
Alors que le soutien de l’Occident à la guerre d’Israël à Gaza devient indéfendable, Moscou s’aligne sur la Majorité mondiale pour défendre la Palestine.
La question complexe et nuancée de la neutralité géopolitique de la Russie dans la tragédie israélo-palestinienne a finalement été clarifiée la semaine dernière, en des termes très clairs.
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« Le droit du sol est l’absurdité qui consiste à dire qu’un cheval est une vache parce qu’il est né dans une étable. »
Charles Louis de Secondat, dit Montesquieu.

Qu’y a-t-il de commun entre La Varende et Brasillach ? Pas grand-chose, serait-on tenté de dire. La Varende, c’est la nostalgie d’une France rurale, orpheline de son roi. Brasillach, c’est le mouvement, le futurisme, le progrès, les espoirs nés d’un « fascisme immense et rouge » idéalisé. Certes La Varende a aussi été publié dans Je Suis Partout. Mais il s’agissait d’un roman, paru en feuilleton, comme ce fut le cas pour Barjavel, Anouilh et Marcel Aymé. Nous sommes loin des articles engagé de Brasillach (qui y fut aussi un grand critique de l’actualité culturelle, ne l’oublions pas).

Le libéralisme est un sous-produit très important du rationalisme, et ses origines et son idéologie doivent être clairement démontrées.

Un célèbre roman dystopique [1], paru dans la deuxième année de la « guerre froide », présente le scénario fantaisiste de trois superpuissances continentales gouvernées par autant de systèmes politiques totalitaires: l'Océanie, l'Estasie et l'Eurasie. Cette dernière, soumise à un régime néo-bolchévique, englobe le vaste espace territorial qui s'étend de l'Europe occidentale et méditerranéenne au détroit de Béring. Telle est l'image de l'Eurasie modelée par un informateur au service de l'Information Research Department (IRD) du Foreign Office britannique, un « policier colonial » [2] prêté à la littérature, qui s'inspirait ouvertement des schémas de la propagande antinazie et antisoviétique [3].
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