Un grand Monsieur nous a quittés
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- Catégorie : LES EVEILLEURS DE PEUPLES
Le Royaume d'Araucanie et de Patagonie vient de perdre son Consul général...
Jean Raspail vient de nous quitter. Je le connaissais très bien et depuis très longtemps. C'était un aristocrate de la littérature, un aristocrate de la pensée, un aristocrate de la vie. Dans sa jeunesse, il avait été explorateur, aventurier, navigateur (c'est d'ailleurs dans ce cadre que je l'ai connu, lui ayant succédé comme Président du Cercle de la Voile d'Erquy, en Bretagne). Il écrivait beaucoup et avait reçu le Prix de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre en 1970.
Nous le connaissons tous pour son ouvrage majeur et prémonitoire, Le Camp des Saints, en 1973, où il dénonçait l'invasion allogène en Europe et annonçait la fin de l'Homme blanc. Les portes se fermèrent alors sur lui les unes après les autres, notamment l'Académie française où ses anciens amis lui tournèrent le dos. Il en fallait plus pour ébranler cet homme aux convictions inébranlables.
Il continua à écrire nombre de romans que je vous invite à lire ou à relire (et à faire lire à vos enfants) : Qui se souvient des hommes ; Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie ; Sire ; Les Hussards ; Sept cavaliers sont sortis de la ville par la porte de l'ouest qui n'était pas gardée ; Le son des tambours sur la neige ; Les royaumes de Borée...
C'était un géant, dur comme le granite de Bretagne. Il aura fallu un petit virus pour l'abattre. Au moins aurait-il eu la chance de ne pas vivre l'agonie de l'Homme blanc. D'ailleurs, sa religion était faite : "Les carottes sont cuites", disait-il.
Au revoir Jean, nous nous retrouverons un jour.
Alain CAGNAT
Un arbre est une fédération bruissante.
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- Catégorie : ETHNOPOLITIQUE
Ils étaient arrivés devant le square des Invalides ; M. Taine s'arrêta, mit ses lunettes et, de son honnête parapluie, il indiquait au jeune homme un arbre assez vigoureux, un platane, exactement celui qui se trouve dans la pelouse à la hauteur du trentième barreau de la grille compté depuis l’esplanade. Oui, de son parapluie mal roulé de bourgeois négligent, il désignait le bel être luisant de pluie, inondé de lumière par les destins alternés d'une dernière journée d'avril.
— Combien je l'aime, cet arbre! Voyez le grain serré de son tronc, ses nœuds vigoureux ! Je ne me lasse pas de l'admirer et de le comprendre. Pendant les mois que je passe à Paris, puisqu'il me faut un but de promenade, c'est lui que j'ai adopté. Par tous les temps, chaque jour, je le visite. Il sera l'ami et le conseiller de mes dernières années... Il me parle de tout ce que j'ai aimé ; les roches pyrénéennes, les chênes d'Italie, les peintres vénitiens. Il m'eût réconcilié avec la vie si les hommes n'ajoutaient pas aux dures nécessités de leur condition tant d'allégresse dans la méchanceté.
---- Sentez-vous sa biographie? Je la distingue dans son ensemble puissant et dans chacun de ses détails qui s'engendrent. Cet arbre est l'image expressive d'une belle existence. Il ignore l'immobilité. Sa jeune force créatrice dès le début lui fixait sa destinée, et sans cesse elle se meurt en lui. Puis-je dire que c'est sa force propre? Non pas, c'est l'éternelle unité, l'éternelle énigme qui se manifeste dans chaque forme. Ce fut d'abord, sous le sol, dans la douce humidité, dans la nuit souterraine que le germe devint digne de la lumière. Et la lumière alors a permis que la frêle tige se développât, se fortifiât d'états en états. Il n'était pas besoin qu'un maître du dehors intervînt. Le platane allègrement allégeait ses membres, élançait ses branches, disposait ses feuilles d'année en année jusqu'à sa perfection. Voyez ! Qu’il est d'une
santé pure ! Nulle prévalence de son tronc, de ses branches, de ses feuilles ; il est une fédération bruissante. Lui-même il est sa loi, et il l'épanouit... Quelle bonne leçon de rhétorique, et non seulement de l’art du lettré, mais aussi quel guide pour penser ! Lui, le bel objet, ne nous fait pas voir une symétrie à la française, mais la logique d'une âme vivante et ses engendrements. Au terme d'une vie où j'ai tant aimé la logique, il me marque ce que j'eus peut-être de systématique et qui n'exprimait pas toujours ma décision propre, mais une influence extérieure. En éthique, surtout, je le tiens pour mon maître. Regardez-le bien : il a eu ses empêchements, lui aussi, voyez comme il était gêné par les ombres des bâtiments ; il a fui vers la droite, s'est orienté vers la liberté, il a développé fortement ses branches en éventail sur l'avenue. Cette masse puissante de verdure obéit à une raison secrète, à la plus sublime philosophie, qui est l'acceptation des nécessités de la vie. Sans se renier, sans s'abandonner, il a tiré des conditions fournies par la réalité le meilleur parti, le plus utile. Depuis les plus grandes branches jusqu'aux plus petites radicelles, tout entier il a opéré le même mouvement... Et maintenant, cet arbre, qui, chaque jour, avec confiance, accroissait le trésor de ses énergies, il va disparaître parce qu'il a atteint sa perfection. L'activité de la nature, sans cesser de soutenir l'espèce, ne veut pas en faire davantage pour cet individu. Mon beau platane aura vécu. Sa destinée est ainsi bornée par les mêmes lois, qui ayant assuré sa naissance, amèneront sa mort. Il n'est pas né en un jour, il ne disparaîtra pas non plus en un instant... Déjà en moi des parties se défont et bientôt je m'évanouirai ; ma génération m'accompagnera, et puis un peu plus tard viendra votre tour et celui de vos camarades .
M. Taine, quand il était heureux d'une idée, d'un développement d'idées surtout, avait pour conclure un sourire extrêmement doux qui plissait ses paupières et jouait autour des lèvres sans presque remuer les joues. Il regarda un instant avec cette bienveillance son compagnon...
Comme ils tournaient sur eux-mêmes pour regagner le quartier Saint-Sulpice, il heurta, laissa tomber son parapluie et dans l'effort qu'il fit pour le ramasser, devancé d'ailleurs par le jeune homme, il advint que son pantalon découvrit son cou-de-pied. Roemerspacher remarqua la forte cheville du vieillard, puis observa son mollet assez développé, il pensa qu'il devait être de constitution vigoureuse, d'une solide race des Ardennes, affaibli seulement par le travail, et, pour la première fois, il lui vint à l'esprit de considérer M. Taine comme un animal. Précisément, le philosophe, qui mâchait d'ordinaire un petit bout de bois pour tromper sa nervosité et sans doute son besoin de fumer, et qui avait toujours sous la main plusieurs de ces morceaux préparés, en prit un dans sa poche et le porta à sa bouche. L'avance du bas de son visage lui donnait, quand il se livrait à cette distraction, l'apparence d'un rongeur. Aux yeux de Roemerspacher, jusqu'alors, ce qui constituait l'auteur des Origines de la France contemporaine, c'était exclusivement ses idées, sa méthode, ses abstractions. Qu'il fût un corps, et le parent des bêtes, cette constatation le surprit : elle le choqua légèrement, parce qu'elle ramenait du ciel sur la terre l'objet de son admiration ; en même temps elle l'émut d'une façon indéfinissable, parce qu'un tel homme était assujetti à toutes les conditions de l'animalité... Voilà des naïvetés, ou plutôt d'excellentes délicatesses ! Roemerspacher s'aperçut que sa vénération se transformait en un sentiment fraternel. Tandis qu'il reconduisait le vénérable philosophe jusqu'à son logement de la rue Cassette, il s'interprétait soi-même comme un animal philosophique, mais plus jeune, admis à s'approprier l’ame d'un condamné à mort pour lui servir d'immortalité.
Le langage de ce maître faisait une nourriture si vigoureuse, un tel alcool, que ce jeune homme s'en trouvait cérébralement troublé. Brusquement sortie de ses horizons ordinaires, sa pensée oscilla comme l'oiseau qui s'oriente, le prisonnier qu'on libère. Dans cette ivresse d'une mélancolie bizarre, il crut prendre conscience tout à la fois des forces destructrices et conservatrices de l'univers ; il les trouvait tragiquement manifestées en son illustre compagnon : il reconnait une forme où la nature avait accumulé d'immenses richesses et qu'elle allait abolir. Quand, sous les eaux limpides de la baie de Vigo, Roemerspacher contemplerait le repos de l'or, des perles, et des diamants légendaires écroulés, ces magnifiques amoncellements susciteraient moins chez lui les facultés du rêve que ne fait l'image de M. Taine engloutie dans la mort. Son âme amollie par une émotion métaphysique d'une si voluptueuse poésie en fut plus aisément marquée par cette conversation et prit le sceau de la grande philosophie moniste.
Les paroles de M. Taine, en ce jeune homme qui a des loisirs, épuiseront peu à peu leurs conséquences. Immédiatement, ce qu'il entrevoit, c'est la position humble et dépendante de l'individu dans le temps et dans l'espace, dans la collectivité et dans la suite des êtres. Chacun s'efforce de jouer son petit rôle et s'agite comme frissonne chaque feuille du platane ; mais il serait agréable et noble, d'une noblesse et d'un agrément divins, que les feuilles comprissent leur dépendance du platane et comment sa destinée favorise et limite, produit et englobe leurs destinées particulières. Si les hommes connaissaient la force qui sommeillait dans le premier germe et qui successivement les fait apparaître identiques à leurs prédécesseurs et à ceux qui viendront, s'ils pouvaient commenter entre eux les lois du vent qui les arrachera de la branche nourricière pour les disperser, quelle conversation d'amour vaudrait l'échange de ces vérités?... D'avoir approché, à côté de M. Taine, en union avec M. Taine, et d'un cœur modeste, mais ému, les problèmes de l'universel et de l'unité, Roemerspacher éprouve un contentement joyeux et d'une qualité apaisante et religieuse.
MAURICE BARRÉS - Les Déracinés - (LIBRAIRIE PLON).
Caladan Brood - Echoes of Battle (Album complet)
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- Catégorie : Chants et Chansons
LA VICTOIRE NE DÉPEND QUE DE LA DERNIÈRE BATAILLE – R. DUN
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- Catégorie : Etre Paîen
II est bien connu que le vainqueur d'une guerre n’est pas celui qui gagne le plus de batailles, mais celui qui gagne la dernière.
Le choix de la stratégie comme le moral des troupes dépendent donc de la vision des limites historiques d'une guerre, c'est-à-dire de son réel commencement et de sa réelle issue.
Nous sommes engagés dans un combat millénaire qui débute avec la fuite hors d'Egypte et les commandements du Sinaï pour se terminer en l'an X... avec Siegfried tuant le dragon, ou le dragon tuant Siegfried. Si nous ne nous situons pas dans cette vision d'un combat millénaire, nous nous plaçons au-dessous des Sages de Sion et du Vatican et nous sommes alors déjà des vaincus.
Il n'y a là aucune allusion à une nécessité génocidaire. On ne saurait trop le répéter : la loi de Moïse n'a triomphé chez les juifs qu'au prix des plus sauvages persécutions. Les juifs ont été les premières victimes de cette maladie du désert dans laquelle ils ont fini par voir leur unique voie de salut. Il ne s'agit donc pas de démoniser une race, et encore moins de vouloir la détruire physiquement, mais de tirer au clair les engrenages historiques d'une maladie dont la planète entière est en train de crever.
Je veux d'abord faire une mise en garde aux « traditionnalistes ». Le plus grave défaut du traditionalisme est qu'il n'y a pas, ou plus, de tradition. Tout est à retrouver ; et, sans vouloir décourager aucun effort de recherche, je pense que les meilleurs terrains de restitution ne sont pas les vieux grimoires et les « secrets » chuchotés, mais la biophysique et la psychanalyse. Les mythes sont aussi très éclairants, mais ils sont parfaitement publics et ne relèvent donc pas de la tradition. Il suffit d'être capable d'en comprendre le sens réel ; et là, le meilleur instrument est bien la psychanalyse, non les élucubrations de « rêveurs », bien intentionnés, mais mal avertis.
Si je pousse ici une botte contre les traditionnalistes, c'est pour une raison bien précise, ils sont toujours prêts à se laisser embarquer dans des syncrétismes de pacotille. Un écrivain « traditionnaliste » me faisait remarquer en 69 : « L'opposition entre le monde nordique et le monde juif est dépassée. Notre recherche est exactement la même ». Ceci est complètement faux ! Je l'ai amplement démontré dans mes écrits et ceux qui croient cela s'attellent plus ou moins hypocritement au char rabbinique. Les tutoyeurs de Dieu n'ont rien en commun avec les écrasés par le soleil du désert.
Ni avec l'Islam (= abandon à la volonté divine). Pour nous, héritiers de la piété héroïsante, la volonté divine passe par notre canal intérieur. Nous ne connaissons ni Tables de la Loi, ni Livre Sacré, rien que les pulsions intérieures qui nous approuvent ou nous condamnent. C'est la Loi à la fois la plus vague et la plus sévère, car elle rend impossible toute justification extérieure et toute dérobade à ses commandements. La notion même d'Islam, au sens étymologique du terme, est pour nous dégradante et blasphématoire.
Le Coran contient trois interdits majeurs : la consommation d'alcool (compréhensible dans le contexte climatique, mais non comme interdit majeur), le prêt à intérêt (à peu près aussi respecté que les stationnements interdits en France) et enfin la fornication. Bien que largement violé, ce dernier ne l'est qu'avec les plus sérieuses précautions, car les mœurs et la loi ne plaisantent pas sur ce point. La morale islamique considère la faute cachée comme bien moins grave que la faute publique, parce qu'il n’y a alors pas de mauvais exemple. Mais comment concilier cela avec l'éthique viking et nietzschéenne de l’homme qui ne tient sa loi que de lui-même ?
Alors, que ceux qui se sont laissés piéger se ressaisissent ! Et que se ressaisissent aussi ceux qui considèrent Moïse comme un prophète authentique et pensent que le problème juif est dû à ce que les Juifs ne respectent pas la Loi mosaïque, alors que c'est celle-ci qui a créé le problème juif, le fanatisme, l'intolérance, le génocide anti-cananéen. Moïse fut un imposteur et un mégalomane sanguinaire, bien pire qu'Amin Dada, de nos jours... Ceux qui voudraient forcément trouver un point de convergence avec les Juifs, c'est chez Salomon qu'ils devraient le chercher, non chez Moïse.
Quant au Coran, il contient aussi de nombreux éléments qui relèvent du psychisme du désert. Il est exact que les Musulmans pratiquent la tolérance de fait alliée au fanatisme doctrinal ; mais il y a une bonne raison à cela : seuls les infidèles payent l'impôt. Alors... il faut bien qu'il en reste !
Quand Mohammed avait des doutes sur les origines célestes ou infernales ? de l'ange qui lui rendait visite, son épouse trouva la solution : « La prochaine fois que tu le verras, prends-moi dans tes bras : s'il est de Dieu, il se sauvera ; s'il reste, c'est qu'il est de Shaitân (Satan) ». Peut-on imaginer aveu plus direct de la démonisation de la sexualité ?
Le Coran connaît cinq catégories d'actions : les actions obligatoires, les actions conseillées, les actions neutres, les actions déconseillées, les actions interdites. Voilà du pharisianisme à l'état pur ! Pour nous, Aryens, la valeur d'un acte dépend de ses motivations réelles, non de la catégorie dans laquelle on peut le ranger. Toute classification précise est anti-culturelle et ne peut conduire qu'à un monde de tricherie et d'hypocrisie.
Les turpitudes du monde moderne ne viennent donc pas d'un Evangile ou d'un Coran mal appliqués. Elles ne sont pas non plus identiques à la loi de ces livres, mais elles en sont pourtant le produit inévitable.
Opposons donc un « non » irréconciliable à toutes les religions « révélées », à toutes les doctrines et philosophies du désert. Allions la glace de la conscience parfaitement éveillée à la braise de l'enthousiasme et...
ENROLONS-NOUS POUR LE COMBAT MILLENAIRE !
Quant au contenu positif de ce Combat, il convient de préciser un sérieux point de doctrine. Le fait que la femme ait été, plus que l'homme, victime de la démonisation de la sexualité, le fait que tout le grand ensemble des Vanes (Atlantes nordiques) ait vécu en situation matriarcale avant le grand reflux des Ases vers 1500 avant notre ère, ne signifie nullement qu'il faille rétablir le matriarcat pour retrouver la tradition nordique. Jean MARKALE a raison en invoquant ce matriarcat comme une caractéristique de la société celtique ; mais ce n'est vrai qu'à une époque très décadente. Et ROSENBERG a non moins raison de poser le patriarcat comme signe distinctif des établissements aryens dans la zone méditerranéenne. Son analyse des mythes de Thésée, de Jason et de Bellérophon contre les Amazones, également des mythes de Zeus contre les Danaïdes (puissance insatiable d'engloutissement), d'Oreste et de Clytemnestre est géniale et ne peut être résumée. L'équilibre doré de l’Hellas (pays des hommes clairs) est à égale distance du patriarcat maladif des religions du désert et du matriarcat non moins maladif des cultures hétaïriques. Cet équilibre est proclamé par Pallas et Artémis qui tendent la main aux divinités féminines vaincues par Apollon et Zeus.
Notre combat est avant tout de ne pas laisser perdre le message de ceux qui
nous ont rendu une vision claire de notre nature.
Robert DUN
Sources : Le Devenir Européen – N° 13 – ETE 1980.
I-Média n°294 – Macron prend les Français pour des confinés
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Marion Maréchal refuse de mettre un genou à terre (vidéo)
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La DGSE atterrée par le niveau de certains de ses candidats
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- Catégorie : SOCIETE
Les services de renseignements français ne comprennent pas que les candidats ne puissent répondre à des « questions pourtant simples et accessibles ».
Sans grande surprise, il semblerait que se mettre des longs tunnels du Bureau des Légendes ne soit pas suffisant pour rentrer à la DGSE. Début avril, l’opaque service de renseignement du boulevard Mortier à Paris a publié le rapport du jury de l’édition 2019 du concours externe SAS (comprendre celui des « secrétaires administratifs spécialisés »). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le rapport – repéré par Intelligence Online – est salé pour ceux qui ont tenté leur chance.
Dans son rapport, le jury estime que le niveau global des candidats peut être qualifié de « moyen », alors que nombre d’entre eux possèdent pourtant un Master 2. Mais ça se gâte particulièrement pour ceux qui ont présenté les options « Rédaction, administration générale » ou « Arabe littéral », dont le niveau est qualifié de « très en deçà du niveau attendu ». Et cela ne s’arrête pas là, puisque pour ceux qui ont présenté l’option « Arabe littéral », le jury a tout simplement décidé de ne retenir aucun candidat, alors que deux postes étaient pourtant ouverts. « Aucun d’entre eux n’a démontré avoir une connaissance suffisante de la DGSE et de ses missions pour pouvoir se projeter, avec conviction, dans un poste correspondant à cette spécialité », tranche le rapport.
Ce qui a aussi passablement déçu le jury, c’est que nombre de candidats n’avaient apparemment pas vraiment préparé leur présentation orale. Le jury s’est étonné de rencontrer des postulants qui ne connaissaient que très partiellement la DGSE et le milieu du renseignement. Les candidats malheureux n’ont pas été retenus parce qu’ils n’ont pas su répondre à des « questions pourtant simples et accessibles » portant par exemple sur la loi renseignement, l’organisation et les missions de la DGSE ou encore le statut du poste auquel ils postulaient.
Ce poste de secrétaire administratif spécialisé (SAS), accessible par un concours de catégorie B, consiste notamment à aider les analystes à collecter et diffuser du renseignement ; à sélectionner, étudier et exploiter des documents ; mais aussi à exercer des tâches administratives. Le concours pour devenir SAS est loin d'être aisé. Il est composé de diverses épreuves, notamment celle de « cas pratique », qui consistait en 2018 à rédiger une note de synthèse sur les nouveautés apportées par le règlement général sur la protection des données (RGPD) adressée à un directeur central fictif. Venaient ensuite les épreuves de spécialités – arabe littéral, géopolitique ou administration générale. En géopolitique, les questions portaient sur le vol Korean Airlines 007, l’invasion russe en Afghanistan, ou encore l’autonomie de la Nouvelle-Calédonie. Et pour finir, les candidats devaient passer l’épreuve orale : un entretien avec le jury visant à « apprécier les qualités personnelles du candidat, ses motivations, son potentiel, son comportement face à une situation concrète, le cas échéant sous forme d'une mise en situation. »
Pour cet entretien final, le jury s’appuie sur des documents fournis par le candidat, comme son CV et une lettre de motivation. Mais là non plus, le jury n’a pas été séduit. Trop de fautes d’orthographes y ont été relevées, « alors que ces documents sont la première impression que se fait le jury du candidat », relève le rapport. Le contenu des lettres de motivation n’a pas non plus attendri le jury, puisque jugées identiques à celles adressées à d’autres concours et ne permettant donc pas de comprendre pourquoi le candidat souhaitait s’engager dans une institution aussi singulière que la DGSE.
Pourtant, la DGSE recherche activement de nouvelles mains, puisque d’ici 2022 elle compte recruter près de 1 500 civils et militaires. Des impératifs qui ont obligé les services à créer une chaîne YouTube, poster leurs offres d'emplois sur LinkedIn ou encore faire le tour des écoles d’ingénieurs ou militaires. Pis, comme nombre d’autres concours, la DGSE est aussi touchée par les mesures sanitaires dues à la pandémie que nous connaissons, si bien que les oraux du concours des attachés (concours de catégorie A) sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. En attendant de pouvoir ressortir de chez vous, vous pouvez toujours aller jeter un œil aux annales des concours de la DGSE pour savoir à quoi vous attendre si un jour l’envie vous prend de tenter votre chance.
Vice 30 Avril 2020
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