Erdogan insulte les Australiens et les Néo-zélandais
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- Catégorie : ACTUALITE
Il n’était pas devant la Sublime Porte et des têtes tranchées ne trônent pas devant le Palais de Topkapi mais Recep Tayip Erdogan s’est vu pousser des ailes de sultan et a, le temps d’un meeting, recréé artificiellement l’orgueil conquérant et sanguinaire d’un Empire ottoman qui, heureusement, n’existe plus.
Dans un meeting à l’ouest de la Turquie, Erdogan a tenu des propos extrêmement violents à l’encontre des dirigeants australiens et néo-zélandais suite à la tuerie de Christchurch. « Ce n’est pas un acte isolé, c’est quelque chose d’organisé », avait-il affirmé dans le cadre de ce meeting précédant les élections locales turques. « Ils sont en train de nous tester avec le message qu’ils nous envoient depuis la Nouvelle-Zélande, à 16 500 kilomètres d’ici. »
Dans une référence à la présence pendant la Première Guerre mondiale de contingents australiens et néo-zélandais engagés contre les forces ottomanes, il avait lancé : « Il y a un siècle, vos aïeux sont repartis à pied ou dans des cercueils. Si votre intention est la même que la leur, nous vous attendons. » Référence directe à la bataille de Gallipoli ou des Dardanelles qui avait causé la mort de dizaines de milliers de combattants de part et d’autre et qui s’était soldée par une victoire turque.
Les réactions australiennes et néo-zélandaises ne se sont pas fait attendre, le Premier ministre australien Scott Morrison a déclaré : « Des propos ont été tenus par le président turc Erdogan que je considère extrêmement offensants pour les Australiens et extrêmement irréfléchis dans l’environnement très sensible dans lequel nous sommes. ».
Le Premier ministre australien a tenu ce discours après avoir convoqué l’ambassadeur turc dont il a rejeté en bloc les tentatives d’excuses. « J’attends, et j’ai demandé, que ces propos soient clarifiés, soient retirés », a déclaré le chef du gouvernement australien. « J’attendrai de voir ce que sera la réaction du gouvernement turc avant de décider d’autres mesures, mais je peux vous dire que toutes les options sont sur la table » a-t-il conclu.
Cette utilisation est « totalement injuste » et « menace l’avenir et la sécurité du peuple néo-zélandais et de nos citoyens à l’étranger », a-t-il déclaré. Winston Peters a annoncé mardi qu’il se rendrait en Turquie cette semaine à la demande d’Ankara pour assister à une réunion spéciale de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Des propos ignobles et une provocation terrible du chef de l’état turc. On pourrait s’arrêter là. Mais il y a eu Utrecht. Il y a eu cet attentat abominable commis par un ressortissant turc. Il y a eu cette propagande inouïe de la télévision turque qui a déclaré pendant toute une journée qu’il s’agissait d’un terroriste d’extrême droite.
Erdogan, en réalité, a compris que l’Occident avait baissé culotte depuis deux décennies. Lui a compris l’importance politique de ressasser les hauts faits historiques de son pays. Il sait qu’en face, l’Occident n’a pas fini de s’excuser. Et qu’aucun Australien, Français, Anglais n’aura le courage de lui rappeler Vienne ou Lépante.
Erdogan a compris que nous étions faibles. Et il tapera sans la moindre faiblesse.
Etienne Defay
Article paru dans Présent du 21 mars 2019
Bienvenue en Nouvelle-Zélandkistan !
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- Catégorie : COLLABOS ET RENEGATS
Décidément, nous n’avons pas fini de nous marrer en ce somptueux âge de fer ! Chaque subversion, chaque inversion de tout ce qui est sain, beau et bon devient la norme, au point que notre monde ressemble un peu plus chaque jour à une (mauvaise) blague. Mariage homosexuel, plug anal géant érigé en œuvre d’art, gender studies, vaches équipées de hublots et bientôt viande 100 % synthétique. Qu’est-ce qu’on rigole !
Mais, en ce début d’année 2019, nous souhaitons tirer notre chapeau à l’islam qui est à deux doigts de conquérir un petit bout d’île du Pacifique nommée Nouvelle-Zélande. Bon, il faut dire qu’excepté l’équipe de Rugby des All Blacks et du cinéaste Peter Jackson, il n’y a pas grand-chose. Enfin, si : il y a des musulmans et des mosquées. Ces derniers ont d’ailleurs passé un sale quart d’heure il y a peu. Bilan ? 50 morts et une vingtaine de blessés. Les médias et tous les autres collabos de la planète ont (discrètement) sauté de joie en apprenant que le tueur se revendiquait ethnonationaliste et eco-fasciste, bref d’extrême-droite.
Jacinda Ardern
La réaction ne se fait pas attendre. La courageuse crétine de premier ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, apparaît voilée et le modèle d’arme à feu ayant servi au massacre - le fameux AR-15 chambré en 5,56 NATO – se trouve en voie d’être interdit (heureusement que le tueur n’a pas commis son acte avec une fourchette !). En France, on en profite pour disqualifier cette horrible théorie du complot qui donne son nom au manifeste publié par le tueur sur internet, celle du Grand Remplacement. Nous invitons tous ces bobos négationnistes à se rendre aux points d’accueil des CAF des moyennes et grandes villes de France (ou tout simplement en région parisienne) pour se faire leur idée sur la question.
Mais voilà qu’aujourd’hui, vendredi 22 mars, les femmes du pays s’affichent avec le voile islamique en soutien à la communauté musulmane du pays ! Opération « Un voile pour l’harmonie ». Ces connes ont peut-être malgré elles compris toute la logique de la paix musulmane, c’est-à-dire que l’harmonie, la paix n’est possible qu’une fois tout le monde musulman ! Pour rappel, islam signifie soumission… Une logique simple, pour une religion simple, destinée à des gens simples. En définitive, ces cruches montrent au monde entier, au monde musulman notamment (qui doit se rouler par terre en pleurant de rire) qu’elles sont symboliquement soumises. Même plus besoin de Dar al-Harb ! Plus besoin d’invasion par les ventres ou de soft-power musulman : les bisounours occidentaux s’offrent à vous GRATOS. Petite précision tout de même : l’une des deux mosquées prises pour cible avait formé deux dinguos partis imposer l’amour universel au Yémen (http://www.thomasjoly.fr/2019/03/la-mosquee-attaquee-de-christchurch-avait-radicalise-et-fourni-deux-djihadistes-a-une-cellule-d-al-qaeda.html?fbclid=IwAR0rBjyeY7eYaxpe5hbkafPh5f_4zpGaPOlfT0TV_K2UiCBYAKepKGHqN5M )
L’Occident, comme civilisation, démontre encore une fois l’ampleur de la maladie mentale qui l’affecte. Le bon sens a déguerpis en quatrième vitesse, les défenses immunitaires ont été jeté à la poubelle il y a fort longtemps. Il est de notre devoir de constituer des poches de résistance face à ce bazar post-moderne et, surtout, nous devons nous assurer que nos enfants, et plus particulièrement nos filles et nos petites-filles, ne deviennent jamais l’une de ces connes ethnomasochistes et xénophiles.
par Thierry Durolle pour terreetpeuple.com
Faits & Documents : l’émission #2 Invitée : Valérie Bugault
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La Chine achète les forêts françaises
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Article qui date d'un an mais qui est d'une importance primordiale.
La Fédération nationale du bois en appelle au président de la République : l’exportation croissante de grumes de chêne ruinerait la filière française de fabrication de parquets et meubles. Un cri d’alarme qui ne fait pas l’unanimité dans la profession forestière.
FEUILLUS. Le 6 février 2018, la Fédération nationale du bois (FNB) avait invité trois dirigeants d'entreprises de sciage de chêne à venir témoigner de leur désarroi : les scieries spécialisées dans cette essence noble fonctionnent à 60% de leur capacité par manque de matière première. "Faute de grumes, mes employés arrêtent de travailler le jeudi soir", a ainsi déploré Valérie Deschazeaux, dirigeante d'une société de 49 salariés spécialisée dans la fourniture de traverses de rails de chemin de fer. La demande en bois de feuillus explose. Aux marchés traditionnels du parquet, du "bois de rail" et du meuble, s'ajoutent aujourd'hui la construction bois et le "bois énergie". En face, les scieries françaises ralentissent leur activité. Les volumes de chêne brut disponibles pour la filière nationale "ont été divisés par près de deux, passant de 2,45 millions de m3 en 2007 à seulement 1,25 million en 2017", révèle Philippe Siat, président de la FNB.
Le coupable de cette situation paradoxale ? La Chine. "Pour contrer l'avancée du désert dans ses régions du nord et stopper la surexploitation de ses forêts, la Chine a fortement réduit ses coupes de bois et cherche donc à s'approvisionner sur les marchés extérieurs", poursuit Philippe Siat. Or, au contraire de la plupart des pays qui protègent leur ressource en instaurant des quotas et des taxes à l'export, la France laisserait faire les traders mandatés par les Chinois. Alors qu'ils achetaient 50.000 tonnes de grumes en 2007, les industriels asiatiques ont raflé 500.000 tonnes l'an dernier. Dans les ventes à gré qui se font à partir de prix proposés pour chaque lot par les acheteurs, les traders travaillant pour l'export n'auraient aucun mal à surenchérir. Les prix du chêne, évidemment, flambent, passant d'un indice 100 en 2007 à 160 dix ans plus tard.
La forêt française produit de moins en moins de chêne
LABEL. La situation est évidemment dommageable pour la filière. Les industriels mettent en avant les menaces sur 26.000 emplois dans des territoires ruraux où le travail est rare. Ils dénoncent également le fait que le chêne brut parti en Chine revient en France sous forme de parquets et meubles à bon marché. Alors que le bois stocke le CO2et permet ainsi de lutter contre le réchauffement climatique, le voyage sur plus de 30.000 kilomètres des grumes génère 17 fois plus de gaz à effet de serre que si ces volumes étaient restés en France.
La profession s’adresse donc directement au Président de la République pour stopper l’hémorragie. Elle rappelle notamment qu’Emmanuel Macron avait déclaré en avril 2017 avant son élection que la situation de la filière bois est "l’un des plus grands scandales économiques que je connaisse". Pour les scieurs, une solution s’impose : la labellisation. Il existe en effet un label européen qui impose que les arbres abattus soient transformés sur le continent. L’Office national des forêts (ONF) qui gère les forêts publiques y est ainsi assujetti. Pas les propriétaires privés qui représentent 70% de la surface forestière française. Lesquels sont évidemment tentés de vendre le plus cher possible des chênes qui ont mis 8 générations pour atteindre leur taille d’exploitation.
La surface forestière française double, la filière du bois stagne
RESINEUX. La Chine est-elle pour autant entièrement responsable de la situation ? Une autre donnée en effet interpelle. La récolte de chêne a diminué de 400.000 m3ces dix dernières années, contribuant à mettre en tension le marché. Regroupant les forestiers privés de France, l’association Fransylva préfère mettre l’accent sur ce déficit. L’industrie française du bois française s’est en effet progressivement concentrée sur les résineux qui représentent aujourd’hui 72 % de la récolte. Depuis 15 ans, les abattages de feuillus ont baissé de 30%, la production de sciages de 60%... alors qu’en Europe, elle n’a baissé que de 10%. Pour Fransylva "c’est le manque d’investissement, la capacité à innover dans les outils pour augmenter la création de valeur ajoutée et surtout une vieille tradition qui fondait le modèle économique des scieries autant sur le négoce du bois que sur la production de sciage" qui serait responsable de la situation.
La filière française continue ainsi de se débattre dans ses contradictions. Alors que les surfaces forestières de l’Hexagone ont été multipliées par deux depuis le début du XXe siècle, la production de bois d’oeuvre, elle, n’a cessé de péricliter. Une situation que ne résoudra en rien la fermeture des frontières aux traders chinois.
www.sciencesetavenir.fr du 08/02/2018
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