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La Licorne
2, chemin des Monts - 42110 Feurs
Intervention d'Emmanuel Ratier à la XVIe TABLE RONDE de TERRE ET PEUPLE,
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Pour que le combat d'Emmanuel Ratier ne soit jamais oublié !
XVIe TABLE RONDE de TERRE ET PEUPLE... par terreetpeuple
La Guerre des Graines
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Eliwagar "Die Geheime Sprache Der Runen Im Schwarzwald"
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Pour Roland Dumas, Manuel Valls est « sous influence juive »
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C'est l'ancien ministre et président du Conseil constitutionnel qui le déclare
"Après l'échange controversé entre Roland Dumas et le journaliste Jean-Jacques Bourdin sur BFM-TV et RMC sur le fait que Manuel Valls serait « sous influence juive »...
http://www.bfmtv.com/politique/roland-dumas-ancien-president-du-conseil-constitutionnel-bfmtv-863856.html
Soldats français, ils sont devenus djihadistes
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- Catégorie : COLLABOS ET RENEGATS
Une dizaine d'anciens militaires français ont rejoint des réseaux djihadistes, notamment les rangs de l'Etat islamique, a confirmé le ministère de la Défense. L'armée française s'inquiète aussi des risques de radicalisation en son sein.
La menace inquiète. D'anciens militaires français ont rejoint les rangs des djihadistes, a confirmé le ministère de la Défense. Mercredi, la radio RFI précisait qu'une dizaine d'anciens militaires français combattent actuellement sous une bannière djihadiste en Syrie et en Irak. La plupart ont rejoint les rangs du groupe État islamique. La station évoque particulièrement le cas de l'un d'entre eux qui a "mis ses compétences militaires acquises sous le drapeau français au service d'un encadrement de jeunes djihadistes français". Cet ancien militaire, devenu émir, commande ainsi dans la région de Deir Ezzor un groupe d'une dizaine de combattants français qu'il a formé au combat. "D'autres sont experts en explosifs, il s'agit de jeunes d'une vingtaine d'années. Certains sont convertis, d'autres issus de culture arabo-musulmane. Et parmi eux, il y a des anciens de la Légion étrangère ou d'anciens parachutistes", ajoute encore RFI.
Selon L'Opinion, l'un d'eux a servi au 1er Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Bayonne, un régiment d'élite de l'armée française rattaché au Commandement des opérations spéciales, et y a suivi une formation de commando en techniques de combat, tir et survie. A l'issue d'un engagement de cinq ans, cet ancien des forces spéciales, issu d'une famille originaire du Maghreb, a rejoint une société de sécurité privée pour laquelle il a travaillé sur des sites pétroliers dans la Péninsule arabique, poursuit L'Opinion sur son site Internet. "C'est alors qu'il s'est progressivement radicalisé, se laissant pousser la barbe et adhérant à l'idéologie islamiste", écrit le quotidien, ajoutant, de sources proches du dossier, qu'il aurait ensuite été licencié et aurait rejoint la Syrie. Europe 1 ajoute que cet ancien militaire, aujourd'hui âgé d'une quarantaine d'années, a quitté l'armée française en 1998.
Anciens militaires et "anciens professionnels d'autres disciplines"
Jean-Yves Le Drian a souligné mercredi que ces cas restaient d'une "extrême rareté". Sur RTL jeudi, il a confirmé que "certains de nos militaires sont surveillés" mais s'est refusé à donner un chiffre précis. "Il y a (parmi les djihadistes) des anciens militaires comme il y a des anciens professionnels d'autres disciplines (..) Je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'identifier des listes d'appartenance à tel ou tel corps d'activité sociale pour dire que le terrorisme vient de là", a-t-il déclaré.
Si le cas de ces ex-militaires inquiète, l'une des principales préoccupations reste de "prévenir les phénomènes de radicalisation dans nos armées", a indiqué une source au ministère de la Défense. En conséquence, les effectifs de la DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la défense) - qui mène des enquêtes en interne en liaison avec le renseignement intérieur (DGSI) - vont être augmenté avec le recrutement de 65 personnes. Le service compte déjà près de 1.000 personnels chargés d'examiner notamment les dossiers de recrutement. "Il existe des zones grises (..) des postures moins simples entre un simple croyant et un djihadiste. Il y a celui qui peut être tenté par réseau familial, par rencontre, par amitié ici ou là, par capillarité", explique-t-on de même source. "On a pu repérer ici ou là, dans des lieux biens particuliers, ce type de liens, absolument pas démontrés mais qui exigent de la part de la DPSD un travail extrêmement sérieux et pointu", a-t-on souligné.
Formés en France, ces anciens militaires ou ceux radicalisés au sein de l'armée pourraient s'avérer être de redoutables djihadistes, au courant de l'organisation et des secrets de l'armée. Ils pourraient aussi apporter leur expertise en maniement des armes et explosifs à d'autres candidats potentiels au djihad. Comme le rappelle RFI, ces nouvelles recrues font aussi craindre un attentat du type de Fort Hood aux Etats Unis. Cette fusillade dans une base militaire du Texas, perpétrée par Malik Nadal Hasan un américain d'origine palestinienne, psychiatre dans l'armée de terre, avait fait treize morts et une trentaine de blessés en novembre 2009.
Emilie Cabot (avec AFP) - leJDD.fr
jeudi 22 janvier 2015
Ou sont passées les femmes ?
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- Catégorie : Ce sont eux qui le disent...
Je suis Charlie revu par un journal Israélien...
On se croirait revenu à la belle époque du soviétisme le plus pur, quand la censure devient communication officielle.
Pourquoi n'entends on pas les ennemis de la liberté "républicains" s'en offusquer ?
Comparez bien les deux photos : les femmes ont disparu !!! Disparue, Merkel ! Disparue, Hidalgo !
Il ne s'agit pas d'un journal arabe, mais d'un journal israélien (voir l'alphabet).
Trente réflexions de bon sens
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- Catégorie : SOCIETE
LE LAVAGE DE CERVEAU
Nous assistons ces jours-ci à une formidable opération de manipulation des masses, digne de la plus belle période soviétique. Tous les politiques et tous les media du Système ont été mobilisés pour délivrer un message unique, celui du « vivre ensemble ».
On aurait pu s’attendre, logiquement, à voir l’apparition d’un mouvement anti-islamiste, comme PEGIDA en Allemagne. Bien au contraire, le mouvement « spontané » (sic) « Je suis Charlie » a étouffé dans l’œuf toute velléité de réaction à l’allemande.
Mais ne désespérons pas. Les quatre millions de bobos et de nigauds qui ont défilé masquent les 47 millions d’adultes qui n’ont pas défilé. Avaient-ils autre chose à faire de plus important, ou bien étaient-ils plutôt réservés et même hostiles à l’égard de cette grand-messe du politiquement correct ?
Il y avait du beau monde dans ce défilé, tous les responsables français et européens, de gauche et de droite. Responsables de quoi ? D’avoir, en moins de cinquante ans, modifié en profondeur la composition de la population française et européenne en favorisant une immigration massive en provenance d’Afrique noire et du monde arabo-musulman.
Il y avait aussi Netanyahou, convaincu de crimes de guerre et contre l’humanité à l’encontre de la population de Gaza. Il y avait aussi le président turc Davutoglu et quelques émirs qataris et saoudiens, représentants de pays qui financent et arment les mouvements djihadistes en Irak, en Syrie et ailleurs. Comment appelle-t-on des complices de terroristes ?
En bref, la foule aurait dû huer tous ces hypocrites. Au lieu de cela, elle a défilé pour défendre les « valeurs de la République » : cette fausse liberté (du libertarisme), cette fausse égalité (de l’égalitarisme), cette fausse fraternité (du sectarisme), cette fausse laïcité (du laïcardisme), ces droits de l’homme (ceux de l’immigré et de l’étranger), cette falsification de l’Histoire…
BIG BROTHER
Dans ma jeunesse, j’avais été impressionné par le 1984 de George Orwell. Je ne pensais pas que dans mon âge d’homme il me faudrait vivre sous la dictature de Big Brother.
On assiste à une formidable campagne pour museler Internet, sous prétexte de lutter contre l’islamisme. Ici est le véritable enjeu. Le Système contrôle tous les media « de surface » : radios, télévisions, presse, publicité. Mais un véritable contre-pouvoir s’est développé sur la Toile, à un point tel que de plus en plus de gens, qui ne font plus confiance aux media officiels, viennent chercher l’information sincère sur le Web. Big Brother n’en dort plus la nuit.
Taubira s’est faite très discrète tout au long de la semaine dernière. Elle avait raison, pas de quoi être fière. Coulibaly, condamné à cinq ans de prison en 2013, avait été libéré fin 2014 (sic) grâce à la politique laxiste de la Guyanaise. La communauté juive peut lui dire merci.
Elle a, depuis, pris une grande décision. Augmenter le nombre des prisons ? Proposer des lois visant à neutraliser ou au moins à mieux surveiller les apprentis terroristes ? Non, elle a demandé à ses services d’être très vigilants dans le repérage de tout ce qui pourrait s’apparenter à de l’islamophobie. Car voici le véritable ennemi : non pas les gentils fous de Dieu qui assassinent les journalistes, les flics et les juifs, mais les méchants qui se lâchent bêtement sur Internet ou qui vont écrire des graffitis stupides à proximité des mosquées.
Cet âne de Dieudonné a encore fait des siennes. Nul doute qu’il va en prendre plein la tête. Il n’est pas le seul, la République a ressorti de la naphtaline Saint-Just et Fouquier-Tinville. Un Valenciennois a invectivé des policiers en leur promettant de les tuer au nom d’Allah. Fanfaronnade de mec bourré ? Verdict : quatre ans de prison. A ce tarif, il aurait mieux fait de faire un casse… C’est que le ministère du Vice et de la Vertu ne plaisante pas avec les « vrais » délinquants.
Certains vont même plus loin en préconisant de poursuivre tous ceux qui s’affichent : « Je ne suis pas Charlie ». Bigre ! Bientôt un délit d’opinion ? La Terreur n’est pas loin.
Lors de ses vœux aux corps diplomatiques, Hollande a déclaré : « La France est attachée à la liberté d’expression, cela ne se négociera jamais ! ». Alors pourquoi le préfet de police Boucault a-t-il, pour ce dimanche 18 janvier, interdit une manifestation de Riposte laïque et Résistance républicaine sur le thème « Les islamistes hors de France ! », mais autorisé une autre manifestation contre l’islamophobie ? Toujours deux poids, deux mesures.
CHARLIE HEBDO
Le patron de Charlie Hebdo, Charb, a été inhumé dans la plus grande tradition stalinienne. On a chanté L’Internationale, brandi des poings fermés, écouté les beaux discours des camarades Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon. Il ne manquait que les drapeaux rouges à faucille et marteau. Faut quand même pas « déconner », comme aurait dit Charb, « faut pas effrayer le bourgeois ». Cet enterrement montre combien les « Je suis Charlie » ont été cocus ! Ils croyaient défiler pour la défense des libertés, ils ont marché pour honorer les promoteurs du goulag et des hôpitaux psychiatriques.
Car Charlie Hebdo était tout sauf un journal indépendant et antisystème. Ce papier hygiénique était au service de l’idéologie dominante. Sa mission était de casser du franchouillard (le fameux Français de souche avec sa baguette et son béret, pétainiste à souhait), de bouffer du curé, du flic, du militaire, du catho… En bref, salir toutes les anciennes valeurs de notre vieux pays : patrie, sens de l’honneur, fidélité à la parole donnée, respect du sacré ; famille, respect des anciens, fidélité conjugale, amour des enfants ; travail, sens du devoir, courage, goût de l’effort… Les a-t-on vus s’en prendre à l’immigrationnisme, au multiculturalisme ou au mondialisme ?
Charlie Hebdo ne vendait plus que 30 000 exemplaires à des bobos nostalgiques de mai 68 et était au bord de la faillite. La sortie du numéro post-tragédie est une sacrée aubaine. Cinq millions de numéros vendus à autant d’abrutis, cela représente trois années de vente !
Mais pour réussir ce bon coup, il fallait en remettre une couche. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre. Alors, ils nous ont sorti une nouvelle caricature de Mohammed, bien lourde et bien dégoulinante de faux bons sentiments. De deux choses l’une : où ce sont vraiment des imbéciles, ou ce sont des pyromanes. Car il était évident que le monde musulman allait mal réagir. En Algérie, en Somalie, au Niger, au Pakistan, en Turquie et même à Jérusalem. Des églises incendiées, des drapeaux français brûlés et des biens appartenant à des Français saccagés. Et même de nombreux morts. Là, les mecs de Charlie Hebdo, ce ne sont plus des victimes, ce sont des assassins par procuration.
Un ami m’a transmis sous PDF ce fameux numéro 1 178, ce qui m’a évité de me salir les mains. Il est d’une médiocrité crasse, d’une bêtise affligeante. Comme aurait dit Wolinski, « c’est nul à chier ! ». Renversez le journal tête en bas. Vous y découvrirez un superbe phallus réalisé avec le turban de Mohammed (les « roubignoles ») et son nez (le « zizi »). Un joli « doigt d’honneur » fait à la communauté musulmane ? Qu’on ne me fasse pas croire que ces minables qui ne respectent rien ne l’ont pas fait exprès !
LES MUSULMANS DE FRANCE
Malgré les appels de Boubakeur et Chalghoumi, les musulmans étaient peu visibles dans les cortèges. Comment leur en vouloir d’avoir refusé de soutenir un journal qui, sur une couverture, avait prêté au Prophète cette phrase : « C’est dur d’être aimé par des cons » ? Pas si cons que ça…
« Les vraies victimes, ce sont les musulmans », nous a dit Hollande. C’est leur problème : les musulmans font ce qu’ils veulent dans les pays musulmans. Mais en Europe, ce sont les Européens qui sont les victimes. Les rares fois où un musulman est tué sur notre continent, c’est parce qu’il portait un uniforme de militaire (tué par Mohammed Merah) ou de policier (tué par les frères Kouachi).
80% des détenus dans les prisons françaises seraient musulmans. Dans l’état de déliquescence de notre système judiciaire et carcéral, il ne faut pas s’étonner que les prisons soient des pépinières de terroristes.
Dans les années 1960, la France comptait quelques dizaines de milliers de musulmans (sept millions aujourd’hui) et cinq mosquées (3 000 aujourd’hui). On ne se prenait pas la tête avec le halal, le ramadan et tout le tintouin. On s’y occupait des problèmes des Franc-Comtois et des Auvergnats, pas du mal des cités et de la ghettoïsation des quartiers. Que s’est-il passé depuis ? C’est la faute à qui ?
LES JUIFS DE FRANCE
Les Bretons se font enterrer en Bretagne et les Corses en Corse. Mais les quatre victimes juives de la tuerie de Vincennes ont rejoint dans un cimetière de Jérusalem les victimes de Mohammed Merah lors de l’attaque de l’école juive de Toulouse, et Ilan Halimi assassiné par le « gang des barbares ». Les cimetières de nos villages ne sont-ils pas assez jolis pour les israélites de France ?
7 000 Français israélites ont fait leur alyah (le « retour » en Israël) en 2014, contre 3 000 en 2013. Il paraît qu’ils seront 10 000 en 2015. Comme disait Sarkozy, « La France, tu l’aimes ou tu la quittes ». Mais ce qu’on ne dit pas, c’est que la moitié d’entre eux reviennent. Il faut croire que la vie en Israël n’est pas aussi facile et sécurisée que cela.
HOLLANDE
Le grand gagnant de toute cette tragique affaire, c’est à n’en pas douter Hollande. Depuis des mois, il se demandait comment sortir du gouffre des sondages dans lequel il s’était enfoncé. Et voilà, le tour est joué. « Flanby », c’est Poincaré et Clemenceau réunis, plus de Gaulle (et même un zeste de Napoléon). Nul doute qu’il va bondir dans les sondages. Il doit même y croire pour 2017.
Mais comme on dit en Provence, « ça va pas durer la vie des rats »… Une fois retombé le soufflet, les « fondamentaux » seront de retour : chômage, récession, insécurité… et les sondages repartiront à la baisse. D’autant plus que les Français ont encore moins le moral qu’auparavant.
La preuve ? La vente des anxiolytiques a crû de 20% en une semaine. Décidément les habitants de ce pays n’ont pas les nerfs solides. Je me demande comment ils auraient vécu en Algérie sous la terreur du FLN. Car, en ce temps-là, Monsieur, c’étaient 17 Pieds-noirs et musulmans que les fellaghas assassinaient chaque jour, à coups de bombes ou de couteaux d’égorgeur.
LA VRAIE GUERRE
Pendant que la France avait les yeux rivés sur ses écrans afin de suivre, minute par minute, les péripéties du récent feuilleton, Boko Haram massacrait 2 000 personnes dans le Nord du Nigeria. Bien peu de media en ont parlé en temps utile. La vie de deux mille Africains a-t-elle moins de valeur que celle de six journalistes de Charlie Hebdo ?
Notre armée est en guerre contre les islamistes dans tout le Sahel. Et aussi en Irak où nous jouons les supplétifs de l’armée américaine face à l’Etat islamique. Partout, l’Armée française se bat avec les moyens du bord, blindés et hélicoptères à bout de potentiel, équipements surannés, manque de munitions… Chaque année, le gouvernement réduit ses effectifs et son budget comme peau de chagrin, tout en lui demandant des engagements supplémentaires. Or, Valls vient d’annoncer que 10 000 soldats (1 000 de plus que ceux qui sont engagés dans les Opérations Extérieures) seraient affectés à la protection des lieux sensibles, des synagogues, des écoles juives et des mosquées. De qui se moque-t-on ?
LA REALITE DES CHOSES
Au RTL Soir de ce mardi 13 janvier, Malek Boutih s’est dit très inquiet de la situation qui prévalait aujourd’hui dans les cités, ajoutant que la République n’y avait plus sa place, que les Blancs en étaient tous partis (sic) et que le point de non-retour serait bientôt atteint. Tout ceci quelques jours après que Jeannette Bougrab avait parlé de « République agonisante » et de « situation pré-insurrectionnelle » sur TF1 et Canal Plus. N’y a-t-il que les édiles « issus de la diversité » pour avoir le courage de dire que le « vivre ensemble », c’est de la foutaise ?
Il paraît que dans les établissements scolaires, l’unanimisme national ne fut pas aussi unanime que cela. L’Education nationale (sic) est en pleine déliquescence communautariste et les lignes de fracture sont de plus en plus ouvertes. Certains prônent de mieux « éduquer » les enfants, et ce dès le plus jeune âge (comprenez « laver le cerveau »). La solution des séides de Vallaud-Belkacem ? Accentuer l’enseignement de la Shoah. Avec une idée aussi lumineuse que cela, c’est sûr que cela va améliorer le « vivre ensemble ».
Alain Cagnat
Non, Lucien, nous ne voulons pas des Français de branche !
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Je viens de terminer l'article de Lucien Cerise sur l'effondrement contrôlé des sociétés hyper-complexes paru dans l'avant dernier numéro de la revue Rébellion. Je ne suis pas du tout d'accord avec sa critique du repli communautaire : sur le court et moyen terme, j'estime que c'est notre seule chance de survie. De plus, nous réclamons le droit de vouloir vivre avec qui l’on veut ! Oui, nous voulons être qu’entre Blancs. Si nous combattons le multiculturalisme et le multiracialisme, ce n’est pas pour accepter ces brassages ethnoculturels.
L’auteur dénigre fortement les régions. Non, la nation n'est pas la seule organisation politique possible ! Certaines régions européennes sont bien plus puissantes (économiquement, culturellement, etc.) que certains états dans le monde ! Et je préfère mille fois plus une petite région à fort enracinement identitaire qu’une plus grande nation constituée de communautés antagonistes !
Tel un jacobin (qu'il se défend d'être), il nous assène ensuite que [...] « les séparatistes, qu'ils agissent à découvert ou dans l'ombre, sont les ennemis mortels de tous les peuples et de toutes les nations » (sic!). Les Irlandais et les Ecossais, par exemple, sont-ils des ennemis des peuples et des nations ??
Je reste très perplexe quant à sa notion de « mipster ». Pour Lucien Cerise, la société avancerait vers un mélange de « muslim » et de « hipster » plutôt que vers l'imposition de la charia. Nous savons très bien que l'islam (et sa cause l'immigration) est favorisé pour détruire nos identités. Certes, le but final de ceux qui sont aux manettes n’est peut-être finalement pas que le pays finisse sous le règne de la charia mais plutôt dans un gloubi-boulga multiculturel et multiracial, certainement pour faire de nous de simples consommateurs. Mais n'oublions pas que même si certaines élites ou Etats (Oncle Sam, pourquoi tu tousses ?) se servent ou créent des structures qui sont soi-disant leurs ennemis mortels, il se peut que leur Golem leur échappe des mains. Ne peut-on pas envisager une seconde que tout cela finisse par se retourner contre eux ? Rien n’est écrit d'avance, tout peut arriver ! Croire, comme il le fait dans son article, que tous les musulmans vont finir « branchés » et « prier Lady Gaga » (sic), c'est, je pense, faire preuve de beaucoup de naïveté. Comme penser à l'inverse que tous les musulmans sont des fanatiques radicaux qui ne demandent qu'à nous tuer ! Ceci sera certainement l’objet d’un prochain article : l'islam et les musulmans, ces soi-disant remparts contre le monde moderne et la société de consommation.
Par contre je le rejoins totalement sur le fait que tout identitaire se doit d'être anticapitaliste. Je ne changerai pas un mot sur la critique du libéralisme économique, créateur de déracinement et destructeur des identités.
Autre point de divergence et non des moindres : Lucien Cerise nous affirme que « quiconque soutient la thèse identitaire ethniciste ou racialiste doit aussi comprendre qu'il perd son temps à lire ces lignes, et à lire quoi que ce soit, d'ailleurs (sic). En effet, le militantisme racialiste ne se mène pas dans le champ intellectuel, sémantique et langagier : il se mène uniquement dans les chambres à coucher, en trouvant une femme ou un homme de son groupe ethnique pour la féconder ou être fécondée par lui, et donner naissance à des enfants du même groupe ethnique. Il n'y a rien de plus à faire dans le cadre du militantisme racialiste. »
Il continue plus loin : « donc si vous êtes ethniciste, faites des bébés, un maximum de bébés, point à la ligne ! »
Outre son arrogance flagrante, de quel droit se permet-il de nous dire ce que l'on peut lire ou non et ce que l’on doit faire ?
Dans un contexte où le capitalisme est en train de gagner justement, il serait plutôt judicieux à tous ceux qui combattent le mondialisme de s'allier et d'éviter de se tirer dans les pattes en dénigrant ce que font les uns et les autres. Sinon, à qui profite le crime ?
Nous comprendrons mieux plus loin pourquoi Lucien Cerise exprime sa détestation des racialistes…
Vu que Lucien Cerise nous conseille de ne « lire quoi que ce soit » (cela l’arrangerait que nous soyons tous de gros bêtas!), nous lui demandons de ne plus utiliser le mot « identitaire ». Car si on ne peut être identitaire sans être anticapitaliste, on ne peut être également identitaire sans être racialiste. Tout le reste n’est que fumisterie gauchiasse ou libérale qu’il faut absolument éradiquer…
Dans sa conception ethnomasochiste, Lucien Cerise nous propose une nouvelle définition de l’identité nationale française : « Etre français, c’est maitriser le chaos ». A-t-on déjà entendu pareille ineptie ? Oui, chez les mondialistes justement, ceux que l’auteur prétend combattre…
Et terminons en apothéose : « Nous avons un point commun : nous vivons tous « ici ». Les Français de souche, de branche ainsi que les immigrés ont donc un intérêt objectif commun (ce qui n’implique pas qu’ils l’aient tous compris) : prendre soin de ce pays, car leurs vies en dépendent. Prendre soin de ce pays comme d’un enfant, ou d’un jardin à faire fructifier, en lui impulsant une dynamique néguentropique, structurante et créatrice. Prendre soin de ce pays comme ils prennent soin d’eux-mêmes, en un mot, aimer ce pays comme ils s’aiment eux-mêmes. Telle est la voie de la paix identitaire que ce texte visait à explorer. »
Bienvenue au pays des Bisounours ! Alain Soral, sort de ce corps !
Quand un auteur de la « dissidence » nous conseille vivement de s’allier avec ceux qui nous envahissent et pour beaucoup nous méprisent, quand il ne parle pas un instant du retour des immigrés dans leur pays d’origine (cela ne sert à rien de citer Laurent Ozon et sa « maison Commune » si c’est pour en dénigrer le sens !), nous répondrons tout simplement à tous les collabos de service :
Un jour viendra où les traîtres paieront…
Yann
Lucien Cerise, L'effondrement contrôlé des sociétés hyper-complexes, Rébellion n°66 septembre/octobre 2014
Ne pas avoir peur d’être à contre-courant
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« JE SUIS CHARLIE ? » NON MERCI !!!
Tout d’abord, je trouve ce slogan ridicule. Quand, au m
oment de l’érection du mur de Berlin, Kennedy déclarait : « Ich bin ein Berliner », cela avait de la gueule. Mais quand les copains de Cohn-Bendit scandaient en 1968 : « Nous sommes tous des juifs allemands », je ne me sentais pas concerné, mais alors pas du tout. Aujourd’hui, on voudrait nous faire croire que nous sommes tous des amis de Charlie Hebdo. La plupart des benêts qui « tweetent » ou braillent ce slogan n’ont jamais ouvert ce journal qui tient plus du papier hygiénique usagé que de l’hebdomadaire. Héritier de Hara Kiri, « journal bête et méchant » comme il se qualifiait lui-même, Charlie Hebdo surfait sur la vague de l’esprit soixante-huitard et du caniveau.
Les hommes de Charlie Hebdo, Wolinski, Cabu, Charb… seraient tombés au « champ d’honneur de la liberté d’expression » (sic). Disons simplement qu’ils ont eu le courage d’afficher un certain courage en face de cet islam rétrograde et assassin qui veut nous « dhimmifier ». Contrairement à l’ensemble des media français qui ont fait dans leur froc. Un point, c’est tout.
Ils ont, en réalité, été pris dans un engrenage fatal. Tout commence par une blague de potache : les caricatures de Mahomet publiées dans un journal danois déchaînent dans tout le monde musulman une vague de haine anti-roumis (des centaines de chrétiens sont massacrés au Pakistan, en Indonésie et ailleurs). La plupart des rédacteurs en chef se dégonflent. Celui de France Soir a le cran de publier ces fameux dessins par solidarité avec les Danois ; il est viré. Charlie Hebdo, seul, ose les publier, en soutien à France Soir. Habitué à toutes les provocations, même les plus abjectes, il croit faire une bonne opération… médiatique et commerciale. Et ça marche, car le numéro s’arrache dans les kiosques. Mais les musulmans sont plus coriaces que les papistes. Poursuivi par « nos amis » du Conseil Français du Culte Musulman (Mosquée de paris, Dalil Boubakeur) et de l’Union des Organisations Islamiques de France (Tariq Ramadan), il est finalement relaxé par la justice française. Mais on ne vainc pas des Kalachnikov avec des Bic ! Pour conclure sur ce point, je pense que si Wolinski et Cabu avaient su ce qu’ils risquaient, ils n’auraient certainement pas pris cette décision…
Mais revenons à Charlie Hebdo, qui laboure plutôt le champ du déshonneur. Au nom de la liberté d’expression, mais uniquement celle de la gauche bobo. Regardez un peu les unes de ce torchon qui circulent sur Internet. De quoi avoir la nausée. De l’humour, un peu, du très mauvais goût, partout et toujours. Rappelez-vous ce dessin représentant l’adjudant Chanal (un pervers criminel sexuel) sodomisant le Soldat inconnu ou le pape sodomisant un enfant (la sodomie semble travailler les dessinateurs de Charlie Hebdo ; est-ce sous l’influence de la chroniqueuse Caroline Fourest ?). Son terrain de jeu, c’est de vomir sur tous les corps constitués de la nation, l’armée, la police… Et les croyants, catholiques surtout, mais aussi musulmans (s’ils avaient su…), mais peu sur les juifs (on ne s’appelle pas Wolinski pour rien). Charlie Hebdo « chiait » (pour employer un de ses mots préférés) sur tout ce qui était sacré aux yeux des gens. Il haïssait la nation, la famille, l’honneur, la fidélité… Il se faisait le chantre de l’immigrationnisme et de la décadence du peuple français (comprenez « de souche »).
Donc, pas une larme pour Charlie Hebdo ! L’ironie de l’histoire, c’est que cette feuille tout juste bonne à allumer (mal) le feu, qui était au bord de la faillite, va se refaire une santé financière parce que, maintenant, « Charlie ne peut pas mourir ». L’autre ironie de l’histoire, c’est d’imaginer la tête de Wolinski et des autres s’ils entendent, « là-haut » ou ailleurs, les Marseillaise entonnées en leur mémoire par des porteurs de drapeaux français : eux qui les conchiaient !
UNE COMPASSION ET UNE INDIGNATION SELECTIVES
« Je suis Charlie » est donc devenu, en trois jours, le slogan à la mode. Il est aujourd’hui obligatoire de s’incliner devant les dépouilles des caricaturistes de Charlie Hebdo, de se mortifier, de battre sa coulpe… Sortez vos mouchoirs. Tout le monde doit désormais aimer – et demain aider – Charlie Hebdo. Et tous les nigauds de se réunir, d’allumer leurs briquets et de « communier » ensemble. Y compris les catholiques que l’hebdomadaire salissait en permanence. Y compris les musulmans que Charlie Hebdo avait ridiculisés en insultant ce qu’ils ont de plus sacré : le Prophète. Rappelez-vous cette caricature où l’on voit Mahomet dire : « C’est dur d’être aimé par des cons ! ». Comme disent certains musulmans (peut-on les blâmer ?) : « Ils n’ont eu que ce qu’ils méritaient ! ».
Et comme chantait Aznavour, « Ils sont venus, ils sont tous là… ». Cinquante chefs d’Etat et des dizaines de délégations. Tout le gratin de la planète : l’Allemande Merkel, l’Italien Renzi, l’Espagnol Rajoy, l’Anglais Cameron, tout le brain trust de l’Union européenne. Sans oublier le Secrétaire général de l’OTAN et le ministre étatsunien de la Justice. Et Netanyahou, le premier Ministre israélien qui pratique un terrorisme d’Etat contre les Palestiniens. Et aussi, Davutoglu, le premier Ministre turc, et des émirs qataris et saoudiens : ceux-là mêmes qui fourguaient de l’argent et des armes aux égorgeurs de l’Etat islamique. Quelle sollicitude ! Ou plutôt quelle hypocrisie !
Gare à ceux qui n’y étaient pas ! Et en tout premier lieu ces « salauds » du Front National qui ont refusé de défiler à Paris (il faut dire qu’on les y a conviés avec des pincettes). A ce sujet, Marine le Pen a une attitude plutôt paradoxale. Elle s’est insurgée contre le fait qu’on ne l’ait pas invitée au « grand rassemblement d’unité nationale ». Mais elle n’a donc aucune mémoire. A-t-elle oublié que Charlie Hebdo a mis en une de couverture une « grosse merde » (c’est ainsi qu’on dit à Charlie Hebdo) peu ragoutante avec cette légende : « La candidate qui vous ressemble » ? A-t-elle oublié qu’elle et son père y ont toujours été caricaturés en Hitler ? A-t-elle oublié que ses électeurs y ont été traités de « gros cons » (toujours selon la terminologie de la revue) ? A-t-elle oublié cette autre une : « Que faire contre le Front National ? L’INTERDIRE ! » ?
Enfin, s’il s’était agi des journalistes de Rivarol, de Minute ou de Présent, croyez-vous qu’il y aurait eu tant de compassion ? Croyez-vous que Hollande, Valls, Taubira, Juppé, Sarkozy et les autres seraient descendus dans la rue pour crier « Plus jamais ça ! » ? Media et politiques auraient pensé « Bien fait pour eux ! » tellement fort que tout le monde l’aurait entendu. Quand ces journaux ont été attaqués (au plastic ou au cocktail Molotov), qui l’a déploré ? Et quand notre ami François Duprat a été assassiné lors de l’explosion de sa voiture préalablement piégée, laissant son épouse lourdement handicapée, qui s’en est ému ? Inutile de chercher d’autres exemples.
LA THEORIE DU COMPLOT ?
Dans les années 1980, les Américains ont manipulé les Pachtounes d’Afghanistan pour lutter contre les Russes. On connaît le résultat : les talibans du mollah Omar et le réseau al-Qaïda de ben Laden. Celui-ci a essaimé ses « franchises » un peu partout dans le monde arabo-musulman : Maghreb, Péninsule arabique… Dans les années 1990, la guerre civile d’Algérie a engendré des milliers de tueurs au nom d’Allah. Puis les anciens des deux conflits ont participé à la guerre de Bosnie contre les Serbes (puis au Kosovo) où ils ont montré une sauvagerie épouvantable. L’invasion de l’Irak en 2003 par l’Amérique de Bush n’a fait qu’accentuer le phénomène.
Plus récemment, l’assassinat de Kadhafi sur ordre de Sarkozy (je vous renvoie à l’analyse de Bernard Lugan) a détruit la Libye qui était un rempart contre l’islamisme djihadiste et l’immigration sauvage des Sahéliens et Subsahariens vers l’Europe. L’arsenal de Kadhafi n’a pas été perdu pour tout le monde : les armes de Coulibaly et Kouachi proviennent probablement de là-bas. La Libye est proche de tomber intégralement aux mains des islamistes. Pour éteindre l’incendie que nous avons allumé, nous voici impliqués dans une guerre perdue d’avance dans tout le Sahel : Mali, Niger, Tchad… En effet, comment prétendre être victorieux avec 4 000 hommes dispersés sur plusieurs centaines de milliers de km² ? Plus au sud, il a fallu mettre aussi les mains dans le cambouis en Centrafrique, où nous n’avons même pas le courage de désigner qui est le véritable ennemi : les Séléka musulmans. Encore une guerre qui nous échappe.
Enfin, Qataris, Saoudiens et Turcs n’ont cessé de soutenir financièrement et militairement les fous d’Allah pour tuer Bachar el-Assad et chasser les alaouites et les chiites de Syrie. Les gouvernements français de Sarkozy et Hollande ont ouvertement appuyé l’opposition « démocratique » syrienne ; en réalité, les tombereaux d’armes que nous avons livrés à ces pseudo-résistants se sont retrouvés dans les mains de l’Etat islamique et des autres mouvements djihadistes. Ajoutez à cette mixture quelques milliers de fondus venus d’Europe pour « faire le djihad ». Lavez-leur le cerveau, formez-les au maniement des armes et des explosifs et renvoyez-les en Europe. Il n’y a plus qu’à attendre que toutes ces taupes « pètent les plombs » l’une après l’autre.
On a pu lire sur Internet que certains voyaient dans cette tragédie un attentat sous fausse bannière (« false flag ») organisé par le Mossad ou je ne sais qui. Il faut savoir raison garder. Les Coulibaly et les Kouachi n’ont plus besoin d’être téléguidés ; ce sont des grenades dégoupillées qui ne demandent qu’à exploser. Ce n’est pas la peine d’imaginer qu’une « force obscure » pilote toutes ces opérations. Nous payons simplement le prix des comportements d’apprentis-sorciers des Américains et des Israéliens, mais aussi des Français, qui ont vu, tels le docteur Frankenstein, leur créature leur échapper. Et si cette force obscure existait, machiavélique et redoutable, c’est aujourd’hui qu’elle aurait dû frapper…
DES PROS OU DES PEIDS-NICKELES ?
Si on analyse le comportement des Kouachi, on est obligé de reconnaître que l’exécution de leur « mission » fut quasiment professionnelle. Sauf qu’ils se sont d’abord trompés d’adresse, puis qu’ils se sont trompés d’étage, que l’un d’eux a perdu une chaussure (qu’il a ensuite ramassée) et qu’ils ont « oublié » une carte d’identité dans la voiture. La suite de leur aventure confirme cette part d’amateurisme et l’absence de « réseau » pour les récupérer (et éventuellement les éliminer, si l’on retient la thèse complotiste) : leur cavale fut affligeante (pas de voitures relais, pas de planque, pas d’argent, pas de structure de recueil…). Quant à Coulibaly, qui devait « casser du flic », il n’a su que tuer une malheureuse fliquette de la même couleur que lui.
Trois pauvres types qui affrontent toute une armée, c’est un peu comme le taureau face au torero : l’issue ne fait pas de doute. Le GIGN et le RAID, c’est comme Dominguez et Manolete dans l’arène, on ne fait pas mieux. Sachons ici aussi raison garder : qui veut nous faire croire que ces trois pieds-nickelés ont fait trembler la République ?
C’EST QUOI, LA GUERRE ?
Une autre réflexion s’impose. Nous avons été gavés par les media pendant trois jours, quasiment sans interruption : « scènes de guerre », « c’est la guerre ! »… Conditionnés par un tel matraquage, les braves gens qui étaient interrogés par les journalistes répondaient qu’ils étaient « apeurés », « terrifiés », « horrifiés », etc., même lorsqu’ils se trouvaient à des kilomètres des événements. On ne savait même plus s’ils avaient peur des terroristes ou des forces de l’ordre. Je les rassure, ce n’est pas cela la guerre.
La vraie guerre urbaine, c’est connaître la vraie trouille, celle de courir sous les balles de sniper à Sarajevo, celle de fuir devant le nettoyage ethnique des musulmans en Bosnie ou au Kosovo, celle d’attendre la prochaine explosion d’une voiture piégée ou d’une bombe humaine à Bagdad ou à Beyrouth, celle de fuir l’horreur des tueurs de Boko Haram au Nigéria, des milices musulmanes des Séléka en Centrafrique ou de l’Etat islamique en Irak et en Syrie. Le reste, c’est « peanuts » !
Décidément, ce bon peuple de France ne sait plus où il habite. Il s’apitoie sur un journal de « merde » (toujours dans l’esprit de Charlie Hebdo) et il confond guerre et opération de police. Un état mental plus proche de la Débâcle de 1940 que du Verdun de 1916.
UNE COMPASSION BIEN RECUPEREE
Comme je l’écrivais au premier jour de ce feuilleton, nous allions vivre une première phase de compassion. J’avoue en avoir sous-estimé l’ampleur. Des centaines de milliers de gens dans la rue, peut-être des millions, pour défendre la liberté d’expression et les libertés en général. Un vrai, beau sursaut, spontané et sincère pour la plupart des participants. Sauf qu’on les a manipulés ! On ne les a pas réunis pour dénoncer le « terrorisme islamique » (expression bannie de tous les discours des hommes politiques, sauf ceux du Front national). On les a utilisés pour conforter un système qui a failli, pour promouvoir le « vivre ensemble » et pour redorer un tant soit peu la cote de popularité de Hollande et de sa clique !
On veut nous faire croire que plus rien ne sera comme avant. Demain, on s’aimera tous, chrétiens, juifs, musulmans, Blancs, Noirs, Maghrébins, métis... Cela me rappelle la grande fraternisation des Pieds-noirs et des musulmans sur la place du Forum à Alger, le 13 mai 1958 ; trois ans plus tard, les premiers n’avaient plus qu’à choisir entre la valise et le cercueil ! Cela me rappelle aussi la grande fête des « Blacks, Blancs, Beurs », au soir du 12 juillet 1998, quand l’équipe de France de football devint championne du monde ; elle est où, aujourd’hui, cette France « black, blanc, beur » ? D’ailleurs, si dans toutes les manifestations de ce jour les drapeaux français fleurissaient, je n’ai vu aucun drapeau algérien, marocain, tunisien ou turc, eux qu’on voit pourtant massivement lors d’autres événements (comme au soir de l’élection de Hollande)… Et en dehors des responsables musulmans qu’on nous montrait encore et encore, je n’ai pas vu beaucoup de mahométans. Alors, tous unis, vraiment ???
Demain, on nous répètera, pour être sûr qu’on ne l’a pas oublié, qu’il ne faut pas faire d’amalgame, qu’il ne faut pas stigmatiser une population, que cela n’a rien à voir avec l’islam, que l’islam de France est bon pour nous et que l’immigration est une chance pour la France, et surtout qu’il ne faut pas écouter les extrémistes (de droite)… Car comme l’a dit Manuel Valls, le véritable ennemi, c’est « le racisme et l’antisémitisme ». Faute d’appeler un chat un chat, et donc l’islam et l’immigration par leur nom, on s’en prendra aux « fachos » ; c’est tellement plus facile. Et les fachos, ce sont la Manif pour tous, les identitaires, Zemmour, Houellebecq et tous ceux qui ne sont pas dupes. Gare au retour de bâton !
Et l’on prend bien soin de cacher la vérité aux Français. Par exemple, que dans certains quartiers d’Alger, on a observé les mêmes scènes de liesse qu’au moment du 11 septembre, avec des slogans comme « A bas la France ! » ou « Mort aux juifs ! ». Ou que dans certains établissements scolaires, des élèves ont refusé de respecter les minutes de silence. Ou que sur les réseaux sociaux, les « Je suis Coulibaly » et « Je suis Kouachi » sont désormais plus nombreux que les « Je suis Charlie » (le temps des soldes est venu). Bonne occasion pour le patron du CRIF, Cukierman, de demander au gouvernement un « contrôle strict » de la Toile. Sans doute au nom de la liberté d’expression pour laquelle il a défilé !
LA VRAIE GUERRE DONT ON NE VEUT PAS NOUS PARLER
On a liquidé trois tueurs ? Fort bien, mais ce ne sont pas quelques dizaines d’autres illuminés qui sont prêts à prendre leur place, ce sont des milliers. Pourquoi ? Simplement parce qu’il y a dans ce pays treize millions d’immigrés et de descendants d’immigrés non européens, principalement afro-maghrébins, et que plus de sept millions d’entre eux sont musulmans. Parce que l’assimilation et l’intégration ont totalement échoué. Parce que la fracture est irréversible.
Les manifestants étaient un à deux millions dans la rue. Fort bien. Mais cela ne représente que 2 à 3% de la population française, ce qui relativise le discours de mobilisation unanime. Personnellement, depuis quatre jours j’ai entendu d’autres propos, ceux de braves gens exaspérés qui s’exprimaient à peu près en ces termes : « Si on nous demandait notre avis, nous dirions que nous en avons assez de tous ces « Français » multicolores qui ne parlent même pas français à la maison, qui ignorent tout de notre culture et veulent nous imposer la leur, qui nient notre histoire et exigent qu’on leur demande pardon (de quoi ?), qui transforment les « quartiers » en taudis du tiers-monde et en supermarchés de la drogue ! Nous dirions que nous en avons assez de tous ces barbus vêtus de djellabas, qui déguisent leurs femmes en draps housses et qui veulent imposer leurs horaires dans les piscines et bénéficier de plages horaires réservées pour leurs prières et leurs ramadans, et nous forcer à manger halal ! Nous dirions que nous en avons assez de la construction de toutes ces mosquées qui se transforment en pépinières d’activistes haineux (avant le passage par la case prison, où ils seront métamorphosés en terroristes assassins) ! Si on nous demandait notre avis, c’est ce que nous dirions à ces « élites » du « politiquement correct » dont nous ne supportons plus les mensonges et la lâcheté ! ».
Je vous incite à réécouter Madame Jeannette Bougrab, ancienne ministre et compagne du dessinateur Charb, qui déclarait récemment : « Notre république est agonisante » et qui avouait avoir eu la tentation de l’exil. J’ai aussi entendu un « expert » déclarer qu’il espérait qu’il n’y aurait pas trop d’actes islamophobes à la suite de ces événements. Il ajoutait qu’avec plus de cinq millions de musulmans sur notre territoire, tout était à craindre si cette population se sentait menacée ou se mettait en colère. Effarant, non ? Quand ce sont des gens comme nous qui le clamons, nous nous faisons traiter de racistes ou d’islamophobes. Mais quand ce sont d’anciens ministres ou des experts reconnus qui le disent, que faut-il en penser ?
Alain CAGNAT
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