ? D’autre part, en 2021, les techniques de reconnaissance faciale et vocale sont suffisamment sûres pour permettre l’accès à des sites sensibles ; quelle est la société maîtrisant ces techniques qui a déterminé que l’homme qui parle dans cette vidéo ne peut pas être Kubrick ? https://www.lesinrocks.com/2019/03/08/cinema/actualite-ci...
[6] Il est toujours bon de le préciser car on assimile souvent le nom du créateur à sa créature.
[7] https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/ces-affaires-qui-ternissent-le-quinquennat-macron-138374
[8] Voir mon livre La Roue et le sablier, p. 263.
[9] Id. p.259.
[10] Voir mon article Objectif Covid : soumission et robotisation de la population planétaire, Nice Provence infos
[11] Laurent Alexandre, La Mort de la mort, éditions JC Lattès
[12] Voir La Roue et le sablier, p.265
[13] La Roue et le sablier, p 267
[14] Sacré avantage quand même pour ceux qui se feront vacciner : plus la peine de regarder les étiquettes dans les supermarchés pour savoir si le produit que vous achetez comporte des OGM ; les OGM sont déjà inclus : c’est vous !
[15] Interprété par le cinéaste Sidney Pollack, réalisateur de plusieurs chefs-d’œuvre, dont Jeremiah Johnson et Out of Africa.
[16] https://www.youtube.com/watch?v=cU6kwbHArYo
[17] https://exoportail.com/usa-33-enfants-disparus-retrouves-lors-dune-operation-de-lutte-contre-la-traite-detres-humains/?
[18] https://www.youtube.com/watch?v=TBb4HKQsn9w&fbclid=IwAR1iaz4-J3RgBg0fHdNTTlJL3jhwsT-CSnZFTfrkXHz9KKlJW_DpZL897Gw
[19] Mort mystérieuse, car cet excellent marin serait tombé de son yacht… en pissant par-dessus bord. Je n’ai pas compté le nombre de morts mystérieuses évoquées dans cet article.
[20] Le couple Clinton étant lui-même impliqué dans une affaire de pédophilie, le fameux « pizzagate ».
[21] https://www.thedailybeast.com/ghislaine-maxwell-where-in-the-world-is-jeffrey-epsteins-girlfriend
« Her older sister, Christine Malina-Maxwell, has a home in Meyreuil, a semi-rural village about 8 miles from Aix-en-Provence » (Daily Beast)
[22] https://fr.news.yahoo.com/affaire-olivier-duhamel-sc%C3%A8nes-sordides-210414631.html
[23] La Roue et le sablier, p.208.
Pas de combat politique sans mythe ! Georges Sorel (Vidéo)
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- Catégorie : LES EVEILLEURS DE PEUPLES
Dans cette vidéo, nous nous pencherons sur la notion de mythe politique telle qu'elle fut exposée par Georges Sorel. Comme il le montre, tout combat politique repose sur des mythes qui meuvent les militants et les partisans, rappelant ainsi la primauté des images, des sentiments et des idéaux sur la stricte analyse rationnelle dans ce domaine.
Les origines de la culpabilité blanche par Tom Sunic, Ph.D.
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- Catégorie : Racisme anti-blanc
Il existe plusieurs approches différentes pour étudier la pathologie de la culpabilité chez les Blancs, notamment les approches linguistiques, historiques et religieuses. Il faut toutefois commencer par examiner d'un œil critique cette construction verbale branlante, une construction qui est apparue pour la première fois en Amérique il y a plusieurs décennies et qui a été défendue dans les médias et les universités depuis lors.
À première vue, l'expression « White guilt » défie les règles lexicales de l'anglais standard. Si l'on accepte cette expression comme un outil valable de communication sociale et politique, on pourrait tout aussi bien remplacer l'adjectif « white » par les adjectifs « brown », « yellow » ou « black ». Jusqu'à présent, cependant, aucun universitaire, aucun journaliste ne s'est jamais aventuré à utiliser les expressions « Black Guilt » ou « Brown Guilt », pour la simple raison que, du point de vue sémantique, ces expressions colorées sonnent ridicules dans la langue anglaise standard. La même règle lexicale ne s'applique cependant pas à la culpabilité blanche, une expression qui fait désormais partie du langage courant. En outre, d'un point de vue éducatif, l'expression « White Guilt » est conçue un guide prescriptif pour rééduquer et reprogrammer les Blancs, ou, en deçà, pour faire en sorte que les Blancs expient leurs péchés réels ou présumés de racisme. Inversement, toutes les autres catégories raciales non blanches sont automatiquement exonérées de tout sentiment de culpabilité et donc de toute nécessité de pénitence politique.
La difficulté de traiter le concept de « culpabilité des Blancs » est encore aggravée par l'impossibilité de le faire traduire correctement dans les langues non anglaises en Europe. Au cours des quatre-vingts dernières années, les départements de sciences sociales des universités américaines, contrôlés pour la plupart par des universitaires crypto-communistes, ont été à l'avant-garde de l'élaboration de termes politiques bizarres et de la création de nouveaux concepts politiques qui, une fois traduits et transposés dans les médias et les programmes scolaires européens, semblent étranges. En outre, des constructions verbales américaines mal définies, telles que « discours de haine », « formation à la sensibilité ethnique », « diversité », « suprématie blanche », « action positive », sont désormais devenues un élément essentiel de l'éducation et de la législation américaines. Ces expressions, lorsqu'elles sont utilisées dans d'autres langues européennes, produisent souvent des équivalents verbaux et juridiques inintelligibles.
Bien sûr, l'Europe a concocté ses propres expressions bizarres, surtout lorsqu'elles sont utilisées dans le cadre de procédures judiciaires contre des dissidents nationalistes devant des tribunaux locaux. Un exemple en est le nom composé abstrait et très envahissant de l'allemand actuel qui figure en bonne place dans le code pénal allemand, par exemple au paragraphe 130, qui porte le sous-titre diabolique « Volksverhetzung ». Ce nom composé de la langue allemande sonne très lourd et est un cas flagrant de barbarie linguistique, qui a déjà donné naissance à des dizaines de traductions anglaises erronées (incitation populaire, sédition, etc.). C'est aussi un mot qui, lors des audiences du tribunal, ne désigne jamais explicitement l'appartenance ethnique de l'accusé. Ce mot, que les procureurs allemands ont lancé depuis le début des années 1990 pour poursuivre les personnes socialement indésirables, a jusqu'à présent envoyé des milliers d'Allemands en prison pour des durées variables.
La question épineuse pour de nombreux citoyens américains et européens, quelles que soient leurs convictions politiques, est qu'ils prennent souvent ces expressions comme un indice de haute érudition, sans jamais prendre la peine d'examiner leur étymologie. Ou pire encore, ils n'examinent jamais le cas des personnes qui ont été les premières à mettre ces mots en circulation. L'expression « culpabilité blanche », ainsi que les centaines de termes similaires mal définis qui ont vu le jour aux États-Unis au cours des cinquante dernières années, n'est qu'un avatar enjolivé du défunt langage soviétique, qui contenait également une myriade de noms surréalistes et de phrases alambiquées similaires, tels que « démocratisation », « terroristes fascistes nationaux », « lutte antifasciste », « lutte socialiste contre les tendances bourgeoises contre-révolutionnaires », « autogestion économique », « coexistence pacifique », « tolérance interethnique », etc. Le système libéral aux États-Unis et dans l'Union européenne, ainsi que ses apparatchiks juridiques et universitaires, est maintenant dans le processus tardif d'actualisation de ce vieux jargon bolchevique.
Le cadre historique de la culpabilité des Blancs
La revue américaine The Occidental Quarterly a déjà dûment documenté la trajectoire historique et les principaux architectes de cette nouvelle révision verbale dont l'objectif final est la dépossession des peuples blancs. Il faut d'abord prendre en considération la période qui commence en 1945 et qui se poursuit après, une période qui a non seulement apporté un nouvel ordre politique, mais qui a aussi marqué le début de l'utilisation d'un nouveau vocabulaire politique aseptisé et diabolisant. L'Allemagne vaincue a fait les frais de cette nouvelle notion de la politique, bien que les citoyens des États-Unis et du Royaume-Uni victorieux aient rapidement emboîté le pas avec leur propre rhétorique auto-flagellante. Des mots tels que « colonialisme », « ségrégation », « éloignement racial », « apartheid » et « fascisme » sont rapidement devenus les métaphores du mal absolu, le « fascisme » désignant désormais à peu près tout ce qui se trouve à droite du centre. Au cours des soixante-quinze dernières années, l'Occident s'est lancé dans un jeu de passion pénitentielle dont les effets peuvent être observés aujourd'hui dans la plupart des médias. Soit dit en passant, la destitution du président Donald Trump par le Système était en grande partie due au fait que la rhétorique de Trump sur les « fausses nouvelles » était incompatible avec le message d'amour universel des médias qui a inspiré le récit de l'après-guerre tel que prêché par le Système.
Ce que l'on oublie souvent, cependant, c'est que la culpabilisation des Blancs dans le domaine politique s'est développée parallèlement à une criminalisation progressive de leur héritage culturel. Le rôle destructeur de l'Ecole de Francfort et de ses érudits, pour la plupart juifs et marxistes, dans l'inculcation du concept de culpabilité des Blancs a été amplement démontré dans de multiples études, bien que le lavage de cerveau des Blancs d'après-guerre ne puisse en aucun cas être attribué aux seuls érudits et militants juifs. J'ai essayé, il y a quelque temps, de résumer l'histoire des purges intellectuelles en Europe, qui ont commencé immédiatement après la fin de la seconde guerre mondiale et qui ont progressivement entraîné la croissance exponentielle du langage de la culpabilité, conduisant ensuite à l'abnégation suicidaire de millions d'étudiants et de politiciens blancs en Europe et aux États-Unis. Comme je l'ai noté dans Homo Americanus, Le traitement réservé par les Alliés aux enseignants et aux universitaires allemands était particulièrement dur. Comme l'Allemagne nationale-socialiste bénéficiait d'un soutien important parmi les enseignants et les professeurs d'université allemands, il fallait s'attendre à ce que les autorités américaines chargées de la rééducation commencent à filtrer les intellectuels, les écrivains, les journalistes et les cinéastes allemands. Après avoir détruit des dizaines de grandes bibliothèques en Allemagne, avec des millions de volumes partis en flammes, les puissances occupantes américaines ont eu recours à des mesures improvisées afin de donner un semblant de normalité à ce qui allait devenir plus tard « l'Allemagne démocratique ». (1)
De même, la vie intellectuelle française de 1944-1950 a été épurée et des centaines d'intellectuels anticommunistes et nationalistes ont été soupçonnés de collaboration fasciste, dont beaucoup sont devenus des objets de honte publique.
Dominique Venner écrivait :
« De toutes les catégories professionnelles, ce sont les journalistes et les écrivains qui ont été le plus durement touchés. Cela souligne le caractère idéologique du conflit et des purges qui en découlent. La proportion d'écrivains et de journalistes qui ont été abattus, emprisonnés et interdits d'exercer leur profession dépasse toutes les autres catégories professionnelles. Faut-il rappeler l'assassinat d'Albert Clément, de Philippe Henriot, de Robert Denoël, le suicide de Drieu La Rochelle, la mort de Paul Allard en prison avant les audiences et les exécutions de Georges Suarez, Robert Brasillach, Jean Luchaire [...] [ou] la condamnation à mort par contumace ou la commutation de peine de Lucien Rebatet, Pierre-Antoine Cousteau, etc. » (2)
Ironiquement, c'est grâce à la menace du communisme soviétique pendant la guerre froide que de nombreux penseurs et universitaires européens, auparavant interdits, ont réussi à réactiver leur carrière. Cela n'a pas duré longtemps. De 1950 à 1990, les agences de renseignement occidentales, avec les États-Unis en tête, ont dû s'appuyer fortement sur les compétences d'éminents universitaires et scientifiques anticommunistes et nationalistes blancs dans un effort pour contenir la menace soviétique telle qu’elle était perçue. La guerre froide terminée, avec la mort de l'Union soviétique en 1990, le Système, c'est-à-dire l'État profond, a commencé à retrouver son propre visage crypto-communiste répressif, répression frénétique qui a atteint son sommet ces dernières semaines, bien que couverte par le Covid, et dont la grande finale a été vue le 20 janvier 2021, lors du coup d'État du Système à Washington DC.
Le cadre religieux de la culpabilité des Blancs
Il n'est que partiellement correct de rejeter la faute sur les médias libéraux et les professeurs de collèges crypto-communistes d’avoir généré la culture de la culpabilité chez les Blancs. Pour tenter d'obtenir une réponse convaincante quant à la pathologie de la culpabilité des Blancs, il faut soulever quelques questions rhétoriques sur les enseignements chrétiens. Pourquoi les peuples chrétiens blancs, contrairement aux autres peuples d'autres races et d'autres religions sur Terre, sont-ils plus enclins à un altruisme excessif envers les groupes marginaux non blancs ? Pourquoi les sentiments de culpabilité sont-ils pratiquement inexistants chez les peuples non blancs ? Une réponse à ces questions peut être trouvée dans les enseignements chrétiens qui ont constitué un pilier important de la civilisation occidentale au cours des siècles. Au cours des cent dernières années, les élites libérales et communistes modernes ont agressivement promu ce même sentiment de culpabilité des Blancs, bien que sous leurs propres modalités athées, laïques et « multiculturelles ». On doit légitimement rejeter les palabres des libéraux ou des Antifa sur la culpabilité des Blancs, mais le fait est que le Vatican, la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, la Conférence des évêques allemands, ainsi que toutes les autres confessions chrétiennes d'Europe et des États-Unis sont aujourd'hui les plus grands promoteurs de l'immigration de non-blancs en Europe et en Amérique, ainsi que les plus fervents défenseurs de la culpabilité des Blancs. La prédication œcuménique de l'Église faisant miroiter l’avènement d’une cité mondiale sous un seul dieu, comprenant toute l'humanité, est pleinement conforme au dogme chrétien primitif sur la chute de l'homme et son éventuelle rédemption.
Il faut souligner que les premiers apôtres, évangélistes et théologiens chrétiens qui ont imposé le dogme de la culpabilité de l'homme étaient tous de naissance et sans exception des non-Européens (St Augustin, Tertullien, St Paul, Cyprien, etc.) d'Afrique du Nord, de Syrie, d'Asie Mineure et de Judée. Compte tenu de cela, le fait de considérer l'Islam ou le Judaïsme comme les seuls porteurs d'une idéologie anti-blanche agressive non européenne, comme le font de nombreux nationalistes blancs, tout en omettant de tenir compte du lieu de la première émergence du Christianisme au Moyen-Orient, ne peut être un signe de cohérence morale et intellectuelle. Le poète romain Juvénal décrit de façon très imagée, dans ses satires, la Rome de la fin du premier siècle, une époque où la ville grouillait d’une multitude de ribauds syriens, de Chaldéens adorateurs d'étoiles, d'escrocs juifs et d'escrocs éthiopiens, tous suggérant aux crédules de tous genres une rapide chevauchée vers le salut éternel pour les uns et une damnation éternelle pour les autres. Des croyances messianiques et rédemptrices similaires sur l'avenir radieux, sous la direction d'importants agitateurs bolcheviques primitifs, pour la plupart d'origine juive, ont trouvé leur nouvelle place, deux millénaires plus tard, parmi des intellectuels naïfs et des masses avides d'égalité. Après la chute du communisme, la même volonté messianique de punir les coupables qui défient la scolastique libérale et multiculturelle moderne a trouvé son porte-parole le plus bruyant parmi les néoconservateurs et les inquisiteurs antifa américains.
Ce n'est pas le lieu pour ressasser les propres divagations émotionnelles de Friedrich Nietzsche à l'égard des chrétiens, ni pour citer des dizaines de penseurs et d'universitaires qui avaient précédemment décrit le lien psychologique entre les premiers fanatiques juifs et chrétiens de la Rome du premier siècle et les commissaires communistes du début du XXe siècle. Les temps ont changé, mais l'obsession de savoir comment extirper ou rééduquer ceux qui doutent des mythes du Système n'a pas changé d'un iota. Le profil psychologique des fanatiques antifa américains des temps modernes et des professeurs d'université qui les soutiennent ressemble beaucoup à celui des masses chrétiennes déracinées, largement métissées et efféminées de la fin de l'empire romain. Le Juif Saül de Tarse, dit (Saint) Paul, et plus tard le Nord-Africain Augustin - à en juger par leur propre contrition convulsive - suggèrent qu'ils souffraient tous deux de troubles bipolaires. L'Épître de Paul aux Romains (7:18) peut être la clé pour saisir la version moderne des névrosés qui haïssent les Blancs, présentée aujourd'hui par d'éminents présentateurs de nouvelles télévisées et professeurs de sciences humaines : « Et je sais que rien de bon ne vit en moi, c'est-à-dire dans ma nature pécheresse. Je veux faire ce qui est bien, mais je ne peux pas. Je veux faire ce qui est bien, mais je ne peux pas. Je ne veux pas faire ce qui est mal, mais je le fais quand même ».
Walter F. Otto, un helléniste renommé qui a écrit des pages sublimes sur les dieux de la Grèce antique (3) et l'un des érudits les plus cités en ce domaine de la mythologie, décrit les différences entre la notion grecque antique et la notion chrétienne du sacré. Il note que les anciens Grecs païens mettaient l'accent sur les sentiments de honte, ignorant la signification des sentiments de culpabilité. Dans son livre encore non traduit, qui traite de la spiritualité chrétienne par rapport à la spiritualité grecque ancienne, il écrit:
« Des malades mentaux étaient leurs chefs ; les faibles se bornaient à les suivre. L'impulsion de ce grand mouvement (chrétien) est venue de l'apôtre Paul, c'est-à-dire d'une de ces âmes tourmentées qui portent en elles une blessure incurable. Sa haine furieuse et sanguinaire de la nouvelle foi (chrétienne), ensuite son engagement tout aussi furieux pour la faire triompher, son expérience extatique qui l'a fait passer d'un seul coup du statut de bourreau des chrétiens à celui de leur champion le plus fanatique - tout cela montre à quel point le [christianisme] était fondamentalement terrifiant et ce qu'il fallait attendre de sa spiritualité (4). »
À un moment donné, les Blancs devront réaliser que guérir de leurs sentiments de culpabilité présuppose une réévaluation critique de leurs origines d'inspiration judéo-chrétienne. Si les Blancs, dont les descendants vivent aujourd’hui en Europe et aux États-Unis, étaient autrefois tous désireux d'adopter la notion sémitique de péché originel, il n'est pas étonnant que deux mille ans plus tard, ils soient également bien programmés pour soutenir les diverses victimes nécrophiles de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que pour écouter les fausses nouvelles diffusées par leurs politiciens. À terme, les Blancs devront prendre une décision quant au lieu où ils choisiront l'emplacement de leur identité. À Athènes ou à Jérusalem.
NOTES :
(1) T. Sunic, Homo americanus ; Child of the postmodern Age (Londres : Arktos, 2018), p. 75-76.
(2) Ibid, p. 88. (Traduit et cité dans Dominique Venner, Histoire de la collaboration (Paris : Pygmallion, 2000), p. 515-516).
(3) Walter F. Otto, The Homeric Gods (traduit par Moses Hadas) (Londres : Thames & Hudson, 1954).
(4) Walter F. Otto, Der Geist der Antike und die christliche Welt (Bonn : Verlag F. Cohen, 1923), p. 44.
Sources : Euro-Synergies 09/02/2021.
Effacement des Blancs sur Netflix. Le souverain de Norvège Haakon Sigurdsson joué par une actrice noire !
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Netflix mène , avec les grands studios de cinéma américain notamment , un travail progressif d’effacement de l’identité blanche et de la civilisation européenne sous couverture de diffusion culturelle.
Nouvel exemple en date avec la série Vikings : Valhalla, suite de la série Vikings qui va faire les frais des tentatives de négation culturelle.
Ainsi le jarl de Lade (Hlaðir) Haakon Sigurdsson (vieux norrois Hákon Sigurðarson, norvégien Håkon Sigurdsson) sera joué par Caroline Henderson, une actrice noire.
Non seulement historiquement, le jarl était un homme, mais bien évidemment, il était blanc. Surnommé le Puissant, né vers 937 à Lade et mort en 995 à Romol, aujourd’hui Melhus en Norvège. Il exerça le pouvoir dans ce pays avec le titre de jarl jusqu’en 995.
Synopsis de la série :
100 ans après les premiers vikings, l’histoire de leurs descendants, parmi lesquels les légendaires Leif Erikson, Freydis, Harald Harada et William Le Conquérant, des hommes et des femmes prêts à tout pour survivre dans une Europe en pleine mutation…
Vous en avez ras le bol de vous faire cracher dessus par Netflix ? Rien ne vous oblige à dépenser chaque mois une partie de votre argent dans un abonnement à cette chaine.
Sources : Breizh-info.com, 2021.
I-Média n°330 – Insurrection à Washington, pédocriminalité à Paris
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Une date, un évènement : 8 février 1220, Parzival entre dans l’histoire par Pierre Vial
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On sait que la littérature arthurienne a placé au cœur de l'imaginaire européen les hautes figures de Merlin le Sage, l'homme de la forêt, le frère des loups, héritier des druides, Arthur, incarnation de la souveraineté sacrée, la douce reine Guenièvre, les preux chevaliers de la Table Ronde. Quelques-uns, parmi nos contemporains, attendent et espèrent que la Dame du Lac brandira à nouveau hors de l'onde l'épée Excalibur, signal d'une nouvelle reconquête car le Graal, la coupe du sang, reviendra éclairer notre nuit.
L'œuvre du trouvère Chrétien de Troyes est un fleuron de la littérature française, né dans cette cour de Champagne où la comtesse Marie, en digne fille d'Aliénor d'Aquitaine, accueillait galamment les poètes. Mais on sait peut-être moins, en France, que Chrétien a eu d'éminents confrères à l'est du Rhin, tout aussi fascinés que lui par cette « Matière de Bretagne » qui était, en fait, l'écho d'ancestrales traditions populaires du monde celtique. Parmi ces trouvères germaniques (les Minnesänger, « ceux qui chantent l'amour »), l'un des plus grands est Wolfram von Eschenbach (1170-1220).
Né en Franconie orientale, il est l'auteur de charmantes chansons d'amour (des « aubes », dont le thème est la séparation des deux amants, quand pointe l'aube, après une nuit secrète), d'un roman de croisade, adaptation d'une chanson de geste, Willehalm, resté inachevé. Mais, surtout, du Parzival. Ce fut le roman arthurien, en vers, le plus lu et le plus goûté de l'Allemagne médiévale, comme en témoignent les dizaines de manuscrits parvenus jusqu’à nous. Comme son titre l'indique, c'est une adaptation du Perceval de Chrétien de Troyes, mais Wolfram en a fait une œuvre très personnelle, originale — au point de séduire certains lecteurs plus encore que son modèle, de par la forte charge symbolique qu'elle contient. L'œuvre comprend vingt-cinq mille vers. Rédigée à la demande d'un mécène, le landgrave Hermann de Thuringe, elle fut composée vers 1200, en seize livres. Les premiers racontent l'enfance de Parzival, dont le père chevalier est mort au combat, si bien que la mère a voulu tenir l'enfant en dehors du monde de la chevalerie, en l'élevant dans une contrée déserte. Mais bon sang ne saurait mentir. Le jeune Parzival s'émancipe de la surveillance maternelle et part vivre sa vie. Qu'il veut être celle d'un chevalier. Vaillant mais inexpérimenté, il atteint son but après moult épreuves. Et, sauvant une gente reine des assiduités d'un trop brutal soupirant, il y gagne l'amour de la dame et un royaume.
On est là, jusqu'à présent, dans un scénario assez classique. Mais Wolfram voulait plus et mieux. Il conduit donc, dans la suite de son long poème, Parzival vers un château nimbé de légende. Un ordre de chevaliers — dans lequel on pourrait reconnaître les Templiers — y garde farouchement le Graal. Il se sait investi d'une mission supérieure, qui est le sens même de son existence. Après une première tentative avortée — Parzival échoue à l'épreuve décisive — il doit mériter par des combats, dont le plus important est une purification intérieure, d'avoir enfin la possibilité d'accéder au Graal. Un Graal qui permet à ses gardiens chevaliers d'avoir directement accès à la présence divine, sans intermédiaire — ce que l'Eglise apprécie fort peu, faisant planer du coup sur Wolfram des soupçons d'hérésie, pour ne pas dire plus. D'autant que son Graal, qui offre tous les mets et boissons possibles, qui est source de santé et de jeunesse, au point de protéger de la mort et de maintenir en vie, ressemble furieusement au chaudron sacré contenant la boisson d'immortalité qui est au cœur des mythologies indo-européennes.
On comprend mieux, ainsi, pourquoi Parzival devenu roi du Graal est présenté comme le « roi juste et pacificateur », thème cher au camp gibelin des Staufen qui affirme les droits de l'Empire face à la Papauté. Le roi Parzival est là pour proclamer l'unité, sacrée, du monde divin et du monde humain, en rupture donc totale avec le vieux dualisme qui diabolise le monde des hommes en l'affirmant voué au mal.
On voit que Wolfram von Eschenbach était beaucoup plus qu'un gentil poète. C'est ce qui fait que certains le lisent encore en trouvant dans son œuvre un message éternel.
Pierre Vial
Olivier Duhamel et ses réseaux : de la démocratie à l’oligarchie?
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Dans un précédent article « Olivier Duhamel accusé de pédophilie : l’affaire du siècle ? », nous avions analysé son cursus républicain exemplaire jusqu’à ce poste envié de président de l’association « Le Siècle », au cœur du pouvoir selon la judicieuse expression d’Emmanuel Ratier le premier à l’avoir étudiée. Nous avions constaté cette omerta dont il a bénéficié jusqu’à la sortie du livre de Camille Kouchner La familia grande.
Dans Le Parisien du 24/01, Julien, l’aîné des trois enfants de Bernard Kouchner et d’Évelyne Pisier, a déclaré : « Dans notre cercle, beaucoup savaient les agissements d’Olivier Duhamel ».
Ce silence complice des actes délictueux d’un membre important de ces réseaux, qui sont au cœur du pouvoir, ne traduit-il pas un passage de la démocratie à l’oligarchie ?
Quelles sont les personnes de ce « cercle » qui auraient pu savoir et qui ont gardé le silence ? À quels réseaux, point de rencontre de divers lieux de pouvoir : politique, médias, enseignement… dont Olivier Duhamel avait réussi à être un acteur central, appartenaient-elles ?
Parmi les plus proches et les plus connues, on rencontre Jean Veil, Alain Minc, Daniel Cohn Bendit, Robert Badinter, Élisabeth Guigou, Bernard Kouchner, Aurélie Filipetti, Nicole Belloubet, Marc Guillaume, Thierry Solére, Frédéric Mion, feu Richard Descoings, feu Guy Carcassonne, Christine Ockrent, Ali Baddou, Nicolas Demorand, Claude et Antoine Gallimard…
Certains sont adhérents du Siècle, incontournable dans cette affaire, d’autres anciens ministres ou proches des présidents de la République et des gouvernements, dirigeants de Sciences politiques, journalistes de médias de référence, intellectuels ou membres du cercles culturels qui donnent le la. La grande majorité gravite autour de l’État ou de l’administration.
Si tous n’étaient pas au courant, ils appartenaient à ces lieux de pouvoir, ces réseaux où Olivier Duhamel avait réussi à être un véritable chef d’orchestre. Par contre, ceux qui fréquentaient la villa de Sanary ne pouvaient ignorer le style de vie de « la familia grande », décrite précisément par Camille Kouchner.
Le 5 janvier dernier, Ariane Chemin tenait déjà ce discours : « Beaucoup de gens savaient », particulièrement « l’élite bourgeoise de gauche qui côtoyait les Pisier, Kouchner et Duhamel. » La journaliste du Monde avait même précisé que l’omerta aurait pesé sur « une centaine de personnes. »
Quelques figures de ces réseaux de l’État profond en relation avec Olivier Duhamel :
Jean Veil, pilier du Siècle, « l’ami absolu », savait et s’est tu
Fils de Simone Veil, ami d’enfance, « ami absolu » comme feu Guy Carcassonne selon ses propres dires, savait depuis au moins dix ans et s’est-tu selon l’enquête d’Ariane Chemin dans le journal Le Monde du 27 janvier. La première fois, entre 2008 et 2011 c’est l’actrice Marie France Pisier, compagne de Daniel Cohn-Bendit, belle sœur d’Olivier Duhamel et tante des enfants Kouchner, qui était venue lui en parler. En 2013, Olivier Duhamel lui-même avouera tout à Jean Veil. Il gardera le silence au prétexte du secret professionnel, tout en refusant d’être son avocat si l’affaire devenait publique.
Ils s’étaient connus jeunes chez leurs parents respectifs, proches politiquement, qui se fréquentaient. Jean Veil, qui fera de nombreux séjours estivaux à la villa des Duhamel à Sanary, a accompagné Olivier Duhamel dans tous ses parcours professionnels au point qu’il l’a pris comme associé de 2011 à 2016 dans son très réputé cabinet d’avocats. En 2014, ils cosigneront un livre « La parole est à l’avocat ».
En effet, Jean Veil a défendu des grands noms de la politique : Jacques Chirac dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, Dominique Strauss-Kahn dans celle de la MNEF entre autres, François Léotard, Jérôme Cahuzac dans celle de la fraude fiscale.
Jean Veil, accusé de n’avoir pris aucune mesure à l’encontre de son ami Olivier alors qu’il était au courant de ses agissements, finit par démissionner du Siècle le 15 janvier.
Marc Guillaume, homme clé du Siècle, de Sciences Po et de la revue Pouvoirs, savait-il ?
Diplômé de Sciences Po. (promotion 1989), puis de l’ENA (promotion Victor Hugo 1991), il intègre le Conseil d’État en 1991, à sa sortie de l’ENA. De 1996 à 2007, il occupera des postes clefs dans divers ministères (Défense, Justice).
En 2007, il devient secrétaire général du Conseil constitutionnel, présidé par Jean-Louis Debré et y restera jusqu’en 2015. Selon divers témoignages, il y jouera un rôle essentiel dans l’évolution de cette institution pour intervenir et censurer les décisions du Parlement, en particulier avec l’instauration de la QPC, question prioritaire de constitutionnalité.
En mars 2015, sous la présidence de François Hollande, Marc Guillaume est nommé secrétaire général du gouvernement. Marianne le décrira comme « le technocrate le plus puissant de France » affirmant qu’il « a davantage d’influence que bien des ministres ».
Il le restera après l’élection d’Emmanuel Macron. Il y retrouvera Benoît Ribadeau-Dumas, qui est directeur du cabinet du Premier ministre Edouard Philippe, tous trois passé par le Conseil d’État.
D’après la revue Contexte, il « n’hésite pas à sortir de son rôle de conseiller juridique du Premier ministre pour présider — à la place du directeur de cabinet — les réunions interministérielles (RIM) et émettre un avis sur l’opportunité politique des textes… Marc Guillaume auditionne tous les candidats que le gouvernement envisage de nommer en Conseil des ministres – c’est-à-dire rien de moins que les préfets, les directeurs d’administrations centrales, les ambassadeurs… ». Il rédigera aussi le projet de réforme constitutionnelle.
Laurent Mauduit et Martine Orange de Mediapart affirment qu’il est « même capable de mentir publiquement, afin de ne pas bousculer ou importuner des puissants », « comme Mediapart en a établi la preuve lors d’une enquête sur la rémunération illégale perçue par des parlementaires siégeant à la commission de surveillance de la Caisse des Dépôts ».
Jean Castex s’en séparera le 15 juillet 2020 et le nommera préfet de la région Île-de-France et préfet de Paris.
En parallèle, il était membre du conseil d’administration de Sciences Po, membre puis vice-président du Siècle, codirecteur de la revue « Pouvoirs », créée et dirigée par Olivier Duhamel, dont on voit combien il en était proche.
Victime collatérale du scandale, le 13 janvier 2021, il a démissionné de toutes ces positions, tout en déclarant ignorer « totalement » les actes d’Olivier Duhamel et qu’il « condamne absolument ces actes ». Sollicité par Le Monde, il refuse d’indiquer s’il avait été alerté des faits début 2018.
Frédéric Mion, à la tête de Sciences Po, savait également et s’est tu
Major de la promotion Victor-Schoelcher de l’ENA en 1996, Frédéric Mion entre au Conseil d’État, tout en enseignant comme maître de conférences à Sciences Po. Il dirigera la section « service public » et la prép’ENA. Il sera conseiller au cabinet de Jack Lang, ministre de l’Éducation nationale, puis adjoint au directeur général de la fonction publique avant de rejoindre le secteur privé (avocat, secrétaire général de Canal +).
Il est réputé proche d’Edouard Philippe, l’ancien premier ministre d’Emmanuel Macron, comme Marc Guillaume.
Le 1er mars 2013, Frédéric Mion est élu à la tête de Sciences Po. Il succède ainsi à Richard Descoings. L’élection a été validée par Mme Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur, et par François Hollande, Président de la République, le 29 mars 2013. Il entre en fonction le 2 avril 2013. En 2018, il sera reconduit pour un nouveau mandat.
Frédéric Mion est très engagé pour l’égalité femmes-hommes. En 2011, il soutiendra aussi l’action de l’association Isota qui milite pour le mariage et l’adoption d’enfants par des couples homosexuels.
Dès 2018, Frédéric Mion est averti par Aurélie Filipetti des faits reprochés à Olivier Duhamel, enseignant lui aussi à Sciences Po et par ailleurs directeur de son organisme de tutelle, la Fondation Nationale des Sciences Politiques. Il n’en tiendra pas compte. Pire, il se dira stupéfait par la nouvelle le 4 janvier, avant de reconnaître en avoir été averti en 2019 et de mettre en cause Jean Veil pour se justifier de son silence. Il affirme : « Je vais trouver à son cabinet Jean Veil, avocat dont Olivier Duhamel est l’associé. […] Il m’assure qu’il ne s’agit que de rumeurs. Je me suis laissé berner ». Selon l’article du Monde, Jean Veil confirmera « C’est vrai, Frédéric Mion est venu à mon bureau. Je lui ai caché la vérité. » Il y a quelques jours, il se serait excusé, par SMS, auprès de l’intéressé « de ne pas avoir pu lui dire ».
Il serait proche d’Edouard Philippe, l’ancien premier ministre d’Emmanuel Macron, comme Marc Guillaume.
Bernard Kouchner, Aurélie Filipetti, deux anciens ministres, savaient et se sont tus
Camille Kouchner révèle qu’en 2009 son frère a averti leur père des actes sexuels commis par son beau-père. L’ancien ministre et son épouse, la journaliste Christine Ockrent, se sont rangés à son refus de porter plainte.
On a vu que dès 2018, Aurélie Filipetti en avait informé Frédèric Mion.
Élisabeth Guigou, ancienne garde des Sceaux, membre du Siècle, hiérarque socialiste, féministe, intime de la famille Duhamel, dans L’Obs, assure avoir « découvert cette histoire dans la presse cette semaine ». Ajoutant, « Le silence pendant des années de cette famille, que je connais, nous montre combien il faut être courageux pour que ce tabou puisse être levé. Nous côtoyons tous des victimes et des agresseurs sans le savoir, je ne fais pas exception à la règle », s’exonérant à bon compte de toute responsabilité.
Pourtant, elle fréquentait très régulièrement la villa de Sanary, où s’étalaient des relations équivoques entre adultes et adolescents. Comme ancienne Garde des Sceaux, n’a-t-elle jamais entendu parler d’un début de dépôt de plainte sans suite en 2011 sur ces relations pédophiles ?
Cela ne l’a pas gênée pour accepter la présidence de la commission sur l’inceste et les violences sexuelles contre les enfants. Suite au scandale, elle a fini par en démissionner le 13 janvier 2021.
De la démocratie à l’oligarchie
À travers ces quelques figures de l’entourage d’Olivier Duhamel et de son parcours personnel, que peut-on constater au-delà de l’omerta dont il a bénéficié qui probablement a pu lui faire croire qu’il était au-dessus des lois ?
Rôle de Sciences Po., l’ENA, le Siècle
La majorité de ces personnages sont des hauts fonctionnaires qui ont suivi ce cursus en passant par des grands corps, en particulier le Conseil d’État, et sont devenus des membres éminents du Siècle. Raphaêlle Bacqué du Monde les décrit ainsi : « ce qui fait le cœur des élites françaises, Sciences Po et Le Siècle Autant dire l’école du pouvoir et le club de la nomenklatura.
Ils sont proches des présidents de la République et des membres des gouvernements, mais n’ont pas reçu de mandat du peuple souverain. Pourtant, ils sont les moteurs des changements politiques et sociétaux.
Ainsi, Olivier Duhamel a réussi à agir hors des partis, à influencer les gouvernements par-delà les alternances. Raphaëlle Bacqué du Monde en fait le portrait suivant : “Olivier Duhamel y incarnait une forme de permanence des coteries françaises, transpartisanes et intemporelles” tout en y incarnant “une science du réseau qui est, plus efficacement que la connaissance du droit, le moteur du pouvoir.”
Par exemple, sous la présidence de Jacques Chirac, il a été, en 2001, l’un des initiateurs de l’inversion du calendrier des élections législatives et présidentielles, ce qui a transformé radicalement les institutions.
Par la suite, lors des obsèques de sa femme Evelyne, il n’hésitera pas à passer le bras autour des épaules de François Hollande, démontrant ainsi leur proximité.
De même, en avril 2017, Olivier Duhamel se retrouve à la table de la salle à manger de Sciences Po avec Frédèric Mion et Brigitte Macron. Depuis des mois, il distribue conseils et notes à son mari qu’il espère être bientôt élu. Ismaël Emelien, le conseiller politique du futur président, a été son élève ici même, rue Saint-Guillaume. “Mon meilleur poulain”, répète le politiste.
Le pouvoir d’une oligarchie : la révélation majeure derrière ce scandale sexuel et cette omerta
Comme l’a analysé Xavier Raufer sur Bd Voltaire : “la gauche caviar a monopolisé tous les pouvoirs, le pouvoir médiatique, politique et littéraire… Ces gens-là définissaient ce que tout le reste de la société ou presque était prié de penser.”
Les rôles étaient bien répartis dans la famille : aux Duhamel, les leçons de républicanisme, aux Kouchner celles d’humanisme, aux Pisier celles de féminisme : soit la gauche de progrès dans toute sa splendeur médiatique.
Comme l’a observé Ariane Chemin du Monde, reprenant l’expression de Camille Kouchner : ». » D’une certaine manière, on le voit régner sur ce banquet de la maison de Sanary, dans le Var, où tout le monde venait passer ses vacances tout l’été. Mais il régnait aussi à Sciences Po, c’est lui qui rythmait les rentrées avec sa conférence inaugurale. Il était le roi partout ».
N’est-ce pas la véritable leçon de cette affaire, l’existence d’une nomenklatura, d’une oligarchie qui tient le pouvoir à la place du peuple souverain et de la démocratie officielle ?
Restent plusieurs questions sans réponse à ce jour :
- Pourquoi Camille Kouchner a-t-elle choisi de publier maintenant ces révélations ?
- Comment a-t-elle pu bénéficier d’une telle complicité pour qu’Olivier Duhamel et ses réseaux ne soient pas au courant ?
- Quels sont les objectifs de Louis Dreyfus, mari de Camille, lui-même un des dirigeants du Monde et de l’Obs, les deux médias qui ont assuré le service après-vente de Camille Kouchner ?
- Avec ces démissions en cascade des vieux dirigeants de ces organismes, n’assiste-t-on pas à un changement de génération dans le contrôle de ces réseaux ?
Jean Theme
Sources : Breizh-info.com, 2021
L'histoire d'Imbolc (et de la marmotte!) par Catherine Bentley
- Détails
- Catégorie : Fêtes Païennes
Traditions saisonnières et culture dans les Highlands écossais
En tant que (vrais) Highlanders, nous sommes façonnés par de nombreuses choses. Notre histoire, nos traditions et notre culture communes ont, pour le meilleur ou pour le pire, largement contribué à définir qui nous sommes vraiment. À la veille d'Imbolc, lorsque nous regardons derrière nous et que nous considérons les rituels du passé, il est tout à fait naturel de se demander si ces anciennes traditions ont une place dans le monde moderne. Les étudiants en histoire font souvent remarquer qu'ils étudient le passé afin de mieux comprendre le présent. Ainsi, si nous regardons Imbolc, que nous dit-il sur notre situation actuelle ?
Le 1er février, c'est Imbolc
Imbolc, qui tombe le 1er février, est l'une des pierres angulaires du calendrier celtique. Pour les habitants des Highlands, le succès de la nouvelle saison agricole était d'une grande importance. Comme les réserves d'hiver devenaient insuffisantes, les rituels d'Imbolc étaient effectués pour assurer un approvisionnement régulier en nourriture jusqu'à la récolte six mois plus tard. Au fil du temps, l'église a assimilé de nombreuses facettes de cette fête, principalement en raison de la réticence des Highlanders à perdre une partie aussi importante de leur culture et du pragmatisme des églises à adapter des idéologies apparemment contradictoires quand cela leur convenait.
Ainsi, Imbolc devint la Chandeleur et la déesse païenne Bridhe qui lui était associée devint Sainte-Bride, soit la Sainte Epouse (de Bride = la mariée, l’épousée, ndt). Dans les Hébrides extérieures, cependant, les populations locales se sont raccrochées un peu plus à leurs traditions et les coutumes ont évolué pour devenir un hybride spirituel unique, à mi-chemin entre la fête chrétienne moderne qui se tient le premier février et le paganisme traditionnel de nos ancêtres.
Sainte-Bride et la Chandeleur
La Chandeleur elle-même a des origines très alambiquées. Dans ses efforts pour christianiser la divinité païenne populaire de la terre, Bridhe, l'église l'a rebaptisée Sainte Épouse et lui a donné une histoire colorée, où elle a été miraculeusement transportée à Bethléem pour assister à la naissance du Christ. L'église a également emprunté à la Rome antique, où un rite similaire, à cette époque de l'année, honorait la déesse Juno Februata (à l'origine du nom de ce mois) dont les adorateurs, ce jour-là, portaient des bougies allumées pour l'honorer. Dans les régions de langue gaélique d'Écosse en particulier, la déesse Brighid était toujours tenue en haute estime et c'est là que les coutumes et les rituels associés ont mis le plus de temps à disparaître.
Le 31 janvier Óiche Fheil Bhrighide, qui signifie la veille de la fête de Brighid en gaélique, la dernière gerbe de blé de la récolte précédente était habillée en Brighid et emmenée de maison en maison par des jeunes filles. Elles habillaient et décoraient cette effigie avec des coquillages et des cristaux étincelants ainsi qu'avec toutes les petites fleurs et la verdure qui poussaient à cette époque de l'année. Un coquillage ou un cristal très brillant était placé sur son cœur. On l'appelait reul iuil Brighde, l'étoile directrice de Bride. Les jeunes filles, vêtues de blanc avec les cheveux tombés, portaient la mariée en procession, lui chantaient une chanson et visitaient chaque maison. Tout le monde devait la vénérer et lui faire une offrande. Les mères lui donnaient un bannock, du fromage ou un petit pain au beurre. Enfin, elles se rendaient dans une maison pour faire un festin, les hommes étant autorisés à entrer après un certain temps. Une grande partie de la nourriture était conservée et distribuée plus tard aux pauvres.
Le lit de berceau de la mariée
Dans une autre tradition, les femmes âgées de chaque foyer fabriquaient un berceau appelé le lit de la mariée. Elles en faisaient une figure à partir d'une gerbe d'avoine décorée de rubans, de coquillages et de cristaux. La femme se dirigeait vers la porte et appelait doucement en gaélique « le lit de la mariée est prêt » ou « Brighde, entre, ton accueil est vraiment fait ». Ce faisant, ils invoquaient l'esprit de Brighde et elle était vraiment présente dans la figure qu'elles avaient faite. Elles ont ensuite placé Brighde dans le lit avec un bâton droit à côté d'elle (le slachdan Brighde). Puis elles l'ont lissée sur les cendres de l'âtre, la protégeant des courants d'air. Le matin, elles les examinaient avec empressement. Elles étaient très heureuses si elles trouvaient la marque de la baguette de Brighde, mais elles étaient ravies si elles trouvaient sa véritable empreinte de pas, car cela prouvait qu'elle était vraiment avec eux cette nuit-là et qu'elles auraient de la chance tout au long de l'année à venir.
Les croix de St Bride
Une coutume plus courante, qui a survécu dans de nombreuses zones rurales, est le tissage de croix de St Bride à partir de joncs. Ces croix étaient construites la veille au soir et accrochées autour de la maison pour porter chance.
Contrairement à la fête du Samhain, et peut-être en raison d'un festival initialement consacré à une déesse, la plupart des activités rituelles étaient centrées sur les femmes et les filles du village. Il s'agissait également d'une célébration plus personnelle et localisée plutôt que d'une affaire de communauté. Cet aspect a également été repris à l'époque chrétienne, lorsque la fête avait tendance à être célébrée en famille à la maison, par opposition à un acte de culte communautaire à l'église.
Il existe également un lien étroit avec l'huîtrier dont le nom gaélique est gille bridhe, ou serviteur de Bridhe. Dans la tradition ancienne, Bridhe les appelait de sa main et les envoyait guider les marins vers le rivage par mer agitée. Entendre leur appel distinctif pour beaucoup est le signe que le printemps est en route.
Holy Wells (puits sacrés) en Écosse
Les puits sacrés étaient aussi traditionnellement visités ce jour-là, les visiteurs priaient pour la santé en marchant au soleil autour d'eux et laissaient des bouts de tissu trempés dans l'eau sur les arbres voisins. Depuis l'arrivée de l'Église réformée aux Hébrides, il y a peu de puits avec des dédicaces saintes ; cependant, pour les curieux, il en existe encore un à côté d'une chapelle en ruine sur une ferme de Melbost. Noté par l'Ordnance Survey comme Teampull Bhrighid, c'est un lien concret avec les histoires passées. Qui sait avec certitude quel genre de rituels auraient eu lieu en ce jour, ici, il y a des centaines d'années.
À Barra, le jour de la mariée, on tirait au sort les meilleurs iolachan iasgaich ou bancs de pêche. Après l'église et un sermon sur les vertus et les bénédictions de la mariée, le prêtre exhortait la congrégation à éviter les disputes et les querelles concernant la pêche. Après être sortis de l'église, les hommes tiraient au sort les bancs de pêche des années suivantes, juste à la porte de l'église.
Aucune mention d'Imbolc ne serait complète sans une mention de la tradition contemporaine. Les rituels évoluent avec le temps et souvent, lorsque les gens partent à la découverte du monde, ils s’adaptent à de nouveaux foyers et à de nouvelles circonstances. Comme nous l'avons vu avec les colons américains sculptant des citrouilles plutôt que des navets lors de cette autre fête païenne importante qu’est le Samhain ; nous pouvons également faire remonter les origines du « Jour de la marmotte » (Groundhog Day) en Europe. Ce jour-là, chaque année, les yeux de l'Amérique se tournent vers une petite ville de Pennsylvanie popularisée par un film de 1993 intitulé Groundhog Day. Lorsque Punxsutawney Phil sort de son terrier, si le ciel est nuageux, le printemps arrivera tôt mais s'il est ensoleillé, la marmotte verra soi-disant son ombre et se retirera dans sa tanière, et le temps hivernal persistera pendant six semaines encore.
Rituels de purification païens romains
Les origines de cette coutume spécifique sont enregistrées sous le nom de Lupercalia, un rituel romain païen de purification qui avait lieu le 15 février sur l'ancien calendrier romain, lorsqu'un hérisson était chargé de la divination du temps. Ces croyances ont survécu à la christianisation de l'Europe et se sont plutôt rattachées à la Chandeleur en tant que folklore. Les colons européens en Amérique du Nord ont maintenu la tradition païenne, mais avec la marmotte indigène. La tradition, bien qu'elle ne soit plus observée en Écosse, fait l'objet d'un proverbe gaélique :
Thig an nathair as an toll
Là donn Brìde,
Ged robh trì troighean dhen t-sneachd
Air leac an làir.
The serpent will come from the hole
On the brown Day of Bríde,
Though there should be three feet of snow
On the flat surface of the ground.
Le serpent sortira du trou
Le jour brun de Bríde,
Bien qu'il devrait y avoir trois pieds de neige
Sur la surface plane du sol.
C'est une sorte de victoire des anciennes coutumes sur les nouvelles, alors que des millions de personnes savent ce qu'est le « Jour de la marmotte » mais ne connaissent pas la Chandeleur. Mais plus que cela, cela montre l'attrait durable de la tradition et du paganisme. En ces temps incertains où quelques personnes luttent pour donner un sens au monde qui les entoure, le rituel peut donner un sens à la vie. Que vous regardiez le Phil de Punxsutawney en direct sur Internet, que vous allumiez une bougie ou que vous tissiez une croix de St Bride ce soir, vous faites partie de quelque chose de plus grand, de général, c’est plus pertinent que jamais.
Sources : Euro-Synergies
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