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L’emmerdeur par Pierre Vial
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- Catégorie : POLITIQUE
Ce type est capable de tout. Macron se vante en effet de vouloir emmerder au maximum les gens qui osent refuser la dictature sanitaire qu’il a mise en place, en n’hésitant pas à terroriser les plus faibles, c’est-à-dire les personnes âgées, par un chantage ignoble : « Le vaccin ou la mort ».*
Evola, critique de la civilisation américaine
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- Catégorie : GUERRE CULTURELLE
La prérogative des vrais intellectuels est d'être toujours à jour. Une affirmation de ce type peut à juste titre sembler banale, mais cela n'enlève rien à son authenticité. Julius Evola appartient à cette catégorie d'esprits supérieurs. Déjà dans le passé, en lisant et en étudiant ses articles sur l'Orient, nous nous sommes rendu compte à quel point l'adjectif « prophétique » convient bien à ce philosophe. Lorsque nous avons abordé ses écrits en tant qu'orientalistes, nous avons été frappés non seulement par l'extraordinaire compétence spécifique de ce savant autodidacte, mais surtout par sa capacité à dépasser les limites du champ d'étude sectoriel qui, depuis des années, freine une académie intarissable sur le plan de la pensée. Plus surprenante encore a été la lecture de son recueil de réflexions sur la société américaine : Civiltà americana. Scritti sugli Stati Uniti 1930-1968, qui fut, et ce n'est pas une exagération, une sorte de coup de foudre, presque un satori, en vertu de la vision prémonitoire du philosophe.
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«Les talibans ont été créés pour conquérir et non pas gouverner»
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- Catégorie : GEOPOLITIQUE
Depuis le retrait américain d’Afghanistan, les talibans sont aux manettes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le bilan n’est pas très reluisant.
Emmanuel Dupuy, président de l'Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE), analyse les premiers mois de gouvernance talibane pour Le Désordre mondial.
3 nouveautés aux Editions Terre & Peuple !
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- Catégorie : BOUTIQUE
Jean-Patrick Arteault est questionné par Pierre Vial concernant son analyse du mondialisme contemporain:
Pierre Vial - Tu as abordé la question des origines du mondialisme contemporain et de la genèse de l'Etat Profond occidental dans les numéros 43,44, 45, 46, 47, 49, 50 de Terre et Peuple Magazine. Or aujourd'hui tu choisis de revenir sur cette question dans sept livrets publiés par les Éditions Terre et Peuple. Pourquoi ce choix ?
Jean-Patrick Arteault : Pour plusieurs raisons. D’abord, en guise de pirouette, je dirais que je suis partisan, sur les sujets essentiels, de la « pédagogie au marteau » : soit, sans cesse taper sur la même tête de clou pour s’assurer qu’elle rentre bien dans le matériau, ici les esprits. Or, le mondialisme occidental est aujourd’hui, plus que jamais, au cœur de l’effort d’emprise de l’oligarchie ploutocrate qui domine les pays de la sphère occidentale. L’épisode du Covid, comme prétexte à l’établissement d’une société de surveillance (qu’on souhaite approuvée avec enthousiasme), après l’épisode du changement climatique, comme prétexte à un appauvrissement des gens ordinaires de l’Occident (qu’on souhaite également volontaires et enthousiastes), est sa manifestation actuelle sous l’emblème de l’ordre issu de Davos. Donc, revenir sur les bases historiques et conceptuelles de la dynamique mondialiste, avec ses évolutions et ses constantes, est important. Cela vise à donner aux résistants à cet ordre mondial toxique des outils de compréhension pour être plus efficaces dans une lutte qui est très loin d’être jouée d’avance. Comprendre pour vaincre, telle pourrait être ma devise.
Par ailleurs, j’ai aussi évolué dans mon approche du sujet depuis la parution de mon enquête inachevée dans Terre & Peuple Magazine. D’une part, j’ai augmenté ma connaissance sur les origines du mondialisme occidental et musclé mes références. Ce dont les nouveaux livrets essayent de rendre compte. Et je précise, dès à présent, que je ne livre pas une somme sur le sujet, ce dont mes limites personnelles me rendent parfaitement incapable, mais une sorte de rapport d’étape, fait de multiples compilations et analyses, plein d’imperfections, dont le seul but est d’inciter d’autres chercheurs honnêtes à aller plus loin pour dénicher d’autres pépites et faire progresser une connaissance rationnelle de cette « conjuration à ciel ouvert » contre les peuples enracinés, toutes origines confondues, qu’est devenu au fil du temps le mondialisme occidental.
Par ailleurs, j’ai aussi affiné mon analyse du phénomène oligarchique. Je ne le considère plus comme une anomalie qui serait rentrée par effraction dans la pratique politique des peuples euro-américains, puis des autres. Je considère aujourd’hui le phénomène oligarchique, c’est à dire la domination des grands nombres par les petits nombres, comme une constante anthropologique des sociétés organisées, quel que soient les temps, les lieux ou les races. Le fait que nous soyons sous la domination d’une oligarchie ne me semble pas un scandale en soi : c’est un phénomène inévitable dès qu’une société atteint un certain degré de complexité. Ce qui est contestable, de mon point de vue de résistant à l’ordre mondial actuel, c’est la domination de l’oligarchie ploutocratique, dont la base du pouvoir est la maîtrise du pouvoir de l’argent et qui s’exerce dans un but de « liquider », à tous les sens du terme, le monde de l’enracinement, que cet enracinement soit dans le sexe, la famille, le métier, le groupe social, l’ethnie, la culture, la religion ou la vision du monde. Cette ploutocratie doit être combattue avec détermination. Elle laissera nécessairement sa place car l’histoire du monde est aussi un cimetière d’oligarchies. Mais il faut bien comprendre que ce qui la remplacera, ce ne sera pas un ordre issu d’une révolte populaire égalitaire, même si une telle révolte peut être l’instrument de sa chute, mais une ou des oligarchies alternatives basées sur d’autres visions du monde, d’autres valeurs et d’autres objectifs historiques. Le pot de terre ne peut pas détruire le pot de fer, seul un autre pot de fer plus résistant le peut. Tout cela impliquait de reprendre le travail paru il y a quelques années dans Terre & Peuple Magazine d’une manière plus étoffée et sous un angle un peu différent.
PV - Pourquoi avoir choisi de diviser en sept livrets ton travail plutôt que de le publier en un seul livre ?
JPA : Comme je l’ai dit, il s’agit d’un rapport d’étape, de multiples rapports d’étapes en fait, selon les sous-sujets du thème général. Je suis donc très loin d’avoir achevé cette enquête. Si les Dieux me prêtent vie et énergie au travail Il y aura d’autres étapes, même au-delà des sept livrets d’ores et déjà prévus. Je ne me suis pas senti non plus la force de travailler rapidement à un gros ouvrage. Comme je l’ai dit avec franchise tout à l’heure, mes limites personnelles en termes de connaissances et ma tendance à la procrastination ne me facilitent pas la tâche ! J’ai longtemps attendu que quelqu’un de plus doué que moi s’attelle à ce type de travail que j’ai voulu rationnel et mesuré, donc sans tomber dans les travers du sectarisme idéologique ou du réductionnisme complotiste. Le statut de lecteur est infiniment plus confortable que celui de chercheur écrivain ! Je ne me suis mis à la tâche que faute d’avoir trouvé ailleurs ce que je pensais devoir être dit. D’où la lenteur d’une progression qui n’autorise pas l’espoir rapide d’un opus magnum…
D’un autre côté, j’ai aussi constaté, comme beaucoup, un changement du rapport à la lecture chez nombre de nos contemporains : les gros livres aujourd’hui font peur. Il y a moins d’appréhension à se lancer dans la lecture de livrets moins épais et plus concentrés sur un sujet précis. D’où l’idée de jouer gagnant-gagnant : d’une part l’auteur peut se donner le temps de prolonger son travail pour en apporter les fruits au fur et à mesure, d’autre part le lecteur a plus de chance d’aller rapidement au bout de sa lecture.
PV - Peux-tu alors donner le programme des premières parutions ?
JPA : Des sept premiers livrets, six sont d’ores et déjà rédigés et je crois savoir que grâce à l’engagement des Éditions de Terre et Peuple, les trois premiers devraient paraître à la fin de décembre 2021. Le septième livret est en cours d’écriture.
Le premier livret sera une grosse introduction sur les concepts, la méthodologie et les bases historico-culturelles du mondialisme occidental, en répétant encore une fois que pour moi mondialisme et occidentalisme sont des quasis synonymes. Le second s’intéressera aux premières décennies de la Société Secrète de Cecil Rhodes (la désignation est de lui-même) et du Groupe de Milner en espérant à avoir réussi à aller un peu au-delà de la paraphrase du maître livre de Carroll Quigley sur le sujet. Le troisième sera consacré aux premiers temps de la Société Fabienne qui n’est ni la matrice du groupe Rhodes – Milner ni sa création, contrairement à ce qu’on peut lire ici ou là dans la littérature « conspirationniste » française. Ces deux derniers livrets reprennent et développent la matière qui avait fait l’objet des articles parus dans Terre & Peuple Magazine.
Parmi les livrets dont la parution aura lieu plus tard, le quatrième s’interrogera sur les convergences et les frottements entre les oligarchies britanniques, juives et américaines entre la fin du XIXe et les débuts du XXe siècle, sachant que les rapports noués dans cette période conditionnent toute l’évolution ultérieure. Le cinquième livret aura pour but de poser des bases sur les rapports de cette première ploutocratie transatlantique aux grands problèmes géopolitiques avant, pendant et après le premier conflit mondial. Le sixième fera un pas de côté par rapport à l’approche très historique des précédents pour creuser les racines du précoce intérêt de la ploutocratie atlantiste pour l’ingénierie culturelle, politique et sociale. Quant au septième livret, actuellement en cours de rédaction, il s’intéressera à la manière dont la France, qui avait son propre projet universaliste (donc mondialiste) a été contrainte de se couler dans le moule atlantiste anglo-saxon. On verra que cela ne date pas des années Sarkozy… Après… après nous verrons…
PV - Ceux que dérange ton travail sur le mondialisme vont, faute d'arguments solides à t'opposer, crier bien sûr au complotisme. Que souhaites-tu leur répondre ?
JPA : Je n’ai justement pas voulu faire œuvre « complotiste » au sens habituel du terme. Mon enquête, j’ai la faiblesse de le croire, n’est ni monomaniaque ni réductionniste ni prisonnière d’aprioris idéologiques, même si je ne cache pas ma posture critique de l’occidentalisme qui, pour moi, est presque synonyme du mondialisme contemporain.
Je tiens aussi les accusations de « complotisme » en général pour illégitimes. On peut constater, en effet qu’elles sont le fait d’acteurs désinformateurs ou propagandistes dont l’unique but est de décrédibiliser des chercheurs ou des lanceurs d’alerte qui mettent en cause les « storytelling » des dominants. C’est devenu presque criant dans les affaires du Covid où de prestigieux chercheurs se font traiter de complotistes ou de charlatans par de petits esprits qui ne leur arrivent pas à la cheville mais qui servent servilement les agendas de Davos et de Big Pharma. Cela dit, l’affaire se complique parce qu’il est historiquement attesté que certains acteurs de l’histoire que je raconte dans mes livrets ont explicitement revendiqué d’agir souterrainement à la manière de conjurés. C’est le cas de Cecil Rhodes et d’une certaine manière pour les créateurs de la Société Fabienne.
En fait, je crois que la question complotiste est mal posée. Si l’on observe bien la manière dont les gens se conduisent pour mener leurs vies et leurs projets, que ce soit individuellement, en petits ou grands groupes, on constate qu’ils se conduisent tous la plupart du temps de manière stratégique en dissimulant leurs buts ultimes, soit pour être plus efficaces, soit pour s’afficher moralement immaculés. On parle ainsi de stratégie amoureuse, de stratégie de carrière, de stratégie économique, de stratégie métapolitique ou de stratégie militaire etc.
Dès que l’on parle de stratégie, la dissimulation entre en ligne de compte car il s’agit toujours de conduire un individu, un petit groupe ou une société à faire ce qu’ils n’auraient pas eu l’idée de faire spontanément. De manière plus précise, on peut dire que la stratégie dissimulée est l’air que respirent tous les acteurs historiques. Si on remplace « complot » ou « conjuration » par « stratégie dissimulée », on a la même chose au final, et sans doute avec moins de cris d’orfraie.
Cela dit, je le répète, les dominants n’aiment pas voir leurs stratégies dissimulées dévoilées car une stratégie dévoilée perd en partie de son efficacité, et donc se livrent à un travail prophylactique en dénonçant le « complotisme » de ceux qui les dévoilent. Bon, cela étant dit, si des ennemis me traitent de « complotiste », je dirai que c’est une péripétie inévitable de la guerre culturelle et je vivrai avec, l’esprit serein et philosophe. La seule chose qu’il ne faut jamais faire, c’est chercher à se justifier aux yeux des nuisibles qui vous attaquent ainsi car cela vous conduit à accepter la posture de l’accusé qui se défend (et quand on se défend, c’est bien connu qu’il y a anguille sous roche…) et parce que cela ne sert à rien : qui veut tuer son chien l’accuse toujours d’avoir la rage…
PV - De quelle façon Macron s'inscrit-il dans le flux mondialiste ?
JPA : Il est utile, en cette année d’élection présidentielle, de resituer le président Macron dans ce que tu appelles fort justement le « flux mondialiste ». C’est parfaitement bien vu car le mondialisme occidental est bel et bien une tentative de liquidation, au sens d’élimination et de liquéfaction, des mondes enracinés. Quand on parle de Macron, on a souvent tendance à se focaliser sur les clowneries de son équipe ministérielle mais c’est l’arbre d’une communication voulue qui ne doit pas masquer la forêt des sources idéologiques du macronisme et de ses actions conformes aux plans ploutocratiques portés aujourd’hui par la nébuleuse de Davos.
De manière étrange pour quelqu’un qui fait la promotion de ses propres bouquins, je voudrais attirer ici l’attention de nos lecteurs sur un livre très subtil dont je me servirai dans mon septième livret. Ce livre, de Frédéric Rouvillois, s’intitule justement « Liquidation. Emmanuel Macron et le saint-simonisme ». C’est un portrait d’Emmanuel Macron au miroir des postures idéologiques de Claude-Henry de Rouvroy de Saint-Simon et surtout des disciples de ce philosophe socialiste. Le point commun entre les saint-simoniens d’hier et le Macron d’aujourd’hui c’est bien de vouloir rendre le monde fluide, liquide. C’est saisissant pour comprendre les fondements idéologiques de Macron qui possède lui-même une certaine formation philosophique, ce qui rend très probable que ces rapprochements soient conscients chez lui. Bien des choses paraissent banales dans le vocabulaire pauvre de la société du spectacle, dont Macron maitrise bien les codes en bon comédien qui a eu un/une excellent-e professeur-e de théâtre…, mais qui renvoient en réalité à un vieux bagage idéologique venu de ce socialisme atypique qu’était le saint-simonisme. Y ayant retrouvé bien des positions communes aux créateurs de la Société Fabienne (qui, dans l’état actuel de ma documentation, ne semblent pas s’être inspirés de Saint-Simon et des saint-simoniens qui leur étaient antérieurs), j’ai eu envie d’explorer, pour le septième livret, cette piste qui donne une teneur bien particulière à la ploutocratie française.
À côté de ces racines intellectuelles, Macron par son parcours (Banque d’affaire Rothschild, Commission Attali, French American Foundation, audition auprès du Groupe de Bilderberg et forts liens de complicité avec Klaus Schwab du Forum de Davos) a le pedigree classique de la classe dirigeante compradore française au service des grands oligarques ploutocrates occidentaux. Mais soyons clair : Emmanuel Macron n’est pas un oligarque car ce n’est pas vraiment un possesseur de capitaux. Ce n’est que le majordome de l’entreprise France, le premier des domestiques de luxe qui constituent la classe dirigeante française et qui espère bien le rester en 2022…
Désignation |
Prix unitaire |
Frais de port |
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Comprendre les origines du mondialisme - livret 1 |
10 € |
4 € |
Comprendre les origines du mondialisme - livret 2 |
10 € |
4 € |
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Comprendre les origines du mondialisme - Livret 3 |
12 € |
4 € |
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Les 3 livrets |
32 € |
6 € |
Chèques à l’ordre de Terre & Peuple
Adresse postale d’envoi : Association TP – Licorne 2 Chemin des Monts 42110 Feurs
UN RÉVOLUTIONNAIRE AU MICRO - EUGÈNE KRAMPON
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- Catégorie : LIGNES DE FRONT
Notre camarade Eugène Krampon évoque pour le Cercle Édouard Drumont son expérience de journaliste engagé dans la revue Réfléchir & Agir et à la radio Méridien Zéro, deux médias identitaires à soutenir !
Les Samis face à l’État suédois
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- Catégorie : CULTURE ENRACINEE
En Suède, la Cour suprême a octroyé aux Samis le droit exclusif de pêche et de chasse du petit gibier. Une victoire historique pour ce peuple autochtone du Grand Nord, mais un scandale pour les chasseurs suédois.
À qui appartient le pays des rennes ? Ce jugement risque de réveiller un conflit latent depuis plusieurs années. L’usage des terres depuis des temps immémoriaux est l’argument qui, devant la Cour suprême de Suède, a fait pencher la balance en faveur de la communauté samie du village de Girjas. En effet, ce peuple autochtone pêchait et chassait depuis plusieurs milliers d’années sur un territoire du Grand Nord où il faisait également pâturer ses rennes. Jusqu’à ce que l’État suédois lui confisque toujours plus de terres et donc ses moyens de subsistance. Sur les 20 000 et 40 000 Samis qui vivent en Suède, environ 4 700 sont des éleveurs de rennes nomades. Ils rassemblent régulièrement leurs troupeaux pour abattre quelques bêtes, vendre leur viande et leur fourrure. Ylva Sarri, issue d’une famille d’éleveurs, confie que les chiens des chasseurs suédois perturbent leur travail parce qu’ils effraient les cervidés. Elle se félicite de ce jugement qui contrarie en revanche Joachim Almgren, un des 300 000 chasseurs suédois. Grands amateurs de chasse et de pêche, les Suédois n’ont aucune envie de renoncer à leurs loisirs. Et si d’autres communautés samis suivaient l’exemple du groupement d’éleveurs de Girjas et portaient l’affaire devant les tribunaux afin d’obtenir le droit exclusif de chasse ? Accorderait-on la primauté au bien-être des rennes ou au droit de chasse des Suédois ?
Les Hussards: la littérature contre l'existentialisme
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- Catégorie : Littérature
Mario Crespo s'est récemment demandé si ceux d'entre nous qui avaient commencé à écrire au même moment, dans les mêmes médias et avec des intérêts relativement communs, ne constituaient pas une génération littéraire. Seuls le temps et les lecteurs le diront. Le diplomate et écrivain a proposé « Génération Whiskas » comme nom de guerre. C'est dans l'air du temps, c'est vrai, mais cela ne résume pas l'épopée à laquelle nous sommes appelés.
Nous avons des précédents. Parlons des « Hussards ».
C'est le nom donné à un courant littéraire français qui est apparu entre 1950 et 1960 en opposition à l'existentialisme qui prévalait à l'époque et, en particulier, à la pensée de Jean Paul Sartre et à l'idéologie qui la sous-tendait. Le groupe d'écrivains qui l'a constitué s'est réuni au café Aux Assassins autour de la publication des Cahiers de la Table Ronde, un magazine qui a ensuite été rebaptisé La Table Ronde.
Lire la suite : Les Hussards: la littérature contre l'existentialisme
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