Pour cette 9ème émission de l’Echo des Canuts, Roberto vous propose d’écouter l’enregistrement d’une conférence inédite tenue en 1998 par Jean Mabire sur la figure peu connue et pourtant majeure de Patrick Pearse, artisan de la révolution irlandaise il y a de cela un siècle.
Un ancien commandant de brigade et ses deux adjoints doivent répondre de divers chefs d’accusation, dont violences, détention de stupéfiants, escroquerie, etc.
L’ancien commandant de brigade de gendarmerie de Mimizan et deux de ses adjoints sont convoqués demain, mardi 3 décembre, au palais de justice de Mont-de-Marsan à partir de 13h45.
Il leur est reproché de s’être affranchis de beaucoup de règles, sur une période qui a duré environ trois années, de 2017 à 2019. Ils devront notamment répondre de violences par une personne dépositaire de l’autorité publique, détention de stupéfiants, violation du secret professionnel, de faux en écriture, escroquerie, etc. Les trois gradés ont été mutés dans l’intérêt du service et deux ont, depuis, fait valoir leur droit à la retraite.
L’ex-candidate française à la Commission européenne est poursuivie pour détournement de fonds publics dans l’affaire des emplois suspectés fictifs des assistants d’eurodéputés MoDem.
Les choses se gâtent pour Sylvie Goulard. Contrainte de démissionner de son poste de ministre des Armées en juin 2017, à peine un mois après sa nomination, car accusée d’être impliquée dans l’affaire des emplois suspectés fictifs des assistants d’eurodéputés MoDem, l’ex-candidate à la Commission européenne a été mise en examen pour détournement de fonds publics, vendredi 29 novembre à l’issue de son audition au tribunal de Paris, rapporte Ouest Francece lundi 2 décembre, de source judiciaire.
Nouvelle mise en examen au MoDem
Le nom de l’ancienne eurodéputée, qui a siégé à Strasbourg de 2009 à 2017, est cité dans deux enquêtes : l’une menée par la justice française, l’autre par l’Office européen de lutte antifraude (Olaf). Elle avait été entendue le 10 septembre dernier, dans le cadre d’une audition libre, par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. Le lendemain, c’était au tour du président du parti centriste, François Bayrou, à nouveau convoqué le 6 décembre, puis de l’éphémère ministre chargée des Affaires européennes, Marielle de Sarnez, d’être interrogés.
Le directeur financier du MoDem, Alexandre Nardella, premier responsable du parti à être entendu par les juges d’instruction, avait été mis en examen vendredi 15 novembre pour complicité de détournement de fonds publics et recel de fonds publics. Idem pour l'ancien garde des Sceaux, Michel Mercier. Au total, une quinzaine de personnes, dont des eurodéputés et des cadres du parti, doivent s’entretenir avec les enquêteurs dans les semaines à venir. Cette affaire a également eu raison des chances de Sylvie Goulard d’être propulsée commissaire française à la Commission européenne. Sa candidature a été refusée en octobre par les eurodéputés.
La France a renoncé à la livraison controversée de six navires à la Libye pour renforcer le contrôle de ses côtes, en raison de « la situation » dans le pays, a appris l'AFP lundi 2 décembre, de sources concordantes. La ministre des Armées Florence Parly « a finalement décidé de ne pas livrer les embarcations à cet Etat », écrit le ministère dans un mémoire envoyé à la Cour administrative d'appel de Paris, saisie par huit ONG qui redoutaient des « crimes » contre les migrants. « La situation en Libye ne permet pas de réaliser ce don d'embarcations », a confirmé le ministère des Armées.